La journée passa comme un rêve pour Flora, qui regardait s’activer la fourmilière du palais. On pliait, triait, organisait ses nouvelles affaires dans des sacs de peaux. Sentant à nouveau un abime se profiler sous ses pas, elle s’accrochait à chacune des secondes qui l’éloignaient un peu plus de ce repère éphémère. Par la fenêtre, Flora observait des silhouettes passer entre les arbres et les bosquets, agitant du bout de leurs doigts des brins d’encens. L’ambiance funèbre la fit frissonner.
Lorsque sa chambre fut vidée de ses nouveaux biens, elle prit le sac de cours délavé qui lui servait encore d’ancre et qu’elle avait refusé de confier à quiconque. Sans se retourner, elle sortit.
Un groupe s’était formé sur les quelques marches qui séparaient la salle du trône et le jardin. Trois chevaux avaient été harnaché, et deux poney supportaient sans contester des sacs de bats. Gabrielle se tenait un peu plus loin, discutant à voix basse avec Hermès. Eric et Azelan s’entretenaient, tandis que ce dernier vérifiait les dernières sangles de sa monture. Flora avisa le roi, à l’écart, dont le regard se perdait dans la cime des arbres. Elle se risqua à s’approcher de lui, remettant machinalement le sac qui lui sciait l’épaule.
— Je suis désolée pour votre perte, risqua-t-elle dans un murmure.
Le roi bougea dans un souffle, et se tourna la jeune femme à sa gauche. Il la vit soucieuse, les traits fatigués. Pourtant, son regard exprimait une sollicitude que personne encore ne lui avait offert depuis la trahison de sa femme. Pire encore : il n’y lu aucune trace de pitié.
— Lorsque l’on perd quelqu’un, un bout du monde s’effondre. Je ne peux pas imaginer ce qu’elle était pour vous.
Un sursaut de honte fit frémir l’homme aux yeux vairons. L’effluve des encens dispersés glissa entre eux, et Flora craignit tout à coup avoir dépassé une limite en s’adressant de manière si familière au roi de ce peuple qu’elle ne connaissait guère. Mais celui-ci finit par baisser la tête, et lui offrit un piteux sourire.
— Vos mots me consolent, ma Dame, glissa-t-il doucement. Merci.
Une ombre s’étira sur sa gauche, et Flora se retourna pour croiser le regard d’Azelan, qui se tenait l’air affable.
— Nous partirons dans quelques instants.
Il confia l’annonce comme s’il prévenait la jeune femme qu’un sursit lui était accordé. Elle hocha la tête, et le suivit du regard lorsqu’il s’éloigna vers Hadès, qu’elle n’avait pas encore remarqué.
— Le seigneur Axel représente l’amertume qui hante les sphères divines, ma Dame. Mais je suis convaincu qu’il sera l’appui nécessaire à votre quête.
Elendil s’était légèrement penché, de manière à ce que seule Flora puisse entendre sa confidence. Elle se risqua à croiser de nouveau l’éclat de ses yeux, et y vit une lueur de respect s’ajouter au bouillon d’émotions.
Inspirant une dernière fois, Flora acquiesça discrètement. Après un dernier sourire, elle s’éloigna vers Eric, qui l’observait calmement. Azelan les rejoint, et Flora vit que Hadès avait disparu. Gabrielle s’approcha à son tour, suivit de près par Hermès.
Tous tournaient autour de la jeune femme, comme s’il s’avérait qu’elle était la masse la plus lourde de leur univers, et qu’il leur fallait graviter autour d’elle pour trouver la direction à prendre. Pourtant, bien qu’elle soit au centre de tout, il semblait impossible à Flora de se maintenir dans la tempête qu’elle affrontait. Gabrielle croisa les bras et prit la parole.
— Nous nous reverrons bientôt. Je pense que sur place, tu auras l’occasion de faire le point et d’en apprendre davantage sur… Et bien… Tu vois ce que je veux dire.
Gabrielle semblait présenter le projet comme s’il s’agissait de réviser le prochain examen, et comprit que le ton n’était peut-être pas approprié. Elle se gratta le bras, et finit par hausser les épaules. Flora lui sourit poliment, car finalement, elle ne savait quoi répondre à cela.
Azelan s’approcha pour lui prendre son sac et le fixer aux autres, puis lui tendit les rênes d'un cheval à la robe dorée. Il portait une balzane noire, et semblait aussi détendu que l'était Flora. Son compagnon de route lui apporta un marche pied, et elle monta dessus pour se hisser sur sa monture.
Flora n'était que très rarement monté à cheval. Et encore, la hauteur de celui-ci dépassait de loin celle du petit poney qu'elle avait dû escalader quand elle avait dix ans. Elle se trémoussa donc sur sa selle, cherchant vainement une position plus confortable, puis finit par empoigner les rênes.
— Tu ne sembles pas très sûre de toi du haut de ton cheval, fit Eric doucement.
Flora baissa les yeux vers lui, peu confiante. Il tirait un pauvre sourire, mais ces yeux montraient un élan d’amitié qui était le bienvenu. Elle inspira, serrant les rênes dont elle ne savait que faire pour le moment, puis avisa le roi plus loin, qui s’inclina à son attention avant de rentrer dans le palais.
Les derniers présents semblaient attendre une annonce de sa part, et la jeune femme se sentit de plus en plus ridicule, perchée sur sa monture.
— Allons-y !
L’ordre clair et franc provenait d’Azelan qui, sans surprise, grimpa sur son cheval avec l’aisance du cavalier accompli. Il fit tourner sa monture baie sur elle-même en claquant sa langue, afin de mettre en branle les deux poneys et le cheval de Flora. Celui-ci suivit l’ordre tacite sans broncher, et sa cavalière s’agita mollement sur sa selle.
— Ne t'en fait pas, la rassura Gabrielle qui marchait près d’elle. Tu n'as qu'à suivre le rythme. Vous n'allez pas galoper, la cadence sera répétitive et n'hésite surtout pas à détendre tes jambes le plus possible pendant le trajet.
Eric approuva d’un signe de tête, en glissant dans son regard ce qu’il n’osait lui dire sur l’instant. Flora ne voulut pas se détacher de ses yeux aux reflets dorés, et finit par s’en détourner lorsque Gabrielle lui tapota la jambe avant de s’arrêter pour les regarder partir. A la lisière de la clairière, après quelques dernières maisonnées, Flora se retourna une dernière fois, puis s’enfonça à la suite d’Azelan dans les bosquets.
Eric, Hermès et Gabrielle contemplaient les feuillages qui cessaient de s’agiter après le passage de la petite colonne. Hermès, qui était resté silencieux, serrait les poings. Eric, dont le visage s’était assombri, fit volteface sans un mot.
Il avait failli.
Les bruits de la forêt prirent Flora par surprise, comme si elle avait quitté une bulle de savon. Malgré la hauteur démesurée de certains arbres, le sentier qu’ils empruntaient était lumineux, et Flora ressentit avec soulagement ses épaules se détendre légèrement. Azelan se tourna vers elle, visiblement dans son élément.
— Nous allons allonger la foulée, juste pour quelques instants, afin de détendre les chevaux. Nous garderons un rythme soutenu par la suite. Rien de bien compliqué, ne t'inquiète pas.
Il avait très vite remarqué que Flora n'était pas bonne cavalière. Cela gênerait un peu leur avancée, mais il se promit d'en parler au seigneur Hadès pour y remédier avant que quoique ce soit d'autre ne soit entrepris. La voyant hocher la tête, il se replaça, et aperçu l'orée des bois profonds à quelques mètres.
— Suis mon rythme, imite mes mouvements sur la selle. Il faut te lever une fois sur deux, tu auras la théorie plus tard. Tu es prête ? On y va.
Sans attendre sa réponse, il lança un trot léger et franchi une lisière de conifères, s'enfonçant dans un chemin tapissé d'épines de pins. Flora fut d'abord secouée mais se reprit rapidement en imitant maladroitement Azelan. Ses fesses tapèrent plusieurs fois la selle ; elle se sentit déséquilibrée, mais finit par prendre le rythme. Azelan se retourna, et voyant qu'elle suivait sans trop de difficulté, décida de prolonger un peu le trot. Plus vite ils seraient arrivés, plus vite ils seraient en sécurité. Mais ça, il préféra éviter de le lui avouer.
Ils parcoururent ainsi plus qu’escompté, et Flora n'osa pas demander grâce à Azelan en lui demandant de ralentir la cadence. Ce n'est que lorsqu'il fit enfin passer au pas son cheval qu'elle put soupirer de soulagement. Ses fesses et ses cuisses la brûlaient, son dos semblait avoir été pétri par un colosse. Ne semblant pas se rendre compte de la torture que cela avait été pour Flora, Azelan se tourna sur sa selle, tout sourire. Monter à cheval paraissait l'avoir détendu.
— Et bien, finalement, tu as suivi ! Je ne te savais pas aussi endurante à cheval, j'avais peur que tu cries grâce au bout de quelques minutes. Cela nous aura bien fait avancer.
Flora ne trouva pas la force de lui expliquer qu'elle n'avait jamais trotté ainsi, et donc que son corps entier hurlait en silence. Elle lui fit un sourire légèrement crispé, et retira ses pieds de ses étriers pour les détendre, comme le lui avait conseillé Gabrielle. Cela la soulagea un peu, et elle put observer la forêt qui les entourait. Les arbres étaient beaucoup moins gros que ceux de la clairière des Elfes. Il y avait des variétés et des tailles tellement différentes, qu’elle croyait se trouver dans le coeur d'un jardin créé par un fou, qui hésitait entre les Pyrénées et la forêt Amazonienne. Le soleil, qui se dressait haut dans le ciel à leur départ, n'envoyait que quelques rayons filtrés par les feuillages à sa gauche. Ils évoluaient depuis le début sur le même sentier, et Flora ne se souvenait pas d'en avoir croisé d'autre. La terre spongieuse et fraiche maculait les jarrets de son cheval, tachant aussi ses bottes et son pantalon. Les poneys et les chevaux s'arrêtaient de temps à autre pour arracher quelques herbes qui jaillissaient des fourrés, triant soigneusement entre les fougères et les lianes. Les oiseaux lançaient leurs trilles mélodieuses, des petits animaux faisaient la course dans les buissons, tandis que les fleurs et les sèves des arbres diffusaient un parfum entêtant. Flora se sentit enfin apaisée, les brûlures semblant se dissiper peu à peu.
— Attrape !
Surprise, Flora ne vit qu'au dernier moment l'outre que lui lançait Azelan. Elle se pencha pour l'attraper avec une aisance qui la surpris elle-même. Le cuir semblait chaud, et elle se dit que boire de l'eau tiédie après cette course ne lui ferait pas grand bien. Pourtant, lorsqu'elle la porta à ses lèvres, une eau claire et fraiche apaisa ses lèvres craquelées et sa gorge asséchée. Elle dut se forcer à s'arrêter, se demandant si Azelan en avait d'autre en réserve. Celui-ci s'était d'ailleurs parfaitement retourné sur sa selle, laissant le cheval suivre le sentier. Il souriait, les mains posées sur la croupe de sa monture.
— Ne t'inquiète pas, tu peux boire autant que tu veux. On ne mourra pas de soif, j'en ai encore quatre comme ça.
Sans attendre d'avantage, Flora se mit à boire de nouveau, l'eau dégoulinant légèrement sur son menton. Azelan se mit à rire, la poussa à se redresser. Il reprit la parole, pendant qu'elle s'essuyait maladroitement la bouche.
— T’es vraiment un drôle de personnage. Tu restes calme, discrète, attendant qu'on t'autorise à faire telle ou telle chose. Je suis certain que j'aurais pu te pousser à finir la route au galop sans que tu te plaignes. Rien à voir avec Gaïa.
La réflexion, sûrement pas méchante, troubla quelque peu Flora. Elle posa finalement l’outre sur sa selle, et s'étira.
— Tu sais, si je ne ressemble pas à Gaïa, c'est parce que je ne suis pas elle. Vous avez tout de même une drôle de manie dans ce monde, à vouloir à tout prix que je sois ce que je ne suis pas.
Azelan se redressa, surpris et intéressé par les mots de la jeune femme. Elle continua.
— J’ai l'impression que vous vous attendez tous à ce que je saute de mon cheval courageusement, brandissant une épée que je n'ai pas pour combattre deux types que je n'ai jamais vu de ma vie. Si je ne me plains pas, c'est que je n'ai pas à me plaindre, ça ne m'amènera à rien. S'il faut que nous finissions ce trajet plus vite que prévu, nous nous remettrons à trotter, même si j'ai mal. Et avant de mourir de soif, je te demanderai ta gourde. Mais pour l'instant Azelan, je suis à des années-lumières de chez moi, littéralement. Alors je vais m’effacer et réfléchir un moment, puis ça ira mieux. Tu comprends ?
L'air pataud, Azelan regarda Flora nouer le lien de la gourde à un quartier de sa selle. Il se passa une main dans ses cheveux.
— Excuse moi, souffla-t-il. Je me suis mal exprimé. C'est juste que j'ai été formé dernièrement pour servir et accompagner Gaïa. Alors on m'avait peint tout un personnage, qui s'avère être bien différent de toi. Mais cela dit - ajouta-t-il en souriant largement - j'en suis ravi.
Flora l'observa brièvement. Les cheveux bruns, la peau basanée de celui qui travaille au grand air, le corps sec et musclé. Il paraissait un peu plus vieux qu'elle, mais semblait avoir conservé la fraicheur d'une jeunesse qui n'avait pas totalement disparue. Pour une fois depuis un petit moment, Flora se sentit à l'aise. Elle sourit et baissa les yeux.
— Je ne sais pas encore comment je dois appréhender tout cela. Mais cela me paraitra certainement plus clair après m'être débarrassé de toute cette terre ! fit-elle en levant les jambes.
Azelan se mit à rire, d'un rire si communicatif que Flora le suivit instantanément.
— Ne t'en fait pas, tu auras ce qu'il faut au sanctuaire. La demeure est magnifique. Je ne connais pas toute son histoire, Merry pourra te la raconter si tu veux. Elle travaille pour le Seigneur Axel, avec Caleb et Oscar. Tu verras, c'est sympathique. Tu te sentiras moins seule.
Azelan se remit à cheval, et le silence revint. A l'entente du prénom du dieu des Enfers, Flora n’avait pu s'empêcher de frémir. Elle avait entendu en effet qu’il s’appelait ainsi, mais était surprise qu’une personne aussi désagréable que ce type eut un nom aussi léger. Néanmoins, sa présence ne la rassurait toujours pas. Mais au moins, elle ne vivrait pas seule sous le même toit que cet homme aigri, qui ne bougerait surement pas le petit doigt pour la sauver d'une mort atroce. Elle profita du reste du voyage pour observer la faune et la flore, et s’étirer les mollets, évitant de ressasser ses questionnements. Elle craignait de revoir Hadès, ne sachant même pas à quoi elle devait s’attendre pour la suite. Et Granyel ? Un ennemi de plus, auquel elle s’était évertuée de ne plus penser.
Ils allaient au pas depuis plus d’une heure, quand, perdue dans ses pensées, elle réalisa qu'ils avaient quitté le sentier pour s'enfoncer dans une partie plus obscure de la forêt. Azelan finit par descendre de cheval et se tourna vers elle.
— Je te conseille de faire de même, il y a un lac pas très loin, et la terre s’enfonce facilement sous notre poids. Il ne reste pas longtemps à marcher.
Il fit passer les rênes de son cheval par dessus son encolure, attachant le lien à une branche basse. Sa monture en profita pour brouter l'herbe grasse. Azelan s'approcha de Flora.
— Je vais te tenir pour que tu ne te brises pas les chevilles en descendant. Ça peut arriver si tu t'y prends mal, surtout après une longue course comme la notre.
Elle hocha la tête, lâcha les rênes et, tout en suivant les conseils du jeune homme, passa sa jambe droite par dessus l'encolure de sa monture et se laissa glisser doucement dans les bras d’Azelan. Flora eu l'impression que ses jambes ne la tiendraient pas bien longtemps.
— Tiens tes rênes comme ça, fit-il en lui montrant l’exemple. Ne les enroule pas autour de ton poignet. Secoue un peu tes jambes, elles vont se détendre petit à petit, tu verras.
Après s'être assuré qu'elle suivrait sans trop de difficulté, Azelan ouvrit le chemin parmi les branchages bas. Ils marchèrent ainsi un moment, Flora sentant ses jambes se dégourdir au fur et à mesure de la marche. Elle commençait à se sentir mieux lorsqu'un trou dans les feuillages attira son attention. Un étang s'étirait dans la clairière qui s'ouvrait devant eux. Les rayons du soleil offraient de magnifiques reflets sur la surface de l’eau, troublée par des petits insectes virevoltant au-dessus. Quelques poissons téméraires, voulant goûter aux intrépides bestioles, s’approchaient vainement de la surface. Des joncs se dressaient par bosquet autour de l'étang, fiers et droits. Plus loin, trônait une somptueuse bâtisse dont les architectes semblaient avoir mis longtemps avant de décider à quelle époque devrait appartenir ce manoir, voguant ainsi sur des aspirations gothique et baroque. Un grand escalier de marbre commençant sur une cour pavée permettait d'accéder à la demeure. Un peu à l'écart, se tenait une écurie dont les portes et fenêtres ouvertes laissaient entendre les hennissements de chevaux. Des pommiers, cerisiers, noyers et autres arbres séculaires s'étendaient à perte de vue dans le sanctuaire. Flora en avait le souffle coupé. Azelan, avisant sa mine stupéfaite, sourit.
— Nous voilà arrivés.
J'ai bien aimé que Flora, dans le chapitre, passe en mode : "Nope, je ne suis pas celle que vous voulez que je sois." Cela m'a fait plaisir, et ça me soulage de voir qu'elle ne va pas totalement se laisser faire. Néanmoins, tu as respecté son caractère effacé - comme elle le dit elle-même, d'ailleurs - donc c'était apprécié.
Mon seul bug c'est la familiarité avec Hadès : Axel. Tu sais que tu m'as fait bugger plusieurs fois jusqu'à ce que je comprenne. ^^ J'ai l'impression que tu as rompu avec le "formalisme" jusqu'ici établi. Un peu comme si on était passé de "Ô sérénissime excellence !" à "Salut tonton !" ^^
Quelques coquilles, notamment au début, tu utiliser deux fois "graviter" dans le même paragraphe pour faire une analogie avec la mécanique céleste. Vois si tu peux remplacer l'un des deux par le verbe "orbiter", "tourner autour". Cela allégera la lecture à cet endroit là.
Je file au chapitre suivant :)
P-S : je suis passé sur ton JdB, courge pour tout !
Je ne me rendais pas compte à ce point que je passe de Messire Hadès à Tonton Hadès XD c'est clair que ca manque de classe présenté comme ça !
Pour les chapitres postés, vu que tu es passé sur mon Jdb, t'as pu comprendre un peu les raisons pour lesquelles je ne suis pas aussi "libre" que je le voudrais... Mais je fais au mieux !
Après j'ai une manière très inspirée du Bébête Show de présenter cette évolution de la représentation d'Hadès 😅