Nous étions attendus. En direction de la sortie, un contingent d'hommes armés faisaient barrage, leurs lames pointées sur la gorge de leurs voisins respectifs. Le groupe se fendit en deux d'un pas millimétré pour laisser la place à deux hommes. L'un, de haute stature portait sur ses frêles épaules un veston aux couleurs chaudes, camaïeu de rouges qui pouvaient au premier regard sembler rapiécés, mais s'avéraient en fait être le travail d'un fin couturier. Ses yeux verts quasi-translucides fixaient mon hôte sans ciller. L'autre, massif comme un chêne centenaire portait une simple chemise aux manches remontées. Le col mal ajusté, le pantalon élimé, il avait tout du roturier. Pourtant ces yeux vairons et cette assurance naturelle, profonde, qui meut ceux qui connaissent leur force véritable indiquaient l'inverse.
"Magnus, tu es sûr de ce que tu fais ? demanda le premier
- Autant qu'on peut l'être quand l'on a affaire a telle magie. répondit le second balayant l'air de sa main chenue.
Je sentais émaner de lui un tourbillon d'énergie si intense, si dense et rare, que chacune de mes fibres durent contenir mon envie de bondir vers lui. Un tel joyau ne se croisait qu'une fois par siècle, et rien n'indiquait qu'il se laisserait faire. Avoir le dessus n'était pas le souci, c'était le temps que cela prendrait. Une telle force lui laissait le loisir de protéger son interlocuteur et la piétaille était prête à s'égorger au moindre spasme. J'étais fait comme un rat.
-Bonjour Parosstia, ou préfères tu Vulmis Caumb ? L'ancien peut-être ? Non... Non. Le livre, c'est comme ça que tu te prénommes selon eux. Enchanté, je suis Magnus, on se connaît par un ami commun.
Armé d'un franc sourire, il posa sa main sur mon épaule. Ses yeux plongés dans ceux de mon hôte, il semblait vouloir percer à travers sa rétine, franchir le voile. Agitant un carnet usé par les âges, il reprit.
-Aldricht, tu te souviens ? Un ancêtre de l'ancêtre de mes ancêtres si tu me suis. Un homme fascinant. Si intelligent qu'il en est devenu fou à lier, mais ça... Ah ça. Ce carnet me hante jour et nuit depuis qu'on l'a exhumé avec les os du vieux. Un comble, si tu me demandes, pour le père des nécromants.
-Magnus...
-Pardon Oswin, je m'égare. Donc, Livre. Non décidément, cela ne saurait te faire honneur. Vulmis. C'est mieux. Vulmis, dis moi ce que tu fais parmi nous ? Pourquoi ces deux la sont ils venus me quérir au beau milieu de la nuit pour nous parler d'un artefact millénaire hors de contrôle ? Oh, enfin, venez-vous ! Vous ne risquez rien ici !
L'ombre de mes interlocuteurs donna naissance aux deux pires sangsues qu'il m'avait été donné de connaître. Orbec et Ysaelle.
-Bien qu'ils ne nous aient rien appris de très surprenant, ta dernière petite crise de nerfs nous à poussés à réagir rapidement. Si tu me demandes, j'aurais probablement attendu un peu pour t'observer. Ce n'est pas l'avis d'Oswin ici présent, il ne goûte guère qu'on mette ses administrés en charpie.
-Je ne le goûte guère et j'aime compter mon temps. Vous, suivez nous, Vulmis aussi.
Obtempérant, Magnus me poussa du plat de la main en direction de l'Aiguille et le petit groupe suivit au pas. Le mage nous emmena dans une pièce simple munie d'une table en bois circulaire, et de chaises sommaires. Une fois tout le monde assis, Magnus fouilla mon hôte, me prit de ses mains et me posa au centre de la table.
-Le voilà, Oswin. Le fameux livre qui a donné tant de migraines à Dampierre.
En présence de ces hommes, mon esprit semblait se brouiller, j'étais comme ligoté. La léthargie qui s'emparait de moi me contraignait à la passivité et mon hôte glissait peu à peu entre mes griffes.
-Orbec, Ysaelle, nous avons paré au plus pressé et manqué à toutes les règles de bienséance, laissez moi nous présenter. Je suis Oswin d'Ancival, grand régent d'Aisille, vous êtes ici dans ce qui fut la salle du conseil d'Aisille au temps de mon père. Je me souviens venir y quérir les conseils de vieillards avisés quand j'avais encore l'âge de courir et bondir sans autre raison que l'envie. À cette époque, l'aiguille n'était que pelisses, tentures et festins indécents. Il faisait toujours bon vivre ici, chacun marchait le cœur léger et les poches lourdes ! Les chaises que vous occupez ont accueilli les plus illustres hommes qu'a jamais pu connaître cette ville. Ces murs ont entendu les plus houleux des débats, les plus lyriques des envolées ! Pourtant, de ces portes n'est jamais sortie une seule mesure, motion ou décision valable que ce soit. Voyez-vous, cette ville m'appartenait au moment où je suis né, et je l'ai compris très tôt. Le commerce est une affaire de flux, d'envies... De désirs surtout. Peu importe la qualité de votre eau, si votre voisin vend du sel, elle sera bue. Ici, l'on parlait taxes à l'étal, usure et usufruit. Usant, si vous voulez mon avis. Vendre est un combat, et quoi de mieux pour les belligérants qu'une arène ou se mesurer ? Aisille n'a jamais eu besoin de lois, simplement d'être un terrain de libre expression pour les plus grands esprits marchands. Le meilleur d'entre nous pourrait racheter la ville, en contrepartie, un mauvais marché lui prendra tout. Ce n'est que justice. Vous comprendrez donc que la voir entre les mains de simples tribuns suçotant oisivement son fruit me fendait le cœur. Ne soyez, par conséquent, pas étonnés si ce qui reste du faste de l'Aiguille se trouve dans l'ossuaire situé exactement ...
Oswin marcha d'un pas léger, sautillant presque jusqu'à se poster à un endroit précis où il tapa du pied les yeux rivés vers ceux d'Orbec
-Ici !
Ysaelle frissonna, elle connaissait Oswin de nom, mais jamais n'avait elle vu déballé le coeur amer de la ville. Son compagnon d'infortune, lui, regardait tour à tour Magnus et Oswin l'air hébété.
-Oswin, je te croyais toujours pressé et te voilà plus bavard que moi ?
-Nos invités se doivent de connaître leurs hôtes, voilà tout.
-Si tu le veux, laissez moi me...
-Cet homme qui semble avoir un lien de parenté avec l'ours, s'appelle Magnus. Il est mon mage le plus compétent. Vous, Ysaelle, le connaissez déjà. Magnus Aldis, orfèvre des arcanes, et nécromant à ses heures. Aucun autre mage dans le royaume ne pratique deux écoles de magies à la fois, lui, les maîtrise. Ériger des murs à l'aide d'un simple bout de papier, faire disparaître un homme d'un claquement de doigts, demandez lui ce que vous souhaitez, il sait le faire. La légende raconte qu'il a mis en déroute à lui seul une armée de plus de deux-mille hommes !
-Cette armée ne cesse de grandir à mesure qu'on l'évoque. Ils étaient une petite centaine seulement et désemparés en plus de cela...
Le visage d'Oswin se ferma soudain comme pris d'une soudaine colère, il tapa du poing sur la table. Ysaelle ne put se retenir d'émettre un cri aussi bref que strident provoquant l'hilarité du régent.
-Magnus ! L'intérêt de cette légende ne réside pas dans ce qu'elle possède de vrai, mais dans ce qu'elle dit de notre grandeur !
-Va dire ça au Roi des stèles tiens. Si tu veux mon avis, nous ne sommes pas ici pour disserter sur notre grandeur, ces jeunes gens ont besoin d'explications et nous allons les leur donner, n'est-ce pas ?
- Si ça ne tenait qu'à moi... Mais je dois garder mon Mage favori dans de bonnes dispositions, alors à ta guise ! Dit-il en jetant un clin d'œil complice à Ysaelle.
-Bien. Les... Enfants, oui, je vais vous appeler ainsi, cela me plaît. Les enfants, ce livre n'est pas un artefact comme peuvent le dire les incultes et autres prétendus magiciens de nos vertes contrées. Soit dit en passant, que tu aies pu le considérer ainsi me déçoit Grisoeil, surtout venant de toi. Tu n'as jamais démérité dans une école de magie certes sans noblesse, mais grande par bien d'autres aspects. Je m'égare... Ah oui, le Livre n'est pas un artefact, mais un être ancien. Un être qui fut présent si ce n'est à la création de notre monde, peu de temps après et possède un pouvoir insondable. Votre sensibilité à la magie ne vaut pas la mienne, si vous pouviez voir le tissu arcanique se distendre et se déchirer autour de lui, vous comprendriez qu'il est une menace pour notre royaume, mais aussi pour notre espèce. Vulmis à déja frappé par deux fois dans l'histoire du Royaume d'Ambre, la première occurence, trop lointaine et trop primitive pour être solidement documentée à laissé pour seule trace le désert du nord et une pierre gravée détranges symboles. Le peu que nous en ayons déchiffré à l'époque évoquait la chose suivante : "L'insatiable toujours se nourrit. Flagelle nos âmes, oblitère nos consciences. De nous comme de vous il ne se lassera pas. Servez-le ou fuyez. Parosstia régnera là où l'homme cédera."
Un souvenir chaleureux m'emplit à l'évocation de cette sentence rituelle, quelle merveille que les terres séditieuses à l'époque de ma prime jeunesse. Les hommes y étaient brutaux, et leurs désirs sans contraintes furent une toile au satin incomparable pour ma plume.
-La seconde occurrence, plus documentée celle-ci, nous laisse à penser que cette chose est à l'origine de la guerre qui opposa Egorh l'insatiable au peuple des Stèles. Les textes sont évasifs, mais un certain Vulmis Caumb, conseiller stellaire du Roi Leandrys Fulvar, lui aurait procuré un pouvoir incommensurable. Il aurait été capable de décapiter des hommes à mains nues, accompagné de guerriers à l'agilité démoniaque. Certains disent même qu'il reste encore un peu de ce pouvoir au sein du royaume stellaire tant leurs guerriers restent inégalés. Si vous voulez mon avis, il sont simplement mieux entraînés que le reste. Quoi qu'il en soit, à cette époque Vulmis à réduit le peuple stellaire en esclavage, écrasé les peuples nomades des contrées avoisinantes et recruté ce qu'il pouvait d'hommes en bonne santé. Il marchait accompagné d'une dizaine de milliers d'hommes vers Deisos, capitale du royaume d'Ambre, quand le conseil des mages d'Ambre s'opposa à lui. On raconte que la bataille fut imperceptible, mais que son écho fit gronder la terre et rugir les volcans. Le roi fut vaincu, mais sa mort fut l'événement le plus perturbant que connut notre monde. Je me souviens par cœur du frisson qui me parcourut à la lecture de ces mots.
Magnus s'arrêta soudainement. Parcourant l'assemblée du regard il ouvrit le petit journal qu'il avait agité un peu plus tôt. En quête d'assentiment il prononça le nom d'Oswin. Ce dernier soupira, cherchant nerveusement un pommeau à sa taille pour n'y trouver que du vide, il s'assit finalement hochant de la tête.
-Leandrys Fulvar fut d'abord pris de soubresauts. Il s'avéra rapidement que le phénomène que nous perçûmes d'abord comme une transe était d'une nature tout autre. Ce qui s'empara du roi à ce moment précis, personne ne le sut et je ne peux que vous le décrire assidûment. Sa peau, animée de lentes pulsations, gonflait horriblement par endroits tandis qu'elle retombait mollement à d'autres s'enfonçant en lui jusqu'a la rupture pour soulever d'autres pans. Il se tordait, ondulait comme un tissu entre les doigts d'un dément. Un réseau anarchique de veines protubérantes parcourait son derme comme les frissons sur notre peau, plongeant là pour ressurgir ici, laissant parfois sur son passage de minuscules tumeurs. Nombre de ceux qui furent témoins de cet événement perdirent la raison ou se pendirent. Leandrys ne cria pas, pour le peu de temps qu'il conserva un aspect humain, il pleura, lamentablement. Dans un crescendo atrocement lent, ses hoquets se muèrent en de longues plaintes rapeuses. Avant longtemps, l'homme disparut, laissant place à un amas visqueux de chair bouillonnante duquel s'extirpèrent de longs filaments. Soldats comme Mages, pris de nausées reculèrent de plusieurs pas pour laisser place à la chose qui faisait face à eux. Ce qui était maintenant un dense réseau de tentacules s'enfonça dans la terre, emportant avec lui ce qui animait les restes du Roi. Quand ils eurent tous disparu, Léandrys n'était plus qu'un tapis de chair exsangue qu'on brûla promptement. Ceux qui quelques minutes plutôt constituaient son armée féroce semblaient pris d'amnésie. Il n'est spectacle plus déconcertant que celui de milliers hommes lachant leurs armes sans raisons apparentes, avant de venir vous demander de l'aide. Tous s'accordèrent sur le fait de laisser aux quatre vents la tâche de disperser les cendres du seigneur et chacun rebroussa chemin.
J'aimerais vous dire qu'il s'agit là de la conclusion de cet immonde événement, mais il n'en est rien.
L'hiver qui suivit, l'intégralité des mages ayant concouru à la défaite de Fulvar avait décidé d'une retraite dans un village isolé du royaume pour tenter de percer le mystère auquel nous avions assisté. Ce qui suit me fut relaté par les inquisiteurs qu'on chargea d'éradiquer ce qu'ils étaient devenus. Peu de temps après leur arrivée, leur peau se serait couverte d'étranges pustules d'un blanc pur. On aurait tenté de les percer, laissant s'échapper un fluide visqueux aux propriétés plus terribles encore. L'instrument du médecin, la pierre du sol de l'infirmerie, tout ce qui avait été en contact avec ce fluide se trouvait pris du même mal. Après quelques jours seulement, l'infirmerie toute entière étant devenue un nid poisseux couvert de ces bubons, les villageois auraient décidé d'y jeter un œil pour trouver en lieu et place des contaminés de maigres enveloppes de chair flasques, suspendues par les mêmes filaments que ceux que nous avions observé. Le marchand présent ce jour-là et qui s'empressa d'aller conter tout cela à la garnison la plus proche fut remercié pour son service. Le village, lui, fut réduit en cendres ainsi que l'ensemble de ses habitants. Il va de soi que le lieu, déclaré impie, fut condamné et qu'aujourd'hui encore, il est arrosé de poix et brûlé dès qu'un brin d'herbe y pousse.
Le livre claquant sur la table en guise de conclusion, Magnus observa l'assemblée.
Tous ressentaient maintenant la pesanteur avec une acuité aigue. Ses doigts puissants posés sur leurs épaules, les pressant comme pour les noyer sous leur propre poids.
Cela fait bien longtemps que je ne suis venue par ici ! C'est avec un grand plaisir que je retrouve ta plume. Riche, inventive parfois un peu complexe, car très dense, mais toujours aussi passionnante.
Je vois que c'est l'heure des révélations ! Enfin, nous découvrons qui est l' être malfaisant qui hante cette fiction de multiples manières, un jour livre, un jour artefact, maintes fois voleur d'âmes et de corps. Un être à qui tu donnes plusieurs noms, histoire de brouiller les pistes ;-)
Je te l'avoue, j'attendais depuis un moment de savoir qui il était.. La lumière est faite, à présent ; du coup, ton récit est moins obscur et gagne en transparence. J'y vois plus clair.
Je trouve le paragraphe sur l'agonie du roi Fulvar particulièrement réussi.
Une petite erreur d'accent sur le premier a dans : "Bien qu'ils ne nous aient rien appris de très surprenant, ta dernière petite crise de nerfs nous à poussés à réagir rapidement."
A bientôt !
Magnus, quel joli nom <3 Un personnage très intéressant qui va sans doute jouer un rôle déterminant dans l'histoire, mais de quel côté ? Il semble puissant, mais peut-il résister à l'éventualité d'obtenir davantage de pouvoir ?
J'ai eu plus de mal à visualiser ce chapitre que les précédents. En terme de placement dans l'espace, d'espace, et d'ambiance. Où était qui, parfois je me demandais aussi qui parlait. Et si le Livre était dans le livre où s'il habitait encore un corps (en revenant sur le chapitre précédent, je me suis rappelée qu'il était dans le corps du garde, mais sur ce passage-là, j'en ai pas vu de trace, de ce garde, est-ce qu'il était encore là? ) Orbec et Ysaelle étaient à ses trousses, mais comment savaient-ils où était "l'âme" du livre ?
A la suite, j'ai eu un doute aussi : est-ce que j'ai bien compris que c'est Vulmis, l'être ancien dans le livre ? Ou c'est Vulmis qui aurait créé cet être capable de décapiter à mains nues (mais avec quel corps ?). Ce passage-là : "La seconde occurrence, plus documentée celle-ci, nous laisse à penser que cette chose est à l'origine de la guerre qui opposa Egorh l'insatiable au peuple des Stèles. Les textes sont évasifs, mais un certain Vulmis Caumb, conseiller stellaire du Roi Leandrys Fulvar, lui aurait procuré un pouvoir incommensurable. Il aurait été capable de décapiter des hommes à mains nues, accompagné de guerriers à l'agilité démoniaque. Certains disent même qu'il reste encore un peu de ce pouvoir au sein du royaume stellaire tant leurs guerriers restent inégalés. " j'ai dû le relire plusieurs fois. Peut-être que c'est compliqué parce qu'on ne sait pas trop qui sont ces personnages, ou situer "le peuple des Stèles" dans une géographie. Est-ce que c'est le peuple/pays où évoluent Orbec et Ysaelle, ou un peuple voisin ?
Sinon, ce qui fonctionne très bien, c'est le paragraphe de la fin, avec la mort de Leandrys. C'est un texte avec du poids, qui vient du travail que tu as fait sur les sensations, très visuel et narratif.
Quelques remarques plus sur la langue :
-Je me souviens venir y quérir les conseils => je me souviens d'être venu ?
-detranges symboles => d'étranges
- "L'insatiable toujours se nourrit. Flagelle nos âmes, oblitère nos consciences. => une virgule après "se nourrit, flagelle"? c'est un peu étrange cette phrase conjuguée sans pronom personnel, sinon.
- Ceux qui quelques minutes plutôt constituaient son armée féroce semblaient pris d'amnésie => plus tôt. Et on pourrait ajouter des virgules pour faciliter la lecture.
- acuité aigue => aiguë
- Ses doigts puissants posés sur leurs épaules, les pressant comme pour les noyer sous leur propre poids. => je ne suis pas sûre de savoir à qui sont les épaules. Les noyer => les épaules, ou les personnes à qui appartiennent ces épaules ? sous leur propre poids => le poids des épaules ou le poids des doigts ?
A très vite !
Je vois exactement de quoi tu parles quand tu évoques la confusion suscitée par ce chapitre. Je vais y travailler à la réécriture. Merci de le soulever, c'est vraiment un point important !
Je suis ravi que tu te poses ces questions sur Magnus ! J'avais peur qu'il paraisse trop lisse au premier abord.
C'est bien Vulmis, qui est enfermé dans le livre. Du moins, c'est ce que pense Magnus à l'heure actuelle. Si Vulmis est son nom originel, ou même une indication de sa nature reste au final à prouver.
En ce qui concerne les stèles, je dois revoir le chapitre qui précède l'arrivée à Aisille, il me semblait avoir posé la géographie du royaume avec Aisille et les stèles comme point de repère mais j'ai peut être fait cela maladroitement ! Les Stèles est à plusieurs jours de marche d'Aisille en direction de l'est !
Pour le reste, tu sais comme tes conseils et remarques me sont précieux ! Un grand, grand merci encore pour le temps que tu prends à les relever ;)
Pour les Stèles, maintenant que tu le dis je me rappelle les précisions, mais la géographie imaginaire c'est pas évident pour le lecteur, c'est pour ça qu'il y a des cartes dans les romans fantasy, souvent. T'en fais pas pour ça ^^