Après la grande bataille le capitaine Mac Vinty a organisé une grande fête en l'honneur de leur victoire chez Ricky. La soirée est joyeuse, on mange, on boit et on se retrouve en parlant de tout et de rien. Mona arrive à la table de Prêcheur accompagné d'un monsieur plus âgé qu'elle.
Mona : — Chéri, je te présente mon père. Papa, je te présente mon mari.
Les deux se dévisagent.
Prêcheur : — Je t'avais dit qu'il s'en sortirait indemne ! C'est une vraie légende !
L'amiral : — C'est un pirate !
Mona : — En effet ! Qu'est-ce qui t'a mis sur la voie ?
— Et où est passé ton ancien époux ?
— Il l'a tué !
Prêcheur : — Pour tout vous avouez monsieur, je ne tue pas les gens à la légère, on avait de vieux comptes à régler lui et moi.
Mona : — Et moi qui croyais que tu l'avais fait juste pour moi !
L'amiral : — Pour être franc avec toi ma chérie ton ex ne va pas me manquer, il avait une tête déplaisante, mais je vais devoir arrêter ton mari pour le meurtre de ton ex ma chérie, je pense que tu en retrouveras un autre sans trop de problème, tu deviens une vraie experte pour ça, j'espère que le troisième sera le bon.
— Tu ne peux pas faire cela ! Tu m'as toujours dit que tu n'arrêtais pas les membres de ta famille !
— J'annulerais ce mariage sans aucun souci, je connais quelques juges qui me sont redevables.
— Mais, c'est le père de mon futur enfant !
— Pourquoi faut-il que tu me compliques toujours la vie ?
Prêcheur : — Mona, tu fais de moi l'homme le plus heureux au monde. Monsieur je vous donne ma parole, Mona n'aura jamais rien à craindre tant que je serais là pour la protéger.
— Je suis là pour la protéger et elle va venir avec moi, vous croyez que c'est une vie de vivre sur un navire pirate où le danger vous attend à chaque instant.
— Je m'appelle Archibald Desmond et votre fille pourra s'installer dans la grande demeure que possède ma famille.
— Vous avez dit Desmond, je connais ce nom.
— Oui, ma famille est assez connue, elle a pas mal d'influence.
— J'ai peut-être une meilleure solution pour vous, je raccompagne Mona chez nous, voici l'adresse où nous serons, si vous voulez être un père pour votre enfant, rejoignez-nous là-bas dans une semaine.
Prêcheur : — Très bien, j'y serais.
Mona : — Mais, père tu n'as pas le droit ! D'abord tu me maries avec un homme que tu n'apprécies même pas et maintenant tu continues à diriger ma vie.
— Si, j'ai tout les droits de protéger ma famille et si il est digne de toi, il suivra le droit chemin. Je fais ce que tout bon père doit faire, j'ai peut-être commis une erreur avec ton ex, personne n'est parfait et cette erreur n'a eu aucune grave conséquence, la preuve, tu t'en es vite remise.
L'amiral et sa fille quittent la taverne. Mac Vinty s'approche de prêcheur.
Capitaine Mac : — T'as pas le moral Prêcheur !
— Je vais pas gâcher ta fête, on se parlera plus tard.
— A plus, Ricky ressert-moi !
Prêcheur sort et Basile arrive avec Cassandra.
Basile : — J'arrive au bon endroit, Vinty tu sais célébrer une victoire, mon pote ! J'étais avec Sam avant, il discutait avec ces gars de la guilde, eux c'est pas des marrants, il faut dire qu'ils ont perdu pas mal d'hommes dans cette bataille, mais on a gagné bon sang, je te laisse moi je sais faire la fête, je crois que j'ai repéré une jolie demoiselle.
Capitaine Mac : — Bonne chance !
Cassandra : — Tu l'encourages.
— Oui, on est pas en compétition, vu que j'ai déjà à mes côtés la plus belle des femmes.
— Monsieur, je suis une femme mariée !
— Et j'ai la chance d'être votre mari.
Ils s'embrassent.
Basile s'approchant de Clara : — Bonjour à vous ! Belle inconnue.
Clara : — Non mais je le crois pas, il drague une autre de ses grognasses devant moi !
— Mais de qui parlez-vous, mademoiselle ? Je ne vois que vous.
— De mon mari, j'avais totalement raison de mettre une prime sur sa tête.
— Vous êtes marié ! Quel fou s'éloignerait de vous ? Abandonner le aujourd'hui et je vous assure qu'avec un homme comme moi, vous l'oublierez dés demain.
— Non, mais pour qui tu te prends ! Dégage de ma vue ! Je suis une femme mariée à un pirate, je connais ce que cache vos belle paroles.
— Je vous laisse ma chère.
Le maître du Puant l'a laissé, heureux d'avoir pu rendre service à son ancien élève, il retourne à une vie plus calme, ces fêtes, ce n'est plus de son âge. Le Puant profite dans son coin de la soirée mais il ne reste pas seul bien longtemps, Basile vient retrouver son pote le Puant pendant que Clara s'approche de Cassandra et de Mac Vinty.
Basile : — Tu te rends compte cette fille m'a jeté comme si je n'étais pas l'affaire du siècle, heureusement que je t'ai mon pote.
Le Puant : — Je le crois pas !
— Ça arrive à tout le monde de rater une bonne occasion, c'est franchement rien.
— Je ne te parle pas de ça, c'est Clara !
— Tu la connais ?
— Oui et elle est maintenant face à Jérémiah, ça risque d'être une soirée animée.
Clara : — Dégage tes mains de sur mon mari !
Cassandra : — De quoi tu parles, c'est mon mari !
Les deux ensemble hurlant : — Jérémiah !
Travis ( de la bande des colosses) se met à rire.
Clara : — Il se moque de nous !
Clara balance une chaise sur Travis qui tombe sur un autre gars qui s'énerve, relève Travis et lui balance un coup de poing en pleine figure, voyant cela les trois autres colosses viennent au secours de leur pote et frappent le gars, les potes du gars se mêlent à la bagarre des coups sont donnés et reçus.
Un des frères cogneurs : — Tu sais quelle heure est-il ?
L'autre : — C'est l'heure de la baston.
Et en effet une grande bagarre a lieu à la taverne et elle se propage, Mac Vinty en profite pour se faufiler dehors.
Ricky : — Maudit pirates ! Il faut toujours qu'ils détruisent ma taverne, ma mère m'avait dit de ne pas ouvrir de taverne, selon elle ces endroits n'attirent que les ennuis, c'est elle qui avait raison. J'aurais dû ouvrir une épicerie comme mon cousin, il se fait parfois un peu voler, mais personne ne casse rien chez lui.
Dehors :
Capitaine Mac : — Tiens Prêcheur, si on te demande, dit que tu ne m'as pas vu !
Prêcheur : — Bien, Capitaine. Ça à l'air intense à l'intérieur.
— T'as pas idée !
Quelques jours après la grande bataille dans une taverne Chef mange tranquillement seul à une table, Boussole qui vient d'entrer dans la taverne s'approche de lui.
Boussole : — Je t'ai enfin trouvé, on m'a dit que tu n'étais pas encore parti de l'île.
Chef : — Que fais-tu là ?
— J'ai entendu dire que tu avais besoin d'un bon navigateur.
— C'est vrai que je pensais récupérer Léonard après le départ de Prêcheur mais Léonard et le docteur Harper nous ont quitté. Léonard a retrouvé sa dulcinée qu'il a épousé, je crois que tu l'as croisé, une certaine Kelly. Léonard a du lui jouer le grand jeu pour qu'elle accepte de l'épouser, il lui a promis de ne plus retourner sur les mers, quant au docteur après la bataille il était l'homme le plus heureux quand il a repris le cabinet de son père.
— Au final, je t'ai rendu service, grâce à mes relations avec le gouvernement, Prêcheur est maintenant le Capitaine Archibald Desmond au service du gouvernement et tu te retrouves être le plus haut gradé dans notre petite organisation mise à part Mac Vinty bien sûr.
— Tu parles, cet idiot serait bien capable de vouloir nous mettre des bâtons dans les roues vu qu'on est plus dans le même camp et si je ne me trompe pas, il doit plutôt sa place grâce au nom qu'il porte, la famille Desmond a beaucoup d'influence et aussi je crois que son beau-père, le grand Amiral qui a affronté vaillamment Vladimir le boucher, si on en croit la presse a dû jouer de ses relations, même si c'est nous au final qui l'avons vaincu. Au fait, qui t'a dit où je me trouvais ?
— Je suis d'abord tombé sur Mister 1, nous avons un peu discuté, il m'a dit que Mac Vinty l'envoyer à la recherche du fameux trésor du sultan, je pense franchement que j'ai assez perdu de temps avec cette quête absurde, mais ils y croient ces idiots.
— Ensuite si je comprends bien, je suis ton second choix et il t'a dit où j'étais.
— Je peux avoir le poste !
— Je croyais que tu prenais ta retraite pour rester un peu plus avec ta charmante famille.
— Crois-moi, j'ai essayé mais Molly et moi, c'est le jour et la nuit, le ciel et la terre, elle est bien gentille mais on a rien en commun à part nos filles et elles m'ont vidé les poches ces coquines, du coup, j'ai vraiment besoin d'un boulot.
— T'as de la chance que je ne sois pas comme le Puant, il est déjà reparti en mer avec l'hirondelle pourpre, il l'a à peine fait retaper puis le Capitaine Mac l'a envoyé vers une nouvelle mission suicide pourtant maintenant que Ramon Johns a récupéré l'ancienne flotte de Barbiche qui reste un de nos subordonnés, il aurait pu avoir plusieurs navires en soutien mais non monsieur se prend pour un vrai dur.
— Et toi, qu'est-ce que tu attends ?
— Mon nouveau navire, une petite merveille, pour une fois j'ai eu l'honneur de le baptiser sans que l'idiot s'en mêle.
— Le faucon était réparable !
— Oui, mais je voulais un nouveau départ, pour une nouvelle aventure qui fera de moi une légende.
— Et comment as-tu obtenu ce nouveau navire ?
— Tu sais avec la réputation que l'on a maintenant, c'est devenu beaucoup plus facile avant le départ du Puant, j'étais avec lui, avec Mister 1 et Matt Blarg, on arrive au port avec le pigeon, l'hirondelle et le flamant, ils voient notre drapeau pirate et on a juste à se servir, ils tremblaient tous devant nous.
— C'est quoi le nom de ton petit bijou ?
— Le koala grillé, Hank lui rajoute encore quelques canons et on aura plus qu'à lever l'ancre, j'ai déjà un équipage prêt à partir.
— Drôle de nom !
— C'est une de mes spécialités !
— Mais tu ne cuisines plus ! Au fait, Tommy reste avec nous?
— Et alors, j'aime bien le nom et oui Tommy reste avec nous, ce petit gars serait perdu sans moi, je lui ai même trouvé un assistant pour qu'il se fasse un peu mieux à cette nouvelle situation. Si tu veux tout savoir sur mon équipage, j'ai aussi gardé Calvin, Mister 4 alias Walt et les frères cogneurs, ils n'ont pas que des bons côtés, c'est indéniable mais je crois que c'est un peu le cas de tout mon équipage. T'aurais aussi pu rester sur la colombe avec Vinty ?
— Non, j'ai laissé la place. au petit Jimmy même si je ne devrais plus l'appeler le petit, il a bien gagné sa place sur la colombe.
— Du coup, je te récupère.
— On a déjà fait équipe et je ne crois pas que tu as eu des reproches à me faire !
— Bien sûr que j'ai des reproches à te faire, ton violon ressemble à rien, il est tout cabossé, et tu parles d'un musicien, tu joues toujours les dix mêmes chansons, t'en connais pas d'autres, tu connais pas les variétés populaires, de la bonne musique.
— En fait, j'ai seulement appris les chansons qui se trouvaient dans cette méthode d'apprentissage pour violon que j'avais trouvé étant petit.
— T'as un peu plus de moyens maintenant, achète-toi une nouvelle méthode !
— Alors, tu me prends ?
— Oui, tu sais les bons navigateurs sont pas facile à trouver, tu feras l'affaire le temps que j'en trouve un bon.
— Et où va-t-on Capitaine ?
— Là où le vent nous portera, à l'aventure !
Sur la mer à bord d'un navire du gouvernement.
Un lieutenant : — Capitaine Desmond, on m'informe qu'au sud de notre position se trouve un des navires de la flotte de Mac Vinty. On se lance à leur poursuite ?
Archibald : — Non, lieutenant croyez-moi contre eux, nous n'avons aucune chance, j'ai une femme et un enfant à venir qui m'attendent à la maison, notre mission est d'assurer la paix dans le secteur et cela me convient, d'ailleurs ils n'ont rien fait de répréhensibles pour le moment.
— Bien Capitaine, dans ce cas, nous ne changerons pas de cap.
— J'ai toujours adoré le vent marin qui nous saisit au petit matin comme un rien. Si le vent se lève, les voiles nous mèneront vers la sève que je cherche depuis mon éveil.
— Vous faites encore des vers Capitaine !
— C'est une habitude que j'ai attrapé en mer.
— Ne ferions nous pas mieux d'attraper des brigands des mers.
— Que nenni ! Avec ma méthode, il suffit d'attendre les brigands car un jour ou l'autre ils viennent se jeter naturellement dans nos filets s'en avoir à lutter.
— On voit que vous avez du métier Capitaine !