Sélène se réveilla en sursaut. Un mince filet de lumière s’échappait de la fenêtre. Elle referma les yeux, lassée. C’était encore ce rêve. Identique depuis ce qui lui semblait une éternité. Chaque nuit, la jeune fille se retrouvait sur cette plage de sable fin. Le soleil disparaissait à l’horizon, spectateur silencieux. Il renvoyait des reflets d’or sur l’océan qui venait lécher ses pieds nus. Sélène soupira ; elle connaissait par cœur la suite de ses songes. Au loin, une silhouette floutée par la brume marine était perchée sur une balançoire. Une large planche de bois flétri, des cordes usées rattachées à deux mâts de fortune, et pourtant, elle surplombait chaque nuit l’immense étendue de ses songes.
Plus la jeune fille se rapprochait de la silhouette, plus celle-ci se précisait. Des cheveux en bataille, une ombre aussi grande que fine. C’était un adolescent d’une quinzaine d’années, peut-être un peu plus. Un sentiment apaisant de sécurité émanait de lui ; il observait les paillettes de l’océan, plissant les yeux sous les bourrasques du vent violent. Sélène ignorait l’identité de ce garçon, même si elle était persuadée qu’il existait ailleurs que dans ses rêves. Chaque nuit, la jeune fille espérait voir enfin le visage de celui qu’elle retrouvait inévitablement. Et pourtant, elle se réveillait toujours avec la même déception devenue familière.
Malgré quelques détails, Sélène était souvent troublée par l’authenticité de son rêve. Tout semblait si réel. L’adolescent de la balançoire ne la laissait pas indifférente. Nuit après nuit, elle s’était attachée à ce mystérieux personnage. C’était apaisant de retrouver inlassablement le calme qui régnait sur cette plage. Sélène pensait de plus en plus à cet inconnu, qui la rendait insouciante et lui procurait de la joie à l’état pur. Non, pas de la joie. C’était beaucoup plus subtil, un sentiment que Sélène n’avait jamais éprouvé véritablement, mais dont elle était certaine. Elle avait peur, parfois, de ne plus rêver de lui, mais ça n’était jamais arrivé. Au fil des semaines, une irrépressible attirance était née, et l’adolescente avait compris ; elle était tombée amoureuse de l’inconnu de la balançoire.
– Toc toc toc ? fit-on à la porte.
Celle-ci s’ouvrit doucement et laissa apparaître la tête d’une femme d’une quarantaine d’années. C’était Adeline, la mère de Sélène.
– Tu es réveillée ? On prend le petit-déjeuner dans cinq minutes.
De la douceur perçait dans sa voix. D’aussi petite taille que sa fille aînée, Adeline avait de longs cheveux bruns qui lui descendaient presque jusqu’à la taille. De minuscules rides plissaient le coin de ses yeux, conséquences de son sourire inébranlable. Intelligente, espiègle, elle travaillait à temps partiel dans une garderie. Elle avait élevé ses trois filles avec patience et tendresse. Adeline s’était mariée à Loïc deux mois avant la naissance de Sélène, et l’aimait toujours autant qu’au premier jour.
– J’arrive, Maman.
Sélène se leva, encore à moitié endormie. Elle jeta un rapide coup d’œil au miroir de sa chambre. Ses cheveux blonds emmêlés, ses yeux bleu océan. Le tee-shirt de son père descendait jusqu’à ses cuisses. L’adolescente enfila un pull et descendit rejoindre sa famille.
– Il manque quoi ? demandait Adeline.
– Le lait, toi et Sélène… ah, ben non, elle est là, répondit Loïc en apercevant l’adolescente pénétrer dans la cuisine.
Elle fit un câlin à chacune de ses sœurs, Coralie et Maëlys, et son père l’embrassa sur le front. Une odeur de gaufre flottait dans l’air, comme tous les dimanches. C’était une habitude que les Gavillet avait adoptée il y a bien longtemps.
– On fait quoi auchourd’hui ? questionna la petite Maëlys, la bouche pleine. On peut aller voir l’ochéan ? Ch’il te plaît, Maman, dis oui…
Chaque matin, la dernière sœur Gavillet posait immuablement cette question, comme un disque rayé. Souvent, Adeline cédait, car cela ne lui coûtait pas grand-chose. En effet, ils habitaient dans un petit village de Bretagne, à cinq minutes d’une plage de sable gris.
– Peut-être, ma chérie. Mais on a une après-midi jeux prévue… En plus, elle est spéciale, tu verras, ma puce. On va dans un endroit où il y a plein de nouveaux jeux de société à découvrir. Et puis il y aura les Sherwood, c’est bien, non ?
Sélène leva la tête vers sa mère, surprise. Elle allait à l’école avec leur fils aîné, qui avait le même âge qu’elle. Adeline et Loïc avaient sympathisé avec Lauren et James quelques années auparavant en attendant leurs enfants à la sortie des classes. Ils s’étaient installés en France il y a une dizaine d’années, et leur passion commune pour les jeux de société avait finalement soudé leur amitié.
Tous les deux mois environ, les deux familles se réunissaient et passaient une après-midi ensemble pour jouer. Les quatre adultes se défiaient souvent autour d’un long jeu, laissant les enfants s’occuper entre eux. En effet, Lauren et James avaient trois garçons du même âge que les sœurs Gavillet. Elle s’entendait plutôt bien avec la fratrie, même si à l’école, les deux aînés n’étaient pas très proches.
Un détail attira l’attention de l’adolescente. D’habitude, les familles se réunissaient tantôt chez l’une, tantôt chez l’autre, et elle connaissait la plupart des jeux qu’ils possédaient.
– Maman, on va où ? C’était pas au tour des Sherwood de venir à la maison ?
– Non, Lauren m’a parlé d’un petit festival de jeux organisé dans la région, et ça avait l’air sympa, alors on a décidé d’y aller. Tu verras, il y aura plein d’autres personnes, ce sera chouette. D’ailleurs, vous feriez mieux d’aller vous préparer.
<3
Sélène bondit hors de la voiture après une vingtaine de minutes de trajet. Son jean ample claqua au vent ; elle raffermit sa prise sur sa jaquette. Dessous, son tee-shirt préféré, un crop top noir avec quelques motifs près du col. Sa main se porta machinalement à son oreille, signe d’anxiété. Pourquoi était-elle aussi nerveuse ? Ses doigts rencontrèrent ses boucles d’oreilles en forme d’ancres. Elle se souvenait encore du jour où elle les avait achetées, dans une boutique en bord de mer. Un attrape-touriste, mais Sélène avait immédiatement été attirée par ce bijou-là.
– Salut Sélène ! Comment tu vas ?
James s’approchait en souriant pour lui dire bonjour. D’instinct, l’adolescente chercha ses fils des yeux, mais elle n’en aperçut aucun. Sélène espérait qu’ils se trouvaient à l’intérieur, car la journée s’annonçait longue, sans eux.
– Les autres sont déjà à l’intérieur. On vous attendait pour commencer un long jeu, précisa James en regardant les deux parents. Je crois que les enfants ont aussi prévu quelque chose, les filles.
La famille Gavillet le suivit dans la grande salle, où ils prirent place sur deux longues tables alignées. Sélène s’installa à côté de Bruno, le benjamin des trois fils Sherwood. Il n’avait que sept ans, mais son imagination était illlimitée, et l’adolescente passait la plupart des après-midis jeux à écouter les nombreuses histoires qu’il inventait.
– Coucou Sélène. T’as raison de venir à côté de moi, parce que moi je suis un chevalier ! Pis, comme Mathéo c’est un dragon, moi je veux pas qu’il te carbonise, alors je vais te protéger avec mon épée !
Bruno moulina en l’air en direction de son grand frère, mimant une bataille féroce à grand renfort de cris. Mathéo leva les yeux au ciel en essayant tant bien que mal de le calmer. Une esquisse de sourire étirait ses lèvres, malgré son air sévère. Coralie s’assit à côté de lui ; ils étaient dans la même classe et s’entendaient plutôt bien.
– Salut ! Comment ça va ?
Sélène leva les yeux sur Léo, qui lui avait posé la question depuis l’autre côté de la table. Elle avait appris à plutôt bien le connaître, au fil des après-midis jeux. Les yeux rieurs, il observait la bagarre de ses deux jeunes frères.
– Hey ! Bien et toi ?
– Nickel, nickel. Tu veux faire un jeu en particulier ? Coralie, Mathéo, un jeu ? les interpela-t-il.
– Ça marche. On fait quoi ?
Les quatre grands se levèrent pour aller en quête d’un jeu, suivis par Bruno et Maëlys. Ces deux-là ne s’entendaient pas toujours très bien, parce qu’ils étaient encore petits et avaient du mal à trouver des activités à faire ensemble. Bruno finit par rattraper Léo et lui prit la main. L’adolescente laissa son regard errer sur l’aîné Sherwood. Il passa ses doigts dans ses cheveux bruns, presque noirs, les ébouriffant au passage. Un tee-shirt bleu dissimulait ses larges épaules.
Les enfants arrivèrent devant la table des jeux. Sélène s’approcha en embrassant la multitude de boîtes du regard. Un peu perdue, elle chercha le regard de Léo pour connaître son avis. Une fraction de seconde, ses yeux bruns croisèrent les siens et un frisson la parcourut avant que l’adolescente ne se détournât.
– Bonjour les jeunes ! Vous voulez que je vous explique un jeu ?
Un des organisateurs s’était approché de leur groupe.
– Volontiers, répondit Mathéo, très social, comme toujours. Un jeu assez rapide, de préférence.
Les autres opinèrent, et l’adulte s’empara d’une petite boîte verte et noire. Wazabi[1], disait le titre. Après quelques parties bien pimentées, l’ennui commença à s’emparer des enfants. Ils proposèrent alors aux adultes d’aller se promener au bord de la mer.
– Bruno et Maëlys, restez avec Adeline et moi, on a vu un super jeu pour vous, proposa Lauren.
– Mais moi je voulais voir la mer… ! pleurnicha Maëlys.
Adeline rassura sa fille et interpela son mari pour qu’il l’attende. Pulls et jaquettes chaudes enfilés, les quatre aînés et Maëlys marchèrent jusqu’à la plage, accompagnés par James et Loïc.
Les rochers se dressaient, fiers et majestueux, créant une longue barrière naturelle qui séparait le sable et l’eau de la ville. On pouvait les traverser par plusieurs petits passages tracés au travers pour accéder à la plage, disposés à intervalles réguliers d’une centaine de mètres. Après une marche assez courte le long des rochers, ils empruntèrent l’un des passages. Coralie, Léo et Sélène s’arrêtèrent pour enlever leurs chaussures.
– C’est froid ! se plaignit sa sœur.
Sélène leva les yeux au ciel. Le sable et l’eau étaient glacés, mais elle aurait simplement pu garder ses espadrilles.
– Chochotte ! Pourquoi tu les as enlevées ?
Léo se moquait ouvertement de Coralie, un immense sourire sur les lèvres. Elle essaya de se justifier, mais ne faisait que s’enfoncer dans ses propres explications. Sa grande sœur s’efforçait de garder un air neutre, mais elle finit par exploser de rire. Vexée, Coralie rejoignit Mathéo, et les deux aînés échangèrent une dernière œillade avant de leur emboîter le pas.
Maëlys menait la marche, ramassant un coquillage ici ou là. Elle venait montrer sa trouvaille à son père, qui avait déjà les poches remplies.
– Sélène ! Tu peux venir prendre celui-là ? S’il te plaît… supplia la benjamine.
Un coquillage se trouvait dans les vagues, et Maëlys ne voulait pas mouiller ses petits pieds. Sa grande sœur vint à sa rescousse, suivie de Léo. L’écume qui galopait sur l’eau froide vint lécher ses orteils.
Un peu derrière elle, l’aîné Sherwood jura, et Sélène comprit en se retournant qu’une vaguelette venait de mouiller le bas de son pantalon. Elle se retint de rire devant le désarroi de Léo. Il avait enfilé un pull bleu-gris qui contrastait avec ses cheveux presque noirs. Sa mâchoire qui tressautait et ses yeux plissés trahirent l’amusement de la jeune fille.
– Arrête de rire, c’est froid ! se plaignit l’adolescent en rattrapant Sélène.
– Je pensais que t’étais résistant ! se moqua la jeune fille.
– Quoi, t’aurais préféré ?
A ces mots, Léo planta ses yeux dans ceux de Sélène. Un regard brun foncé qui laissait deviner la clairvoyance de Léo. L’adolescente se perdit dans les paillettes de ses iris. Exactement comme dans un tourbillon de feuilles mortes. Elle secoua la tête. Que se passait-il ? Sélène sentit l’attention de Léo peser sur elle, se demandant sans doute ce qui l’avait troublée. Pourtant, elle n’osa pas croiser à nouveau son regard.
– Léo, Sélène ? Vous venez ? leur cria James, déjà à une bonne vingtaine de mètres devant eux.
– Oui, on arrive, Papa.
Sélène était soulagée de ne pas avoir eu besoin de répondre. Les iris pailletées de Léo avaient troublé son esprit. Elle n’y pensa pourtant plus quand sa petite sœur vint lui réclamer le coquillage tant convoité.
– Ooooh ! Merci Sélène !
Maëlys gambada jusqu’à Loïc et lui remit son précieux butin. Comme ils étaient arrivés au bout de la plage, ils empruntèrent un des étroits passages et retournèrent à la grande salle. Sélène avait les pieds gelés quand elle remit enfin ses chaussures. Elle remarqua aussi les joues rouges de Coralie, qui était très sensible au froid.
Adeline, Lauren et Bruno avait terminé la partie qu’ils avaient commencée, et les adultes décidèrent de rentrer chez les Sherwood pour terminer la journée en beauté
[1] Voir lexique
Très beau chapitre, j'aime de plus en plus ta plume, c'est beau et délicat. Je suis en général pas un immense fan des rêves en début de chapitre mais c'est si bien écrit et si pertinent dans le contexte de ton histoire que je me suis pris à beaucoup aimer ce passage. C'est super poétique et mystérieux, on se doute que ça aura du lien avec la vie réelle.
Léo sembla être le garçon du rêve, je suis curieux du développement de sa relation avec Sélène. Cette dernière est un peu troublée mais moins que je l'aurais imaginé en retrouvant le garçon de son rêve.
La relation entre les deux familles est assez chouette et bien écrite. Avec les jeux de société, les frères et soeurs etc... ça donne vraiment de la consistance. Ca m'a d'ailleurs rappelé des souvenirs d'enfant. Bien joué pour ça.
Mes remarques :
"Le tee-shirt de son père descendait jusqu’à ses cuisses." ah oui quand même ^^
"Adeline rassura sa fille et interpela son mari" -> interpella
"Exactement comme dans un tourbillon de feuilles mortes." superbe tournure, j'adore !
Un plaisir,
A bientôt !
Merci, merci, merci pour ce commentaire. C'est vraiment incroyable pour moi d'avoir le retour des lecteurs, ça m'aide énormément et ça fait plaisir <3 (Mais bon, j'imagine que c'est pareil pour tous les auteurs... MERCI quand même.)
Effectivement, le rêve a un lien avec la réalité (tu découvriras ça tout bientôt). Je t'invite à aller voir le deuxième chapitre pour découvrir vraiment la réaction de Sélène (spoiler alerte : elle va être troublée. Très troublée. Elle ne s'est juste pas encore rendu compte que c'est lui).
Je suis super contente que les deux familles fonctionnent, parce que c'était un sacré risque : il y a beaucoup de personnages, donc facilement "confondables" (pas sûre que ça existe, ce mot XD ).
Tes remarques :
Sélène est assez petite, son père assez grand. Ce qui explique la taille du tee-shirt ;-)
Je change interpella (aîe aîe aîe, encore une exception ':D )
C'est chouette que le tourbillon de feuilles mortes te plaise : il va revenir ;-)
Encore MERCI pour tout, et, j'espère, à la prochaine <3
A.
Okay je comprends mieux pour Sélène, très intéressant.
Oui, forcément après tant que tous ne sont pas mis au premier plan ça va.
Le confondable a l'air d'exister xD
Avec plaisir,
A bientôt !
j'ai beaucoup aimé ce premier chapitre, notamment les liens entre les deux familles.
J'ai beaucoup aimé aussi la progression des émotions chez Sélène, entre les premiers signes qui la perturbent et la révélation que Léo est l'inconnu de son rêve récurrent. Hâte de lire la suite et de voir comment tout ça va évoluer.
Ça fait tellement plaisir de te voir par ici !
Les deux familles sont effectivement très proches. Je suis contente que la révélation arrive petit à petit, ce n'était pas le cas dans le premier jet, donc c'est chouette que ça ait fonctionné =)
Un début bien posé, qui présente bien la situation, avec tout de même une note plus intrigante : ce rêve qui petit à petit gagne en consistance...
L'enchaînement entre prologue et premier chapitre est très intéressant, et très inquiétant à la fois, il porte à se demander ce qui a bien pu se passer entre ces deux réalités... pour autant que ce soit la réalité haha
Tu as un style agréable à lire, avec beaucoup de finesse, en particulier dans les enchaînements de paragraphes courts^^
J'ai tout de même trouvé ce départ légèrement rapide, les explications arrivent assez vite, mais c'est très personnel, je suis très attachée à l'écriture introspective et contemplative, parfois même au point de ne plus savoir rester dans la narration haha, donc à toi de voir ce qui s'inscrit le mieux dans ton histoire dans sa globalité ! ;)
“Maëlys menait la marche, ramassant un coquillage ici ou là. Elle venait montrer sa trouvaille à son père, qui avait déjà les poches remplies.”
> Je n'ai pas pu m'empêcher de sourire en lisant cette phrase haha, c'est fou comme elle traduit bien la situation :))
Et j'aime particulièrement les lignes à partir de “– Un…”, qui s'enchaînent avec beaucoup de fluidité, et reflètent de façon très poétique les impressions de Sélène.
Je suis curieuse quand à la suite... Hmm...
Tout d'abord : merciiii mille fois pour ce commentaire ! ça fait toujours extrêmement plaisir <3
Surprise pour le prologue, je ne révèle rien pour l'instant mais je te promets que ce mystère sera élucidé dans la suite de l'histoire ;-)
Pour la rapidité du début : c'est voulu. Le premier jet est différent, plus lent, mais je pense que l'histoire gagne à être racontée le plus vite possible !
Clin d'oeil à Maëlys =)
Bien à toi, et j'espère, à bientôt <3
A.
Léo... aïe aïe aïe, j'ai peur que tu finisses par vraiment t'attacher à lui. En tout cas, c'est ce que m'ont dit d'autres lecteurs... Et heureuse que le personnage de Bruno t'ait aussi charmé ;-)
Pour la journée jeux... Mes parents font ça aussi, et j'avoue, je passe toujours d'excellents moments ! Mais promis, ce n'est pas très compliqué à organiser, si tu as envie d'une après-midi comme ça, fonce !
Merci pour tout <3
Ah bah on verra bien, je te dirais ça en commentaire ^^ Ah oui je l'adore ! Surement dans le fait que tu le fais parler tel qu'il est, avec son âge, son émerveillement, sa joie de vivre, etc. J'adooore xD
Oooooh c'est cool !! Tu m'étonnes, je peux facilement l'imaginer ! Merciiii ^^
(oui, c'est encore moi. Mais j'ai vu que tu avais commencé ta réécriture et je n'ai pas pu m'empêcher d'être curieuse)
Tout d'abord j'aime beaucoup la couverture :)
Ensuite, je suis ravie de redécouvrir les personnages, ça me fait sourire de voir tous les changements apportés.
Juste, il faudrait peut-être penser à insérer le fameux lexique, non ? ;-). Tu pourrais à la limite le modifier au fur-et-à-mesure.
En tout cas c'est toujours aussi bien à lire.
Bonne réécriture
Ça fait plaisir de te voir par ici !
Merci pour la couverture... C'est souvent quelque chose de difficile pour moi car je ne dessine pas ni ne prend de belles photos (mais c'est vraiment quelque chose de dramatique, mes dessins sont pires que ceux d'un enfant de quatre ans, et c'est pas faute d'avoir essayé). Donc je suis contente qu'elle te plaise <3
Le lexique est enfin là ! Merci de me l'avoir fait remarquer, car sinon, j'aurais tout écrit sans pouvoir aider mes pauvres lecteurs... C'est grâce à toi qu'ils ne seront pas trop perdus dans les règles ;-)
Merci encore pour tout ce que tu as fait pour Sélène et Léo <3
C'est un nouveau concept que tu apportes là... Personne ne m'en avait parlé avant ! Ce n'était pas le but escompté, je dirais presque au contraire ':D J'ai dû mal à juger Sélène pour l'instant (ce chapitre est encore assez frais), mais je resterai vigilante pour la suite. Merci encore pour ton commentaire <3