Les mots ont une saveur
délicieuse.
Ils sont une nourriture
merveilleuse.
Comme le sucre, on s’en délecte...
puis il est trop tard pour qu’on s’arrête.
Comme une pâtisserie, on les savoure,
on s’en régale, sans détour.
Rechercher le poème parfait,
c’est se condamner à rester
éternellement insatisfait.
Éternellement affamé.
Une fois le coeur empoisonné,
on devient leur obligé,
désirant toujours en consommer
plus, impossible de se contrôler !
A la différence d'un chef, tes poèmes me régalent sans atteindre la satiété.
Merci pour ce retour, ça me fait très plaisir de savoir que mes poèmes te plaisent et tu le formules admirablement bien :)
À une prochaine,
Phil.
C'est une belle perspective de comparaison que tu fais là :)
Les mots peuvent prendre des formes infinies, que ce soit un plaisir gourmand ou des médicaments, ils ont bien des pouvoirs et tu nous as vite fait saisir leur côté addictif x)
Ce poème est léger, il se lit tout seul, un vrai régal ;)
Rien à voir mais j'ai remarqué que tu faisais le choix de mettre certains poèmes en italique et d'autres non, a-t-il une symbolique particulière ?
À bientôt !
Fy
Merci pour ce retour ! Légèreté et formes infinies, ça résume bien ce que je voulais dire...
Alors, bonne question pour l'italique ! C'est une erreur de ma part, j'ai dû en mettre certains en italiques ces derniers temps et comme ça fait plusieurs années que j'alimente ce recueil, je n'ai pas pensé à tous les mettre en italiques. C'est une inattention de ma part, disons.
Merci pour la remarque en tout cas, il faudra que je pense à corriger.
À une prochaine,
Philippe