Ce livre est celui d’une douce revanche et d’un pari avec moi-même. Un soir, en train de boire du whisky et de fumer quelques clopes entre amis sous le porche d’une résidence citadine, une fois de plus la discussion a tourné autour d’une passion, celle de la musique et surtout celle du blues. Passion qui nous amenait souvent à quelques moqueries bienveillantes et ce soir-là, à la suite de quelques vannes, une idée émergeait.
Plutôt qu’une idée, ce fut une vision dans laquelle, m’est apparu cet homme en noir, sur scène, qui devait montrer au monde que sa musique pouvait sauver nos âmes. Il m’est apparu cet homme en noir, sur une scène, sombre qui malgré lui, sauve les âmes.
Cette histoire est donc celle d’un songe. Le songe d’un musicien perdu, mélangeant un moment d’inconscience avec ses tourments. Que peut-il arriver au détour d’une chanson, d’une poésie ? Quand un songe vous permet de refaire le monde ?
Mes premiers remerciement vont naturellement vers tous ceux qui partagent volontairement ou gentiment contraints cette belle passion, à mon épouse, ma première fan et ma première critique qui a relu, plusieurs fois, toutes ces pages, à mes filles qui supportent cette douce folie qui parfois nous habite tous.
Je remercie Johnny Cash, dont la passion qu’il inspire fut souvent l’objets de ces gentilles moqueries et donc à l’origine de la motivation de ce livre.
Je remercie John Lee Hooker pour son aura et son influence sur la musique actuelle.
Je remercie tous les Serpents Noirs. Malheureusement je n’ai pas vu de serpent noir roder autour de moi, mais il se peut qu’ils me murmurent quelques inspirations, comme tout bons chamans.
Je remercie Robert Johnson qui, dit-on encore dans les bastringues du fin fond de la Louisiane, aurait été le premier à rencontrer le Roi Serpent.
Je remercie Chuck Berry, pour ses riffs incroyables et l’enseignement qu’il a pu offrir à de nombreux musiciens.
Je remercie Éric Clapton pour durer et continuer à nous faire rêver avec sa guitare. Je n’ai pas compté si elle avait sept cordes, mais ce n’est pas impossible qu’il ait trouvé cette corde magique qui fait des grands musiciens, des légendes.
Je remercie également Jimi Hendrix pour ses compositions et ses interprétations, qui vous fendent le cœur et vous déchirent l’âme, Hendrix était un ange, perdu sur notre terre. Maintenant il est une légende.
Je remercie également Alabama Shake, Freddy King, Albert King, Stevie Ray Vaughan, Joe Hammer, Chase Hodges, Pete Robinson, Mike Kelly, Albert Lee, BJ Cole, Drew Croon, John Gustavson, Hamy Whinehouse, Aretha Franklin, Axel Bauer, Betty Hart, Joe Bonamassa, Big Brother and the Holding Compagny, Janis Joplin, Big Daddy Wilson, Billy Gibbons, les ZZ Top, Billy Valentine, The Forest Rangers, Black Pumas, Blackberry Smoke, Bob Dylan pour toutes les chansons qu’il a inspiré, Bryan Ferry, Buddy Guy, Buddy Holly, Calvin Russell, Canned Heat, Chris Stapelton, Cream, Creedance Clearwater Revival, Dave Brubeck, Dave Hole, Dion, Donovan, John Melenkemp, Lucinda Williams, Jackson Brown, Judy Collins, Jimmy Page, Steve Winwood, the Yardbirds, Etta James, Fleetwood Mac, Freddy King, Gary Clark Junior, Clarence Gatemouth Brown, Gene Vincent, George Thorogood et ses Destroyer, Gwyn Ashton, Henrik Freischlader, Humble Pie, Jesse Garon, Jim Morrison pour nous avoir ouvert les portes de la perception, les Doors, Joanne Shaw Taylor, The Bluesbreakers, John Mayall, John Major, Johnny Rivers, Johnny Winter, Junior Wells Chicago Blues Band, Coco Taylor, Son House, Willy Dixon, Lead Belly , Led Zeppelin, Al Green, Luther Allison, Luther Johnson, Lynyrd Skynyrd, Memphis Slim, Mickael Bluefield, Al Kooper, Muddy Waters, Mustang, Neil Young, Nina Simone, Otis Rush, Otis Reding, Otis Taylor, Cassie Taylor, Outrageous Cherry, Paul Personne, Popa Chubby, Precious Bryant , Robert Cray, Rory Gallagher, Samy Prince, Snowy White, Sonny Boy Williamson II, Taj Mahal, Kêb Mô, The Black Keys, Jeff Healey, The Blues Brothers, The Rollings Stones, The Beatles, the Velvet Underground, The White Buffalo, The White Stripes, Tina Turner, Tom Petty and its heartbreakers, Tracy Lee Nelson, Van Morrison, Willye Nelson, Ray Charles, Willie Brown, Jimmy Dawkins, Léo Ferré, Troy Seals, Eddie Setser, Thom Zimny, Bill Big Bronzy, Bonnie Raitt, Kurt Cobain, Brian Jones, Muddy Waters, Téléphone, Bruce “The Boss” Springsteen, Ludwig Van Beethoven, Boddy Holly, Eddy Cochran, Deep Purple, Eddy Mitchell, Ben Harper, The platters, Theo Lawrence, Nina Simone, Clarence Carter, Bobby Womack, The Forest Rangers, Babybird, Blindface, Lucky Peterson, Edwyn Collins, Tom Waits, Nike Cave, Bill Withers, the Federale, Betty Davis, Stevie Wonder, Chris Isaac, Black Pumas, Roy Orbison, Rodriguez, Luis Bacalov, Rocky Roberts, The five Satins, Tom Morello, The Moody Blues, Santana, AC/DC, Phil Philipps, The Twilights, Ben E. King, Bade Ruth, Syreeta, Gene Pitnez, Cliff Richards, Brenda Lee, Troy Seals, Eddie Setser, Willie Nelson …
… et tous ceux qui hantent mon esprit, mon cœur et mon âme.
Je remercie tous ces chanteurs ou groupe de blues, gospel, Rythme & blues, soul, rock, rock & roll, rap et jazz, qui ne sont pas dans mes playlists (et je m’en excuse) et qui participent à nous faire vibrer.
Je remercie toutes ces mains, le plus souvent noires, qui ont souffert pour créer cette musique tout aussi personnelle qu’universelle, ce cri de désespoir, ce cri d’amour, elle qui a changé à tout jamais notre monde.
Je remercie mes nuits blanches, pendant lesquelles je reçois quelques visites inspirantes.
Et pour terminer, merci à Bob Marley qui avait compris que ce monde n’était (ou ne devrait être) qu’amour.