Un cours d’histoire
Calixt était sorti du dispensaire. Il se reposait maintenant dans son bungalow, veillé par Diego. Tous deux avaient perdu leur sourire en apprenant que Karl avait refusé de modifier ses conditions de détentions après son action héroïque. Il avait insisté pour qu’on l’enferme et ne voulait voir personne. Tancred lui était reconnaissant d’avoir sauvé son cousin, mais il ne pensait pas être prêt à le côtoyer de nouveau.
Assis sur la pelouse, l’adolescent profitait encore une fois de la douceur des soirées galatims. À sa gauche, Oxan faisait jouer ses doigts noués par les journées entières à pianoter sur son clavier. Apparemment, elle se montrait très bonne élève et l’homme qui lui servait de tuteur en informatique et radiocommunications ne tarissait pas d’éloges. Pour le moment, elle paraissait un peu morose loin de son inséparable amie Billie. La hikeuse devait commencer à travailler dans l’équipe robotique le lendemain, ce qui l’avait incitée à se coucher tôt. Son affectation avait étonné Tan, mais la jeune fille avait simplement répondu « J’sais y faire, c’tout. » lorsqu’il lui avait demandé d’où lui venaient des compétences aussi spécifiques.
Au milieu d’un groupe de hors-mondes, il écoutait d’une oreille distraite le récit que Skull donnait à Max Angel de leur passage sur Stadium.
– Avec tout ça, conclut le capitaine, tu te doutes que les Stadiens ne nous ont pas laissé une très bonne impression. Flemmards, escrocs, sans scrupule… Je ne garderai pas un souvenir très agréable de leur planète !
Moi non plus ! se dit Tancred avec aigreur.
Il était cependant reconnaissant à Skull d’avoir passé sous silence sa confrontation avec Blacky et Karl.
La journaliste hocha lentement la tête. Elle n’avait pas l’air très surprise par le récit.
– Leur côté flemmard, j’ai pu le constater par moi-même lors de mon séjour. En fait, ils ne font rien. À l’exception de quelques dirigeants un peu plus énergiques que les autres — comme ce contremaître dont tu m’as parlé —, ils passent leur temps à se reposer.
– Mais comment c’est possible ? demanda Paddy.
– Cela s’explique par deux choses. D’abord, leur monde est idéal pour ça.
– Stadium ?
– Oui. L’étoile de Luyten, leur soleil, est une géante brune : chaleur douce, répartie sur une grande partie de la planète. La faible surface colonisée bénéficie en permanence d’un climat très clément. Il n’y a pas de saisons, pas d’intempéries… Il fait vingt-cinq degrés tout le temps, avec un peu de vent et une hygrométrie parfaite. La flore prospère et la faune ne représente aucun danger pour l’Homme. Ce sont presque exclusivement des espèces terriennes introduites lors de la colonisation, d’ailleurs, pour recréer un écosystème. Comme la population est très réduite, ils n’ont aucun problème de subsistance. Bref, à part les séismes, leur environnement est plutôt confortable !
– Tu parlais de deux raisons qui expliquent qu’ils se la coulent douce ? relança Darwin.
– Oui, en effet. La seconde, c’est leurs ancêtres, qui leur ont laissé un bel héritage. Jusqu’à quelques générations en arrière, les Stadiens étaient un peu plus travailleurs, mais surtout minutieux et créatifs. Ils ont colonisé la planète de façon raisonnée. Proches de la nature, peu nombreux, ils ont planté et exploité juste ce qu’il leur fallait pour vivre. Ils ont bâti des maisons qui résistaient aux tremblements de terre. Enfin, ils ont profité des ressources en métaux rares de la planète pour se spécialiser dans la robotique de pointe. À une époque, leurs produits étaient très demandés, si bien que l’exportation leur permettait de se procurer ce dont ils manquaient. Comme ils étaient peu exigeants, ils se sont créé un joli monde facile à vivre avec minimum de travail.
– Le rêve… commenta Victor Charque à travers son respirateur.
– Pas si sûr, répondit Max Angel. Vous connaissez l’expression « moins on en fait, moins on a envie d’en faire » ? C’est ce qui s’est passé pour les Stadiens. Petit à petit, ils ont complètement arrêté de travailler pour se reposer sur leurs acquis. Aujourd’hui, ils ne produisent plus rien.
– Pourtant, on a vu des robots partout ! s’exclama Oxan.
– Ce sont ceux que leurs ancêtres ont créés.
– Et ils fonctionnent toujours parfaitement ? s’étonna Bella. Ils fabriquaient du solide, les vieux Stadiens !
– Exact, confirma la journaliste. Et encore, les machines en circulation aujourd’hui ne représentent que le dixième du contingent initial. Je ne parle pas de nombre, mais de diversité.
– Je comprends pas très bien, dit Oxan.
– Ce que je veux dire, c’est qu’à l’heure actuelle, les robots en activité sont essentiellement ceux qui font le ménage et ceux qui fabriquent les vêtements. Avant, il y en avait aussi qui s’occupaient des cuves à viande, traçaient les routes, gardaient les animaux… Ils avaient inventé des automates de loisirs, qui lisaient, jouaient, servaient de partenaires de sport. Ceux qui enseignaient aux enfants. Il en existait qui pilotaient des engins, d’autres pour construire ou réparer maisons et véhicules. C’étaient des machines qui travaillaient dans les magasins et dans les usines… Et il y avait les super-robots qui entretenaient les robots !
Tan ne voyait pas trop à quoi servait tout ce cours d’histoire. À ses yeux, quelles que soient leurs réussites passées, les Stadiens étaient détestables et leur planète aussi. Il devait cependant admettre que Max Angel semblait maîtriser son sujet qui en devenait intéressant.
– Alors que s’est-il passé ? interrogea Skull. Ils sont cassés, ceux-là ?
– C’est un peu plus compliqué. Il y a une cinquantaine d’années, un mouvement de protestation parmi les jeunes Stadiens a pris de l’ampleur. Ils prônaient un retour à une vie plus saine et plus active. Ils disaient qu’on pouvait se passer des robots et faire un certain nombre de choses manuellement. Leurs arguments ont séduit beaucoup de monde, alors il y a eu une grande épuration parmi les machines. Comme ils ne sont pas fous, ils ont quand même gardé celles qu’ils considéraient comme vitales, mais ils ont remisé ou détruit les autres.
– Très bien ! commenta Bella. Ça paraît une bonne idée.
– En théorie, oui, précisa Max Angel. Sauf qu’ils avaient pris de mauvaises habitudes, et que les Stadiens, disons-le carrément, sont un peuple qui aime par-dessus tout ne rien faire.
Quelques rires fusèrent.
– C’est bien ce qu’il nous semblait ! lança Darwin.
– Du coup, poursuivit la voyageuse, ils n’ont finalement rien fait de plus qu’avant, c’est-à-dire, pas grand-chose. Mais les robots n’étaient plus là pour travailler à leur place ! Alors les champs et le bétail sont retournés à l’état sauvage, les magasins ont fermé, les enfants n’ont plus reçu d’enseignement… Les loisirs se sont résumés à la baignade et la sieste. Et c’est comme ça depuis des années. Ils sont devenus complètement oisifs. Inactifs, même. Ils sont tellement fainéants qu’ils ont arrêté de dire leur nom en entier. Ils n’utilisent que les initiales ! Vous n’aviez pas remarqué ?
Max Angel se tut, laissant son public médusé.
– Donc c’est bien ce qu’on soupçonnait, s’exclama Skull, ils nous ont fait venir parce qu’ils sont trop paresseux pour faire leurs petits travaux eux-mêmes ! Et comme ils sont malhonnêtes, en plus, ils n’ont pas hésité à utiliser une alerte de niveau maximal !
– Comment sais-tu tout ça ? demanda Darwin à Max Angel après un instant de silence.
La journaliste inspira profondément, comme si elle s’apprêtait à aborder un sujet difficile.
– C’est là qu’on arrive au côté escroc dont Skull parlait tout à l’heure… Si j’ai entrepris toutes ses recherches — jusqu’à me rendre moi-même sur Stadium —, c’est parce que je pense qu’ils versent maintenant dans des activités carrément illicites ; sans doute pour retrouver leur ancien niveau de vie, mais toujours sans se fatiguer. Je suis presque sûre qu’ils se sont alliés à la Sea Beast.
À ces mots, l’attention de Tan s’aiguisa tout à coup.
– Ça me dit quelque chose, dit Paddy. Une espèce de mafia intergalactique, non ?
– Exactement, confirma la journaliste. Trafic humain, contrebande, vol de grande envergure, blanchiment d’argent, enlèvement contre rançon, prostitution… Leurs activités n’ont pas de limites, tant qu’elles sont malhonnêtes et rémunératrices. Or, grâce à vous, j’ai enfin la preuve qu’il y a un lien entre Stadium et la Sea Beast.
– Comment ça « grâce à nous » ? s’étonna Bella.
– Plutôt grâce à l’homme qui vient de mourir au dispensaire, Blacky Dollum.
– Alors il disait vrai ! s’écria Tan. Il enquêtait bien sur la Sea Beast !
Tous les yeux se tournèrent vers lui dans un silence total. Il regretta d’avoir parlé sans réfléchir, c’était le soulagement qui l’avait rendu bavard. Il avait encore beaucoup à redire sur Blacky, mais au moins il ne lui avait pas fait gober n’importe quoi. Max Angel avait dû trouver ses notes d’enquête d’une manière ou d’une autre, puisqu’elle parlait de preuve.
Son apaisement fut hélas de courte durée, car la journaliste le dévisageait avec une mine désolée.
– Il faisait partie de la SHR, plaida tout de même l’adolescent. Il luttait contre la Sea Beast !
– L’organisation qui recherche les hikers ? interrogea Ulys, perplexe.
Max Angel grimaça.
– Blacky Dollum appartenait bien à la SHR. Mais celle-ci n’est plus du tout ce qu’elle était au départ, et encore moins une organisation chargée de combattre la Sea Beast, si c’est ce qu’il t’a raconté. À sa création, la Space Hiker Rescue avait bien pour rôle de venir en aide aux hikers. Ce qu’elle a effectivement fait pendant longtemps. Malheureusement, elle s’est gangrénée de l’intérieur. Sous l’influence de dirigeants avides, c’est devenu une couverture de la Sea Beast, puis une filière à part entière.
Tan avait l’impression qu’une pierre lui était tombée au fond de l’estomac. Alors il s’était fait avoir sur toute la ligne ! Blacky avait tout inversé ! Pourquoi se donner autant de mal, d’ailleurs ? Juste pour se rapprocher de lui ?
– Quand j’ai compris que Dollum faisait partie de votre équipage, expliqua Max, je vous ai aussitôt classés dans la catégorie « à fuir ». Mais ça ne correspondait pas vraiment avec ce que je voyais de vous. Alors j’ai posé des questions, y compris à certains de vos équipiers, et j’en ai conclu que vous n’aviez rien à voir avec lui.
Elle baissa tristement les yeux.
– J’ai fait partie des pionniers de la SHR, à l’époque où son but était encore d’aider ces pauvres gamins. J’ai travaillé avec Blacky Dollum. L’individu me déplaisait sans que j’arrive vraiment à m’expliquer pourquoi, pourtant il avait un talent particulier pour convaincre les hikers de nous faire confiance et de nous suivre.
Tan voulait bien la croire. Avec quelle facilité il s’était laissé embringuer dans les plans bidon du soi-disant enquêteur ! Comment aurait-il pu résister si même des adolescents plus âgés, méfiants, traqués, avaient avalé ses mensonges ? Cependant, cette pensée ne le réconfortait pas pour autant.
– Jusqu’à ce qu’un jour, poursuivit la journaliste, je découvre que les jeunes dont il s’occupait disparaissaient systématiquement des radars. En fait, Dollum se servait de la SHR pour alimenter les réseaux de trafic humain de la Sea Beast. J’ai bien peur qu’au cours des années de pauvres hikers aient échoué dans les lieux les plus sordides de la galaxie. Aujourd’hui, j’essaie de remonter ces filières pour les retrouver. Sur Stadium, j’ai fait chou-blanc, mais je suis sûre que Blacky n’était pas là par hasard. En revanche, ce que j’ignore, c’est le lien avec votre cargo. Est-ce qu’il a simplement appris que vous vous rendiez dans la région ou est-ce qu’il visait autre chose ?
Elle jeta un coup d’œil gêné aux Sailor.
– J’ai d’abord pensé qu’il convoitait les enfants, mais si je comprends bien la façon dont les événements se sont déroulés, il ne pouvait pas deviner qu’ils seraient à bord quand il s’est fait embaucher.
Soudain, Tan sut pourquoi Blacky avait jeté son dévolu sur lui : il avait besoin d’aide pour localiser la cargaison sans paraître suspect. Et quel meilleur complice choisir qu’un enfant naïf que personne ne soupçonnerait ?
– Moi je sais, déclara-t-il à la surprise générale. Il voulait voler les containers du hangar 72.
Skull se frappa le front.
– Plusieurs centaines de tonnes de cobalt et de zirconium ! Une véritable fortune ! Et en bonus, cinq enfants dépourvus d’implants identitaires. Si nous n’avions pas décidé de repartir le soir même, ils auraient vidé nos cales ! D’ailleurs, ils avaient déjà positionné une grue de déchargement, soi-disant pour décontaminer le vaisseau. Sur le moment, vu la situation, je n’ai pas creusé davantage…
Un frisson parcourut le dos de Tan. C’était sa mésaventure avec Blacky et Karl qui les avait obligés à rallier le cargo plus tôt que prévu. Peut-être que ça contrebalançait un peu sa naïveté ? Il sentait peser sur lui les regards d’Oxan, d’Ulys et de tous les hors-mondes présents.
Au bout d’un moment qui sembla une éternité à l’adolescent, le capitaine se tourna de nouveau vers la journaliste.
– Nous avons retrouvé une hikeuse à notre bord, après notre passage sur Stadium. Elle n’a pas voulu nous raconter son histoire, mais tu sauras peut-être t’y prendre mieux que nous.
– Oh ! s’écria Ulys. J’avais oublié : Billie a fait une drôle de tête en voyant le visage de Blacky au dispensaire !
– Je dois absolument parler à cette petite, dit Max Angel en tirant frénétiquement sur la manche de Skull.
Non, au contraire, un chapitre nécessaire pour mieux comprendre les enjeux ! Et vachement intéressant, surtout la fin avec la Sea Beast, la SHR et les hikers. On a enfin la confirmation que Blacky mentait, enfin plutôt l'explication de ses motivations. Son passé commun avec Max Angel et Billie permet de faire plus de liens entre les personnages, top !
C'est finalement un peu dommage qu'il soit mort où il commence à devenir vraiment intéressant^^ (ça aurait pu faire un bon antagoniste s'il avait fui le vaisseau en réussissant à emporter une partie de la cargaison). Ca aurait aussi permis de mettre un visage sur la Sea Beast qui reste une menace très lointaine.
Du coup, dans le prochain chapitre on va aussi avoir les explications / l'histoire de Billie ! J'ai vraiment hâte.
Pas mal pinaillé dans les remarques pour une fois^^ :
"elle paraissait un peu morose loin de son inséparable amie Billie." -> loin de Billie ? par besoin d'en dire plus, je pense que ça dit assez qu'elles sont très proches si elle lui manque.
"Tu parlais de deux raisons qui expliquent qu’ils se la coulent douce ? relança Darwin." -> et la deuxième raison ? (je trouve que ça fait moins voila la suite de l'exposé)
"semblait maîtriser son sujet qui en devenait intéressant." -> maîtrisait assez son sujet pour le rendre intéressant ?
"En théorie, oui, précisa Max Angel. Sauf qu’ils avaient pris de mauvaises habitudes, et que les Stadiens, disons-le carrément, sont un peuple qui aime par-dessus tout ne rien faire." je trouve que c'est un peu bizarre comme explication, si le mouvement anti-machine a pris à ce point c'est que l'oisiveté n'est pas tant que ça dans l'ADN des stadiens, peut-être plutôt le tourner en : le mouvement s'est essoufflé parce qu'ils ne savaient plus comment s'y prendre sans machine et ils ont peu à peu replongé dans la paresse. Qu'en penses-tu ?
"Leurs activités n’ont pas de limites, tant qu’elles sont malhonnêtes et rémunératrices." -> tant qu'elles sont rémunératrices seulement ? parce que une activité honnête qui rapporterait de l'argent, j'imagine que ça les intéresserait ?
Un plaisir,
A bientôt !
En effet, la mort de Blacky survient juste quand on aurait eu besoin de lui poser des questions ! La menace de la Sea Beast reste un peu lointaine, mais c'était toujours dans l'idée d'en faire une éventuelle série : c'est l'ennemi "fil rouge". Ce qui explique pourquoi on ne sait pas tout (et, désolée pour le spoil ET la désillusion, on ne saura pas tout à la fin de ce tome non plus.)
Très intéressante, ta suggestion sur le mouvement anti-machine ! Je garde précieusement !
Bon, là tu vas entamer la partie où tout s'enflamme ;)
Merci pour ta lecture et tes commentaires, très pertinents comme d'habitude ♥
J'ai pris du retard sur ma lecture mais me revoilà et je ne regrette pas. J'ai beaucoup aimé ce chapitre, on ne s'ennuie pas une seconde et les infos sont claires donc pas de surcharge.
Ca me dérange pas que les enfants soient là, c'est leur histoire après tout, et c'est un roman jeunesse, donc c'est cohérent pour moi.
Au plaisir de lire la suite ;)
Ah ton commentaire me fait plaisir ♥ Pourtant je n'aurai pas épargné les lectrices de la première heure comme toi : comme j'ai mis à jour en plein milieu de votre lecture, il y a même des noms qui changent ! Désolée...
Enfin je vois que ça ne t'a pas troublée ;)
Là c'est effectivement l'heure des révélations, j'avais peur que ce soit un peu long, mais apparemment, ça te convient. Cool !
Et en effet, ça n'aurait pas été très intéressant que les enfants ne soient pas là !
Alors non, je ne me suis pas ennuyée pendant le cours d'histoire, au contraire, ça m'a paru très intéressant, ça fait bien progresser l'histoire et ça nous permet d'en apprendre plus sur l'univers. Je pense même que c'est l'un des chapitres qui m'a le plus accrochée depuis un moment !
Encore une fois, je trouve étonnant que les enfants soient là pendant une discussion très sérieuse, mais je m'habitue bien sûr. Et à la fin, Ulys fait une remarque sur Billie, doit-on en conclure qu'elle n'a pas le privilège d'être là ? Pourquoi ne lui réserve-t-on pas le même traitement qu'aux autres enfants ?
Ah tant mieux si ce chapitre t'a accrochée ! Il faut dire que celui-ci et le suivant contiennent un peu toutes les explications de tous les mystères depuis le début. Encore fallait-il donner ces explications de manière lisible XD
Le fait que les enfants soient là à toutes les discussions importantes, je vois bien que ça te dérange un peu, mais je pense que je vais garder en l'état parce que si je dois trouver des moyens autres que leur présence directe pour qu'ils aient les infos (genre, ils écoutent aux portes ou autres), ça risque de compliquer sans grand intérêt. Et puis les hors-mondes n'ont pas l'habitude d'avoir des enfants parmi eux alors ils font au jugé. D'ailleurs je l'ai écrit en toutes lettres pendant mes corrections : c'est pratique et ça permet d'excuser beaucoup de choses :P
Pour l'absence de Billie, j'explique au début du chapitre qu'elle est partie se coucher tôt parce qu'elle commence à travailler le lendemain. Ce n'est donc pas du tout une question de traitement ;)
Blacky est bien l’individu détestable qu’on craignait. Du coup, cela justifie d’une certaine manière le sort que tu lui a fait subir. Il y a peut-être là quelque chose à « nuancer » car mauvais ou pas, il ne faudrait pas que son massacre par Karl paraisse justifié…
détails
ce qui l’avait incité à se coucher tôt : incitée ?
Complètement d'accord avec toi : je ne veux absolument pas que la violence paraisse justifiée par les actions de Blacky ! Je crois que j'ai déjà mis quelque part que "personne ne mérite ça", mais c'était peut-être avant. Donc tu as raison, je vais en rajouter une couche.
Merci pour la coquille !