Ce n’est pas par courage.
Les pupilles rivées vers le sol. Comment faisais-tu ? Comment as-tu fait ?
J’ai pleuré. Pleuré toutes les larmes de mon corps sur ce corps qui plus jamais ne pleurerait. Je n’avais pas la force de continuer.
Je me sentais pitoyable. Je me sentais faible. Inutile. Usé. Jamais je n’aurais pu continuer. Pas sans toi. Pas sans ta voix dans mon esprit éventré. Pas sans l’écho de ton souffle dans le halo de mes respirations. Pas sans ta vie dans la mienne.
Ta main était froide. Froide et blanche. Mais qu’importait. J’étais avec toi. J’étais avec toi, et je resterais, encore et encore. Si tu ne pouvais plus pleurer tes douleurs, je le ferais pour toi.
Je vivrais pour toi, oui.
Mais ce que j’ai fait ensuite, je l’ai fait pour moi. Pas par courage, pas par vengeance. Non.
Ce que j’ai fait ensuite, je l’ai fait par peur. Oui, javais peur.
Peur de te perdre encore.
Vraiment, bravo. Je pense que ce texte n'a pas besoin d'être plus long, car il appelle à l'imagination du lecteur... Qu'a-t-il fait, à la fin ? J'aimerais beaucoup savoir, mais ne change rien, ça garde du mystérieux <3
Encore bravo !
Il y a un fort appel à la vie malgré tout.
Continue de te faire plaisir en écrivant et en partageant tes textes.