La neige tombait parfois, quelques poignées blanchissaient les toits des maisons. Et puis, alors que le froid mordait encore la fragile peau, la vie renaissait, sortait de son sommeil pour refleurir ; ainsi venait le printemps. Les couleurs par milliers s'épanouissaient et les pétales engageaient une danse endiablée avec le vent. Le froid mordant laissait doucement place à la chaleur suffocante de l'été, avec ses ciels plus bleus, ses couleurs plus vives, plus tout. C'était un temps de joie, et parfois de peine. Quand enfin l'été cédait face à l'automne, les arbres se teintaient d'humide et de chaleur morne. Une odeur douce et familière flottait dans l'air...
C'était ainsi, autrefois, quand la vie était encore belle.
À présent, la neige ne fait que tomber, les fleurs ne font que fleurir et chuter, la chaleur ne fait qu'étouffer, et les arbres ne font que mourir.
Mais n'est-ce pas tout comme autrefois, quand la vie était encore belle ?
Merci beaucoup pour tous tes commentaires, je ne le dirai jamais assez, mais ça me touche et m'étonne qu'on prenne le temps de lire ces poèmes/textes UwU
J'aime beaucoup la façon dont tu montres en quelques lignes seulement que c'est le regard de la personne qui a changé sur le monde, à cause de sa souffrance, et non pas le monde en lui-même qui est devenu différent.
La dernière phrase est vraiment très belle.
Merci beaucoup pour ton commentaire !
C'est pas facile les poèmes en prose, je trouve que tu maîtrise très bien le truc, moi j'ai du mal.
Coquillette : les pétales engagaient une danse endiablée avec le vent -> engageaient
Ah, c'est la fatigue ça, merci x)