Et dès le lendemain, fidèle à sa promesse, Louis commença le tri des livres dès le petit déjeuner terminé. Il sortit précautionneusement les livres des étagères et des cartons et les posa sur une vieille table après les avoir classés par catégories : romans, documentaires, BD et il trouva même quelques livres pour les petits.
Il y avait déjà un bon fonds et comme le lui avait dit la mère de la proprio, certains étaient très vieux. Louis en profita évidemment pour bouquiner un peu. Depuis tout petit, dès qu'un livre lui tombait sous la main, il le lisait, quoique ce fut… même les magazines féminins de sa mère. Celle-ci devait régulièrement les lui reprendre si elle voulait avoir une chance de les lire. Louis se rappelait d'ailleurs qu'en primaire, les autres parents d'élèves venaient la voir et lui dire la chance qu'elle avait d'avoir un enfant qui lisait sans qu'on l'y force. Sa mère les remerciait, mais tempérait la chose en disant qu'il lisait de trop. Elle faisait régulièrement la police pour qu'il éteigne sa lumière et dorme. Mais quand il était pris dans un roman, Louis avait énormément de mal à s'arrêter avant le dénouement. Ce qui faisait qu'il s'endormait souvent à plus de minuit voire bien au-delà. Complètement vanné à l'école, ses résultats ne suivaient pas. D'autant qu'il ne servait à rien de l'envoyer au lit plus tôt… Heureusement, Louis avait vite appris à réguler lui-même son temps de lecture et parvenait maintenant à éteindre avant 23h… la plupart du temps.
Revenant à son travail, il posa le livre relatant l'histoire de la région sur la pile des documentaires.
-Louis ? fit sa mère en passant la tête dans l'entrebâillement de la porte.
-Oui ?
-Tu veux venir au marché avec nous ? Soudain, elle avisa les étagères et les cartons vidés ainsi que l'impressionnant tas de livres sur la table.
-Louis ! fit-elle en entrant. Ils ne t'ont pas dit de mettre le bazar !
-Ce n'est pas du bazar ! s'insurgea t-il. Si je veux les ranger correctement, je dois d'abord les classer !
-Tu ne pouvais pas faire autrement ? Ces livres ne t'appartiennent pas et…
-Il ne vient pas ? demanda Christine en arrivant.
-Je suis désolée, fit sa mère, mais je crois que Louis n'a pas bien compris. Il a tout sorti des étagères.
Rongeant son frein, Louis était néanmoins furieux. Avant de ranger les livres, il fallait les classer, cela paraissait évident et bien plus rapide que de les mettre en vrac dans l'étagère et de les classer après.
Fort heureusement, la propriétaire lui vint en aide :
-Non, il a parfaitement raison. Et puis, il y avait un tel bazar dans ces livres… Rassurez-vous, il n'y a aucun souci.
Sur ce, elle ressortit.
-Tu pourrais me faire confiance quand même, marmonna t-il. Je sais très bien comment ils rangent en bibliothèque.
Louis passait en effet énormément de temps à la bibliothèque de son quartier dont il était un lecteur assidu.
-Je te fais confiance, répondit-elle, mais on n'est pas chez nous et…
-Je suis au courant, je te remercie, mais tu pourrais attendre de voir à quoi ça ressemble une fois fini avant de m'engueuler.
-Dis donc, Louis, je te signale que je suis ta mère, j'aimerais que tu me parle mieux que ça ! Allez, tu vas venir avec nous !
-Faut que je continue…
-Je ne te demande pas ton avis, allez hop ! Tu vas sortir prendre l'air. Et quand on reviendra, tu auras intérêt à ranger !
Le jeune homme n'osa pas répliquer que c'était précisément le but de la manœuvre et dut obtempérer, profondément vexé. C'était typique de sa mère, dès que son autorité était battue en brèche ou qu'elle considérait que c'était le cas, elle s'énervait et montait directement sur ses grands chevaux. Louis monta donc rapidement se changer avant de rejoindre le petit groupe dehors. De les voir l’attendre le gêna, même si personne ne montra d'impatience.
-Tu aurais pu mettre un short… remarqua sa mère.
Typique ça aussi. Plutôt que de lui faire remarquer à l'écart, il fallait que ça se fasse devant les autres… Il préféra ne rien répondre et suivit le groupe. Apparemment tout le monde partait au marché. Même Ophélie, resplendissante dans un petit short en jean mettant en valeur ses longues jambes et un léger chemisier perle, chemisier si fin qu'on pouvait voir son soutien-gorge noir par le jeu de la semi-transparence. Sa peau légèrement mat et ses longs cheveux bruns lui conférait une allure magnifique sublimée par sa silhouette fine. La jeune femme était vraiment très belle. La veille, Louis ne l'avait pas vraiment réalisé.
En revanche, il remarqua qu'Ethan avait tout de suite pris la mesure de l'enjeu. Il portait un short en jean et son débardeur noir. L'intérêt du débardeur était double : d'une part, il faisait ressortir ses bras musclés ; mais permettait aussi de montrer son tatouage maori. Il l'avait fait faire l'an dernier, lors d'un voyage à Auckland avec des amis et en était très fier, même si sa mère avait poussé les hauts cris en l'apercevant la première fois. Pourtant, il fallait reconnaître qu'il était très réussi. Représentant un serpent qui faisait le tour de son biceps gauche surplombé d'un chasseur armé d'une lance et d'une rangée de signes tribaux dessous, il était plutôt impressionnant…et faisait fureur auprès des filles. Ce qui semblait se vérifier une fois encore puisque Ophélie était justement en train de l'examiner de près.
D'ailleurs pendant le trajet, elle ne cessa pas de discuter avec son frère. Il parut évident à Louis qu'il ne faudrait que très peu de temps avant qu'ils ne soient ensemble. A moins que ce ne soit déjà le cas. En général, les relations d'Ethan ne durait que peu de temps, mais ce qui aurait pu poser problème dans leur cadre habituel, ne gênait pas ici, puisque leur "idylle" ne dépasserait de toutes façons pas les quinze jours de leurs vacances. Sans doute, Ethan désirait-il accélérer les choses.
Abandonnant son grand frère, Louis se concentra sur la route. Peu sportif, il aimait néanmoins marcher et n'hésitait pas à parcourir à pied le kilomètre et demi nécessaire pour se rendre à son lycée. D'accord, la distance n'était pas énorme, mais cela faisait quand même trois kilomètres aller-retour avec une côte. En général, ses marches lui servaient à laisser vagabonder ses pensées et depuis peu, il s'amusait à mettre en scènes des personnages. Au gré des livres qu'il lisait ou des films récemment vus au cinéma, il s'imaginait vivre des aventures. Sa professeur de français, séduite par la qualité de ses rédactions, l'avait d'ailleurs encouragé à se lancer dans l'écriture. Chose qu'il avait évidemment refusé. Il ne se sentait pas d'aller au bout d'un véritable livre en faisant vivre ses personnages. Il se contentait de petites scènes imaginaires. Mais la jeune enseignante n'avait pas renoncé et lui avait proposé d'intégrer le journal du lycée où il pourrait publier de petites scènes. Là encore, il avait refusé, ne se sentant pas capable d'inventer une histoire digne d'être lue. Surtout qu'au vu de ce qu'il en entendait dans les couloirs du lycée, le journal finissait le plus souvent à la poubelle.
Finalement, pris dans ses pensées, ils arrivèrent au village sans qu'il s'en aperçoive et la matinée se passa à naviguer d'étal en étal à entendre ses parents s'extasier devant tel ou tel marchand. Au bout d'un moment, Louis remarqua la disparition d'Ethan et Ophélie, confirmant ses soupçons. Son frère n'avait vraiment pas son pareil pour draguer. Lui s'amusa à regarder en douce les jeunes filles présentes, sans pour autant tenter quoi que ce soit. Puis, le signal du retour fut donné et Louis se retrouva avec un panier d'abricots tandis qu'Ethan, subitement revenu, se retrouvait en charge du lourd cabas. Il le prit négligemment d'une main et retourna vers le gîte sans cesser de parler avec Ophélie, comme s'il ne portait rien.
Il était à peine 11h 30, Louis profita que ses parents se trouvent avec leur hôtesse pour retourner près des livres. Toujours profondément vexé du manque de confiance de sa mère et de la honte qu'elle lui avait mise devant Christine, il tenait à finir au plus vite pour prouver qu'il savait ce qu'il faisait. Il commençait juste à trier les romans par genre quand il sentit un parfum se répandre dans la pièce.
D'abord très légère, l'odeur s'accentua de plus en plus. Sans devenir désagréable, elle s'imposait nettement. Louis, par acquis de conscience, vérifia les deux fenêtres mais, étonné, dû se rendre à l'évidence : elles étaient bien fermées, mais alors d'où venait ce parfum ? Il imagina un instant qu'il venait des appartements privés, sauf que pour que Louis le sente à travers la porte, il aurait fallu en mettre une quantité industrielle. Il pensa également à un diffuseur de parfum, mais ne parvenant pas à le trouver, se rendit à l'évidence, ce ne pouvait pas être ça non plus. Mais quoi ? Le mystère n'était pas foncièrement passionnant, mais l'intriguait. Il fit de nouveau le tour de la pièce, sans rien trouver avant de réaliser que l'odeur diminuait. Alors là, ça devenait fou ! Voilà maintenant que le parfum avait disparu, quasi instantanément... Décidément intrigué par le "comportement" de ce parfum, Louis se sentit perdu. Secouant la tête, il se concentra sur son rangement, au moins là, c'était du concret.
Vers midi, sa mère vint le chercher pour qu'il aide à préparer le repas. Elle en profita pour lui faire remarquer qu'elle ne devrait pas avoir besoin de le lui demander. Ethan, lui, avait spontanément proposé son aide. Louis ne répondit rien, mais comprit la raison de l'empressement de son frère à aider en cuisine quand il le vit en train d'éplucher des légumes avec Ophélie. Evidemment. Les deux jeunes étaient d'ailleurs très proches l'un de l'autre et il parut évident qu'ils flirtaient. Les parents n'avaient, apparemment, rien remarqué. Se désintéressant du couple, il prit un couteau et attaqua l'épluchage.
-J'espère que cela ne vous ennuie pas que je vous embauche pour le repas, fit soudain Christine.
-Pas le moins du monde, assura le père de Louis. Au contraire, cela nous change de notre travail.
-Tant mieux, je tiens vraiment à ce que tout se passe pour le mieux.
-Et c'est le cas, la rassura leur mère, votre gîte est charmant. Il m'a même donné des idées pour notre maison.
-J'en suis ravie. N'hésitez pas si vous voulez des conseils…
-Justement, je me demandais comment vous faisiez pour diffuser ce parfum dans l'étage ?
Louis leva la tête : est-ce que sa mère aurait senti le même parfum que lui ? Christine parut surprise :
-Quel parfum ?
-Il y avait une odeur de fleurs ce matin dans le couloir quand nous nous sommes levés et hier soir en plus léger dans notre chambre. Je pensais à un diffuseur de parfum, mais il s'est dissipé très vite.
Christine était de plus en plus surprise :
-Je n'utilise pas de diffuseur de parfum, surtout dans les chambres, certains de mes clients pourraient être incommodés.
-Pourtant, l'odeur était bien présente, même si elle n'a pas duré. C'est justement ça qui est bien, elle se dissipe très vite avant de devenir entêtante.
-C'est très curieux. Je préfère miser sur des bouquets que sur ces diffuseurs dont le parfum pourrait être trop lourd.
-Là, ce n'était clairement pas le cas. C'était presque comme un nuage qui aurait emporté l'odeur avec lui, juste en passant.
-C'est d'autant plus étrange qu'il n'y a pas de fenêtres qui s'ouvrent dans le couloir. Par où ce parfum aurait-il pu rentrer ?
-C'était peut-être un fantôme… plaisanta Ethan en se retournant.
Il reçut un coup de coude d'Ophélie :
-Sois pas bête.
-C'est une vieille maison, fit Christine en souriant. Les murs craquent et il y a des courants d'air, c'est peut-être simplement ça.
Louis resta dubitatif. Des odeurs de canalisations, oui, cela aurait été plausible avec l'explication, mais un parfum de fleurs surtout si léger… Non, il y avait bien un mystère ou du moins une bizarrerie. Il hésita à parler de sa propre expérience mais y renonça.
-Alors, Louis, fit soudain Christine, en changeant brusquement de sujet, vous vous en sortez avec les livres ?
-Heu oui, répondit-il, gêné d'être le centre d'attention. J'avance. J'ai trié les romans et les documentaires par genre et par public. Je pense que je vais commencer à les classer et à les ranger cette après-midi.
Disant cela, il avait regardé sa mère, histoire de lui prouver qu'il savait ce qu'il faisait.
-Tu bosses en bibliothèque ? demanda soudain Ophélie.
-Tu plaisantes ! fit Ethan, il est encore au lycée.
-Non, je suis juste lecteur, répondit Louis, ignorant la remarque de son frère.
-Ouais, ça c'est clair, reprit son frère. Il est tout le temps fourré dans un bouquin…
-Qu'est-ce que tu préfères lire ? redemanda Ophélie.
Louis n'en revenait pas que la jeune fille veuille, apparemment, discuter avec lui. La dernière fois, c'était Chloé… En se faisant cette réflexion, une sonnette d'alarme se déclencha. Prudence. Certes, la jolie brune n'avait aucune raison de vouloir lui jouer un mauvais tour, mais Louis décida de rester prudent et de ne pas trop s'emballer comme la dernière fois. Il répondit à la jeune femme, sans trop en rajouter et cette fois, se retint de poser des questions en retour. Une fois avait suffi, il ne se laisserait plus prendre. Au bout de quelques minutes, elle retourna discuter avec Ethan, au soulagement de son cadet.
Après que l'épluchage des légumes fut terminé, la table fut mise et Louis put profiter d'une petite demi-heure avec ses livres avant de passer à table où il furent rejoint par le mari de Christine. Habituellement, il déjeunait sur le pouce à son cabinet pour pouvoir entreprendre, de bonne heure, sa tournée des personnes âgées qui vivaient seules. Mais, cette fois, il n'avait pu résister à la ratatouille concoctée par son épouse avec le concours de leurs clients. Il déjeuna néanmoins très rapidement et repartit directement, prévenant qu'il risquait de rentrer tard.
Une fois le repas terminé, la vaisselle faite et rangée, tous regagnèrent leur chambre pour la sieste. Louis retourna dans la bibliothèque pour prendre un roman. Mais au moment où il entrait dans la pièce, il crut voir, le temps d'un battement de cil, une ombre au détour d'un meuble. Cela fut si rapide qu'il douta l'avoir réellement vu. Il prît son livre, examina rapidement la pièce, mais ne trouva rien d'alarmant. De toutes manières, hormis les meubles pour les livres et la table, il n'y avait que peu d'endroits où se cacher, si tenté que quelqu'un ait souhaité se cacher. Sans doute troublé par la boutade de son frère et par l'aspect ancien de la maison, il pensa une seconde à un fantôme avant de se reprendre, se sentant ridicule. Il gagna sa chambre et s'allongea sur son lit.
Ethan somnolait les yeux fermés en écoutant son IPod. Apparemment, la présence d'Ophélie compensait largement le fait qu'il n'y ait pas de réseau et qu'il se retrouve sans nouvelles de sa bande d'amis. Soudain, Louis sentit un courant d'air froid le long de ses jambes. Il se redressa croyant avoir laissé la porte ouverte, mais non et la fenêtre était bien fermée.
-Ça gèle ! s'exclama soudain Ethan en ouvrant les yeux. Ça vient d'où ?
Louis haussa les épaules et tenta d'en déterminer l'origine, mais fut incapable de trouver le moindre courant d'air.
-Tu le sens encore ?
-Non.
-Bon, fit Ethan en se rallongeant, pas vraiment perturbé.
Louis resta perplexe. Mais, cette fois, ce pouvait être dû au grand âge de la maison. L'isolation n'était sans doute pas parfaite loin de là… Même s'il faisait très chaud dehors. Et le courant d'air était vraiment froid, presque glacial. Réprimant un frisson, Louis se rallongea sur son lit, tâchant de penser à autre chose. Malgré lui, il ne pouvait s'empêcher de penser qu'après le parfum, le courant d'air glacial, cela faisait deux choses pour le moins curieuses et en très peu de temps. Il n'était arrivé que la veille après tout. Alors que Christine disait venir ici depuis toujours sans jamais n'avoir ne serait-ce que senti le parfum. Aurait-elle menti ?
Je vois qu'il fallait juste attendre pour que Louis prenne du volume. Il a l'air vraiment gentil ce petit, il me fait penser à moi, se couchant toujours trop tard (il est 5H du mat là - Je lis le Sorceleur, c'est pour ça >.<)
J'ai vraiment bien aimé, je ne sais pas pourquoi, la première fois que Louis sent le parfum dans la bibliothèque. je l'imaginais sans mal parcourir la pièce l'air soucieux x)
ah, et il a été tourné en dérision par une fille ? il me fait penser à quelqu'un, le genre de garçon qui se dit que jamais une fille ne voudra de lui et veut forcément se payer sa tête ... je sors avec quelqu'un justement comme ça :D (oui je débale ma vie ! Je dois arrêter ? ok ok, pardon.)
Je suis très prise par cette histoire è-é
Pour ce qui est du parfum, venant d'arriver, il n'y voit rien de bizarre.
Tu es la première à me faire mention de la fille qui l'a tourné en dérision, je suis content que tu l'ai relevé. Et tu as bien cerné Louis, c'est exactement comme ça qu'il pense. Tu sors avec quelqu'un comme ça ? Donc, ça arrive ! Mon dieu, si j'avais su... Bon, je ne vais pas déballer ma vie, non plus ;) (séquence Psy)
C'est très gratifiant de te voir autant apprécier cette histoire...
Merci.
Alors là, Ethan a mis son plan d'attaque en oeuvre et apparemment, ça marche très bien sur Ophélie. J'ai quand même été contente qu'elle montre de l'intérêt pour Louis qui, bien qu'il soit plus réservé et discret, me semble être un type sympa !
Ah la mère de Louis m'a énervée au début du chapitre ! Elle n'a rien compris : bien sûr qu'il faut sortir tous les livres pour les classer et les ranger, ça ne se fait pas par magie ! C'est dommage qu'elle ne fasse pas confiance à Louis, qui a de plus de l'expérience en biblio. Ou peut-être que sa mère ne se sent tout simplement pas très à l'aise dans la maison ?
En parlant de mal à l'aise, je suis très intriguée par cette histoire de mystèrieuse odeur florale qui flotte à l'étage. Apparemment, un courant d'air froid et une silhouette lui sont associés...ça doit être un fantôme ! Mais de qui ? Il n'a pas l'air dangereux...pour l'instant. Je trouve ça très original qu'il se distingue principalement par son parfum ! Ethan n'a pas l'air perturbé, mais je sens que Louis va enquêter. Go, Louis !
Je me jette sur la suite tout de suite !
REMARQUES :
un bon fonds → fond
Sa peau légèrement mat et ses longs cheveux bruns lui conférait → mate // lui conféraient
les relations d'Ethan ne durait que peu → ne duraient
de toutes façons → de toute façon
Finalement, pris dans ses pensées, ils arrivèrent au village sans qu'il s'en aperçoive → comme le “pris dans ses pensées” se réfère à Louis et non pas à “ils”, peut-être qu'il faudrait modifier la phrase un chouia, du genre :”il arriva au village” ou “il mit du temps à s'apercevoir qu'ils étaient arrivés au village” par exemple.
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Jowie
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Content de te revoir !
Eh oui, Ethan ne fait pas que parler, il sait aussi agir et ça marche ! Quant à Louis, bien sûr que c'est un type sympa ! ;) La mère de Louis voit son aîné comme quelqu'un d'exceptionnel, en revanche, le caractère discret de son cadet ne l'aide pas à le comprendre. Ce n'est pas qu'elle manque de confiance en lui (ou alors juste un peu...), mais étant très mère poule, elle craint seulement de déranger ses hôtes. Ma vie pro m'a appris que les gens n'imaginent pas le boulot qu'il y a en bibliothèque.
Quant au parfum et à la silhouette, là, on entre dans le coeur de l'histoire... Je ne vais donc pas trop en dire.