Il n’y a pas de Dieu et nous sommes ses prophètes, m’enseignait mon père, lorsque j’étais enfant et que je l’accompagnais dans la montagne avec ses chiens. À l’époque, je ne comprenais pas le sens de ces paroles. Il n’en disait pas plus. Il me laissait exprès sur ma faim. Médite et tu saisiras un jour, sous-entendait son silence qui flottait longtemps dans l’air vivifiant.
Les temps avaient passé.
Des augures enflés de certitudes, j’en avais vu des milliers à la télévision ou sur internet qui s’échinaient à vouloir me transmettre leur volonté, à m’expliquer comment je devais penser, me censurer, m’astreindre, me policer, chier droit.
Aujourd’hui les temps s’étaient arrêtés.
Le « Gritche » en avait profité pour se faufiler à travers le portail de l’orthodoxie suprême. Tous ces prophètes inadaptés en avaient eu la chique coupée. Tandis que les becquerels faisaient un festin de leurs convictions, leurs préceptes s’étaient enfin réduits à cette peau de chagrin : le seul axiome est la folie et le « Doomsday » en est sa démonstration.
Ces êtres trop faibles pour colporter la bonne parole, je commence à en voir de plus en plus sur mon chemin. La plupart sont bien plus jeunes que moi, et je dois avouer que mon ego s’en délecte. Doucement la Terre se dépeuple et je suis toujours là, lucide, aussi libre qu’un goéland.
Je ne fais pas que de me déplacer d’un point à un autre. Je me sens comme un devoir de rendre hommage à la nature persévérante. Je lui fais des révérences. Je demande au nom de tous mes frères de pacotille son pardon. Je l’applaudis, je l’embrasse, je la caresse de mon respect. Et je pleure parfois aussi en lui disant des mots d’amour. En retour, elle ennoblit ma solitude et me fait entrevoir l’essence du mot « liberté » au niveau le plus élevé.
Tous ces êtres finis n’étaient rien face à son immensité et à sa gloire. Aucun n’aurait voulu se trouver là, au milieu de nulle part. Pourtant, personne ne désirait être ailleurs, comme si, mû par sa seule fierté, chacun croyait porter la fin du monde au fond de lui.
Bien avant que les choses ne périclitent, je savais pourtant que la fin du monde ne serait que leur fin à eux. Le monde n’avait nullement besoin de l’Humanité pour être toujours le monde. Il remplissait avec élégance son rôle d’hôte spatio-temporel. Bipèdes, velus, rampants, aqueux, minéraux, feuillus, mutants, il accueillait sans distinction, sans préjugés, toutes formes de vie qui voulaient faire l’expérience de la Vie. Notre empirisme n’avait duré que quelques tristes siècles, mais déjà d’autres organismes frappaient à sa porte. Et il leur ouvrait en grand, les fortifiant de son atmosphère toujours affable.
Pour nourrir mon cœur de pierre, l’un de mes derniers passe-temps est de me mettre à l’affût en haut d’une colline. Entre chien et loup, je sors mes jumelles et j’inspecte pan par pan les frémissements de la vallée. Tel un épervier tapi sur sa crête, j’attends que les contours des choses s’estompent dans la pénombre. J’examine attentivement tout ce que je peux voir : les tronçons de cette route entre ces arbres pétrifiés, cette moissonneuse et ce pick-up couverts de cendres, cette grange qui semble inoccupée. Je cherche à débusquer n’importe quoi qui aurait une couleur. Une chaleur. N’importe quelle trace de fumée s’élevant d’un feu. Le moindre mouvement.
Lorsqu'il m’arrive enfin de détecter une présence, je tourne ma molette jusqu’à grossir ma cible et je tente alors de sonder sur ses traits son état de détérioration. Si untel crache ses poumons avec les mains sur ses hanches, s’affaisse en toussant, je sais qu’il ne fera pas long feu. Si unetelle a perdu ses cheveux et titube en ramenant de la neige dans une bassine, c’est que son système immunitaire est dans le rouge, et que la léthargie n’est plus très loin. Si cette autre est enceinte, il se peut que son enfant ait concentré la radioactivité sur lui, qu’il finisse par mourir, mais en sauvant peut-être sa mère.
Les voyant ainsi s’éteindre l’un après l’autre, il me vient parfois des envies de triompher dans l’arène. Personne n’aurait misé un denier sur ma tête. Moi le premier. Je suis l’outsider gladiateur, le tocard très discret, qu’on n’attendait pas. Oh, j’ai été amoché bien sûr, je claudique, je suis couvert de plaies, mais grâce à ma sagesse je temporise, j’esquive mon épreuve bien plus que je ne la combats. D’un œil j’encaisse, et de l’autre je crâne, savourant de voir tel mirmillon, tel rétiaire, s’écrouler avant moi.
Tenir, j’ai envie de tenir. D’être l’un des tout derniers à contempler la lune et ses rayons d’argent.
Certes, la nature me transporte et me soutient dans cette compétition. Pourtant, ce romantisme excessif ne doit pas m’empêcher d’être honnête. Si mes extases sont courantes, comme toutes émotions elles finissent tôt ou tard par languir et s’étioler. Ces derniers temps, j’ai dû composer avec un vide nauséeux que je ne me connaissais pas. J’étais parfois si bouleversé d’être heureux dans ce « seul au monde » que les chutes soudaines de ce bonheur rendaient presque infâme ma solitude. Cette ataraxie bénie des dieux, j’avais parfois des envies de la mutualiser, de voir si je ne me rêvais pas, si d’autres rescapés la partageaient aussi dans un coin de leur tête.
De fait, à plusieurs reprises, le désir m’a traversé d’accoster certains marcheurs que j’espionnais de loin. Je ne fixais mes attirances que sur les esseulés, les porteurs de sac à dos qui, comme moi, semblaient affreusement épris de liberté. J’essayais de déceler sur leur visage un vœu similaire au mien, celui de faire un bout de chemin avec un être insolite, distingué, rare en somme, comme peuvent l’être les purs amoureux de la vie ayant rompu avec tous leurs instincts primitifs.
Aux pieds de cet inconnu, je m’imaginais déposer mon vrai cœur, l’extirper de sa geôle de fer. Je ne me voyais lui parler qu’en poésie, qu’en ode à la nature. Je cherchais en définitive un misanthrope comme moi qui souffrait de ne pouvoir délivrer cet amour infini qui pourrissait en lui. Ces fantasmes n’étaient que chimériques, je le savais, et avaient peu de chance de se concrétiser. Tant et si bien qu’à chaque fois, tergiversant, je laissais disparaître ces potentiels compagnons de ma vue. Mes ruines de sympathie portaient encore leur muselière. Je ne laissais voir ni mes dents, ni mon sourire, ni mes mâchoires serrées.
Une autre de mes névroses touchait au paradoxe et me troublait au plus haut point : l’absence des autres commençait à m’envahir peu à peu, à fendiller le précieux de mon âme indomptable.
Malgré l’amenuisement des foules, mon agoraphobie continuait à faire des siennes. Elle refaisait surface à l’approche du moindre patelin. Un chuchotis de feuilles, un grincement de porte, le moindre infime bruit douteux me plongeait aussitôt dans l’alarme. D’un coup, je me mettais à suer, à avoir peur de ma propre peur. J’avais beau me faire violence pour avancer à tâtons vers telle porte entrouverte, des douleurs thoraciques finissaient par me clouer sur place. Je devais alors user de stratégies épuisantes pour faire face à ces crises de panique : soit m’imposer des détours de plusieurs miles pour contourner une fermette, soit attendre la nuit noire avant de traverser un champ trop exposé aux regards.
En vérité, je devais surtout lutter contre ma défiance envers les hommes. En certaines heures, je me morigénais pour me sculpter un masque de sauvage plus engageant, pour tenter un rapprochement même fugace avec mes reflets ennemis. Évidemment, je remettais toujours ces audaces au lendemain, croyant peu en mon étoile de trouver ma flamme jumelle au milieu d’un tel chaos.
Un soir, n’y tenant plus, j’ai lâché prise.
À l’intersection de trois sentiers, j’ai osé aborder une randonneuse émérite qui portait une lourde charge sur son dos, tout en cheminant d’un bon pas.
Chacun perdu dans son monde éthéré, nous n’avions pas entendu nos pas sur le velours de la poussière. Surpris l’un et l’autre de tomber nez à nez, à nous en percuter, nous en avions ri comme des gamins.
Elle s’appelait Méryl et était artiste peintre. Elle n’avait presque jamais vendu aucune toile, elle les offrait. Son unique allégresse, elle la trouvait dans la marche. Depuis que toute petite elle avait appris à marcher, elle ne s’était plus arrêtée.
Elle voyageait principalement de nuit pour éviter les mauvaises rencontres. Adepte des treks au longs cours, elle trouvait son plaisir dans les chemins de traverse, les parcelles que personne n'avait jamais foulées. Escalader les Rocheuses, se laver au premier cours d’eau, bivouaquer seule au milieu des forêts profondes ne l'avait jamais effrayé. Parmi ses nombreuses errances, elle avait à son actif le terrible « Pacific Crest Trail » qui longe les côtes de l’océan Pacifique sur plus de 2400 miles, de la frontière mexicaine au Canada. innarêtable, elle avait connu et chéri sa solitude sur des milliers de miles, au milieu des plus grands, des plus beaux, des plus dangereux espaces. Ici ou là, elle avait connu la faim, la soif, les tempêtes dantesques, les soleils les plus brûlants, les froids les plus pétrifiants, tout cela sous son petit auvent de tente. Elle avait continué à marcher avec de douloureuses entorses, avait chuté dans un lac glacé, avait réchappé à une attaque d'ours, s'était réveillée un matin avec un serpents à sonnette sur sa cuisse. De la nature, elle acceptait tout : ses dangers, ses ravissements, ses chants, ses cris. Il n'y avait aucun forme de prétention dans ses récits d'aventures, aucune vanité d'héroïne. Elle se définissait comme une simple marcheuse qui adorait les chemins et tout ce qu'elle y croisait. En retour de cet amour, elle avait appris à se fondre dans la goutte de pluie, à parler aux fougères, à bénir le caillou qui chahutait ses reins durant son sommeil, à remercier le grand ciel qu'était devenu sa vie. Plus elle me parlait, plus je me sentais rétrécir. Je me sentais un plancton de la contemplation à côté d’elle.
Entrant dans un long tunnel boisé, nous avons allumé nos lampes frontales. À la faveur de leurs faisceaux, j’ai pu apercevoir du coin de l’œil que c’était une belle femme qui avait à peu près mon âge. Elle était athlétique, félinement charpentée. Ses cheveux étaient longs, couleur gris perle. Sa poitrine était altière. Son visage était peu ridé et sa fossette vous invitait à lui sourire, à lui parler avec des gants feutrés.
Son charme ne me laissant pas indifférent, j’avais pris l’accueil de mes foulées à l’ombre des siennes pour une tangible hypothèse. J’allais vite déchanter.
Sur une dizaine de miles, nous avions engagé la conversation, une conversation comme je les aimais où personne ne cherchait à se mettre en avant. Somme toute, parlant cash, elle avait bientôt refroidi mes ardeurs, me confiant que sa libido était en réparation, et qu’il était par conséquent inutile d’espérer avoir un rapport physique avec elle. La raison en était aussi simple qu’effroyable, et j’en fus consterné. Dans la périphérie de Tacoma et sous un pont de Spokane, elle s’était faite violée déjà deux fois de manière très brutale. Pour s’en sortir sans trop de casse, elle avait dû laisser passer l’orage en se mettant en mode sidération. Mais la troisième fois, dans un motel de Kalispell, elle avait dit non. Comme son agresseur avait fait la sourde oreille, elle avait dégainé en un éclair son couteau de chasse et c’est elle qui l’avait pénétré. Sans le moindre remords. Elle ne s’était pas arrêtée là, puisqu’elle avait traîné son corps au beau milieu d’un carrefour, et qu’elle l’avait froidement castré.
Pour l’exemple ! Afin de prévenir les futurs barbares que la terreur devait changer de camp si l'on touchait encore à un seul cheveu des femmes.
- Je ne pensais pas être capable de faire un jour une chose pareille, m’avait-elle dit. Si je ne l’avais pas fait, je n’aurais jamais pu faire un pas de plus. Qui me jugera ? Vous ?
- Je ne saurais vous en vouloir. Grâce à ma mère, j’ai toujours ma tessiture d’enfant de chœur, lui avais-je répondu, en prenant une voix enfantine.
Elle avait souri. Et une fois encore, sa fossette avait fait frissonner mon âme.
Nous avions de nombreux points communs, entre autres choses notre découragement des hommes et cet amour gâché que nous avions transféré vers la nature.
Durant les premiers temps, comme moi, elle avait bêtement songé que ce choc nucléaire aurait pu souder les survivants entre eux. Elle s’était imaginée qu’ils tenteraient d’édifier un nouveau règne de Saturne où chacun vivrait en paix, libre de tous soucis. Elle avait espéré que plus personne ne se soumettrait à la tentation, qu’il deviendrait grotesque de détrousser son voisin puisque tous les biens de la terre appartiendraient à tous spontanément. Sa désillusion, bien sûr, avait été aussi vaste que son rêve. En très peu de temps, nombre de désespérés n’avaient pas tardé à se transformer en loups affamés et sanguinaires. Ils étaient à ses yeux devenus bien plus dangereux que les radiations. Ils usaient leurs dernières forces à terroriser, violer, ou torturer les plus désorientés pour leur soutirer une lampe-torche, une couverture thermique, une scie à fil, un biscuit. Ceux-là, je les connaissais bien aussi et je les contournais comme la peste. Méryl les appelait « Les Enragés », car ils vous fonçaient droit dessus par petites hordes en poussant des cris bestiaux à vous crever les tympans. Qu’ils soient armés ou non armés, ils hurlaient leur hargne à distance pour pétrifier leur proie, puis ils la prenaient sitôt en chasse comme des frelons hystériques.
Comme moi, Méryl jouait la carte de la patience, de l’ultra méfiance et de la couardise en attendant que ces derniers loups se dévorent entre eux. À ceci près qu’elle était une belle femme, et que sa vigilance n’avait pas suffi à la préserver totalement des ténèbres humaines.
Une fois, elle avait essayé de rejoindre une petite communauté recluse et fortifiée, qui subsistait quasi embourgeoisée dans la réserve indienne de Fort Berthold. Les invités y étaient triés sur le volet, et bénéficiaient d’une nourriture assez abondante et de protection. On ne leur demandait en échange que de contrôler leurs humeurs. Au moindre haussement de ton, ils étaient renvoyés manu militari, qu’ils soient à charge ou non d’enfants.
Mais au bout de trois jours les jambes de Méryl l’avaient rappelée à l’ordre, lui disant : marche ou crève !
C’est d’ailleurs la dernière chose qu’elle me dit, comme à la croisée de nouveaux sentiers elle bifurqua soudain à gauche, en accélérant son pas.
- Allez salut, je prends par là ! m’envoya t’elle, sans un regard d’adieu.
Et son ton fut assez glaçant pour pétrifier mon songe de papillon.
La rencontre est bienvenue pour rompre avec une déambulation désabusée et rappeler que l'autre existe encore, qu'il peut susciter des sentiments, des émotions même si, comme le regrette AudreyLys, ils peuvent paraître un peu cliché.
Les prédateurs sont en chasse et les femmes en sont les premières victimes. Lorsque tout s'effondre, les bas-instincts reprennent hélas presque toujours le dessus. De quoi alimenter un peu plus la misanthropie du personnage.
Bien à toi !
Comme d'habitude j'ai beaucoup aimé ce chapitre^^ C'est très intéressant la manière donc tu esquisses la "société" post-appo. Le prisme étroit du narrateur donne envie d'en savoir plus et en même temps fait redouter de savoir.
Bon, il y a un truc sur lequel j'ai tiqué quand même. Tu vas sans doue me trouver épidermique - et tu auras raison - mais il y a des sujets sur lesquels je ne transige pas, et la représentation des femmes en fiction en fait partie.
J'ai haussé un sourcil à la phrase "Ses seins étaient lourds et semblaient encore fermes". C'est dans la première (et seule) description physique qu'on a du personnage, et déjà on a un mot sur la poitrine. Toujours la poitrine. Pour moi c'est devenu la cristallisation d'une hypersexualisation qui est assez banale (et c'est bien triste si tu veux mon avis) en fiction. Je ne pense pas que parmi les trois parties de son corps que tu évoques, il soit nécessaire que celle-ci y figure dès lors qu'on comprend très bien l'attirance du héros pour notre dame. Surtout que le "encore fermes" sous-entend sans doute bien involontairement que des seins plus fermes ne sont pas désirables, et donc valorisants, alors que c'est quelque chose de naturel et sain pour toutes les femmes âgées (en mode "elle est vieille... mais ses seins sont fermes, donc ça va, elle est baisable", oui je grossis le trait bien sûr). Bref, ça m'a fait tiquer. Ensuite, on a le cliché du viol. Qu'on se comprenne, dans un monde post-apo ça parait normal (et c'est encore plus triste mais bon au final assez réaliste) qu'une femme seule encoure le risque de se faire violer. Le problème c'est que la thématique du viol ramène encore et toujours les femmes à leur sexualité. C'est un traumatisme très redondant pour les personnages féminins (avec le cliché de la revanche et de la castration aussi qu'on a déjà pas mal vu et qui fait un peu forcé si tu veux mon avis). Le problème ici c'est que l'emphase est mise dessus et c'est presque là-dessus qu'on quitte le personnage, du coup c'est majoritairement ça qu'on retient d'elle. Étant donné que c'est le premier perso féminine qu'on rencontre, ça me fait un peu grincer des dents. Surtout que pour le reste, je trouve qu'elle est intéressante et plutôt originale (au niveau de son âge notamment). Au final, elle n'apporte pas grand chose au héros, puisqu'ils ont les mêmes idées, elle ne semble pas l'influencer. Son seul impact sur lui semble être son attirance. Pour toutes ces raisons je suis assez sceptique. Après rassure-toi, ce n'est pas parce que je te tape un pavé ici que ça veut dire que ça m'a proportionnellement dérangée durant ma lecture. Mais c'était important pour moi de t'expliquer que j'ai beaucoup de mal à accepter ces représentations-là.
Sinon j'ai capté quelque coquilles au passage :
"Personne n'aurait miser un denier sur ma tête" = misé
"j'ai osé aborder une randonneuse émérite qui portait assez lourd" = qui portait quoi ?
"j'avais pris l'accueil de mes foulées à l'ombre de ses foulées" un peu lourd, j'aurais mis "des siennes" tout simplement
"une conversation charmante" un peu répétitif puisqu'on a le mot "charme" juste avant
"Afin de prévenir les futurs barbares que les femmes irradiées devaient être encore plus respectées" je ne comprends pas cette phrase.
Voilà ! J'espère que je ne t'ai pas trop saoulé avec mon pavé de susceptible ^^' À bientôt !
Bien à toi !
Haha l'idée c'était plutôt de se passer de la description de la partie, mais quitte à la mettre, je trouve ça mieux, oui ! Ça ressemble bien au personnage je trouve^^
Les hommes si peu lucides par ailleurs, on cette prémonition en commun d'imaginer que dans un monde disloqué et meurtri, leurs plus bas instincts s'empresseraient d'étouffer ce qui leur reste de noblesse...