Je contrôlais parfaitement cette putain de situation.
Ah mais!
Après ma discussion avec Jared, j’avais repris mes esprits. J’étais rentrée à l’hôtel et Sebastian, Jax et moi avions fêté le départ au restaurant du dit hôtel qui s’était avéré délicieux. Le ventre plein et quelques verres de vin plus tard, je n’avais plus peur de rien.
Le lendemain, la réalité se rappela à moi avec un message de Penelope Mitchell, d’une politesse un peu forcée, qui me souhaitait un bon voyage et m’encourageait à tenir la bride à Sebastian. Elle clôturait son texto avec des bons voeux pour mes parents. Soit elle avait décidé de tirer parti de notre collaboration, soit c’était un moyen subtil de me rappeler de garer mes fesses jusqu’au moment où elle me ferait payer la petite surprise. Je me dirigeai donc vers l’aéroport avec un désagréable sentiment d’incertitude.
Jax nous fit ses adieux temporaires au moment d’embarquer. Lui restait aux Etats-Unis encore quelques jours avant de nous rejoindre et de faire des allers retours ponctuels, notamment dans le but de glaner du contenu à partager sur les réseaux de Sebastian. J’étais, de mon côté, chargée de prendre un maximum de photos ; ce qui me barbait profondément.
À l’embarquement, je découvris que, si Sebastian voyageait en classe affaire, j’étais reléguée aux sièges économiques. Je ne pus m’empêcher de me demander si c’était un bizutage de Penny où juste une question de hiérarchie des studios (et de pognon). Après tout, j’étais l’assistante et Seb était la star. Ceci étant, je n’étais pas totalement catastrophée par la situation. Au contraire. Le voyage me laisserait du temps pour réfléchir au problème que Jared avait soulevé. Vers quelle direction se dirigeait ma relation avec Sebastian? Je me carrai dans mon siège, les genoux plus ou moins sous le menton et le nez fripé par l’odeur de transpiration de mon voisin direct. Il était évidemment bien clair pour moi que des barrières saines devaient être posées entre nous pour éviter…
« Miss Adler? »
Une hôtesse se penchait vers moi depuis le couloir.
« Quelques places sont encore libres en business, Mr. Heart vous fait demander si vous souhaitez vous joindre à lui?
— J’arrive. »
J’escaladai littéralement mon voisin et suivis l’hôtesse jusqu’à l’avant de la cabine, là où les fauteuils laissaient les jambes s’étendre et où champagne et amuses gueules coulaient à flot. Je pouvais complètement réfléchir avec un minimum de confort.
Si.
Lorsque j’entrai au paradis, j’aperçus Sebastian qui me faisait signe depuis un duo de sièges côte à côte dont l’un était encore libre. Je m’y laissai tomber avec délices.
« Tu es mon sauveur!
— J’ai hésité. Je ne voulais pas que tu prennes ça pour un pot de vin.
— En échange de quoi?
— Une soirée au pub?
— Il te faudra bien plus qu’un fauteuil en classe affaire avant que je te laisse sortir tout seul, dans un pays étranger.
— Je ne comptais pas y aller seul. »
Il ferma les yeux avant de se caler confortablement contre son dossier. Bon. Devais-je prendre ça comme un signal d’alarme? Ou comme un signe de camaraderie parfaitement innocente? Sebastian commençait à me rendre de plus en plus nerveuse. Cependant, j’avais dans mon arsenal une arme assez efficace : le déni. Total, absolu, catégorique. Il pourrait me tendre toutes les perches qu’il voudrait, je ne les attraperai pas. Je commençai à jouer avec mon écran, à la recherche d’un film ou d’une série intéressante.
***
Les hôtesses avaient fermé les volets des hublots pour simuler la nuit. Une ambiance feutrée régnait dans la cabine des premières. À côté de moi, j’entendais le petit ronflement d’Esmé qui s’était endormie devant « Ready player one ». Sans doute épuisée à force de critiquer ce film qui n’en demandait pas tant. Quand elle s’y mettait, rien ne trouvait grâce à ses yeux, à un degré presque effrayant.
En y réfléchissant bien, j’aurais dû détester cette fille, son caractère de chien, tellement éloigné de la positive attitude hollywoodienne, sa mauvaise foi, sa tendance à mentir sans aucun complexes… Pelotonnée sous sa mince couverture, son air innocent d’enfant endormi contrastait bizarrement avec le portrait mental que je venais de faire. Oui, Esmé était tout ça mais savait aussi faire preuve de douceur, d’écoute… et était sans aucun doute bourrée de failles qu’elle s’appliquait à masquer du mieux qu’elle pouvait.
Je feuilletai distraitement le scénario de « Retour à Cliff View ». Au lieu d’épiloguer sur la personnalité d’Esmé, j’aurais dû bosser sur mon rôle. Envisager des pistes d’interprétations pour Derek, considérer ses relations avec Katarine et Audra. Me rappeler du baiser échangé avec Esmé...
Échec total sur le plan du boulot. J’avais un nouveau centre d’intérêt bien plus passionnant. Si j’avais adhéré à la théorie d’Esmé selon laquelle je m’étais laissé emporter par le jeu, il n’en restait pas moins que c’était un énorme mensonge. Je savais, et j’avais toujours su, qui j’embrassais. Et ce n’était pas l’image d’Audra. Pas du tout. A posteriori, j’étais obligé de reconnaitre que j’avais d’abord pris un certain plaisir à déstabiliser ma si efficace assistante. Ensuite, je m’étais laissé dépasser par les évènements.
Sur le fauteuil voisin, Esmé changea de position. Sa couverture tomba légèrement. L’observer pendant son sommeil devenait une habitude. Une habitude de stalker. Ayant tâté de ce type de harcèlement, j’aurais dû être plus attentif à l’éviter mais j’avais l’impression que c’était le seul moment où je pouvais atteindre une part d’Esmé qu’elle verrouillait soigneusement d’ordinaire. Une part tendre et vulnérable. Je laissai ma tête s’incliner lentement jusqu’à la sienne, jusqu’à ce que nos cheveux s’emmêlent. Je ne savais pas très bien ce que j’attendais de ce contact. Elle remua encore. Cette fois, c’est contre moi qu’elle se pelotonna, nichant son menton dans mon cou.
« Clim’ de merde… marmonna-t-elle. On se pèle ici. »
Je remontai la couverture sur ses épaules et l’entourai de mon bras pour mieux lui tenir chaud. Elle nicha ses jambes contre les miennes. Je me rappelai avec un certain amusement de la mise en garde de Jared concernant les pieds froids de sa colocataire. En ce qui me concernait, je m’accommodais plutôt bien de la sentir contre moi. Dans ces circonstances, je pouvais tout aussi bien laisser tomber mes velléités de travail et essayer de me reposer un peu. Je fermai les yeux.
***
J’avais rarement aussi bien dormi en avion. D’habitude, je me caillais tellement que je somnolais quand j’avais de la chance ou passais une dizaine d’heures à me taper tous les films du catalogue. Là, j’étais dans un agréable cocon de tiédeur, la joue appuyée contre une épaule confortable et soutenue par une étreinte chaleureuse.
Une minute.
Une épaule?
J’entrouvris une paupière suspicieuse. C’était bien une épaule musclée, qui se prolongeait vers une nuque où j’avais déjà envisagé de planter mes dents. Je vous ai dit que sa chainette en argent me troublait particulièrement?
Je réprimai un soupir. J’étais vraiment très douée pour maintenir de sages barrières entre Sebastian et moi. En prenant bien soin de rester rigoureusement immobile, je ne pus que constater l’étendue des dégâts. Mon bras droit était nonchalamment étendu en travers du torse de mon voisin alors que ma tête s’encastrait parfaitement dans le creux de son cou. Dieu merci, Sebastian dormait. M’étais-je vautrée sur lui alors qu’il était déjà assoupi? J’espérais que oui. Je me dégageai le plus délicatement possible avec l’idée de m’enfuir vers les toilettes et d’y rester enfermée jusqu’à l’atterrissage. C’était visiblement la seule solution pour m’empêcher de me coller à mon patron en toutes circonstances.
Lorsqu’il ouvrit un oeil, j’étais sagement assise sur mon siège, en train d’écrire (enfin, de faire semblant d’écrire, pour être exacte).
« On est bientôt arrivé? demanda-t-il d’une voix pâteuse.
— Un peu plus d’une heure. Tu as le temps d’aller te brosser les dents.
— Merci pour le sous-entendu. »
Je souris. Rien de tel qu’une vacherie pour remettre les pendules à l’heure.
Je contrôlais parfaitement cette putain de situation!
***
Le tournage de « Retour à Cliff View » devait se faire en grande partie dans des décors naturels. D’où notre voyage. Les studios avaient loué un domaine entier pour recréer le fictif château de « Cliff View » où demeurait la famille d’Audra et qui dominait tout le comté. Une navette était venue nous récupérer à l’aéroport, avec tous nos bagages. Le trajet me fit oublier toutes mes préoccupations. Je croisai les doigts pour que le tournage me permette de faire quelques balades dans les environs. Nous traversâmes des plaines vallonnées qui s’étendaient à perte de vue, écorchées par des pans de falaises qui étiraient dans la mer leur dentelle de pierre.
Je louai intérieurement l’équipe qui avait déniché le château de Carnavon pour y établir LE Film. C’était grandiose, théâtral à souhait. Après une route sinueuse et boisée, la bâtisse faisait irruption au détour d’un bosquet d’arbres. Avec ses créneaux et sa pierre grise, elle avait un aspect résolument médiéval, tempéré par les chaudes couleurs de l’automne qui peignaient le parc. En sortant de la navette, j’entendis la rumeur de l’océan. Si je me rappelais bien des photos que Sebastian m’avait montrées, le château se tenait juste à côté d’une falaise qui tombait à pic sur l’Atlantique. J’avais hâte d’aller y jeter un oeil.
Sebastian se dirigea droit sur une jeune femme équipée d’une oreillette et qui semblait coordonner l’activité de fourmilière qui régnait dans le parc. En plus d’une quantité considérable de matériel, des mobiles homes avaient été installés à des endroits stratégiques pour faire office de salon de coiffure/maquillage/cabine d’habillage, histoire de ne pas perdre de temps entre deux scènes en extérieur. Vu le nombre de personnes qui entraient et sortaient du château lui-même, je soupçonnai que chaque millimètre était optimisé.
« C’est impressionnant, n’est-ce pas? »
Une petite femme aux cheveux blancs ébouriffés, en jupe de tweed et bottes de caoutchouc se tenait debout à côté de moi. Armée d’un sécateur et la main pleine de tailles d’arbustes, elle me regardait avec un air bonhomme.
« Euh oui, c’est un sacré débarquement, on dirait. »
La vieille dame me tendit une main recouverte d’un gant de jardinage qui avait vécu.
« Je suis lady Carnavon, la propriétaire des lieux. Bien que je ne me sente pas tout à fait chez moi en ce moment. »
Elle eut un petit rire. Je serrai le gant du bout des doigts.
« Esmé Adler. Je suis l’assistante de… euh… la star du film.
— Oui, je l’ai aperçu. »
Ses yeux brillèrent d’excitation.
« Comment est-il? Je suis follement curieuse. Arthur n’arrête pas de me seriner que je ne pourrai pas assister au tournage mais j’imagine que si vous logez tous au château, j’aurai l’occasion de le croiser! »
Tout en parlant, elle avait passé son bras sous le mien pour m’entrainer dans une balade impromptue dans le parc. J’hésitai à appeler au secours face à ce kidnapping.
« Arthur et moi nous sommes installés dans l’ancienne loge du gardien. Elle est finalement assez confortable, voyez-vous, même si avoir mes aises me manque un peu. Il faudra que vous veniez prendre le thé à l’occasion. Oh, et Mr. Heart est le bienvenu aussi. Je serais ravie de lui faire visiter la propriété, par ailleurs. Il aura peut-être envie de se familiariser avec… »
Il me fallait définitivement de l’aide pour me sauver de ce traquenard. Je laissai la vieille lady débiter son monologue en jetant des regards désespérés autour de moi, dans l’espoir fou que quelqu’un vienne à mon aide.
Le miracle se produisit.
« Comment allez-vous, Lady C.? »
Une grande silhouette blonde se planta en plein devant Lady Carnavon, l’obligeant du même coup à s’arrêter net. Loin de s’en formaliser, la vieille dame ouvrit les bras à la nouvelle venue avec joie (libérant le mien au passage. J’hésitai à prendre la fuite aussitôt).
« Ma chérie! Comment allez-vous?
— Ça roule parfaitement, Lady C. Je suis obligée de vous enlever la demoiselle. On la réclame à l’entrée du château.
— Oh, bien sûr. J’étais ravie de vous rencontrer, mon petit. Au plaisir de vous revoir bientôt! »
Alors que je suivais Kim Hurley - car c’était elle - à toute vitesse, l’excentrique vieille dame m’interpela encore :
« Rappelez-moi votre nom, déjà?
— Ne te fatigue pas. Elle l’aura encore oublié dans cinq minutes, me chuchota Kim. Je suis là depuis une semaine et elle m’appelle soit ma chérie, soit mon petit, soit Teddy, va savoir pourquoi. »
Elle me tapota gentiment le dos.
« Tu le sauras pour la prochaine fois : il ne faut jamais la laisser t’entrainer dans une conversation. Sinon, tu mettras des heures à t’en sortir.
— J’ai bien vu. Merci pour le sauvetage. »
Kim et moi discutèrent à bâtons rompus le temps de rejoindre Sebastian qui ne s’était même pas rendu compte de mon absence.
« Alors, s’exclama Kim, que pensez-vous de notre Cliff View?
— Aussi spectaculaire en vrai qu’en photo, répondit Sebastian. Comment ça va, Kim? Tu t’acclimates?
— Ça manque un peu de soleil et je n’ai toujours pas trouvé comment descendre sur la plage pour aller surfer mais je ne perds pas espoir. »
Ils se donnèrent une accolade amicale. La jeune femme à l’oreillette feuilleta son bloc avant de nous faire signe.
« Si vous êtes d’accord, je vais vous montrer vos chambres tout de suite. Je vous laisserai vous installer ensuite. Nous avons un souci avec les costumes des figurants pour demain, j’ai des tonnes de choses à régler. Si vous avez faim, nous avons installé un buffet rapide avec des boissons et de quoi grignoter dans les cuisines du château. Pour des repas plus complets, c’est la grande tente blanche près du bosquet de rhododendrons là-bas. Le service est continu, vous pouvez y aller quand vous voulez… »
Pendant qu’elle nous débitait toutes ces informations, Miss Oreillette nous précédait à pas vifs jusqu’au château. Arrivés à l’entrée d’honneur, Kim nous abandonna avec un petit signe de la main.
« J’ai déjà fait la visite. On peut se retrouver pour le diner vers 19h si vous voulez. »
Nous eûmes à peine le temps d’acquiescer, notre guide continuait à filer droit devant elle. Alors que Sebastian se contentait d’allonger sa foulée, je dus trotter fort peu élégamment pour ne pas me laisser distancer, mon sac battant contre mes jambes. Arrivés en haut de l’escalier d’apparat, j’étais prête à m’assoir par terre pour mourir. Un peu plus loin dans le couloir, Miss Oreillette ouvrit une porte puis s’écarta pour laisser entrer Sebastian. Je trainai mon bagage jusque là… et admirai le spectacle. Mon acteur avait hérité d’une grande chambre, avec lit à baldaquin et meubles en acajou. Les très hautes fenêtres, garnies de lourdes tentures, donnaient sur le parc. La vue avait beau être un peu perturbée par tout le matériel de tournage, elle restait d’autant plus spectaculaire qu’on pouvait apercevoir l’océan au loin.
« Toc, toc, » fit une voix douce.
Victoria Debenham se tenait dans l’embrasure de la porte, une épaule délicatement appuyée sur le montant. Elle portait sur un simple jeans, un pull irlandais blanc qui rehaussait sa chevelure noire et ses lèvres d’un rouge délicat. Celle-ci s’étiraient dans un charmant sourire à l’attention exclusive de Sebastian.
« Le voyage n’a pas été trop dur? demanda-t-elle.
— Le décalage est un peu difficile à encaisser mais on sera d’attaque dès qu’on aura pu dormir un peu. »
Il s’avança vers elle pour la saluer. Je vis clairement que Sebastian était parti pour l’enlacer comme il l’avait fait avec Kim mais Victoria court-circuita habilement son geste pour déposer un baiser sur sa joue. Elle joua ensuite l’embarras et ils rirent en coeur. La main de Victoria resta sur l’épaule de Sebastian quelques secondes de plus que nécessaires. Puis, Sebastian se tourna vers moi.
« Je ne crois pas que tu aies rencontré mon assistante? Victoria, voici Esmé Adler. »
Les lèvres de Victoria continuaient à afficher un franc sourire. Pas ses yeux. Elle s’approcha de moi et posa sa main sur mon bras.
« Il me semble que je t’ai vue à la soirée d’ouverture de tournage, non? Je ne savais pas que tu étais l’assistante de Sebastian. Bienvenue parmi nous.
— Merci. Je suis ravie d’être là. »
J’affichai à mon tour un grand sourire, en imaginant avec quel plaisir je balancerais de l’encre indélébile sur son magnifique pull blanc.
« Miss, Adler, intervint Miss Oreillette. Votre chambre n’est pas à cet étage. Vous êtes installée juste au-dessus, dans l’ancienne nurserie.
— Oh, s’exclama Victoria, j’ai visité, c’est très mignon. Tu y seras un peu plus à l’étroit mais la nounou était plutôt bien logée. Seb, il faut que tu viennes voir ma chambre. Je suis juste à côté, je crois que j’ai eu celle de la maitresse de maison, la décoration est fabuleuse! »
Elle prit la main de Sebastian pour l’entrainer dans le couloir. Il se laissa faire sans protester.
« Vous venez avec moi Miss Adler? Il faut encore grimper un escalier! »
Parfait. Vraiment parfait!
Je peux déjà officiellement dire que je n'aime pas Victoria. Je suis comme Esmé, en train d'imaginer la meilleure façon de la tuer sans que cela se remarque (c'est possible si si).
Bien à toi,
Trisanna.
Mais bon, il faut reconnaitre qu'elle fait tout pour ne pas se rendre sympathique... sauf à Sebastian ^^
Alice
Ce changement de décor sent les ennuis ! Le charme de la campagne anglaise a un côté romantique, mais il y a de la concurrence en approche. Ca va ajouter du piment.
Esmé aurait dû se mettre la vieille Lady dans la poche, y’a pas meilleure commère, je suis sûre. Ce catapultage dans le château qui sert de plateau de tournage ressemble presque à une remise dans les rangs pour Esmé. Comme si le : tu es l’assistante et lui la star, lui revenait en pleine face. Elle va devoir gérer plus d’une chose à la fois, planning et sentiments, notamment, et pour faire référence au titre du chapitre, non, je crois pas que tout soit sous contrôle xD
Argh, je curieuse de savoir si on va jouer aux chambres musicales dans cette grande bicoque.
A bientôt !
Et, tout à fait, la remise en place hiérarchique est sévère ^^ Surtout que Victoria prend bien soin d'enfoncer le clou ;p
Et je ne vois pas du tout de quoi tu parles à propos de cette perte de contrôle. Esmé maitrise tout paaaaaaarfaitement, c'est évident :'D
A bientôt
Alice