Toi qui es l'horizon

Par Bleiz
Notes de l’auteur : L'histoire avance, se rapproche de son but... Bonne lecture !

Sterenn entra dans Skevent sans la voir. La porte Ouest, par laquelle elle était passée, n’était pourtant pas dénuée de beauté : en partait une grande rue couverte de pavés et bordée d’échoppes. On avait accroché des fanions aux fenêtres, ainsi que des guirlandes de fleurs qui s’élançaient au-dessus des passants. Elles répandaient un parfum frais et envoûtant qui charmaient les voyageurs, pressés de rentrer dans les murs de la ville.

Skevent, la ville des vents, d’où viennent et repartent tous les pèlerins ! Anneau de pierre qui marque la fin des landes et qui annonce le début du royaume de Fer, sous le joug des enfants Houarn ! Certains disaient que la ville était la première étape de ceux qui voulaient voir le continent. D’autres disaient qu’elle représentait surtout la limite des terres civilisées : pas beaucoup de compétition entre une cité dirigée par un bourgmestre et des patelins aux toits de chaume dispersés sur trois brins d’herbe. La jeune automate n’avait ni connaissance, ni opinion sur la question. Elle qui d’ordinaire aurait été béate d’admiration face à une telle vision ne ressentait que de l’indifférence.

Perdue dans ses pensées, elle ne se demanda pas pourquoi les gardes postés devant les portes laissaient passer tous les passants, sans vérifier leurs papiers, sans s’enquérir de leur but. Si elle avait prêté attention à ce qui l’entourait, nul doute qu’elle aurait trouvé étrange que des cohortes de mendiants zigzaguent entre les carrosses sans conséquence, avant de passer le seuil de la ville et de se faufiler dans les rues où attendaient potentiels bienfaiteurs et concurrence locale. Une chance, d’ailleurs : avec sa cape trouée, ses chaussures sales et l’ourlet de sa robe trempé de boue, qui l’aurait prise pour autre chose qu’une vagabonde ? Sterenn dissimulée par son capuchon entra sans se faire voir.

Elle allait et venait dans la grande rue, perdue. De la musique s’élevait sans qu’elle l’entende ; des jongleurs et des clowns émerveillaient les passants hilares sans qu’elle les voie. On la bouscula. Une excuse jetée par-dessus une épaule lui fit relever la tête. Un petit homme trapu baladait un ours au bout d’une chaîne et sa compagne, une grande dame fluette habillée de rose et de rouge, lui fit un signe avant de se détourner. Oui, c’était la fête, pour sûr, et Sterenn s’en attristait : retrouver l’Artiste au milieu de cette foule relevait de l’impossible. 

Pourtant, plus elle marchait, plus elle devenait convaincue qu’elle touchait au but. Elle le sentait entre ces doigts, ce fil tant attendu, cette corde qu’elle croyait raide sous ses pieds et qui se révélait souple dans le creux de sa main. Elle était si proche ! Un coup d’œil dans la bonne direction, un détour par la bonne rue, et elle le trouverait. Elle accéléra malgré elle. Son cœur battait à tout rompre. Il était là, quelque part, hors de sa portée mais à deux pas, elle en était sûre, sûre, et pourtant chaque homme qui se retournait sans être lui brisait ses espoirs. Ce jeu de miroirs la tuait. Tout en elle tendait vers lui et lui se dérobait à elle. Jamais elle ne lui en avait autant voulu. Jamais ne lui avait-il tant manqué. Elle murmurait : 

—Viens. Viens, reviens-moi. Ne me laisse pas, pas maintenant !

Plus d’une fois, elle s’arrêta, incertaine. Le vent qui lui soufflait dans le dos la repoussait toujours en avant. Jusqu’à ce qu’elle entende :

—Mesdames et messieurs, approchez ! Venez écouter le plus incroyable des récits : laissez-moi vous raconter comment j’ai trouvé le géant des abysses, et comment j’ai échappé à sa fureur.

Un attroupement s’était formé. Il y avait là des marchands distraits de leurs commerces, des petits voleurs détournés de leur tâche, des femmes qui avaient posé à leurs pieds leurs emplettes et des gamins bouche bée. Bras croisés, sourire aux lèvres, ils fixaient le jeune homme perché sur une marche. Sa voix claire s’élevait au-dessus des bavardages ; son allure et la blondeur dorée de ses cheveux accrochaient tous les regards. Sterenn s’arrêta, le souffle coupé. « C’est un rêve, » pensa Sterenn en se joignant aux spectateurs. « Une illusion, un piège. »

Le jeune homme vêtu de blanc leva une main vers le ciel : 

—Mes amis, comprenez bien ceci : l’histoire que vous vous apprêtez à entendre, n’est pas qu’une histoire. C’est une porte vers la seule aventure qui compte. C’est un morceau de notre destin !

Sterenn submergée de soleil comprit qu’elle l’avait enfin trouvé.

L’Artiste surplombant la foule parlait, gesticulait, mimait. Ses cheveux tombaient le long de son dos, désormais. Sterenn plantée au milieu des spectateurs examinait la façon dont ses boucles rebondissaient sur son col quand il bougeait. Ses souvenirs ne l’avaient pas trompée : l’arrondi de son menton était tel qu’elle se le rappelait, l’arrête de son nez, ses fossettes, le vert de ses yeux. Sa poitrine se soulevait au rythme de sa voix et inconsciemment, son souffle se calait sur le sien. Mais à force de l’observer, Sterenn finit par remarquer qu’en certains endroits, il avait changé. N’avait-il pas perdu du poids, depuis leur dernier échange ? Ses joues lui paraissaient plus creusées. La jeune femme n’écoutait plus ce qu’il disait, une histoire qu’elle avait déjà entendue. L’Artiste, qui n’était jamais plus honnête que quand il inventait, avait le regard voilé. À bien le regarder, n’était-il pas plus pâle ? Son sourire n’avait-il pas perdue de sa joie ? Malgré tout, c’était lui et Sterenn aurait pu en pleurer de bonheur.

Il arrachait des exclamations et des cris à son public. Il s’approchait de la fin du récit, brandissant une épée invisible pour trancher son géant quand soudain, son regard tomba sur elle. Sterenn retint son souffle. Lui écarquilla les yeux, sa phrase mourant sur ses lèvres. Ses bras s’affaissèrent. « Ah, » songea Sterenn avec tendresse. « Enfin. » L’Artiste se tourna vers elle. Le monde s’en était allé : il ne restait plus qu’eux. Tout faux-semblant envolé, il chuchota :

—Sterenn… ?

Il n’osait pas y croire. Pourtant, ce ne pouvait être qu’elle. Jamais il ne l’aurait confondue avec quiconque. Elle lui rendait son regard, debout, ici, à Skevent, et elle lui souriait ! Ses mains tremblantes se tendirent lentement vers elle ; elle s’avança. Sa cape était abimée, ses souliers décolorés par la pluie. Elle devait avoir froid. Elle fendait la foule décontenancée sans le lâcher des yeux. Puis un cri trancha l’air :

—Voleur, rends-le-moi ! Au voleur, au voleur !

Tout alla très vite. Mendiants et voyous sortirent de leur torpeur. Vifs comme l’éclair, ils empochèrent ce qui se trouvait à proximité. Les matrones criaient après leurs bijoux, les commerçants bougonnaient d’un air outré en se faisant bousculer, ne réalisant que trop tard la disparition de leur bourse. Ce fut la débandade. Hurlements, empoignades ! Mais les habitants de la rue esquivaient leurs tentatives maladroites. Bien mal acquis ne profite que quand il reste dans ma poche. Personne ne sut qui sortit la première dague ; la poussière se tacha de rouge. 

—Gardes, les gardes arrivent ! brailla un gamin.

Au milieu du chaos, un jeune homme prit l’Artiste par le bras :

—Il faut y aller ! 

—Non, bégaya-t-il. Non, non, Sterenn !

—Calme, calme ! hurlaient les soldats qui accourraient. Ne les laissez pas s’enfuir !

Soudain, l’un d’entre eux repéra l’Artiste et son compère. Celui-ci essayait vainement d’emmener l’Artiste :

—Bon sang, on va se faire prendre ! Viens, te dis-je !

—Simon, c’est elle, c’est elle, je l’ai vue ! Sterenn ! cria-t-il.

—Tu délires, rien de nouveau, le coupa son ami. Maintenant, arrête tes bêtises, et dépêchons-

Mais l’Artiste n’écoutait pas. Il l’avait perdue de vue. Lentement, il descendit de son perchoir, fouillant la cohue des yeux. Rien à faire : elle avait disparu. Le désespoir l’envahit. « Cette fois-ci, c’est pour de bon. Je suis fou. »

—Regardez ! s’écria la soldat en les pointant de sa lance. Le Roi des voleurs et son complice sont là ! Arrêtez-les !

Avec un grognement, Simon prit l’Artiste par le bras et se mit à courir. L’Artiste regarda une dernière fois par-dessus son épaule et le suivit.

Collée contre un mur, dissimulée derrière des barriques éventées, Sterenn impuissante le regarda partir. Tous, elle les regarda s’en aller un à un, jusqu’à ce que la rue retrouve son calme. Ce n’est qu’alors qu’elle osa sortir de sa cachette. Quelques passants froncèrent les sourcils en la voyant ainsi émerger, mais rien n’est vraiment étrange dans les grandes villes. Alors ils l’ignorèrent et Sterenn s’éclipsa.

« Je l’ai vu ! Il m’a vue ! » Pour la première fois depuis des mois, le soulagement envahissait Sterenn et chassait ses craintes. Elle savait désormais qu’il ne l’avait pas fuie. Il désirait la retrouver autant qu’elle : son voyage n’avait pas été en vain. La jeune femme aurait aussi bien pu marcher au milieu des nuages : pour un peu, elle se serait envolée. « Déesse, tu ne m’as pas trahie, » songea-t-elle en croisant les mains sous sa cape. « Tu m’as guidée jusqu’à lui, n’est-ce pas ? Pas besoin d’être modeste, je le sais désormais : tu aimes l’Artiste comme mon père aime ses enfants. Et moi, » et elle réalisa alors l’évidence, « tu m’aimes aussi ! » Le bonheur lui ouvrait les yeux et peignait le décor autour d’elle. Skevent était le plus bel endroit du monde et la Déesse qui avait créé tout cela, il lui semblait enfin la comprendre. La Déesse qu’elle avait cru douce, puis cruelle, elle comprenait désormais qu’Elle n’était rien de cela : juste une brise, alléchée par la lumière, qui virevoltait au gré de ses folies. Qui pourrait reprocher à la nuit de tomber et aux étoiles de briller, au lion de se battre et au poète d’écrire ? Chacun doit obéir à sa nature et prendre sa liberté où il le peut. « Et je l’ai fait, moi aussi ! J’ai quitté le bout du monde, j’ai traversé le continent, j’ai retrouvé l’Artiste. Tu m’as accompagnée, mais c’est moi qui l’ai fait et personne d’autre ! Moi aussi, j’ai saisi le fil de la trame ! »

—Moi aussi, j’existe ! s’exclama-t-elle avec excitation.

Aussitôt elle plaqua une main sur sa bouche. Personne ne l’avait entendue ; ceux qui auraient pu n’en étaient pas à leur premier mendiant bavard. Néanmoins, le souvenir des trois hommes se rappelait à elle. Prudence était de mise, au moins jusqu’à ce que l’Artiste et elle quittent la cité.

Il lui fallait désormais le retrouver. Elle n’était pas inquiète : il ne partirait pas sans elle. Elle avait donc du temps devant elle. La jeune femme marcha un peu, trouva une grande place dont le centre était une fontaine. Elle s’assit sur son rebord et patienta. À force de traîner avec un prophète et sa Déesse, Sterenn avait appris à reconnaître les signes. Le vent tournait ; à son tour d’attendre. Et sans faillir, quelqu’un arriva.

C’était une dame, suivie de quatre servantes. Ses cheveux blonds étaient attachés en cercles sur ses oreilles, et elle portait une robe couverte de roses jaunes. Elle passa devant Sterenn sans lui accorder un regard.

—Dame, j’ai quelque chose pour vous, déclara Sterenn.

La femme se retourna. Son nez se plissa en voyant qui l’avait ainsi accostée. La cape déchirée et tachée, les chaussures râpées par la marche, Sterenn savait qu’elle offrait un triste spectacle. Elle ne s’offusqua donc pas. La dame, en revanche, affichait l’un de ces minois de renard au charme délicat. Sterenn se rappelait vaguement qu’il existait des « barons » et des « marquis » dans ce coin du monde : la dame en était un beau spécimen.

—Partons, l’intima l’une de ses suivantes. Rien de bon ne vient de ces gens-là.

—Ces gens-là sont mes gens, répondit la dame. Vous attendrez ici.

Elle alla jusqu’à Sterenn, l’observa.

—Retirez votre capuchon.

—Je ne peux.

—Ne savez-vous pas qui je suis ?

—Vous ne vous êtes pas présentée.

—Cunégonde, et Sterenn haussa les sourcils devant ce nom saugrenu. Je suis la fille du bourgmestre. Tous les habitants de Skevent me doivent respect et allégeance.

—Je ne suis que de passage, répondit la jeune femme. Mais si vous me prêtez l’oreille, et que vous me rendez service, j’exaucerai votre souhait.

—Ah ! Voilà qui est amusant. Comment croire quelqu’un qui refuse de se révéler ?

—C’est pour le mieux. Je fais peur à certains.

La dame se rapprocha de Sterenn.

—Je ne m’effraie pas facilement.

—Alors regarde sous mon capuchon, et tiens ta langue.

Alors Cunégonde se pencha, et elle vit. Elle recula d’un bond.

—Qui êtes-vous ? balbutia-t-elle. Jamais je n’ai rencontré quelqu’un de pareil.

—Il y a un homme, une fois, qui m’a nommé fée. C’est lui que je t’offre. 

—Mon père m’a déjà trouvé un fiancé, lança Cunégonde en reprenant contenance.

—Je t’en donne un autre. Il est le chemin vers ton souhait. Sterenn baissa la voix et la dame se rapprocha à nouveau : Bientôt, il sera roi et toi, si tu suis mon conseil, tu seras sa reine. 

Alors les yeux de Cunégonde brillèrent de convoitise et Sterenn sut qu’elle avait vu juste. Mais la méfiance de la dame ressurgit :

—Qui me dit que vous ne mentez pas ?

—Penses-tu que je te mente ?

—Non, concéda-t-elle. Mais qui me dit qu’il acceptera ?

—Tu lui diras que tu viens de moi. Il t’épousera. Et puisque ma parole ne te convainc pas – pas la peine de le nier, je te comprends – je te donnerai ceci en gage.

De sa poche, Sterenn sortit la chevalière de Ronan le Jeune. Cunégonde hésita, puis la prit. Elle la glissa à son doigt. Fascinée, Cunégonde dit :

—Comme elle est belle… !

—Elle est un peu grande.

—Elle est à moi. C’est tout ce qui compte. La dame se retourna vers Sterenn et demanda avec un respect nouveau : Que voulez-vous en échange ?

—Un toit, d’abord. Un bain, ensuite. De nouveaux vêtements, aussi. En un mot, le gite et le couvert jusqu’à ce que je m’en aille. Dans trois jours tout au plus, je quitterai Skevent, et si tu m’écoutes, tu feras de même. Il s’appelle Ronan le Jeune, seigneur des Landes. Tu partiras par la porte Ouest et tu n’auras qu’à suivre la route principale.

—Très bien, acquiesça Cunégonde. Tu dormiras dans les appartements au-dessus des miens et tout sera fait selon ton désir.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Sous l’œil désapprobateur des servantes, Sterenn suivit la fille du bourgmestre jusqu’à l’hôtel particulier qu’elle avait choisi. On la fit monter au dernier étage où l’attendaient une cuve en bois fumante et des vêtements frais. Sterenn laissée seule se lava et se changea dans une robe bleu-de-mer qui trainait jusqu’au sol et cachait ses pieds. « De toutes les choses à dissimuler, j’aurais préféré mon visage, » et elle resta perdue dans ses pensées jusqu’à ce que la nuit tombe. Elle prit la cape propre qu’on lui avait déposée, rabattit le capuchon et sortit.

« Bien, Déesse, » pria-t-elle en sortant de l’hôtel. « À toi de jouer. » Et Sterenn prit la route qui lui parut la meilleure. Elle prit plaisir à se balader sous les lanternes, et plus encore à voir que partout, les gens allaient et venaient, le visage couvert de maquillage et de masques. La fête, toujours la fête ! Sterenn retira son capuchon et, toute contente, promena ses doigts dans ses cheveux, et ses cheveux dans la brise.

Ses pieds l’avaient ramenée à la fontaine, auprès duquel s’était installé un orchestre. Ils finissaient de se préparer. Des couples de danseurs les attendaient de pied ferme. Un gros homme armé de son archet s’écria :

—Et un, et deux, et un, deux, trois !

La musique s’élança. L’air était rapide et, soudain, les danseurs s’animèrent. Sterenn fascinée les admira un temps. Qu’ils étaient beaux, à s’amuser ainsi ! On se mit à taper le rythme des pieds et des mains. Elle se joignit à eux. Ça dansait, ça bougeait, ça buvait ! Et Sterenn n’en finissait pas de rire. Elle riait tant et si bien qu’il lui fallut un moment pour réaliser que de l’autre côté de la place, un jeune homme la regardait. 

Elle se leva, et l’attendit.

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Syanelys
Posté le 02/06/2025
Coucou Bleiz !

On y est ! A la croisée des chemins de Skevent, les vents déferlent et convergent sur les retrouvailles des temps partagés. La Diablesse offre à notre poupée divine l'Artiste, ou ce qu'il en reste. Lui s'est laissé abandonné dans une nouvelle vie de bohème tandis qu'elle le retrouve sur la route de la déité. Quel plaisir de retrouver les amants maudits !

Ta description de la ville par Sterenn est très immersive. On découvre avec elle une première grande ville frontalière, lieu de nombreux passages et source de charmants larcins. Le Roi des Voleurs sublime ces quelques crimes avec tout l'Art qui le caractérise. La déchéance du rêveur fut plaisante à voir.

La deuxième partie dans laquelle Sterenn joue à la Déesse fait très conte sinon. C'est peut-être voulu mais là, moins de descriptions et de ressentis. C'est assez désarmant de voir que la Déesse accède sur-le-champ à la requête de sa suivante. Tout s'enchaine ensuite instinctivement. Peut-être souhaitais-tu que l'échange du voeu soit limpide pour elle, mais j'ai trouvé que le rythme avait subitement changé.

Enfin, l'un ne partira plus sans l'autre. Le récit laisse sous-entendre que le bonheur ne sera pas forcément au rendez-vous pour la poupée. La Déesse en devenir va devoir affronter le Roi des Voleurs qui risque de lui faire vivre les affreux tourments de l'humanité.

Ah, mais j'accepterais volontiers une tournure plus positive aussi ! Puisse la Diablesse les épargner et aller plutôt ennuyer ses frères et soeurs.

Merci pour cette lecture ! Ton histoire gagne à être lue par plus de Plumes. Il faudra y remédier !

À bientôt !
Bleiz
Posté le 02/06/2025
Salut Syanelys,

Merci pour ton commentaire, comme toujours ! Ça y est, l'Artiste et Sterenn se sont retrouvés -pour être aussitôt séparés, mais c'est pour la bonne cause, promis ;)

Est-ce que le changement de ton entre les deux parties te gêne ? Effectivement, j'ai repris un style proche du conte pour la deuxième moitié, en partie à cause du rôle qu'endosse Sterenn (celui de fée qui guide les personnages d'une autre histoire), mais je me demande si la rupture n'est pas trop abrupte.

J'ai comme dans l'idée que le Roi des Voleurs va te plaire. Tu me diras ce que tu en penses quand tu le rencontreras !

Quant aux frères et soeurs, promis, la Déesse a toutes les intentions du monde de leur faire la misère quand leur tour viendra x)

À bientôt !
Syanelys
Posté le 03/06/2025
Ça peut surprendre ce changement de rythme si on survole la lecture et qu'on ne savoure pas ta Plume je pense.

Sterenn étant une fan inconditionnelle des introspections et qui agit selon ses états d'âme, la scène du voeu s'habille avec un filtre opaque sur ses ressentis qui peut gêner.
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