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Les bottes de Bobbie s'agitaient sur le trottoir comme deux gros bourdons en parade nuptiale. Elle marchait vite, empêtrée dans son écharpe à larges mailles qui refusait de s'enrouler là où elle l'avait décidé. À cette heure, beaucoup de ses voisins étaient rentrés du travail et certainement y en avait-il d'autres déjà à table ; Bo préférait ne pas trop traîner devant les fenêtres dont les volets étaient encore ouverts, par mesure de sécurité. Personne n'avait besoin de savoir qu'elle déambulait dans les rues alors que le soleil était déjà couché.
Un coup de cloche venait de retentir quelque part dans l'air, marquant les huit heures et demie du soir. Sous la lumière jaunie des réverbères, la petite ombre tassée de Bobbie paraissait irréelle, filant comme une voleuse vers la sortie de la ville où elle ne croiserait plus personne. Son sac en bandoulière tapait sur ses hanches sans forme en remuant son fragile contenu. Arrivée à l'orée du bois – celui-là même qui bordait le cimetière à l'autre bout d’Edhyues – la jeune fille réajusta une ou deux barrettes qui se faisaient la malle au milieu de sa chevelure puis ouvrit sa besace tout en la posant sur une grosse pierre. Il avait dû pas mal pleuvoir pendant qu'elle s'était autorisée une petite sieste et la terre restait encore mouillée sous ses pieds.
— C'est parti, prononça-t-elle sans y faire attention.
Après avoir farfouillé dans le petit sac à l'aide de sa lampe de poche, Bobbie récupéra une boite d'allumettes et sortit également une lanterne de la panse de velours bordeaux. Étrangement, la bougie à l'intérieur du cocon de verre n'était pas cassée ; les allumettes ne s'étaient pas non plus répandues partout dans la besace et Bo commençait à penser que, peut-être, cette soirée se passerait sans encombre malgré son retard et l'absence de son binôme.
La bougie du lampion était violette, tout comme la lumière qu'elle répandait lorsque vous enflammiez la mèche. Il n'était pas sorcier de comprendre qu'il y avait quelque chose d'anormal avec un pareil objet, et si Bobbie n'était pas en mesure d'expliquer comment un tel phénomène était possible, elle pouvait au moins vous assurer que ce genre d'ustensile ne s'achetait pas en magasin d'arts et décoration.
La lanterne des passeurs faisait partie d'un attirail spécifique. Outre le fait que sa lueur permettait d'éclairer votre chemin la nuit venue, elle était aussi capable d'être perçue par les morts. Chaque couleur correspondait alors à un certain nombre de sentiments ; à des messages à l'adresse des âmes. Il y avait les bonnes bougies, et les mauvaises. La compassion, et la provocation.
Celle qu'avait choisie Bobbie était parfaite pour les passeurs qui, comme elle, préféraient avoir à faire à des esprits calmes et animés de bonnes intentions. Néanmoins, on lui préférait souvent la bougie blanche, signe de pureté et innocence, ou la bleue, qui renvoyait à la loyauté, le repos, la méditation et le besoin de sérénité. La couleur de la bougie de Bo se retrouvait donc moins conventionnelle et parlait quant à elle aux âmes mélancoliques et soumises, à la recherche de tendresse. Cela lui jouait parfois des tours, avec des défunts trop collants qui ne lui laissaient plus de répit une fois qu'ils avaient perçu sa lueur, mais pour se rassurer, Bobbie se suggérait que cela faisait partie du métier.
Quelques bruits dans les arbres lui firent relever la tête, elle qui était toujours penchée sur son sac. Tout d'abord sur ses gardes, Bobbie en vint à se dire qu'il s'agissait d’animaux nocturnes et elle retourna à ses occupations au moment où un oiseau s'envolait de sa branche pour partir dans le néant du ciel.
Après la lanterne, il fallait maintenant que Bo s'assure d'avoir de quoi se défendre et éloigner les morts trop insistants. Ressemblant à un tas de poussière pailletée aux couleurs cannelle et dorées, la poudre dambrédor portait vraisemblablement bien son nom. Abritée par une bourse de cuir qui ne quittait jamais le sac de Bobbie, le mystérieux mélange était le rempart qui permettait aux passeurs de repousser les âmes mal intentionnées. Lancée contre une menace, la poudre dambrédor avait la capacité de disperser les énergies qui n'étaient pas protégées par une enveloppe corporelle. Un recours que les esprits n'aimaient vraiment pas. Néanmoins, c'était un moyen de défense toujours plus pacifiste que le gros sel qui, lui, absorbait les mauvaises énergies et rendait les trépassés furieux.
Un hibou s'ébroua sur son perchoir en lançant un hululement lugubre. Bobbie se redressa en sursaut, se demandant bien ce que tous ces animaux pouvaient avoir pour s'agiter autant. Levant le nez comme pour renifler un gibier, l'adolescente sondait les environs. Elle avait à nouveau enfilé la bandoulière de son sac et tenait à la main son lampion dont la bougie donnait une teinte féerique à la forêt, toute en ombres mouvantes et en vides intenses. Plus elle s'enfonçait dans les bois, plus Bobbie sentait qu'il y avait comme de l'électricité dans l'air.
Tobias ne devait pas être malade. À présent, Bo supposait fortement qu'il avait beaucoup à faire au vu de l'agitation qui régnait entre les arbres à moitié nus de la forêt. Qu'est-ce qu'il pouvait bien s'être passé dans les patelins alentours pour en arriver à un tel fourmillement d'activité ? Des morts en grand nombre dont Bobbie n'aurait pas été mise au courant ? Impossible. Il devait alors s’agir d'âmes vagabondes ayant décidé de poser bagages quelque temps près du village de la jeune fille. Courageuse juste ce qu'il fallait, Bo n'était toutefois pas immunisée contre l'angoisse et voilà qu'elle se mettait à frissonner en rentrant la tête dans son écharpe. Les âmes errantes… les âmes errantes ! Cette simple pensée suffisait à lui faire regretter d'être sortie seule ce soir.
Les esprits qui survivaient sur Terre avaient cette chose d'effrayante que, plus le temps passait, et plus ils étaient capables d'avoir de l'influence sur le monde matériel. Par déduction, ils étaient alors bien plus aptes à s'en prendre aux passeurs et si elles ne s'essoufflaient pas, les âmes combatives retrouvaient de leur force, de leur intelligence, de leurs sentiments. De la hargne, à souffler sur le premier malchanceux venu. On pouvait résumer ce phénomène par le regain d'un peu de leur humanité perdue. Ou peut-être pas tout à fait la leur, puisant à l'aveuglette dans la vie qui les entourait. Un semblant d'existence fragmentée, dictant des comportements aléatoires dont il valait mieux se méfier.
*
Bobbie repoussait les branchages sans feuilles, se prenait les pieds dans les ronces, écoutait sa lanterne grincer au rythme de sa marche. Il lui fallait retrouver un sentier différent de celui qu'elle venait de quitter. Marcher jusqu'à ce qu'elle tombe, un peu au hasard tant elle était inquiète, sur un chemin moins emprunté par les promeneurs.
L'odeur de l'humidité et du froid lui imprégnait désagréablement les narines tandis que la boue lui faisait faire des enjambées glissantes et de grands écarts à lui en déchirer le jean. Il y avait aussi des bruits, tout autour, de plus en plus forts. Si Bo avait été une enfant banale, sûrement aurait-elle rebroussé chemin depuis déjà longtemps. Mais elle connaissait la nature cachée de ces craquements sinistres et bien qu'ils ne fussent pas des plus habituels, la fillette ne trouvait pas encore de raison valable pour ajourner son travail. Les chocs se répétaient contre les troncs. Des éclats secs, forts, se répercutant dans le silence du sous-bois baigné d'obscurité. Ce n'était pas un pivert, non, les coups étaient trop lents et trop rythmés pour ça. On aurait cru qu'une personne frappait sur une porte invisible. Plusieurs portes invisibles. Bobbie avait l'impression d'évoluer au sein de la propriété de quelqu'un d'autre, se sentant définitivement de trop.
Bo balançait souvent des regards dans son dos. L'écho des toc-tocs assourdis lui comprimait un peu plus le cœur au fil de son avancée. Elle ne s'en était pas rendue compte, mais Bo avait accéléré le pas. La poudre dans son sac était un secours psychologique bienvenu alors qu'elle songeait à son œcalice déjà occupé, inutilisable pour se défendre cette nuit.
— Tobias… bafouilla-t-elle en se demandant où il avait bien pu passer.
À force de penser à lui, Bobbie crut apercevoir une lueur grisâtre à travers les arbres, loin d'elle, mais elle hésita à se diriger vers les éclats de lumières. Ca avait été si succinct. Avait-elle rêvé ? Le gris, c'était la couleur de Tobias, le halo de sa bougie. C'était une de ces couleurs que l'on disait mauvaise, s'apparentant à la tristesse et l'anxiété, l'ennui, l'égoïsme, la froideur… Les personnalités narcissiques et le manque de vigueur. Autant dire que les passeurs utilisant cette bougie n'avaient pas peur d'avoir à faire à d'épouvantables rencontres. Mais Tobias n'était pas tout à fait passeur, si l'on voulait être précis.
Finalement, Bo opta pour continuer son chemin comme une grande, seule. Si elle avait bien démasqué la présence de son ami, alors elle le retrouverait auprès de la pierre levée bien assez tôt. C'était ce qu'il y avait de mieux à faire ; elle n'allait pas se rajouter dans les pattes de Tobias alors que le statut hanté de la forêt n'était plus à prouver Il devait avoir déjà bien assez à accomplir pour la soirée.
*
Sans prévenir, Bobbie se sentit retenue en arrière, à moitié étranglée par la pression que l'on exerçait sur son cou. Après un petit moment de frayeur à se débattre sans adversaire, Bobbie se rendit compte que le danger qui l'avait surprise n'était rien d'autre que son écharpe accrochée aux branches basses. Elle considéra le cache-col encore pris dans les épines un long moment, comme s'il allait s'en décrocher tout seul à force de persuasion mentale. Quand elle en eut finalement assez d'être immobile dans les ténèbres, Bo arracha son écharpe aux arbustes, récupérant au passage quelques feuilles et brindilles mortes emmêlés dans la laine.
Calmée et silencieuse, Bobbie était tout à l'opposé de ce que reflétaient les bois. Les chocs contre les troncs prenaient des airs presque musicaux, tribaux, se jouant d'un intrus que l'on voulait certainement faire déguerpir. Elle ne se serait pas sentie visée si elle n'avait pas perçu, de plus en plus fort, ces présences tout autour d'elle. Elle n'aurait pas non plus craint pour sa sécurité, avec preuve cette fois-ci, si elle n'avait pas remarqué, derrière un rocher couvert de mousse, la moitié d'une tête sans yeux tournée tout droit sur elle.
— Super, chuchota Bo en rehaussant les épaules pour se donner meilleure allure.
La main dans son sac, Bo ne s'était pas encore tout à fait décidée à attraper une poignée de poudre mais elle se tenait prête, au cas où il faudrait l'utiliser. Elle reprit lentement sa marche, offrant son dos à l'esprit qui suivait le moindre de ses mouvements avec attention. Il lui fallait faire comme si de rien n'était, comme si elle n'avait pas peur ; apaiser son pauvre cœur. Elle devait mimer une jeune fille à peine impressionnée qui s'en allait reprendre ses occupations, pourvu qu'elle arrive à s'en convaincre assez pour que les âmes vagabondes y croient également. Faire semblant d'être confiante, cela devrait bien les refroidir, non ?
Bobbie esquissa quelques pas bruyants entre les arbres squelettiques, craignant de voir surgir un autre fantôme au détour de la flore. Ce n'était décidément pas son rôle à elle, tout ça. Elle ne se voyait pas assumer la tâche de Tobias ; pas encore. Son année initiatique n'était même pas terminée ! Pourtant, plus elle gagnait du terrain au cœur de la forêt et plus l'électricité dans l'air était forte. Les ondes négatives la prenaient à la gorge, lui faisant perdre son calme qu'elle avait si durement regagné. Bientôt Bobbie se sentit l'envie de harceler le premier promeneur qu'elle croiserait sans tenir compte de l’heure tardive qui mettait ses plans à mal. Elle voulait pousser, jeter. Elle voulait causer du tort, oh oui, elle voulait…
Elle s'arrêta dans son élan, se passant une main dans ses cheveux fous tandis que ses idées nouvelles lui arrachaient quelques frissons. Elle réalisait lentement à quel sort on voulait la vouer. La jeter dans un fossé, au hasard ? Les paroles de sa mère se mirent à résonner sournoisement dans son crâne, lui donnant l'impression de subir un sermon. Avec une pensée pour Molly, Bobbie inspecta la poche arrière de son jean. Le téléphone portable lui redonna un peu de cran et, comme si sa mère se trouvait à ses côtés pour défier ces faces de lune en complet sombre et leurs désirs hostiles, Bobbie releva un menton tremblant et des yeux humides malgré la détermination.
*
La couleur violacée du bois donnait à Bobbie l'impression d'avancer en plein rêve, si ce n’était en plein cauchemar. Ses émotions devenaient trop instables et si les esprits de sortie s'en rendaient compte, l'occasion d'en profiter serait trop belle pour qu'ils ne puissent y résister. Une pauvre adolescente égarée en forêt, c’était une chouette victime pour déverser son fiel. Néanmoins, cela faisait quelques temps que Bobbie cherchait les pâles visages sans les voir. Ils abandonnaient leur traque pour se concentrer sur une autre proie, sûrement. Mais laquelle ? Il ne devait pas y avoir plus de deux personnes en plein bois cette nuit.
C'est une tourelle de lumière qui répondit aux questionnements internes de l'enfant. Quelque part à plus ou moins cinq cent mètres à travers les arbres, quelqu'un venait de faire entrer une âme dans son œcalice. Si ce n'était pas Tobias, alors ce ne serait personne. Bobbie savait qu'aucun autre passeur ne se trouvait sur leur secteur, à part sa propre mère qui n'utilisait jamais son don. Quoiqu'il en fut, enfermer une âme dans un œcalice signifiait la relâcher un jour ou l'autre, de préférence dans les heures qui suivaient. Il fallait que Bobbie rejoigne le mégalithe le plus rapidement possible, pour profiter de la présence de son camarade afin de délivrer l'âme de Mme Thornton.
Tobias avait toute l'estime de Bobbie. C'était un peu le modèle que la jeune fille s'évertuait à suivre ; celui qui lui avait fait tenir bon au tout début de son initiation. Il avait quatorze ans et fréquentait un autre établissement scolaire que Bo, à moins de ne pas être scolarisé du tout. Bobbie ne l'avait tout simplement jamais vu à l'heure des cours et ne parlait pas de sa vie privée avec l'adolescent.
Il avait terminé son initiation en tant que passeur deux ans auparavant, et celle pour être intercepteur il y avait quelques mois, maintenant. Intercepteur, c'était en quelque sorte le grade supérieur au passeur. Si ce dernier était chargé de conduire les âmes jusqu'à l'Autre côté, le premier avait pour mission de retrouver les esprits coincés sur Terre depuis trop longtemps, les âmes errantes, qui malgré leurs actions limitées pouvaient se montrer dangereuses. Il fallait toujours se méfier d'un esprit en colère, frustré de s'être égaré. On confiait cette tâche à des enfants un peu plus vieux que les passeurs en apprentissage, puisqu'un intercepteur ne pouvait commencer sa formation qu'à partir de treize ans ; après avoir réussi son initiation au grade du dessous, bien évidement.
Être intercepteur n'était pas une obligation. De même que devenir chasseur, un niveau cette fois réservé aux jeunes adultes. Heureusement d'ailleurs, car Bobbie ne se sentait pas encore la trempe d’envisager passer l’échelon supérieur, estimant qu'être passeur, quelque part, c’était déjà bien. Toujours coincée dans une forêt où des esprits farceurs devaient bien rire de ses tourments, le profil pour devenir intercepteur ne semblait pas tout à fait à portée de main.
*
Droit devant, il y avait un grand trou, et tout autour, de l’humus nauséabond, humide à souhait. En dépit de tout bon sens, Bobbie se risqua à franchir l'épais mélange de boue et de sable qui s'étendait devant elle. Elle calcula ses mouvements pour qu'ils restent les plus doux possible, enchaînant les petits pas et les grands soulèvements de genoux pour se sortir les bottes de la terre détrempée. À chaque positionnement de pied, des bulles et des éclaboussures accueillaient le poids de Bobbie, et quand elle dégageait sa botte du bourbier, un immonde bruit de succion éclatait dans la pénombre. Au bout de quelques enjambées, le piège finit par happer sa chaussure jusqu'à la cheville et ne parut pas enclin à la laisser repartir. Bo dut se contorsionner en équilibre sur une seule jambe pour délivrer sa botte, se battant également avec son sac en bandoulière qui fonçait vers le sol à chaque fois qu'elle se penchait.
Elle se redressa en sueur, énervée, des projections de boue plein les joues. La bougie de sa lanterne s'était éteinte et elle avait dû poser sa chaussette nue dans la tourbe pour garder son équilibre. Elle avait désormais froid et peur de mettre le pied sur d'autres mauvaises surprises en attendant de trouver un endroit propice pour rallumer son lampion. Elle s'éclairerait à la lampe torche jusqu'à ce qu'elle puisse poser ses affaires au sec et se libérer les mains, craignant qu'avec l'éclat de sa bougie ait aussi disparu le drapeau blanc et les messages de paix qui retenaient les âmes de s'en prendre à elle. Bo devait continuer d'avancer, il n'y avait que ça à faire. Par un heureux coup de chance, il ne lui arriva plus aucun désagrément notable jusqu'à ce qu'elle n'atteigne un sol plus ferme et, très vite, le bois redevint violet, mais pas forcement plus serein.
Un tour d'horizon permit à Bobbie de remarquer qu'un esprit s'était positionné juste à ses fesses, au milieu d'un petit sentier discret que les ronces masquaient. Accroupi lui aussi, les coudes sur les genoux et la tête reposant sur ses poings fermés, le jeune homme aux cheveux plaqués donnait l'impression d'être distrait, voire pensif. Il ne remua pas d'un pouce tandis que Bobbie esquissait quelques mouvements de jambes pour s'en aller sans trop traîner. Pas comme le cœur de Bo qui tapait fort contre ses côtes en semblant hurler « laissez-moi sortir ! ».
Les épaules raides, Bobbie était partagée entre l'idée de se mettre à courir ou celle de garder son calme pour ne pas paraître affolée. Son allure pressée l’avait déjà bien assez éloignée de l'âme errante échouée sur le chemin de promenade, cependant elle devinait que traîner plus longtemps dans les parages ne lui apporterait rien de bon. Après quelques minutes de foulées épuisantes, une paroi rocheuse vint couper la trajectoire de Bobbie, descendant à pic sur deux ou trois mètres de hauteur. Le reste de la forêt était un niveau en dessous. Ce repère indiquait à Bobbie que le mégalithe n'était plus très loin. Pressée d'en finir, elle se pencha sur les ténèbres au pied de la paroi, cherchant du regard les premières prises qui pourraient lui permettre de gagner le palier inférieur.
Les jambes dans le vide, Bobbie jouait les haltérophiles en ne se servant que de la force des bras pour garder son équilibre et ne pas se laisser tomber au hasard du relief. Quand le bout d'une de ses bottes crottées effleura une grosse pierre proéminente, elle s'y laissa enfin glisser, récupérant sur la pointe des pieds sa lanterne et son sac qu'elle avait laissé sur la terre ferme. Le reste de la descente s'avérait plus facile car la roche et les éboulis avaient adopté, au fil des années, une forme d'escalier ; Bo n'avait plus qu'à se tenir aux plantes grimpantes et aux racines poussant entre les pierres pour s'assurer une fin de voyage sans trop de danger.
Après près de dix mois à refaire le même parcours les jours où elle endossait le rôle de passeuse, ses jambes savaient exactement où se porter malgré la précipitation. Bobbie arriva au bas du monticule en faisant voler quelques feuilles et tapota les manches de son sweat-shirt pour se débarrasser des débris qui l'encombraient. Tout en reprenant son souffle, un demi sourire convaincu perça au coin de ses lèvres. Cette petite pause loin des âmes en balade lui faisait du bien, permettant de réaliser qu'elle avait subie plus de fausses alertes que de réels ennuis. Bobbie était finalement arrivée toute seule plus loin qu'elle ne l'aurait cru, et sans problème important.
— Si maman voyait ça !
Son orgueil reprenait le pouvoir à mesure qu'elle pensait au récit qu'elle conterait à sa mère une fois de retour à la maison. Molly allait être verte en apprenant qu'elle avait franchi un bois hanté sans faire marche arrière. Peut-être même qu’elle lui interdirait de faire de nouveaux rituels pour le restant de sa vie ; mais cela était une autre histoire, et Bobbie était bien loin d'y penser pour le moment, fière d'elle.
Dans les fougères qui entouraient Bo, quelque chose se mit subitement à bruire, la tirant de ses réflexions. Elle fronça les sourcils en ouvrant grand les yeux. C'était bien simple, il n'y avait personne avec elle, alors d'où ce bruit pouvait-il bien provenir ? Peut-être qu'un mulot ou un loir s'offrait, comme elle ce soir, quelques frayeurs en slalomant entre ses pieds, mais Bobbie aurait plutôt comparé le bruit à un impact, brusque et assourdi par le sol meuble. La chute d'une petite pierre ? Elle releva la tête vers le sommet de la falaise, sans s'attendre à voir autre chose que le noir. Elle avait tout simplement dû fragiliser la paroi rocheuse en la descendant comme un pilote de rallye et provoqué l'éboulis. Alors le sang de Bobbie ne fit qu'un tour quand elle remarqua enfin une ombre, tout la haut, courbée sur le vide.
La silhouette se dressait figée en braquant deux yeux sur l'adolescente. On pouvait également percevoir un nez, une bouche et des sourcils sur un front dégagé. En dépit de la faible puissance de sa lanterne, Bobbie pouvait aussi voir le blanc des dents derrière les lèvres entrouvertes. Alors elle fut frappée par la première idée plausible qui toqua à la porte de son esprit affolé. Ses poils se hérissèrent sous l'effet d'une fulgurante chair de poule. Un mort qui possédait un visage, ce ne pouvait être qu'une seule chose. Ça ne pouvait être qu’un démon.
Non, là, vraiment, c’était exagéré. Comme si Bobbie n'en avait pas déjà assez vu pour la soirée.
J’ai un pitit peu moins aimé celui-là que les deux précédents, que j’avais adorés ; je pense que la marche dans la forêt aurait pu être un peu plus courte. On sait que quelque chose va se passer, on a hâte de savoir quoi ! Néanmoins, ça reste très bien écrit et encore une fois tu nous décris bien le ressenti de Bo. Et puis les derniers paragraphes, avec la joie de Bo d’avoir réussi et la déception qu’elle ressent en voyant le démon, c’était excellent !
C’est dommage qu’il ne me reste qu’un chapitre après ça, je me suis attachée à Bo.
J’ai relevé des détails (que des fautes de langue ! :) )
« Qu'est-ce qu'il pouvait bien s'être passé » : qui pouvait
« Néanmoins, cela faisait quelques temps que Bobbie » : quelque temps
« permettant de réaliser qu'elle avait subie plus de fausses alertes » : subi
Cette promenade nocturne dans la forêt est bien inquiétante. La tension monte petit à petit, c’est bien amené. Tous les petits détails sur le « boulot » de Bo nous rendent cette équipée nocturne très crédible, on s’y croit complètement. Et quelle chute ! Une très bonne phrase conclusive (aussi).
J’ai remarqué quelques petites maladresses de style dans ce chapitre, je te les signale au-dessous. Mais à part ces détails, c’est toujours aussi prenant, tes images sont souvent très originales et évocatrices. Quel dommage qu’il ne reste qu’un chapitre. Je trouve que cette histoire était pleine de promesses :(
sur ses hanches sans forme : je n’ai pas compris là. Ce sont ses hanches qui sont sans forme ? ce n’est pas plutôt le sac ? Enfin, c’est bizarre.
Bobbie se suggérait que : j’ai des doutes sur cette tournure. Je vois le sens, mais je ne suis pas sûre que ce soit très admis.
lampion à la main dont la bougie : et tenait à la main son lampion dont… ?
dont Bobbie n'aurait pas été mise au courant : dont Bobbie n’aurait pas eu connaissance ?
quelques temps : quelque temps (invariable)
Par déduction, ils étaient alors bien plus aptes à s'en prendre aux passeurs et si elles ne s'essoufflaient pas, les âmes combatives retrouvaient de leur force, de leur intelligence, de leurs sentiments. : ce passage de ils à elles dans la même phrase, c’est un peu bancal.
Sans prévenir, Bobbie se sentit retenue en arrière : sans avertissement ?
Je n'avais décidément aucune raison de ne pas poursuivre cette histoire et encore moins de m'enfuir en courant voyons ! Au risque de me répéter, j'aime vraiment beaucoup ta façon d'écrire moi ! ^^
Ah, voici donc l'explication de tout cet attirail : j'ai trouvé ça génial ! On voit que ce ne sont pas des détails que tu as ajouté au hasard comme ça, pour nous permettre de nous mettre dans l'ambiance mais, au contraire, tout cela a été mûrement réfléchi. J'ai particulièrement apprécié l'idée des bougies, personnellement !
J'ai l'impression d'être souvent en désaccord avec toi mais je ne trouve pas que tu as été avare en descriptions : encore une fois, à mes yeux, c'était tout à fait ce qu'il fallait. J'ai vraiment accompagné Bo dans ce cheminement à travers la forêt et avec l'ambiance qui s'en dégageait, ça a fait paraître ce voyage beaucoup plus long qu'il ne doit l'être en réalité. D'ailleurs, je suis certaine que si j'avais lu ce chapitre à la nuit tombée, j'aurais un peu flippé moi aussi ! Tout ça était donc très bien, vraiment !
Avec toutes ces frayeurs qu'on se fait et ces doutes qui nous accompagnent, on en vient à se demander quand est-ce qu'il va se pointer ce fichu mégalithe mais, vu la fin de chapitre sur laquelle tu nous laisses, on en vient à regretter cette précipitation ! xD
C'était assez... étrange (mouais, je ne suis pas certaine que ce soit le bon mot) cette omniprésence de Tobias dans ce chapitre. Etait-il réellement présent dans le bois ou Bo a-t-elle rêvé ? De plus, comme les informations le concernant arrivent au compte-goutte, on a le temps de faire des suppositions à son sujet. Un Passeur sans un être vraiment un, un choix de bougie qui attire plus facilement les esprits mal intentionnés... un Intercepteur donc. Un grade au-dessus mais qui m'a également l'air sacrément plus dangereux, en particulier pour un adolescent de 14 ans ! Je comprends que Bonnie ne se sente pas à l'aise avec cela et préfère rester Passeuse.
J'ose une courte parenthèse car il me semble avoir remarqué une petite erreur au cours de ma lecture et je me permets de te l'énoncer ici :
"mais l'armée de feuilles et d'écorces qu'elle traversait ne donnait pas tellement l'impression de la protéger de son plein grès."
Dans ce cas-là, il me semble que ce terme s'écrit plutôt "gré" mais je me trompe peut-être.
En tout cas, c'est sûr que j'ai hâte de découvrir comment va se dérouler cette rencontre avec ce démon, même si j'ai un peu de peine à imaginer que ce sera déjà le dernier chapitre, quelle déception ! Oui, moi j'aurais sans peine imaginé cela durer plus longtemps, j'ai l'impression qu'il y a encore tellement de choses qu'on ignore !
Quoi qu'il en soit, je te souhaite une excellente continuation et bon courage avec ce chapitre qui semble te donner du fil à retordre !
Ce démon m'a l'air très intéressant :P J'ai hâte d'en lire plus.
Courage pour l'écriture et à très bientôt. Cette histoire est pleine de potentiel et j'espère que tu arriveras à la mener à bien. Quant à Tobias, espérons qu'il n'a pas été tué ou un truc du genre. ce serait trop bête vu ce que Bobbie en dit. Il semble intéressant. Reste plus qu'à le rencontrer dans la suite.
Enjoy et bonne continuation !
Spilou
Haha, hihi, hoho...<br />Ce pauvre démon, que je n'ai pas prévu de developper plus que ça ^^'... J'espère qu'on me jettera pas trop de pop-corn à la tête à cause de ça TT. (Hein ? <3)
Ohmondieu ! Tuer Tobias ? *air choqué* Hiii ! (Va savoir xD. Déjà que je voulais tuer Randall... *kof kof* Mais bon. On fera sans. Pour Randall...).<br />Allez Toby, t'as plus qu'un chap pour essayer d'être interessant mon pauvre garçon ='D.<br /><br />Merci en tout cas pour tes encouragements ! ♥ ♥<br />Ca me donne envie de me repencher sur tout ça.<br /><br />Love love Spilou ! <3
Moi je l'ai bien aimé ce chap, tu as bien maitrisé la promenade seule en foret x) Et en fait... Elle fait pas un métier très chouette. Encore les cimetierres sont des lieux calmes et reposant, encore les forets sont graves flippantes chez toi x)
un démon ? Moi je dirais Tobias (quoaaaaaa, c'est possible nan ? =D ). J'aime aussi l'idée des grades, ils sont rémunéré, au moins, avec tout ça ? XD
Il est temps d'écrire la suite (et fin T_T) Beulette !!
<3
Oh mince XD. Pauvre Toby... Ca fait un peu Tobé/Teubé. Pas tellement à son avantage.
<br />Forêts flippantes et cimetières en paix xD. Les futures forêts devraient être plus joyeuses, je jure T.T (OMG. Non, même pas en fait quand j'y pense xD Je crois qu'il serait mieux que je me taise).<br />Muahaha ! Tobias le bad guy qui est en fait une créature démoniaque là pour manger Bobbie ! Quoi ? Ha ? Tu voulais juste dire que la petite s'était trompée en pensant voir un démon mais qu'en fait c'était le garçon ?Soit x).C'est pas encore ça, mais tu te rapproches de la vérité ! (À si peu de temps de la fin de l'histoire, je peux pas vraiment faire intervenir un démon T.T On s'en doute bien... *Bouh* Mais au moins ça évoque ce genre de personnage, parce que j'ai besoin d'en parler xD)<br /><br />Allez je vais vraiment essayer de mettre la suite des HsV dans les priorités. Peut-être qu'en relisant les premiers chaps ça va me relancer TT.<br /><br /><3<br />Love love ~
Surtout qu'on y croit, à ton monde ! Tout cet attirail du Passeur (l'idée des couleurs des bougies est GENIALE), toute cette organisation secrète, tous ces super noms que tu inventes (l'œcalice, la poudre dambrédor),... comment ne pas rentrer dedans ? Comment ne pas y croire ?
Et puis il y a ces petites phrases que tu as et qui font, je trouve, toute la subtilité de ton écriture :
"De la hargne, à souffler sur le premier malchanceux venu. On pouvait résumer ce phénomène par le regain d'un peu de leur humanité perdue. Ou peut-être pas tout à fait la leur, puisant à l'aveuglette dans la vie qui les entourait. Un semblant d'existence fragmentée, dictant des comportements aléatoires dont il valait mieux se méfier."
Ce sont ces mots-là dont je te parlais dans mon commentaire précédent : tu as vraiment le don de faire ressentir les choses. Tu ne te contentes pas d'un "un fantôme qui reste trop longtemps sur terre devient un sale petit teigneux". Non, tu vas jusqu'au bout des choses, tu expliques, du moins tu cherches à expliquer. Et ça paraît formidablement logique et naturel !
Oh, et voilà que le chapitre s'achève en plus sur un démon oO ! Gloups.
Au niveau du style, c'est toujours aussi savoureux ^^ Tu as juste tendance parfois à mettre au passé des phrases qui tiennent plutôt du "présent de vérité générale". Notamment quand tu utilises le "vous" : "La bougie du lampion était violette, tout comme la lumière qu'elle répandait lorsque vous enflammiez la mèche."
Si jamais tu ne comprends pas bien ce que je veux dire, je peux faire un module de français sur le forum ! :o)
Bon ben... vivement la suite, même si elle est courte ! é_è
<br />C'est vrai tu as aimé ce passage ? o_O. Je le trouverais presque incompréhensible xD. (y'en a beaucoup comme ça dans les chapitres qu'il faudrait que je revois d'ailleurs, surtout quand je cherche à parler des âmes et du taff des Passeurs xD)<br />"un fantôme qui reste trop longtemps sur terre devient un sale petit teigneux" XD ! Tu m'as arraché quelques rires là xD. Un sale petit teigneux ! J'adore xD.<br />Logique et Naturel ? Oh ça c'est vraiment bien T.T J'ai tendance à toujours tout vouloir expliquer, décortiquer. Mais c'est pas toujours facile à penser, ni à écrire, alors je me freine un peu au fur et à mesure. Je me disais que, peut-être, si l'auteur ne donnait pas l'impression de devoir se justifier à chaque fois sur ce qu'il écrit, les choses, même logiquement impossibles dans notre réalité, passaient mieux à la lecture et étaient mieux acceptée. C'est d'ailleurs en partie grace à la Passe-Miroir que j'ai pu me rendre compte de ça ;). Du coup, Happy me si ça ne parait pas trop abracadabran ! \\o/<br /><br />-<br /><br />Ha mince ! Je controle mal la conjugaison TT (c'est la honte, pardon). Je crois voir ce que tu veux dire pour le present de vérité générale. Du moins sur cet exemple-ci bien ciblé par tes soins, effectivement je sens comme un truc qui cloche. Mais seule face à mon fichier word je ne sais pas si j'arriverais à repérer tout les autres, déjà tapés, ou à venir xD. Mais promis je vais essayer de réfléchir à ça aussi quand j'écris.<br /><br />Oh ne t'embête pas Cricri. Je ne voudrais pas te rajouter du travail T.T Bien entendu, si tu nous faisais un joli petit module je ne cracherais pas dessus xD Loin de là ! Mais vraiment, je n'ai aps envie de te prendre encore plus de ton temps.<br /><br /><br />Merci beaucoup d'avoir continué la lecture des HsV. Et d'avoir pris le temps de me laisser tes impressions... !<br />♥ ♥ (Que de coeurs... J'avais pas ambiance bisounours pourtant !)<br />
Ben moi, je le trouve très bien ce chapitre. Très bien décrit, avec tous les petits détails des désagréments qu'on peut rencontrer en marchant dans une forêt (le coup de l'écharpe qui se coince dans les branches, ou encore la chaussure restée dans la boue ! qui n'a jamais connu ça ? XD), ça rend les choses très réalistes, et on a vraiment l'impression d'y être. Oo D'ailleurs, ça m'a presque foutu la chaire de poule... >< Sans rire, moi à sa place, y a longtemps que j'aurais fait demi tour ! (en plus j'ai peur du noir... mais ça reste entre nous hein XD) Il en faut du cran pour se balader dans une forêt qu'on sait hanté, seul et en pleine nuit...
Puis tu exagères, moi je trouve qu'on a encore appris des choses intéressantes sur le « métier » de Passeur, nah !
Par contre... Mon dieu, la fin Oo Je savais bien qu'il allait se passer un truc flippant !!!! Mais un démon... brrr !!! Pauv' Bo, j'aimerais pas être à sa place. ^^' Je crois que je prendrais illico la fuite. XD
J'ai hâte de voir comment elle va s'en tirer là... Puis j'aimerais bien ENFIN le voir ce fameux Tobias aussi ! ;p
En tout cas j'ai beaucoup aimé ce chapitre Beul ! (et j'aime toujours autant l'histoire, l'ambiance et ton style, j'accroche bien à ce que tu fais, vraiment ^^)
Allez, fais nous une jolie fin !! GO !!!!
Rowi la chaussure dans la boue... Que de souvenirs. xD. On aime tous faire les même conneries quand on est gamin xP. Infernal.<br />Roh ma Neila ! La chair de poule carrement xD Pardon T.T Viens faire calin à Beulou \\o/ *BAF*<br />Bobbie est petite (h) Très maléable. Influençable. J'en ferais mon petit soldat. Un soldat qui n'a pas peur du noir (Bon t'arrête un peu avec tes bétises ?).<br />Je me base beaucoup sur mon recenti d'une balade en plein bois, quasiment seule et perdue, la nuit, pour ce passage là xD. Mais j'avoue, moi j'avais 13/14 ans, pas 12 TT. Et le bois n'était pas réellement hanté même s'il faisait flipper xD. Peut-être que ça parait un peu too much pour Bobbie alors ?<br /><br />Arf... Moi je le connais plus que vous l'univers des Passeurs T.T Du coup j'ai vraiment l'impression que y'a pas d'infos interressantes de données >_<. Me dispute pas T0T C'est pas ma faute. Sinon j'éteins la lumière ! 8D.<br /><br />Mdr. Pormis, Toby arrive dans le chapitre suivant XD.<br />Pour le démon... xD. (ça veut tout dire). En fait je fait peut-être une trop grande joie en laissant cette fin de chapitre là. Ca donne l'impression que "Oh Mein Got le chapitre d'après va être WTF !"... Puis en fait. Bon tu verras xD. (Mais faudra pas me lancer de pierre T.T (même si c'est tout à fait ton droit))<br /><br /><br />Merci again ! *calin de la mort* >W<.<br />Je ne sais pas comment tu fais pour arriver à trouver autant de choses à dire dans tes reviews xD ! A chaque fois je suis soufflée...
Love ya ! \\o/
J'accepterai que tu finisse cette histoire à une condition. Que tu te lances dans pleiiiin d'autres histoires (dont un spin-off avec Randall, cela va de soi). *sort le fouet*
Ah, oui, j'étais venue commenter le chapitre, pas proférer des menaces. Aloreuh. Bah, franchement, je me demande pourquoi tu t'angoissais autant à son sujet. Je l'ai trouvé aussi mignon que les autres. En fait, après lecture de tes textes, j'ai envie d'aller déverser mon amour sur le monde entier... Faudrait peut-être que j'arrête, c'est pas bon pour mon image...
La petite Bo dans la forêt infestée d'esprits donc. Qui avance, qui avance. Huu, que j'ai aimée cette progression. Mine de rien, c'est moins évident que ça n'y parait que faire tout un chapitre avec juste un seul perso qui à première vue ne fait rien de bien spectaculaire. Chapeau, la miss.
Et puis, on rencontre un petit démon pour changer. Brrr, sale bête... Je veux la suite ! Sinon, c'est cave à auteurs et cie. A toi de voir ;)
Merci encore tout plein ♥ ♥ (C'est pour rajouter un peu à l'effet bisounours, t'as vu).<br />Promis je vais essayer de ne pas mettre autant de temps pour ecrir la suite, parce que ça devient ridicule à force TT.<br />[Bon j'espère que tu ne seras pas trop déçu en apprenant que le démon a un rôle encore plus éclair que celui de Randall XD...]<br /><br />J'arrive toujours pas a comprendre le succes de ce petit gars d'ailleurs... Son côté bad boy raté de 13 ans est il attachant o_o. Mystère (h).
Bon, je suis toujours autant sous le charme de ta plume Beulinouchéirinounette (eh oui, plus j'aime, plus ça se rallonge...). Tout comme je suis sous le charme du charisme et de l'originalité de notre petite Bo.
C'est marrant que tu parles de la couleur des bougies. (Non en fait c'est pas marrant, c'est juste intéressant) J'ai aussi cherché du côté de leur signification pour écrire The Red Church (la Red Church et toutes les petites choses colorées et exotiques qui vont avec XD) et c'est rassurant de voir que tu as les mêmes notions pour le bleu et le violet (bon le blanc c'est plus classique, alors je ne précise pas)
Bref, j'arrête de péter ma vie XD Cette histoire d'âmes errantes bouuuh, ça fait peur (décidément elles ont des tas de points communs nos histoires !)
En tout cas j'aime beaucoup la façon dont tu décris les méthodes des Passeurs et tout leur attirail, c'est vraiment... visuel, clair, magique. Toute cette traversée de la forêt est aussi oppressante à souhait, mais bizarrement pas au point de me coller le frisson. Attention je ne dis pas que c'est mal écrit, loin de là ! Mais je sais pas, je trouve à ton histoire un petit goût de conte pour enfants qui me fait dire que rien de bien terrible ne pourrait arriver à Bo (outre le fait qu'elle est encerclée par des hommes sans visages XD)
Et oooh les démons ont des visages, eux ? Je ne sais pas si c'est vraiment une bonne chose, l'a pas l'air commode celui-là... Des âmes errantes, des démons, des trépassés capricieux... Tu parles d'une vie pour une collégienne !
Bon, inutile de dire que j'ai adoré (zut, du coup je l'ai dit). J'attends la suite avec impatience ! Mais... le prochain chapitre sera le dernier ?? C'est TOUT ??? Tu peux pas me faire ça Beul (tu sens la réduction du surnom, là ><) !
Va falloir me rallonger tout ça !