Cela fait déjà un moment que je regarde ce garçon de mon lycée. Je viens d'arriver en seconde et il est en terminal, et j’ai beau être sociable, les terminal me font un peur. Je le croise tous les jours mais à part le regarder de loin je ne peux rien faire, ma peur me paralyse, mes amis me taquinaient énormément mais mon obsession à ne pas vouloir lui parler les désespérait et ils ont peu à peu arrêté d’essayer. Leurs réflexions me trottent dans la tête malgré moi. Peu à peu, à force de le regarder, l’intérêt que je lui portait est devenu de l’amour et je redoute le jour où il se mettra en couple car ça voudra dire que je n’aurais plus aucune chance avec lui. Nous sommes déjà à la fin janvier et la saint valentin approche à grands pas et sur les conseils de mes amis, j’ai décidé de ne peut-être pas lui avouer mais de m’approcher pour lui parler. J’ai appris qu’il dessine beaucoup, je vais me servir de ce sujet. Ça ne doit pas être bien compliqué de parler à un être humain! Malgré ma détermination, une semaine est passée et je ne suis toujours pas allé le voir. Il faudra que ma meilleure amie me pousse sur lui pendant qu’il dessinait pour que je lui parle.
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Ex… Excuse-moi, c’est seulement Alya qui m'a poussé sur toi.
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C’est bon, c’est pas grave.
Même s’il dit cela, on pouvait déceler une pointe d’irritation dans sa voix. Irritation que je comprends totalement quand l’une de nos activités préférées demande de la concentration.
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Je peux peut-être te payer quelque chose pour me faire pardonner.
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Non merci.
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Alya je vais te tuer. Marmonnais-je à ma meilleure amie en revenant vers elle.
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Sans ça, tu ne lui aurais jamais adressé la parole.
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J’ai beau lui avoir parlé, il est énervé contre moi maintenant.
Je pars en la laissant seule derrière, comme à mon habitude quand je suis énervée contre elle. Ça ne dure jamais longtemps et quelques heures après, personne ne se serait douter qu’on s’était disputé.
Les mois passent et, pour mon plus grand malheur, il s’est mis en couple. Ça m’as fait super mal mais qu'est-ce que je pouvais faire ou dire. Ma seule altercation avec lui, je l’ai énervé. J’ai commencé à l'oublier et à passer à autre chose. Jusqu'à ce que je rentre dans une pièce ou j’ai trouvé mon crush en pleure. Il était seul. Quand je l’ai aperçu, j’ai fait demi-tour en m’excusant. Il m'appela.
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Hé toi ! Attends ! S’il te plaît.
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Oui ?
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Ce que tu m’as dit la dernière fois, ta proposition.
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Oui ? Demandais-je en réfléchissant rapidement pour m’en souvenir.
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Elle tient toujours ?
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Bien sûr ! Je t’invite, quand ?
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Ce soir ?
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Tu finis à quelle heure ?
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16h.
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Alors tu vas devoir attendre, je fini a 17.
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Ok ça me va tout à l'heure.
Je m'apprêtais à partir une seconde fois mais il m’arrêta et me retourna.
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Je ne m’appelle pas « hé toi », mais Airi.
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Noé.
Je lui souris et il me le rend et je part une bonne fois pour toute. Après ce rendez-vous, nous en avons eu un autre. On a commencé à traîner ensemble au lycée, j’ai rencontré ses amis. Peu après on a commencé à sortir ensemble et notre couple a duré. Même quand il a quitté le lycée, on est resté ensemble.
~ 6 ans et un petit garçon plus tard…
Noé a changé de comportement depuis peu. Airi pensait que c’était juste une passe. Elle changea d’avis un soir.
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Je ne baisserai plus les yeux devant toi! Comment as-tu pu lever la main sur notre enfant? J'étais déjà contre que tu lui cries sans cesse dessus mais là, tu es allé trop loin. Je refuse que mon enfant reste à ta portée.
Elle commença à partir vers la chambre mais il lui attrapa violemment le bras et la jeta au sol. Il s'apprêtait à la frapper mais elle rampa assez vite en arrière pour l’éviter. Elle se releva d’un bond. Elle partit en furie dans la chambre, avec une boule au ventre, elle se dépêcha d’appeler sa mère pour la prévenir d’une brève phrase qu’elle. Elle lui expliquerait tout plus tard. A mi-chemin vers sa chambre, elle changea de direction et alla récupérer son fils. Airi mit le manteau à son enfant, prit son sac et ses clés, et parti aussi vite que possible de l’appartement. Si elle avait su comment ça allait se finir, elle ne lui aurait jamais parlé il y a 5 ans.
Noé s'en voulait de l’avoir jeté au sol et d’avoir tenté de la frapper. Il ne pouvait plus faire marche arrière. Il appela son meilleur ami, Amaël, pour savoir quoi faire.
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J’ai merdé avec elle.
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Comment ça?
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Sous l’effet de la colère, je l’ai jeté au sol et j’ai voulu lui mettre une gifle. C’est la première fois que j' ai eu envie de porter la main sur elle. J’ai même frappé mon fils jusqu'à ce qu'il s’évanouisse. C’est un miracle que je ne lui ai rien cassé. Je sais pas quoi faire
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Vas t’excuser et fait tout pour qu’elle te pardonne.
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Tu penses que j'ai une chance de me rattraper.
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Non aucune chance. Mais peut-être que ça t'évitera la prison si t'arrives à la convaincre de ne pas porter plainte.
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Elle a dit qu’elle me le ferait payer, mais je l’aime. Je ne veux pas la perdre.
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Une femme sait aimer, elle sait supporter, elle sait endurer, elle sait pardonner mais quand elle veut montrer sa méchanceté, même le diable s’assoit pour prendre des leçons.
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Ça va, arrête avec tes situations à 2 balles! Ca reste une femme. Elle ne pourra rien faire.
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Je t’aurais prévenu.
Puis Amaël raccrocha, agacé de l’attitude de Noé. Quand Noé appela Airi, son étrange calme l’inquiéta.
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Je suis vraiment désolé. S’il te plaît, pardonne-moi. Je t’aime tellement,reviens! C'était la dernière fois, promis.
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Noé, j’ai besoin de réfléchir. Ne t'inquiète pas, on vas se voir bientôt
Lorsque Airi prononça les derniers mots de sa phrase, Noé crut immédiatement que tout était arrangé. S’il avait écouté son ami un peu mieux, il aurait su que sa meilleure option était de quitter la ville, peut-être même le pays.
J'aime bien l'idée de faire ces one shots en fonction de ce que tu as envie d'écrire et non forcément en fonction d'un récit tout construit. Comme tu l'indiques, il y a quelques soucis avec les d'orthographe, mais la démarche est intéressante, on a envie de voir où les récits vont évoluer, continue comme ça !