Rendez-vous

 

Comme ils en étaient convenus, Louis et Ophélie filèrent à la bibliothèque dès 9h. D’un commun accord, scellé la veille d’un regard, ils s’étaient décidés à ne pas parler du retour de l’inscription. Tous l’avaient vu détruite et la revoir intacte aurait confirmé ou du moins instillé un vrai doute sur les curieux événements qui s’étaient produits au gîte. Et Louis ne tenait pas à ce que ses parents décident de changer d’endroit et ne tenait pas non plus à ce que Christine ne s’y intéresse. Point sur lequel Ophélie était parfaitement d’accord.

Ils furent les premiers et la bibliothécaire de permanence, la même que la dernière fois, les reconnut tout de suite.

-Deux fois en moins d’une semaine et dès l’ouverture ! s’étonna-t-elle. Vous êtes drôlement motivés, dites-moi.

-On a des recherches à faire, sourit Ophélie. Pouvons-nous avoir un poste informatique ?

-Bien sûr, sans problème.

 

Moins de deux minutes plus tard, ils surfaient sur le net. Malheureusement, il apparut très vite qu’ils ne trouveraient rien. Les « Caillon » existaient oui, mais comment savoir s’il s’agissait bien des descendants de Sylvestre ? Et puis, même si c’était le cas, rien n’aurait prouvé que c’était leur ancêtre. Il pouvait s’agir d’un cousin ou d’un frère…

-On ne va pas avancer, soupira Ophélie après une bonne heure de recherches infructueuses. Les informations qu’on recherche sont trop anciennes pour figurer sur internet.

-Peut-être sur un site de généalogie… suggéra Louis.

Moyennement convaincue, la jeune femme s’exécuta néanmoins. Mais à sa grande surprise, elle tomba sur un site qui lui permit de rentrer le nom de Sylvestre Caillon… et qui donna un résultat.

-Regardes, fit Ophélie, il est né en 1814 à Brion. Donc, cela lui fait vingt-deux ans en 36. Ça pourrait correspondre…

-C’est dans la région ? demanda Louis.

-Oui, c’est un petit village à… je ne sais pas, peut-être cinquante ou soixante kilomètres de chez nous.

-Bon, ça rajoute une pierre à notre théorie de l’éloignement d’Angeline…

-Comment ça ?

-Que sa fille fréquente un simple ouvrier ne devait déjà pas être de son goût, si en plus il était plus âgé...

-Et qu’il l’a mise enceinte, oui, tu as raison.

-Après, fit Louis, je peux comprendre sa réaction. Cinq ans d’écart…

-C’est ridicule, répliqua Ophélie, c’est rien cinq ans. Mes parents ont sept ans d’écart.

-Et les miens, neuf.

-Tu vois.

-Oui, mais ils ne sont pas connus à dix-sept et vingt-deux ans. Ils se sont rencontrés plus tard.

-S’ils s’aiment, je ne vois pas où est le problème.

-Je ne dis pas que c’est un problème, aujourd’hui, répondit Louis qui sentait confusément que la discussion déviait. Je dis simplement qu’à l’époque, c’était bien plus problématique.

Ophélie ne répondit rien et se retourna vers l’écran. Louis se sentit comme décalé et regrettait soudain de n’avoir pas poussé plus loin comme il en avait eu envie.

-Regardes, fit-elle, apparemment notre Sylvestre a fait de la prison pendant près de six semaines en Septembre 1836.

-Juste après son renvoi, remarqua Louis. On sait pourquoi ?

-La personne qui a fait ces recherches dit que non. Je trouve ça bizarre…fit-elle songeuse, le menton posé dans sa main. Normalement, pour mettre quelqu’un en prison, il faut un motif.

-Ça me parait logique. A moins qu’il n’y ait pas eu de délits…

-Tu crois que c’est le père d’Angeline qui …

-C’est possible. Imaginons ce qui aurait pu se passer : le père découvre que sa fille a noué une relation amoureuse avec un de ses ouvriers, il désapprouve fortement et renvoie le saisonnier incriminé. Seulement, cela ne suffit pas, les deux jeunes gens continuent de se voir en cachette et bientôt ou avant, elle tombe enceinte. Là, il décide de prendre des mesures draconiennes et fait mettre Sylvestre en prison.

-Ça se tient, admit Ophélie. Mais Angeline ? Moi, amoureuse d’un garçon, il faudrait bien plus qu’une interdiction parentale pour m’empêcher de le voir ! Elle a forcément du essayer de le revoir et ce, par tous les moyens…

-C’est pour ça que son père a dû sévir et l’envoyer loin d’ici, tandis que Sylvestre croupissait en prison.

-Ou lui faire croire qu’il l’avait oublié, supposa la jeune femme.

-Et elle l’aurait cru ?

-Non, sûrement pas, tu as raison, reprit-elle. Elle savait que son père désapprouvait leur union, elle n’allait pas soudain prendre ce qu’il disait pour paroles d’évangile !

-J’admets que ce serait curieux, mais …

-Dans ce cas, c’est affreux à dire, mais l’accident restait la seule solution.

-D’accord, ça peut se tenir, mais alors, où a- t-il pu envoyer sa fille ?

-Un endroit où l’on ne pose pas trop de questions, sans doute suffisamment éloigné d’ici et là où la présence d’un nouveau-né ne choquerait pas…

-Peut-être avait-il de la famille autre part…supposa Louis.

-Possible, mais ça me paraîtrait curieux. Au bout d’un moment, sa grossesse se fera forcément remarquer et adieu la discrétion.

-Je reconnais que là, je tombe sur un os.

-Moi aussi, je sèche.

-Excusez-moi, fit la bibliothécaire, mais je vais devoir fermer.

Revenant au présent, Louis et Ophélie regardèrent leurs montres dans un bel ensemble.

-Merde ! s’exclama-t-elle. Déjà midi vingt, faut qu’on rentre !

Ils remercièrent l’employée et repartirent à la voiture.

 

Le trajet de retour fut curieux. Tous deux échangeaient des théories sur le lieu où on pouvait placer une adolescente enceinte et sans éveiller les soupçons. Louis pensa à la prison, mais ça ne collait pas avec l’image d’un père qui avait voulu éviter l’avortement à sa fille. Non, il avait dû penser à autre chose…

Quand ils arrivèrent, ils virent avec soulagement que la table n’était pas mise. Ils se mirent à la tâche avant de s’installer, soulagés qu’on ne leur pose pas de questions, malgré les regards lourds de sens.

 

Dès que le repas fut terminé, Louis regagna la chambre, toujours perdu dans ses pensées.

-Alors ? demanda Ethan, rien de neuf ?

 

Un instant, Louis cru qu’il parlait d’Angeline avant de réaliser.

-Bien sûr que non, fit-il.

Son frère se contenta de rire avant de s’allonger et de fermer les yeux.

-J’espère…

Louis fit de même avant de se relever d’un bond ! Comment n’y avait-il pas pensé ? Il n’y avait qu’un seul endroit pour accueillir une adolescente enceinte. Un endroit fermé au monde extérieur empêchant toute tentative de fuite et imperméable à toute intrusion. Un endroit comparable pour celles qui y étaient contre leur volonté, à une prison.

Louis devait en parler à Ophélie, mais comment ? Il n’allait quand même pas aller la rejoindre dans sa chambre…

 

Soudain, alors qu’il se résignait à devoir attendre la fin de la sieste, des coups rapides furent frappés à la porte, réveillant Ethan qui s'endormait. Louis n'eut pas le temps d'aller ouvrir qu'Ophélie rentrait, surexcitée :

-Louis ! Je crois que j'ai eu une idée !

-Moi aussi.

-Vas-y, je t’écoute.

-Non, toi d’abord !

-Ok, je crois que je sais ce qu’il a fait de sa fille. Il l’a placée là où étaient mises celles qu'on appelait les filles perdues, un...

-Couvent ! fit Louis en chœur avec la jeune femme.

-Tu y avais pensé aussi ?

-Je viens d’avoir l’idée, mais j’allais attendre avant de venir t’en parler.

-Pourquoi ? Tu sais où est ma chambre ? Bref, je pense qu’on tient une bonne piste, là ! Pour lui, ce devait être la solution idéale ! Personne n'aurait eu l'idée de chercher sa fille au milieu des bonnes sœurs ! Et cela annihilait toute recherche de Sylvestre.

-Bien sûr, poursuivit Louis, il fait croire à sa mort et l'expédie là où il ne pourra plus la revoir. En plus, ce devait être facile pour lui d’organiser un faux accident. En tant que notable, il devait bien s’entendre avec les autorités.

-Exact, fit Ophélie. Ce qui facilitait aussi son projet de mettre Sylvestre en prison. Reste à trouver dans quel couvent elle aurait pu être placée et voir s’il y a des archives.

-Ça ne va pas être simple, les couvents, il doit y en avoir dans la région.

-Oui, mais on peut commencer par Mende… C’est une grande ville.

-Elle est à deux heures de route aujourd'hui, objecta Louis, alors à l'époque…

-Mais, justement, sa fille reste dans la région sans être à proximité de Sylvestre, c’est parfait. Sans compter que c'est peut-être pour la garder près de sa mère.

-Il faudrait donc voir s'il y a un couvent à Mende qui existait à ce moment-là.

-C'est pour ça que je suis venue te voir, on pourrait aller vérifier ça.

-Tu veux y aller ?

-Si on trouve quelque chose, mais on pourrait commencer par aller vérifier sur internet...

-Maintenant ?

-T'as autre chose de prévu ?

-Non, non. Ok, je te suis.

Ethan, qui, bouche bée, avait suivi tout l'échange, était complètement perdu. Qu'est-ce que c'était que cette histoire de couvent et de fausse mort ?

Stupéfait, il les entendit descendre les escaliers en trombe avant que la voiture bleue ne prenne la route. Moins de cinq minutes plus tard, les parents déboulèrent :

-C'était quoi ce raffut ?

-J'en ai aucune idée. Ophélie a débarqué, elle a commencé à parler à Louis d'une histoire de couvent, de fausse mort et ils sont partis au village pour aller sur internet.

 

Interloqués, les parents se regardèrent. Qu'est-ce qui prenait à leur fils, d'habitude si calme ? Et qu’est-ce que c’était que cette histoire ?

-Dis-donc, Ethan, fit soudain sa mère, quand vous sortez de la douche, essuyez-vous bien…

-Quoi ?

-Regardes, fit-elle en désignant le sol devant l’armoire. Il y a de l’eau partout.

-Ça peut pas être moi, protesta le jeune homme, j’emmène mes fringues dans la salle de bains !

-Tu le diras à Louis… En attendant, tu me nettoies ça.

 

Sur ce, ils ressortirent, laissant leur fils dégoûté de ce qui lui tombait encore dessus. Décidément, ces vacances qui s’annonçaient sympas commençaient à sentir le moisi…

 

Pendant ce temps, Louis et Ophélie arrivaient à la bibliothèque. Heureusement, en ce début d'après-midi, il n'y avait pas grand-monde. Ils purent très vite obtenir un poste à l’étonnement de la bibliothécaire, stupéfaite d’un tel engouement.

-Bon, qu'est-ce qu'on cherche ? demanda Ophélie, une fois que Google fut ouvert.

-Essaie "couvent Mende", on va voir ce que ça donne.

Une liste apparut. Ils détaillèrent les résultats et ce faisant, se rapprochèrent. Malheureusement, si des couvents existaient bien à Mende, ils étaient trop récents.

-Si son père l’a fait enfermé dans une autre région, on est mal, soupira Ophélie en se levant. Je ne me vois pas éplucher toutes les pages sur tous les couvents de toutes les régions de France…

Silencieux, Louis ne répondit pas, lui aussi gagné par le découragement. Il continuait néanmoins à faire défiler les pages.

-Regarde ! s’exclama-t-il soudain, l'ancien couvent des Ursulines à Mende, fondé en 1620. Ça pourrait correspondre.

Ophélie se rassit et reprit la souris avant d’ouvrir la page dédiée, en fait la page de l'office de tourisme de Mende.

-Il a brûlé en 1920, merde…

-Faudrait savoir si des archives ont survécu. Comment on peut faire ?

-Attends, fit la jeune fille, j’ai vu qu’il y avait un couvent des Ursulines à Mende.

Moins d'une minute plus tard, en effet, la page d'accueil s'ouvrit :

-Moderne, les bonnes sœurs ! s'exclama-t-elle. Qu'est-ce qu'on fait ? On envoie un mail ?

Sans attendre de réponse, elle commença à exposer sa demande, faisant sourire Louis qui la voyait taper d’un doigt … elle s'arrêta soudain en plein milieu d'une phrase, pensive.

-Qu'est-ce qu'il y a ? fit Louis.

-Il vaudrait mieux téléphoner, on aurait la réponse tout de suite. Tandis qu'un mail, faudrait attendre…

Souriant de la voir si pressée, Louis la regarda, amusé.

-Quoi ? fit-elle.

-Tu es drôlement pressée…

-C'est pour Angeline, la pauvre n'a déjà pas eut une vie facile. Séparée de son grand amour et envoyée au couvent à seulement 17 ans ! Simplement parce qu'elle n'est pas tombée amoureuse de celui qu'il fallait. Alors, savoir que même maintenant, elle ne peut pas trouver le repos, j'ai envie de l'aider. Tu n'es pas d'accord ?

-Evidemment que si, tu le sais très bien.

-On téléphone ?

-Je ne sais pas, si on commence à leur parler de fantômes, elles vont nous prendre pour des malades.

-On n’est pas obligés de tout leur raconter, on peut faire concis. On recherche juste leurs archives de l’année 1836.

Louis acquiesça. Ophélie nota le numéro avant qu’ils ne regagnent la voiture d’où ils pourraient téléphoner tranquillement. Une fois qu’ils furent assis, elle sortit son portable et activa le haut-parleur. Les sonneries s’égrenèrent, longtemps.

-Ca fait la sieste les bonnes sœurs ? pesta la jeune femme.

-Peut-être qu’elles sont à la messe.

Au moment où elle allait raccrocher, une voix se fit entendre :

-Couvent des Ursulines ?

-Bonjour, madame, fit Ophélie tandis que Louis se rapprochait sans l’avoir prémédité, j’aurais aimé avoir un renseignement concernant les archives du vieux couvent de Mende.

-Quel vieux couvent ? Je suis ici depuis quarante ans, il n’a pas bougé.

-Je vous parle du couvent qui a brûlé en 1920. Je me demandais s’il vous restait des archives…

Il y eut un long silence que la bonne sœur rompit :

-Je vais essayer de vous passer la mère Supérieure, si elle est disponible. Puis-je vous faire patienter ?

-Bien sûr, je vous remercie, fit-elle en échangeant un regard avec Louis.

Ils entendirent des bruits de pas, puis une enfilade de portes, un long couloir qu’ils identifièrent grâce à l’écho, puis enfin, ils entendirent frapper.

S’ensuivit un long silence, durant lequel la bonne sœur devait expliquer l’appel à la mère Supérieure.

-Je ne suis pas certaine qu’elle veuille nous parler, murmura Ophélie.

-On va nous dire qu’il n’y a plus d’archives ou que la Mère Supérieure est indisponible…

-On essaiera de…

-Allo ? fit soudain une voix sèche.

-Oui, bonjour, reprit Ophélie.

-Vous souhaitiez consulter les archives du vieux couvent de Mende, c’est bien cela ?

-Tout à fait, oui. En particulier l’année 1836, si cela était possible…

-Et, puis-je en connaître la raison ?

-Heu, c’est un peu compliqué à expliquer...

-Je ferais un effort.

Comprenant qu’elle avait gaffé, Ophélie se mordit la lèvre et jeta un regard perdu à Louis, qui lui prit le téléphone des mains :

-Ma Mère, je vous prie d’excuser mon amie, qui n’a en aucune façon voulu vous manquer de respect, mais la raison pour laquelle nous souhaitons obtenir ce renseignement n’a rien de facile à expliquer, du moins au téléphone. Néanmoins, je peux vous affirmer que notre démarche est tout ce qu’il y a de plus sérieuse et est très importante.

-Dans ce cas, peut-être pourriez-vous venir me l’expliquer de vive voix…

Louis hésita un bref instant :

-Cela signifie-t-il que vous disposez de ces archives ?

-Une grande partie à brulé dans l’incendie de 1920. Je ne peux donc vous assurer que ce que vous cherchez y soit. Mais, je peux regarder. Néanmoins, vous comprendrez que je ne peux vous laisser y accéder sans en connaître la raison.

-Tout à fait, oui. Où souhaitez-vous que nous nous rencontrions ?

-Au couvent de Mende, bien sûr. En revanche, ce sera demain en début d’après-midi…

Louis jeta un regard interrogateur à Ophélie qui répondit d’un vigoureux hochement de tête.

-Très bien, demain après-midi.

-Je vous attendrais à 14h précises.

-Nous y serons, merci encore.

 

La Mère Supérieure raccrocha sans autres formes de procès, tandis que Louis ne bougeait plus, étonné d’avoir osé prendre la conversation comme il l’avait fait.

-Génial ! s’exclama Ophélie en le regardant avec un grand sourire. T’as été génial ! Comment tu as assuré !

-Je pense surtout qu’elle est curieuse…

-Non, ne fais pas ton modeste, reprit-elle, je suis sûre qu’elle était à deux doigts de raccrocher quand tu as pris le téléphone. T’as réussi à rattraper le coup. T’es vraiment surprenant comme garçon… On ne t’entend pas beaucoup, tu fais le timide, mais en fait, tu sais t’imposer quand tu veux.

-Je suis timide, fit-il, ravi de ses compliments, mais là, pour Angeline… Et ça aurait été trop bête…

-Je suis bien d’accord.

-Le souci, c’est que je pense qu’on ne s’en tirera pas facilement demain, il faudra bien qu’on lui dise la vérité.

-Ou alors on leur dit simplement qu’on fait des recherches généalogiques sur mon ancêtre, ce qui n’est pas faux…

-Je ne sais pas, mentir à une bonne sœur…

-Hé, on ne lui ment pas ! On évite juste de dire qu’on a croisé l’ancêtre en question… Parce que, mon cher Louis si tu lui sors d’entrée qu’on essaie d’aider un fantôme. Là, elle appelle l’asile direct.

-Pas forcément le dire comme ça, mais ce sont des bonnes sœurs, le repos des âmes, ça doit bien leur parler. En lui expliquant avec précaution.

-De toutes façons, je pense qu’on verra bien comment elle nous accueille.

Ce disant, elle regarda sa montre :

-Il est deux heures et quart. Qu’est-ce que tu veux faire cet aprèm ?

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Jowie
Posté le 23/09/2018
Salut ! Après les semaines intenses des HO, je repasse par ici ^^
Je n'ai eu aucune difficulté à me replonger dans ton 'histoire et à me souvenir où se trouvaient Louis et Ophélie dans leur enquête;-) C'était sympa de les retrouver d'ailleurs !
J'imagine tellement la tête d'Ethan quand Ophélie et Louis se retrouvent à échanger leurs idées devant lui xD Au début, je me demandais pourquoi il n'intervenait pas, puis j'ai compris que c'était parce qu'il était sous le choc ! Ah, et j^'ai bien aimé ton clin d''oeil au fantôme avec l'eau par terre dans la salle de bains ! Et ce pauvre Ethan qui doit tout nettoyer …:D
En tout cas, j'avoue que je n'avais pas pensé au couvent, mais c'est une possibilité très réaliste. À la place de la Mère Supérieure, je pense que j'aurais été un peu plus méfiante par contre parce que les explications d'Ophélie et Louis restaient très mystérieuses, alors qu'ils auraient pu simplement dire qu'il faisaient des recherches importante sur un ancêtre. Mais voilà, ce n'est que mon avis :-)
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Je cours au chapitre suivant !
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Remarques :
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Regardes, fit Ophélie → Regarde, fit Ophélie
Que sa fille fréquente un simple ouvrier ne devait déjà pas être de son goût → Ici, tu dis sa fille, ce qui fait référence au père à Angeline. Or, dans les phrases précédentes, tu ne mentionnes pas le père, tu parle que d'Angeline. Du coup, quand on lit, on pourrait presque croire que tu parles de la fille d'Angeline, bien que ça n'a pas beaucoup de sens dans le contexte de l'histoire ^^ Je pense qu'il faudrait modifier un petit peu la phrase pour que ce soit plus clair:)
Regardes, fit-elle, apparemment notre Sylvestre → Regarde
en Septembre 1836 → j'aurais plutôt écrit septembre sans majuscule
Ça me parait logique. A moins qu’il n’y ait pas eu de délits… → paraît / délit
Elle a forcément du essayer de le revoir et ce, par tous les moyens… → dû
-Regardes, fit-elle en désignant le sol → Regarde
Si son père l’a fait enfermé → « l'a faite enfermer » plutôt, non ?
Je ferais un effort. → ferai
-De toutes façons, → de toute façon
sidmizar
Posté le 23/09/2018
Ravi de te revoir par chez moi ! 
C'est bien que tu ne sois pas perdue après cette longue pause, signe que mon histoire n'est pas trop alambiquée ;) 
Oui, Ethan commence à perdre pied... Le rapprochement d'Ophélie et Louis le laisse pantois tant il ne s'y ayyendait pas, plus le fait que ses parents l'accuse, lui si souvent soutenu et valorisé comme le modèle, il ne sait plus où il en est...
 Pour ce qui est du couvent, oui, je voulais que ça colle au plus près d'une réalité historique pas très glorieuse (oui, oui, j'ai fais des recherches ! C'est vraiment arrivé !). je devrais également revoir l'entretien avec la Mère Supèrieure, c'est vrai qu'elle abonde un peu vite dans leur sens, mais je voulais faire passer l'idée qu'elle croit Louis, surtout de la manière dont il en parle. 
Je file répondre à ton prochain com' !  
  
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