Quatrième extrait (10 poèmes)

Le blanc représente la vie,

La vie représente l’Homme.

Le manche tient la scie.

Cachée au fond de la paume

La bague que je t’ai offerte

Avec nos initiales gravées

Représente ma perte

Comme un symbole enterré.

 ~~~~~~~~~~

 

Dans le fauteuil

 il te fixe,

Sur le seuil

Du Styx,

Il attend ta fin

Pour te prendre

Et te montrer le chemin

Vers la mort

Et tes cendres.

Sors,

Va-t’en,

Ne reste plus ici

Mens,

Cries,

Mais fuis.

~~~~~~~~~~

Mea culpa,

Mon ego n’a pas de limite,

Dans mes bras

Réfléchis vite,

Sinon je ne serais plus là,

Je serais en fuite.

~~~~~~~~~~

Ce n’était pas moi

Tout ça, je n’y suis pour rien,

C’est arrivé comme ça,

Tellement fin,

Tellement petit

Que je ne l’ai pas vu arrivé,

Pas sentie,

Je suis sortie,

Devenu inconnu.

~~~~~~~~~~

 

Les filles,

Je vous regarde,

Vos cheveux scintillent,

Les filles vous me regardez,

Je me défile,

Je suis incapable

De vous parler,

Timide à l’impalpable

Je suis désolé.

~~~~~~~~~~

Tu es parti trop tôt,

Tout le monde te voulais

Et bientôt,

C’était terminer,

Fini comme la neige en janvier,

Fini comme la pierre qui craque,

Fini notre été,

Fini de sauter dans les flaques,

Fini notre aventure éphémère,

Ta fin ?

Était-ce nécessaire 

De quitter mon chemin ?

~~~~~~~~~~

Toi beauté fatale,

Pourquoi fais-tu ça ?

Pourquoi me fait-tu mal ?

Pourquoi moi ?

Tu aurais pu choisir Morrigan

Et non tu m'as choisi,

Pourtant elle te serait aller comme un gant

La déesse des corbeaux,

La déesse de la mort.

Avec son long manteau

Elle sort

Des champs de batailles

Le ventre plein

D’entrailles.

~~~~~~~~~~

Les troupes

De l’amour,

Elles partent en déroute

Faire un tour,

Jusqu’à ce qu’elles reviennent

Tout sera mal,

Et le mal engendre la haine,

Tout deviendra sale,

Sale de noir,

D’obscure,

Finirons par boire

Par usure

D’être fini,

D’être abandonné,

Ils sont parties

Ailleurs aimer.

~~~~~~~~~~

C’est marrant de te voir

Dans le brouillard

Changer de forme

Pour prendre celle

De l’amour borgne,

Dieu que tu es belle,

J’ai rarement vu une aussi belle créature,

Oui je t’assure

Je suis universel.

~~~~~~~~~~

La mort,

Dieu que c’est beau,

Je suis fort,

Pourtant avec sa faux

Elle me prend et me retire

Qu’y aurait-il de pire ?

Je me le demande bien,

Peut-être que c’est la fin ?

Ou bien un nouveau chemin ?

Surement le miens.

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liseetsonchat
Posté le 25/09/2021
j'aime beaucoup l'avant dernier et l'image de l'amour à moitié fou ou aveugle , qui passe au travers d'un filtre , comme quand on idéalise l'être aimé !
Ora Koro
Posté le 26/09/2021
Content qu'il te plaise et surtout je suis content que tu l'interprète comme ça, chacun peut y lire des choses différentes 😉 en espérant que la suite te plaira tout autant 😋
- Ora Koro
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