Le jour J, j’arrachais la pétale en tremblant. Je m’attendais à ce qu’Aïden vienne a tout moment. Chaque venue d’infirmières me faisait exploser mon cœur dans ma poitrine. Mais plus le temps passait, plus je m’inquiétais ; Aïden, ni même Bastien, ne venaient pas. Au début, je cherchais a expliquer rationnellement un potentiel retard. Puis, plus la journée avançaient et plus je perdais espoir. Je me disais en moi-même que mon frère m’avait menti, et qu’il était évident que jamais de ma vie je ne pourrai voir le soleil. Il était, après tout, facile de me faire croire n’importe quoi. Je ne mangeai pas mon repas du soir ; je m’endormis sur une note très amère.
« Béryl, c’est moi, Aïden. »
Dans mon sommeil, j’entendis une voix familière chuchoter. Pensant tout d’abord à un mauvais rêve, je tentais de m’éloigner, avant de réaliser brusquement que j’étais réveillée, et qu’Aïden me faisait face.
« Bon, on a pas beaucoup de temps. Enfile ça, et je t’embarque.
– Quoi ?
– Je te l’avais dit, non ? »
Peu réveillée, j’allumais la petite lampe sale pour m’éblouir. Je vis Aïden poser en vrac sur mon lit différents vêtements.
– Lunettes de soleil, écharpe, pantalon rembourré, masque, gants, chaussettes de ski. Allez, enfile ça ! On a pas beaucoup de temps. »
Perdue dans mon incompréhension, mais sentant monter en moi une folle excitation, j’obéis à mon frère. Il semblait très tendu et me donnait de son stress.
« Tu vas juste fermer les yeux, très fort, et ne pas les ouvrir avant que je te le dise. Tu t’agripperas à mon bras et tu vas me suivre, ok ? On va faire vite.
– D’accord.
– Tu es prête ? »
Je hochais la tête en m’accrochant à son bras et en fermant les yeux. Un nouveau monde s’ouvrit alors à moi. Rien qu’avec mes oreilles j’entendis foule de nouveaux sons. Un brouhaha s’annonçait, tout d’abord de loin, avant de finir par emplir mes oreilles. Tout était nouveau, indescriptible. Je ne comprenais rien à ce qui m’entourait, même rien que par le son. Puis, une sensation de froid brûlant envahi mon visage.
« C’est bon, on est dehors, Béryl ! »
Je n’osais même pas ouvrir les yeux. Je dus répondre quelque chose. Mais l’état de choc dans lequel j’étais était proche de l’étourdissement. J’avais l’impression de perdre l’équilibre même en étant qu’immobile. Mon frère m’aida à mettre l’écharpe et les lunettes qu’il m’avait donné avec le reste des vêtements. J’ouvris les yeux. J’eus l’impression de naître. Il me regarda droit dans les yeux, avant de me prendre dans ses bras avec force.
« On a réussit le plus dur, Béryl ! »
Il semblait vraiment heureux. Mais moi, je ne me sentais qu’en perdition. Essayant de reprendre pied, je déclarai :
« Oui, mais il fait nuit… Comment veux-tu me montrer le soleil ?
– Ne t’inquiète pas, je sais ou on va le trouver. Suis moi. »
Il me prit la main et me fit presque marcher jusqu’à un vélo. Je n’en avais évidemment jamais vu ailleurs que dans de vieux livre, et je fus déjà surprise de reconnaître ce que c’était.
« C’est un vélo, on va s’en servir pour aller à l’endroit où je veux t’emmener. Attends, je vais t’aider à t’installer. »
Comme une poupée de chiffon, il m’installa sur le second petit siège en mousse qu’il y avait à l’arrière du véhicule. Mes vertiges reprirent, et je dus m’accrocher à son bras pour ne pas tomber. Oubliant alors son euphorie, il s’inquiéta. Il me demanda, comme de très loin, si tout allait bien pour moi. Je ne souviens plus de ce que je pus lui répondre. Tout me semblait étrange, comme dans un rêve dont je ne pouvais déterminer s’il était ou s’il allait se transformer en cauchemar.
« Tu veux qu’on arrête ? Je te ramène, alors ? »
Ces phrases semblèrent me réveiller d’un seul coup.
« Non ! »
J’avais presque crié. Je n’arrivais qu’à peine à contrôler le volume de ma voix.
« Non… Je veux voir. c’est juste que… C’est trop… C’est beaucoup… »
Il me prit dans ses bras de nouveau, avec beaucoup plus de douceur.
« C’est beau, le monde, hein ? Murmura-t-il.
– Oui… »
J’éclatai en larmes. Je n’arrivais même plus à comprendre pourquoi je pleurais. Mais il me laissa faire. Restant proche de moi, comme pour me protéger, il attendit, patiemment, que je reprenne mes esprits. Il me fallu du temps. Je me raccrochais à la voix d’Aïden, qui, inquiet, ne pouvait s’empêcher de parler et de me poser des questions, auxquelles j’essayais vainement de répondre. Puis, doucement, le choc passa. Je commençai à m’habituer, aux bruits étrangers, au vent étrange, à la fraîcheur de l’air sauvage, a la vie grouillante, quelque part. Je finis par dire alors :
« Je suis prête. »
Il s’installa alors sur le vélo. La vitesse au début me fit peur. Mais les sensations, même atténuées par les vêtements, me grisèrent au possible. J’eus l’impression d’être véritablement en vie, pour la première fois de ma vie.
Aïden continua a pédaler sur le vélo, me laissant toucher le vent du bout des doigts et crier de joie. Même si je ne voyais pas de soleil, tout ceci me suffisait. J’avais vu des choses qui me semblaient bien plus belles encore. Il arrêta finalement le vélo devant une immense montagne, que l’on commença a gravir. Très vite, je ne pus plus marcher et il me porta, en silence, sans même se plaindre du poids que je lui imposais. Je levais la tête au ciel. Une myriades de points jaunes et blancs brillaient sous mes yeux. Les étoiles m’apparaissaient comme je ne les avais jamais vues.
« Tous ces points dans le ciel, ce sont les étoiles, n’est-ce pas ?
– Oui. Ça fait longtemps, hein ? »
Sans même le voir, je savais qu’il souriait. Le bonheur que j’éprouvais était particulièrement communicatif. Je savais qu’Aïden ressentait les mêmes choses que moi, je n’avais même pas besoin de lui demander. Alors qu’il continuait d’escalader, je continuais d’admirer, sans me lasser, les milliers de petits soleils qui m’offrait un véritable spectacle inoubliable.
Aïden s’arrêta alors au sommet de la montagne. Il me posa a terre et je pus alors sentir sous mes doigts une terre chaude et friable, comme je n’avais jamais pu l’imaginer. Les grains de l’obscurité étaient désormais constitués d’insectes minuscules et d’êtres vivants inimaginables, qu’il me semblait voir à chaque recoins. Aïden s’assit près de moi, sans un mot ; souriant légèrement, il me laissait admirer ce qui m’entourait. Je posais ma tête sur son épaule, aussi heureuse qu’épuisée. Puis, voyant qu’il fixait sans un mouvement une masse indistincte en contre-bas, je finis par demander :
« Il est où, alors, ton soleil ?
– Tu ne le vois pas, en bas ? C’est le champ de fleur, en contre-bas.
– Ce sont des soleils ?
– Oui, c’est comme ça qu’on les appelle, en tout cas. Les tournesols. »
En un mouvement rapidement, Aïden prit son sac et me tendit un objet sec.
« Tiens, en voilà un pour toi. En souvenir. »
Il fallut que je l’approche de mes yeux pour comprendre que je tenais entre mes mains, un véritable soleil orangé, brillant presque dans l’obscurité. Aïden me tendait un tournesol, circulaire, immense fleur de la couleur des étoiles.
« C’est vraiment pour moi ? Comme c’est joli…
– Je ne pouvais pas te la montrer sans te montrer l’endroit où je l’ai recueillie, expliqua Aïden. Tu peux la toucher, ne t’inquiète pas, ça ne pique pas. »
J’enlevais doucement mes gants pour caresser doucement ses pétales séchées. Je la respirai, également. Possédant un soleil unique entre mes mains, je voulais désormais le connaître et l’admirer autant que je le pouvais.
« Bon… Je suis désolé, murmura Aïden, ce n’est pas un vrai soleil… Mais ça te va quand même ?
– C’est parfait. Merci, Aïden. »
Je reposais la fleur sur mes genoux. Je laissai tomber ma tête sur son épaule. Il posa doucement son bras sur ma taille. Et en silence, je sus que je pouvais désormais mourir heureuse ; que cet instant, unique, si précieux, ne disparaîtrait jamais de ma mémoire. La joie la plus pure et la plus simple avait désormais un visage en forme de soleil, une odeur de fleur et une sensation de fraîcheur légère d’une nuit d’été.
Le chemin du retour, en revanche, ne resta que très peu dans ma mémoire. La fatigue avait pris le dessus et je dormais presque quand Aïden me ramena à l’hôpital. Toutes les émotions que j’avais pu ressentir avaient drainées mon énergie. Je me souviens de la douceur avec laquelle Aïden m’installa dans mon lit, comme si je ne l’avais quitté. Je me souviens également de sa voix douce me souhaiter bonne nuit. Alors, avant de sombrer dans l’inconscience et avant qu’il s’en aille, je me sentis obligée d’exprimer tout ce que je ressentais.
« Aïden ?
– Oui ?
– Merci, Aïden. »
Je ne l’entendis pas répondre. La nuit s’en alla aussi vite qu’elle était arrivée.
Je ne parlais de cette nuit là à personne. Et jamais personne ne se douta de ce qu’Aïden et moi avions pu faire. Peu après cet évènement, ma santé se dégrada quelque peu, mais c’était attendu et n’étonna personne. Aïden ne me reparla pas de cette nuit là, et je n’éprouvai pas le besoin de le faire. Malgré toute la sensation de rêve qui enveloppait ces souvenirs dans ma mémoire, le soleil orange que j’en avais récupéré m’assurait que tout ceci, à mon plus grand bonheur, avait été réel.
Aïden se trouva un petit boulot d’été, dans le champ de tournesol qu’il m’avait montré. Je le vis ainsi un peu moins souvent, mais Bastien, sentant que j’avais besoin de soutien, vint parfois me voir seul.
« J’ai écrit une chanson, disait-il avec peu d’aisance. Je me suis dit qu’elle pouvait te plaire ?
– Ah oui, vraiment ? »
Il prit le temps de respirer, jouant nerveusement avec sa guitare pour se préparer. Quand Bastien était accompagné d’Aïden, il n’osait jamais chanter. Je découvris ainsi, en tête à tête, sa belle voix.
– Il y avait dans la nuit noire, une étoile au lourd chagrin, suppliant la Lune ivoire de changer pour elle le destin. ’’Je veux vivre dans la lumière, apporte-moi le matin. Je veux vivre’’, pleurait l'éphémère, ’’laisse-moi voir le lendemain’’.
– C’est triste, ton histoire, Bastien, murmurai-je.
– Vraiment, tu trouves ? Pourtant, je la trouvais bondée d’espoir.
– En quoi ?
– Cette étoile lutte pour sa vie. Elle espère, toujours, sans relâche. Il faut beaucoup y croire, pour ça, tu ne trouves pas ? »
Je ne répondis pas. Il avait touché juste. Émue, je ne voulais pas montrer que je m’étais identifiée à ce petit soleil lointain.
– A vrai dire, j’ai pensé à toi, en l’écrivant, dit Bastien en lisant dans mes pensées.
– Vraiment ?
– Oui. A force de jouer pour toi, il fallait bien que je finisse à composer pour toi, non ? »
Il dit ça avec une légèreté enfantine. Mais ses propos me firent m’interroger.
« Dis-moi…
– Oui ?
– Comment fais-tu pour composer ? Comment as-tu appris ? »
Il eut un léger rire.
– Je n’ai jamais vraiment appris, tu sais. C’est venu, comme ça. J’ai toujours été passionné par la musique, et j’avais envie d’apporter ma trace, d’une certaine manière.
– Et tu n’y a jamais réfléchis ?
– J’y ai beaucoup réfléchi ! Mais je ne l’ai pas appris comme on a pu m’enseigner les mathématiques. J’ai tâtonné, tout seul, j’ai essayé, j’ai fait confiance à ce que j’entendais et j’ai surtout énormément pratiqué.
– Ça veut dire que moi aussi, je pourrais écrire ou chanter comme ça ?
– Tu veux que je t’apprenne ? »
Il avait l’air heureux de voir qu’il avait du succès. Je hochais la tête.
– Très bien ! Je ne sais pas ce que je vaux comme professeur, mais on va bien voir ce que ça donne… Tu veux commencer par quoi ? L’écriture, le chant ?
– Le chant. Je veux pouvoir chanter comme toi.
– Tu me flattes, Béryl, déclara Bastien avec un petit rire, je ne chante pas si bien que ça.
– Tu plaisantes ? Ta voix est magnifique ! Elle est douce, cristalline. Mais pourtant, elle n’est pas fragile. Elle porte toutes tes émotions, fléchissant sous elles, mais sans jamais briser. »
Il resta silencieux. Je lui avais cloué le bec. Il laissa échapper.
« Si tu peux décrire quelque chose d’intangible aussi clairement, je pense que je n’aurais pas grand-chose à t’apprendre dans l’écriture. Il suffit juste que tu te fasses confiance. Mais si tu veux, je peux t’apprendre des chants que l’on pourrait chanter à deux. Ça te plairait ?
– J’adorerai !
– Très bien, alors commençons… Il y avait dans la nuit noire... »
Ce fut le début d’un apprentissage musical, laborieux mais agréable. Il me semblait toucher du doigt, dans le chant, ce que j’avais pu approcher lors de la nuit du soleil orange. Ainsi, même seule, je continuais de chanter, constamment, même si je me sentais mal et que mon corps commençait à me lâcher, lentement.
« Dis donc, Béryl, tu rayonnes aujourd’hui ! La musique te réussit bien ! »
Je souris à l’infirmière ; mais je savais que mon état commençait à devenir problématique. Aïden n’était toujours pas au courant, et je me décidai à ne jamais lui en parler. Au départ, il fit semblant de ne rien remarquer. Parfois, il venait seul, après son travail. Sa peau avait rougie et il semblait quelque peu souffrir. Parfois encore, il venait avec Bastien et assistait de loin à nos séances de musique, écoutant distraitement, sans jamais intervenir. Quand il était là, Bastien se gardait tout simplement de chanter ne serai-ce qu’une seule note, mais moi, je ne m’en privais pas. Le reste ne changeait pas. Puis, un jour, Bastien déclara avec un peu de gêne :
« Si tu veux… Je peux même composer quelque chose pour toi. Quelque chose… Qui te ressemblerait ?
– C’est vrai ?
– Oh, ça c’est quelque chose, s’étonna Aïden. Même à moi, tu ne l’as jamais proposé.
– Est-ce que tu peux composer maintenant ? Comme ça, je te regarde et je te dis si j’aime. »
Avec un assentiment, il commença a chercher des notes à la guitare. Extrêmement attentive, je lui donnais mon avis même sur sa façon de jouer les son. Tout me semblait d’une immense importance. On composa sur plusieurs jours. Cela nous pris énormément de temps.
« On est en train de faire un morceau vraiment cassé, commenta Bastien. Ça ne te dérange pas ?
– Non. Après tout, je suis un peu comme ça aussi, n’est-ce pas ?
– Cassée n’est pas le premier mot que j’aurais utilisé pour te définir, pourtant…
– Qu’est-ce que tu aurais dit ?
– J’aurais dit, curieuse. Exigeante, sensible, perfectionniste, organisée. Presque scientifique, dans l’esprit.
– C’est parce que tu me connais peu, ça, répondis-je avec un peu de tristesse. Si tu avais vécu avec moi, tu saurais que c’est mes cassures qui ont le plus marqué les gens.
– Raconte-moi ? »
J’évoquais alors, l’obscurité d’un ciel inexistant. Les douleurs brûlantes. Et surtout, la sensation d’oubli, la peur incessante qui me faisait arracher les pétales des fleurs. A l’évocation de ma mère, Aïden claqua la porte. Bastien, inquiet, eut presque l’air d’envie de se lever pour le retrouver. Mais il resta à sa place.
« Ça va aller ?
– Oui… Il a juste du mal a accepter ce que nos parents ont pu faire… Et ont pu rater.
– En même temps… Tu es gentille, Béryl. A ta place, je n’aurai jamais pu leur pardonner un abandon pareil.
– Ce n’est pas vraiment de la gentillesse, je pense, fis-je avec tristesse.
– Quoi donc, alors ?
– Plutôt un besoin, je dirai. Je n’ai qu’assez peu de choix. Tu sais, je ne suis pas quelqu’un de bien.
– Vraiment, tu penses ça ? »
Bastien me fixait de ses grands yeux verts. Je ne soutins pas le regard. Je pensais à l’abandon des soins, qu’ils ignoraient. Mais je ne pus pas lui dire, pas même à lui.
« Dis-moi, Béryl, si une fée était arrivée dans ta chambre en te disant qu’elle pouvait te guérir en un coup de baguette magique, et que tu pourrais vivre comme tous les autres enfants de ton âge, est-ce que tu aurais accepté ?
– Bien évidemment !
– Et si la condition pour qu’elle exauce ce souhait, soit que ton frère disparaisse ? Comme s’il n’était jamais né ? Est-ce que tu accepterais encore ?
– C’est cruel !
– Mais ? »
Il restait en attente de ma réponse. J’hésitais, mais je sentais que mon cœur savait déjà la réponse.
« J’aurais refusé. Je ne peux pas m’imaginer vivre sans Aïden…
– Tu vois ? Pour moi, cette réponse ne peut pas être donnée par quelqu’un de méchant. Tu as besoin de ton frère et c’est tout à fait normal. Et pourtant, accepter un tel marché, au vu des bénéfices personnels qu’ils t’auraient apporté, aurait été légitime. En faisant un tel choix, tu sacrifies ton bonheur personnel pour quelqu’un d’autre. C’est l’inverse de l’égoïsme et de la méchanceté. Ce que ça dit, surtout, est que tu es quelqu’un de terriblement seul… »
Je restais silencieuse. Il reprit sans un commentaire la composition, et je ne relevai pas son changement de sujet.
Ce long travail fini par prendre fin, au bonheur d’Aïden qui avait de plus en plus de mal à encaisser les discussions personnelles que cela engendrait. Bastien, avec attention, joua le morceau a la guitare, du début à la fin, sans rater une seul note, ayant retenu la moindre de mes demandes et indication. Le morceau qui était pour moi, qui était une partie de moi, me toucha bien plus que tout ce que j’avais pu entendre auparavant. Quand Bastien arrêta de jouer et le silence se fit, je ne pus que murmurer :
« J’espère qu’un jour, tout le monde l’entendra. »
Et j’oubliai presque que ces moments de bonheur arrivaient à leur fin.
Mais pour y revenir justement ça fait du bien de voir Béryl s'épanouir en musique. Je me demande pourquoi ça n'est pas arrivé plus tôt, d'ailleurs...? Et c'est amusant mais paradoxalement, je trouve Bastien plus présent de son point de vue à elle que du point de vue d'Aïden. Ce n'est pas une question d'importance, c'est vraiment une question de point de vue, et c'est encore une manière subtile que tu as de les différencier :)
Et je suis assez d'accord, pour Bastien, je suis content si ça marche ! :D
Pour la chanson, tu me flattes :O Ma soeur ne l'avait pas du tout écrite pour ça à l'époque mais quand je l'ai entendue je lui ait directement demandé si je pouvais l'utiliser, tellement je trouvais que ça allait bien. J'ai énormément de mal à écrire en rimes, mais ma sœur a un vrai talent là dedans et je l'adore <3 Merci beaucoup !