Un bâton de fer frappa violemment la table.
-Mademoiselle! C’est une plaisanterie?
Lyna se réveilla en sursaut, manquant de tomber de son tabouret. Elle releva la tête et se retrouva nez à nez avec l’agent de surveillance dégarni.
-Je ne dormais pas, commença-t-elle sans conviction.
Dans l’atelier de confection, l’ensemble des ouvriers arrêtèrent leurs occupations pour se regarder la scène. La morosité de la journée allait-elle être enfin brisée?
-Mademoiselle…Bellugra, soupira le surveillant en déchiffrant l’étiquette de son uniforme. Je sais que vous ne prenez guère au sérieux vos supérieurs mais je vous prie de ne pas nous croire imbéciles. Vous dormiez comme si vous étiez en hibernation. On ne me l'avait jamais faite celle-là! Ce n’est plus ce que c’était l’usine…
Pendant qu’il marmonnait pour lui des souvenirs d’un temps révolu, la salle s’était mise à chuchoter.
-Silence! cria-t-il en frappant à nouveau la table. Vous, remettez-vous au travail, dit-il en pointant Lyna de sa barre de fer. Je vous jure que si cela se reproduit vous irez dormir ailleurs que dans cette usine. Je laisse passer car vous travaillez d’ordinaire efficacement. Ce poste est une aubaine pour n’importe quelle jeune personne en quête d’emploi. Une autre ferait aussi bien l’affaire que vous.
-Oui monsieur.
-Remettez-vous au travail, répéta-t-il aux autres qui baissèrent aussitôt la tête.
Il s'éloigna en jetant à Lyna un dernier regard sévère. Elle reprit son ouvrage. La sensation ensuquée du sommeil profond persistait encore. Elle se frotta vigoureusement les yeux . Aucun bruit ne venait animer la pièce à part les cliquetis des pièces métalliques qui s'engrenaient. Les yeux discrètement levés vers la grande horloge face à eux, ses collègues attendaient dix-neuf heures pile.
Cette usine rassemblait 1483 ouvriers et ouvrières précisément, nombre record dont se vantait fortement leurs patrons. Nichée au cœur de la petite ville d’Acacia dans la Région Agricole, elle était la roue motrice des emplois. Ceux qui ne travaillaient pas pour Boulons et Cie, se brisaient le dos sous le soleil des champs. Les plus chanceux -les plus fortunés- pouvaient occuper un poste plus confortables et gratifiants. Chef manufacturier, employé dans les services de gestion Agricole et pour les plus qualifiés, il était même possible d’être scientifique dans l’alimentation. Ou même Exportateur à travers le pays! Après tout, la Région Agricole était la première région exportatrice de denrées alimentaires à Almar.
Rajustant ses lunettes de protection, la jeune femme se dépêcha de finir son dernier assemblage, un système dernier cri de séparation d’eau pour l’arrosage. Cette semaine il n’y avait pas d’heures supplémentaires obligatoires et elle ne comptait s’en ajouter.
L’horloge sonna enfin, faisant raisonner les poutres au plafond. Tous les ouvriers se levèrent dans un crissement de chaises sur le sol de métal. Lyna réunit ses affaires et se hâta de rejoindre Arda et Kami, tout en évitant soigneusement de croiser le regard du surveillant de peur qu’il ne lui demande du travail supplémentaire. Elles signèrent la fiche de présence d’un coup de crayon et se dirigèrent avec toutes les autres femmes vers leur vestiaire .
-Lyna, il faut dormir la nuit, tu as tant de cernes que l’on va finir par te confondre avec un hibou, dit Arda en lui saisissant le visage pour l’examiner.
-Je lis un livre si passionnant que je n’arrive pas à le lâcher, rétorqua-t-elle en dégageant ses joues.
Pendant qu’elle résumait l’intrigue à Arda qui ne l’écoutait que d’une oreille, elle ouvrit son casier et retira sa combinaison de travail beige. Elle prit sa chemise, son pantalon personnel ainsi que ses sandales.
-Ce n’est pas le plus important, la coupa soudain Arda en refermant brutalement son casier.
Lyna s’interrompit dans son résumé, surprise.
Arda baissa la voix, ses yeux bleus candides s'écarquillèrent, tentant de créer une tension dramatique. Kami se rapprocha, intriguée.
-Il y a des rumeurs, lâcha-t-elle, mystérieuse. Je ne sais pas si je peux vous en dire plus.
-Des rumeurs? intervint Kami, dubitative. Allez, Arda crache le morceau. Si tu es au courant, ça ne doit pas être si secret que ça.
Lyna défit son chignon serré et grimaça quand ses cheveux châtains retombèrent.
-On raconte que des soldats auraient tué un homme.
-C’est une vraie surprise, ironisa Kami qui retourna vers son casier.
Lyna dénicha son petit miroir rond et examina son visage. Des violences militaires sur civils avaient toujours euent cours mais Arda semblait évoquer un assassinat. Elle traita l’information en la survolant. Son amie n’était pas fiable quand il s’agissait de ragots.
Une fois habillées, les trois femmes sortirent des vestiaires. En riant de l’épisode de la fin de journée, la discussion précédente oubliée, elles descendirent les escaliers en métal réservés aux employés. Elles débouchèrent par la porte de service, loin de l’entrée principale couverte de belles publicités. Une enseigne décrépie "Boulons et Cie, vos partenaires des champs” trônait près des poubelles.
Après l’air climatisé, la chaleur était étouffante. L’été battait son plein, le sol était aussi sec que de la paille.
-Cette température commence à être désagréable, commenta Kami d’un ton neutre .
Elle mit ses mains en visière. Les tatouages d’or qui ornaient ses yeux brillaient sur sa peau mate. Ils provenaient de la tribu Bakjans, maintenant disparue.
Peu de patrimoine historique et culturel avaient été conservé à Almar. Une centaine d'années plus tôt, un groupe de révolutionnaires extrémistes avait tout détruit, enragé contre le Gouverneur de l’époque. À partir de ce moment-là, beaucoup de choses avaient changées. On ne sortait plus hors des frontières de sa région natale et encore moins hors d’Almar.
Enfin, c’était ce qu’on racontait car les preuves n’existaient plus.
-Je trouve cela insupportable, s’exclama Arda. Je vais devoir encore acheter de la crème pour protéger ma peau du soleil. Le prix à doublé! Je suis sûre que c’est parce qu’elle est importée… Je vais me ruiner.
-Importée? répéta Lyna.
-D’un autre pays, chuchota Arda en agitant ses tresses rousses. J’ai trouvé un homme qui fait ça près de la ferme des Clims. J’espère que nous aurons un champion cette année qui gagnera le Cube de Verre. Une augmentation du niveau d’eau serait utile. Nous sommes quand même la Région Agricole et nous avons besoin de beaucoup plus d’eau pour maintenir les récoltes en bonne santé. C’est si bête que la Région de la Pêche n'ait pas le droit de nous fournir en eau.
Lyna garda le silence. La perspective de la compétition ne la rendait pas confiante malgré l’éventualité que leur niveau de vie s'améliore.
Elles continuèrent leur chemin dans Acacia. Les volets des petits immeubles étaient clôts par cette chaleur. Seul l’éternel ballet d’ouvriers animait les rues. Des draps colorés humides couvraient les portes et les toits des terrasses, une odeur de terre sèche était omniprésente. En passant sur la place où un marché d’herbes aromatiques s’installait, Lyna observa encore une fois la grande potence. Les quatre cordes se balançaient doucement avec la brise. Ça lui faisait toujours froid dans le dos, elle avait de la chance de ne pas habiter dans ce quartier.
La grande figure de bronze du Gouverneur Kartaz dominait la fontaine, où des enfants ramassaient les pièces de cuivre lancées dans l’eau. Lyna connaissait bien la pose victorieuse de la statue . Elle faisait référence au célèbre tableau de Juan Kartaz, le précédent gouverneur. Sa grand-mère en possédait une réplique bon marché sur sa cheminée. Quand elle était enfant, mamie Henriette la regardait avec ferveur en expliquant à Lyna d’une voix transcendée:
-L’homme sur ce tableau, est notre gouverneur. Cette peinture représente la bataille qu’il a effectuée pour nous débarrasser des révolutionnaires. C’était des gens très violents, des hommes pas corrects, ma petite puce. Mais lui, il les a arrêtés. Il a construit le Cube de Verre pour que tout le monde ait une chance de voir sa région prospérer. Grâce à lui, nous pouvons sauver nos proches, s'ils sont arrêtés. C’est notre sauveur, affirmait-elle une flamme dans ses yeux gris. Un jour, son fils lui succédera. Retiens bien ça, Lyna. Les Militants ont gâché nos vies. Maintenant, nous avons presque la justice entre nos mains.
Et sur ce, la petite Lyna lui demandait une tartine de confiture de fraise pour le goûter et sa grand-mère la lui donnait, exaspérée de son manque d’attention.
Une musique grinçante la tira de ses souvenirs, la ramenant brutalement dans les rues d’Acacia. C’était un théâtre de rue derrière un amas de tentures bigarrées.
-Oh j’ai une nouvelle incroyable, s’écria Arda. Je viens de l’entendre ce matin. La fille du maire, Elina aurait de sérieuses vues sur ton frère, Lyna!
-Thomas?
-Oui! Ce serait une sacrée chance! Après tout, Thomas est beau, vraiment beau. Bon, seul son caractère laisse à désirer ces derniers temps…
-Il n’est pas très sympathique, en effet ! rit Kami.
Lyna s’arrêta, feignant l'offense.
-Ne vous gênez pas surtout! Thomas est un être compliqué et plein de défauts mais il a un cœur énorme et une montagne de qualités cachées.
-Bien cachées alors...rit Kami en secouant la tête.
-Thomas ne t’a jamais laissé indifférente, c’est tout. La beauté, c’est de famille.
-Et l'humilité?
Elles éclatèrent toutes les deux de rire.
– Le temple est ouvert à nouveau! s'exclama Arda en les interrompant, surprise. Ces derniers temps, il n’était pas fermé?
-L’intérieur était en rénovation, répondit Kami qui avait soudain perdu son sourire, le regard fixé sur la bâtisse.
Lyna observa le temple Shad. De vives couleurs ornaient les murs et des motifs d’or illustraient les grandes scènes religieuses. Les dieux des récoltes et de la fructuosité avaient été ajoutés sur le pavé.
-C’est mieux maintenant non? observa Lyna.
Kami émit un reniflement de dédain. Arda la regarda, choquée. Elle se signa rapidement pour conjurer le mauvais œil que lui amènerait Kami. Décidant de ne pas poursuivre sur le terrain glissant du culte national Shad, Lyna détourna habilement la conversation.
Un vent soudain se leva faisant claquer la robe bleu d’Arda et les pantalons amples des deux autres.
-J’espère que le vent amènera la pluie! dit Arda la main devant les yeux pour les protéger des petits débris. Je prierai ce soir.
-En tout cas le Cube de Verre est de retour. Impossible de le rater.
Elle montra du doigt l’affiche rouge titanesque qui trônait telle une grosse tâche de sang à la sortie de la ville. Éclairée de vieux spots malgré le jour, elle était faite pour être vue. Écarlate et noire, haute de plusieurs mètres, un cube de verre était représenté rempli d’arbres et de montagnes. L'illustration restait fidèle à la réalité. Le Cube de Verre était une énorme arène naturelle de presque un kilomètre de circonférence. De larges gradins l'encerclaient, pouvant accueillir des milliers de spectateurs, surplombés d’un dôme cubique aux arrêtes arrondies. Quatre grandes tours massives disposées aux points cardinaux encadraient le stade. Des armatures en métal soutenaient le verre et des pans entiers laissés ouverts évitaient l’effet de loupe avec le soleil. Elle se situait dans la Région du Gouverneur en pleine campagne.
Un homme géant l’écrasait du pied dans une pose victorieuse. Son visage était fier et souriait aux jeunes femmes qui tombaient en pâmoison à gauche de l’affiche. En dessous, en lettres noires et or, le slogan annonçait “Sauvez les autres avant vous-même. Triomphez, purifiez, sauvez”. Ce texte publicitaire était inspiré des fondamentaux de la religion Shad, “Être pure par ses actions mérite récompense” et des idées gouvernementales où le triomphe et la victoire étaient des piliers de pensées.
On pourrait se demander comment il était possible de nettoyer un Cube fait de vitres aussi colossal, mais Lyna n’en avait pas la moindre idée.
Devant le géant victorieux, des petites silhouettes criaient de joie, défiant le public du regard.
-Les criminels à sauver sont annoncés en fin de semaine, lu Kami . Il y aura un delai de 24h pour ceux qui souhaitent s’inscrire pour les sauver de la peine de mort et faire gagner leur région. Les guichets ouvrent juste après l’annonce.
-Jamais je ne le ferai s’exclama Arda. Sauver des criminels c’est un peu barbare. Je préfère le suivre à l’écran.
-Tu ne devrais pas dire ça, lui reprocha vivement Lyna. Si c’était un proche et que tu pouvais le faire échapper à la peine capitale pour qu’il fasse des travaux d’intérêts en échange, tu serais heureuse que quelqu’un y aille. Et notre Région n'aurait pas eu des bénéfices aussi importants sans champions. Nos récoltes étaient excellentes grâce aux gagnants. Depuis deux ans, c’est la catastrophe car nous manquons de tout, sans les privilèges pour les régions victorieuses. L'État ne peut pas aider tout le monde.
-Tu as raison, s'excusa Arda. J’ai parlé trop vite.
-Et puis c’est le gouvernement entier qui est barbare avec ce système, répliqua Kami.
Arda la regarda avec effarement.
-Tais toi enfin! Tu vas nous attirer des ennuis, dit-elle dans un souffle.
-Je n’ai pas raison?
Lyna intervint.
-Les filles, arrêtez. Vous n’avez jamais eu les mêmes avis sur le Cube de Verre. Ce n’est pas l’endroit pour les exposer et nous devons rentrer. On saura dans quelques jours ce qu’il faut en penser. Les crânes chauves nous regardent.
Elle désigna d’un signe de tête trois militaires qui les observaient, armes dans le dos, postés près du pub.
Kami se peignit un sourire et prit Arda par le bras.
-Allons-y. Nous sommes toutes seules et il est tard en plus.
Quand elle eut quitté ses amies, Lyna se plongea dans ses pensées en slalomant à travers les petits sentiers des champs. L’immensité du ciel paré d’un camaïeu de teintes oranges. Elle atteignit le portillon de son jardin puis ouvrit la porte. Elle fut accueillie par son père et ses frères dans l’entrée, sur le départ.
-Où allez-vous?
-Chasser, répondit son père en balançant son fusil sur l’épaule. Tu veux venir?
-Non merci, déclina-t-elle.
-Elle ne vient jamais, ricana son grand frère. Elle ne supporte pas d’écraser un ver de terre alors tuer un lapin…
-Tu es méchant Thomas! s’exclama Oran d’une petite voix. Tu as juste peur qu’elle te ridiculise. Elle tire tellement bien.
-Allons-y les garçons, répondit M. Bellugra. Ta mère est dans le garage. Ce serait bien que tu viennes la prochaine fois, Lyna. S'endurcir ne fait pas de mal.
Elle hocha la tête, monta dans sa chambre d’un pas précipité et s’assit sur son lit après avoir refermé la porte.
Elle appréhendait le retour de l’émission du Cube de Verre, même si elle faisait tout pour le cacher. Elle n’avait pas le droit de penser ainsi, de ne pas aimer cette émission, ça elle en était sûre. Il fallait qu’elle se reprenne, et vite, si elle ne voulait pas finir exécutée pour trahison ou internée dans un hôpital pour les fous.
Elle aperçut un papier orange sur son bureau. Elle se releva et le prit dans avant de s’étaler sur son matelas. Elle le parcourut avec négligence. Sa mère l’avait posée là. Elle rêvait de voir un de ses enfants participer au Cube de Verre. La dangerosité ne la freinait pas, au contraire. Elle répétait sans cesse que les jeunes manquaient de valeurs, qu'il fallait les endurcir. Mais cela ne se faisait pas par ici, de concourir sans condamné proche à sauver. Cela n’aurait aucun sens. Il fallait vouloir sauver quelqu’un. Ou être choisi.
Elle reposa ses yeux marrons sur le feuillet épais.
Le Cube de Verre, compétition nationale d’Almar. Sauvez votre Région, devenez un héros, c’est aussi simple que cela. Purifiez-vous, expiez vos péchés et remportez la victoire.
Une série de règles en bas de page rappelaient à l’ordre les futurs candidats.
1- Un champion pour un condamné. Celui-ci se désigne lui-même pour sauver un condamné et remporter la Récompense pour sa Région natale. Dans le cas où aucun champion ne se désigne, le condamné ne sera pas gracié et la peine de mort appliquée.
2- Durée de la compétition indéterminée, d’un maximum de deux mois et demi. Les candidats doivent sortir du Cube de Verre avant cette date par une des cinq portes.
3- Une clef spécifique pour chacune, utilisable qu’une fois.
4- Le candidat doit trouver la clef et sortir pour sauver son condamné et remporter le prix d’une valeur de 10 000 pièces, 200 litres d’eau et d’avantages, sur une année, spécifiques à la spécialisation de chaque Région. Le candidat gagnera également 1200 pièces pour sa personne et une place dans les meilleures écoles des Régions dominantes - L’academy Florin et La Grande École de la Voie. Sa lignée sera graciée par le Shadah.
5- Interdiction d’emmener des biens personnels. Un livre de prière écrit de la main du Shadah, un couteau, une boussole et une corde sont les seuls objets en main des candidats et seront remis en début de compétition. Le reste pourra être gagné par les dons et les sponsors, grâce aux habitants qui feront monter les enchères entre les candidats. Le participant aux dons les plus élevés gagnera graduellement des éléments de survie dans le Mur des Dons.
6- Violence déconseillée.
7- Lorsque les cinq portes auront été utilisées et les cinq vainqueurs sortis de l’arène, les perdants seront renvoyés chez eux, sans récompense. Leurs condamnés ne seront pas graciés.
Numéro de ligne pour paris, dons et sponsorisation en dos de page ou possibilité de s’adresser aux guichets temporaires. Réservation de jumelles et équipements par téléphone. Demande de pass inter-frontières au Bureau des Déplacements Régionales*.
Demande des billets pour Le Cube de Verre aux guichets prévus à cet effet.
*Nécessite papiers d’identités et dossiers citoyen complet, ainsi qu’un avoir d’inscription d’une valeur de 1250 pièces.
Suivez le Cube De Verre sur la chaîne de télévision principale et à la radio Almarienne!
Lyna jeta la feuille dans sa corbeille en osier après l’avoir chiffonné et jura en ratant son tir. La boulette roula jusqu’à son armoire.
Était-elle normale quand elle pensait que cette émission pouvait être...une erreur?
Sûrement pas.
Je trouve ton premier chapitre très intéressant et j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire. La narration est bien faite et je me suis agréablement laissé porté par le texte. Bravo! J'ai pu noter quelques fautes de frappes, ou oublis de mots par ci par la mais bon rien de choquant vu que ton histoire est encore en cours d'écriture. =)
Sur le début du chapitre tu utilises plusieurs fois le mot " usine" peut être faudrait-il essayer de le remplace une ou deux fois pour éviter la répétition ;)
En tous ca je te souhaite bon courage pour la suite de ton histoire que j'ai hâte de lire!
Merci pour ton retour, je suis ravie que ce début te plaise! Je vais relire tout ça, j'ai un problème de clavier donc c'est tout à fait possible qu'il y ait des fautes.
Je prends note pour l'usine et je vais essayer de trouver d'autres termes qui pourrait correspondre.
A bientôt j'espère