12 Décembre : Baptiste Payen habite dans une petite maison en briques rouges, en périphérie du cœur de Paris. On jurerait s’être téléporté dans le Nord, s’il n’y avait pas le métro. Le temps n’était ni bon ni mauvais, d’un simple gris moutonneux qui rendait le ciel blanc. Je me forçais au silence tandis que j’allais d’un pâté de maison à un autre. Après tout, cela aurait pu être pire. Il aurait pu pleuvoir.
Avant que vous ne me posiez la question, j’étais en effet venue seule. Je n’avais pas demandé l’autorisation à ma mère et j’avais refusé que quiconque m’accompagne, malgré l’insistance de Tristan et Charlotte. Celle-ci avait raison sur un point : j’avais passé beaucoup de temps avec lui... Trop. C’était mauvais signe. Je ne pouvais pas décemment devenir l’ami de la personne qui avait tenté de ruiner ma carrière. Je devais continuer d’entretenir des liens de sympathie avec lui, sans trop en révéler. Si possible, faire en sorte que lui me révèle des secrets ! Une excellente idée. Quel dommage que je sois bien plus bavarde qu’il ne le soit ! Sans parler du fait que ce type n’a probablement aucun secret à révéler…
J’ai gravi les cinq petites marches qui menait à la porte d’entrée et me suis plantée devant. J’ai vérifié l’état de mes chaussures (parfaitement cirées), redressé mes lunettes jusqu’en haut de mon nez. J’ai pris une grande inspiration en redressant mon dos et finalement, je toquais. Pas de réponse pour une poignée de secondes, puis des bruits de pas feutrés. La porte s’ouvrit à peine, ne laissant apparaître qu’un éclat de visage :
« Bonjour ? »
Je lui souris en tentant de contenir mon allégresse. Je l’avais reconnu.
« Bonjour, Baptiste. Je suis Pythie et j’ai besoin de ton aide. »
On m’installa rapidement dans la cuisine. Le père de Baptiste tournait en rond, visiblement affolé. J’aurais bien voulu lui dire que ce n’était pas grand-chose, qu’il ne devait pas s’en faire pour moi, mais j’eus peur que cela ne me pose problème. Car la raison pour laquelle j’étais ici était importante ! Et puis, je me fis la réflexion que, lui faire la remarque ne ferait que le plonger plus encore dans l’embarras.
« Je suis désolé mais... Qu’est-ce que vous faites ici ? »
Baptiste tapotait le rebord de son mug. Je lui adressais un nouveau sourire. Son attitude directe me plaisait. Je fus donc franche en retour :
« Ni plus, ni moins que ce que je t’ai dit à l’entrée. J’ai besoin de ton aide.
-Je vois pas comment je pourrais faire ça...D’ailleurs, comment vous... comment tu connais mon nom ? »
Je serrais les mâchoires involontairement. Il y a des petits riens qui en disent long. Qu’il passe d’un vouvoiement de courtoisie au tutoiement signifiait tout simplement que même en tant que Pythie, il me considérait comme une enfant. Ah, les jeunes adultes ! Sous prétexte qu’ils peuvent voter et conduire, ils se croient dotés du droit de la condescendance envers les plus petits. Saletés. J’ignorais son changement d’attitude et répondis d’un ton égal :
« Tu sais qui je suis ? Si oui, tu es probablement au courant de...
-La Prophétie, oui. J’en ai entendu parler. Il paraît que tu cherches des héros.
-Exact. » Je sirotai mon chocolat avant de lancer : « Et, comme tu le sais, j’aimerais que tu en sois un. Ou plutôt, j’ai eu une vision.
-Tu m’as vu ? Faire partie de ta Quête ? » À ma surprise, il ricana. « Je le savais. Tout ça, c’est du vent.
-Baptiste ! siffla son père en lui jetant un regard d’avertissement.
Ce dernier repoussa sa tasse et, avec un mouvement d’épaules désinvolte et se récria :
« Quoi ? C’est sûr qu’elle ment. Déjà, quelqu’un qui voit l’avenir, ça se sentait que c’était du pipeau. Mais là ! Regarde là, c’est une, une...
-Une gamine ? »
Ma réponse resta suspendue dans l’air, glacée. Je décidais d’ignorer la tension nouvelle dans la pièce et reprit avec entrain :
« Ça se comprend. Tu n’es pas le seul à douter de moi. Cependant, je pense que suffisamment de mes prédictions se sont révélées vraies pour confirmer mon don. Je ne viens pas te demander ce service pour rien. Tu ne devrais pas me prendre à la légère.
-Si tu étais une vraie voyante, tu saurais que je ne suis pas fait pour être un héros. J’ai zéro compétence pour ça.
-Le conducteur de cette voiture il y a deux jours pense sans doute le contraire... et moi aussi. »
Baptiste me fixa avec des yeux ronds comme des soucoupes.
« Tu m’as vu, ce jour-là ?!
-Dans tous les sens du terme, oui. Ne comprends-tu pas, Baptiste ? Cette rencontre, c’est le destin ! »
Son père et lui échangèrent un regard. S’ils étaient visiblement troublés, Baptiste, lui, n’avait rien perdu de sa détermination. Je ne fus donc pas trop surprise quand il se retourna vers moi et dit d’un ton ferme :
« Merci, mais non. Je ne peux pas faire ça. » J’ouvris la bouche mais il me coupa immédiatement. « Je ne suis pas un héros ! Pas plus que tu es une vraie devineresse. »
Il se leva et sortit de la pièce en martelant le sol, sourd aux appels de son père. Je tendis la main vers lui et le rassurais avec un sourire contrit :
« Ne vous en faites, M. Payen... Sa réaction n’était pas inattendue. La première fois que les autres héros ont appris la nouvelle, ils ont été très surpris aussi. Mais je dois avouer que Baptiste est le premier à réagir ainsi...
-Je suis vraiment désolée, Mademoiselle... je veux dire, Pythie, » se corrigea-t-il. « Vous savez, il ne pensait pas... enfin, tout le monde dans cette maison a suivi vos miracles ! Je discutais justement avec mon mari d’à quel point vos prédictions sont précises. C’est très impressionnant ! »
Je le remerciais avec chaleur. Mes impressions étaient justes. Visiblement, les parents de Baptiste étaient bien plus impliqués dans la Quête que lui. La volonté du héros est aussi importante que le recrutement en lui-même. Il faut qu’il soit convaincu de bien faire, d’avoir un objectif à accomplir, pour qu’il réussisse. Toutefois, un peu de pression parentale ne ferait sans doute pas de mal ! Comment ça, de la manipulation ? Oh, lecteurs, vous me prêtez de mauvaises intentions. L’environnement familial est crucial et je tiens juste à ce que l’opinion de Baptiste pousse dans la bonne direction... c’est-à-dire la mienne.
Je quittais le domicile des Payen après une longue discussion avec le père de Baptiste et un message incendiaire de ma mère me sommant de rentrer sur-le-champ. Si ça vous intéresse, sachez que je suis de corvée de vaisselle jusqu’à la fin du mois. On m’a menacé de me supprimer mon ordinateur, mais mon père est intervenu juste à temps. Je passerai lui prendre des sablés bretons pour le remercier un de ces jours. De préférence après un cours à l’université.
En parlant d’université ! J’étais si prise par la Quête que j’ai oublié de mentionner M. Froitaut. En vérité, il n’y a pas grand-chose à raconter. Je ne l’ai pas vu depuis... depuis combien de temps déjà ? Je ne me souviens plus. Nous communiquons exclusivement par email et par messages interposés. Je suis déçue de ne plus le voir en tête-à-tête, hélas je crains qu’il ne soit trop mécontent pour l’instant. Il est vrai que je lui ai un peu forcé la main avec cette histoire de Mage... Ç’aurait été beaucoup plus simple s’il avait dit oui dès le début ! Enfin. Je continue d’avoir de ses nouvelles et lui des miennes. Nous évitons de parler de ma formule et de ma carrière. Parfois, j’ai un peu honte en voyant à quel point il est persuadé que j’ai tort. Pourtant, je sais que ce que je fais n’est pas mauvais ! Certes, la Quête est plus une occasion pour moi de m’amuser et de tester ma formule sous différents aspects... rien ne m’empêche de faire de bonnes choses en même temps ! Je peux indiquer à mes héros des missions de type service civique, en plus des missions que j’ai déjà prévu. Tristan me l’avait déjà suggéré. Voilà qui devrait satisfaire tout le monde !
Plus j’y réfléchis, plus cette idée me semble bonne. J’ai d’ailleurs une autre raison de rajouter des étapes « humanitaires ». Au fur et à mesure que ma réputation grandit, mon courrier augmente. Mes fans s’accumulent et veulent me parler. Parfois pour me féliciter ou me jurer leur dévotion éternelle, parfois pour me demander des services. Le père de Baptiste n’est pas le seul à appeler mes visions des miracles. Chaque jour, sur les réseaux sociaux ou sur papier, on me lance des appels à l’aide comme autant de bouteilles à la mer.
Le fait qu’ils confondent mon don avec un pouvoir divin me met assez mal à l’aise, pour être honnête. Trop tard pour ce genre de regrets, je suppose... Toujours est-il qu’au quotidien, je ne peux pas les aider. Leurs histoires sont trop complexes, trop personnelles et pourtant trop vastes pour que je sois vraiment en mesure de faire quoi que ce soit.
Cependant, imaginez. Imaginez un instant que je puisse réduire leurs soucis. Car si ces gens sont une multitude et viennent des quatre coins du monde, leurs vies sont au fond dramatiquement semblables. Ennuyeuses, presque. En tant que génie et de personne à la vie hautement intéressante, il est de mon devoir de remédier à cela !
Mon cerveau crépite d’idées et de pistes. J’entrevois des solutions et surtout, un nouveau chemin pour ma Quête. Cette-fois-ci, ce n’est plus qu’un jeu, c’est aussi un espace de création à échelle humaine ! Oh, je vois déjà mon nom sur du marbre au Panthéon d’ici un siècle.
C’est Tristan qui va être content !
13 Décembre : Pourquoi les gens se sentent-ils obligés de ruiner ma journée ? C’est une maladie ! Contagieuse, de toute évidence !
Tout a commencé ce matin. Je me suis levée comme à l’ordinaire, pris mon petit-déjeuner avec ma famille. Mon frère nous a rejoint une heure après, comme la larve moyenne qu’il est. Nous nous sommes installés dans le salon, chacun occupé à lire ou à pianoter sur son téléphone. Ce moment de grâce dura bien une heure et demi lorsque mon téléphone se mit à vibrer. Je fronçais les sourcils : Charlotte évitait habituellement de m’appeler aussi tôt.
Vous sentez les problèmes qui arrivent ? Parce que je peux vous assurer qu’ils étaient en route ! Je décrochais en glissant du canapé :
« Allô ?
-Karlsen, on a un problème, dit Charlotte. Ton nouveau héros, là...
-Je sais, il est pas super motivé. Ça leur prend toujours un peu de temps, se faire à l’idée qu’ils sont héros…
-Il m’a dit non. »
Il me fallut quelques secondes pour comprendre ce qu’elle venait de dire.
« Attends… Est-ce que tu insinues-
-J’insinue que dalle ! Il a trouvé mon adresse email et m’a écrit pour me prévenir qu’il refusait catégoriquement de prendre part à la Quête. Qu’est-ce que tu lui as fait pour qu’il réagisse comme ça ?
-Rien du tout, voyons ! Tu me connais.
-Tu l’as menacé, c’est ça ?
-Oh, Marchand, non ! Je suis juste allée chez lui pour discuter.
-Il t’a invitée chez lui ? » insista-t-elle, peu convaincue.
-Non, je savais où il habitait et je connais à peu près son emploi du temps, alors je suis passée quand il était là. Je me suis dit que c’était l’occasion ! J’ai pu rencontrer son père aussi, très sympa. »
Un silence s’installa. C’est amusant parce que moi-même, en prononçant ces mots, je trouvais que j’avais poussé le bouchon un poil trop loin. Néanmoins, je restais persuadée que c’était la meilleure chose à faire.
« Mais Karlsen ! Il te manque une case, c’est pas possible. Je veux pas avoir à te sortir de prison !
-Tu exagères, il n’irait pas jusque-là. En revanche, je vais avoir besoin d’un peu d’aide pour le convaincre...
-Tant que c’est pas trop illégal, » soupira Charlotte.
-Parfait, je savais que je pouvais compter sur toi. Il se trouve que j’ai un plan. Quand j’ai rencontré Baptiste Payen pour la première fois, il avait démontré sa bravoure. C’est parce que Tristan et moi l’avons vu en pleine action que nous avons compris toute l’étendue de son potentiel.
-En plus de ta vision. » ajouta mon interlocutrice.
J’acquiesçais immédiatement et elle dit :
« Ok, pour l’instant, je te suis. Mais donc ?
-Donc, la solution pour qu’il réalise qu’il a sa place dans la Quête, c’est de le forcer à sauver des gens !
-C’est pas idiot, fit-elle. Mais comment ? Tu vas pas prédire des accidents au hasard et le jeter au milieu en espérant qu’il réagisse comme tu l’espères.
-Non, bien sûr que non, ce serait trop compliqué. Au lieu de chercher des situations dangereuses, on va les créer !
-Cette conversation est sérieusement en train de partir en sucette. Karlsen, tu peux pas me demander de tuer quelqu’un !
-Pas le tuer, enfin ! Déjà, j’engagerais un professionnel, et de deux, c’est pas l’objectif. Tu as de ces idées, parfois. On va engager des intermittents du spectacle pour faire croire à Baptiste Payen qu’il y a danger. En vrai, ce sera juste de la poudre aux yeux ! Il faut impérativement qu’il reste vivant, sinon ce serait contre-productif. »
Je passais encore une bonne dizaine de minutes à expliquer mon plan en détail. Charlotte, comme toujours, finit par se laisser persuader. La fin justifie les moyens ! Je lui laissais le soin de gérer les détails pour m’occuper de ma prochaine tâche.
Je composais le numéro de Tristan. Je n’eus pas à patienter longtemps :
« Ingrid, si tu essayes de me mêler à un autre de tes coups foireux…
-Et c’est moi la voyante ! Tu lis dans mes pensées. J’ai besoin que tu me rendes un petit, tout petit, minuscule service. Ou plutôt, j’aimerais que tu me laisses te faire une fleur. Considère ça comme un cadeau de Noël en avance !
-J’ai dit non… Je… » Il prit une grande inspiration et reprit d’un ton blasé : « Qu’est-ce que tu veux ?
-Ça te plairait de revoir notre Perceval en action ?
-Je flaire un piège. Je vais avoir besoin de plus d’informations.
-Oh bon sang, Tristan ! Corbeau de malheur ! Je t’offre une opportunité en or de voir un vrai Chevalier accomplir son devoir ou je-ne-sais-quoi, et tu fais des chichis ? Tu me déçois. Aide-moi, dis oui, c’est aussi simple que ça !
-Explique ce que tu veux de moi, Pythie, ou je raccroche. »
Je retins un grognement. J’aurais dû m’y attendre. Mon ancien ennemi a toujours été buté. Il se peut que j’aie trop pris l’habitude qu’on se plie en quatre pour me faire plaisir. Quoi, ça va de pair avec le titre de voyante ! Quoi qu’il en soit, il semblait que j’allais devoir cracher le morceau. Je résumais ce que je venais de raconter à Charlotte, puis enchaînais avec mon offre :
« Pendant que les comédiens se mettront en place, tu t’installeras quelque part de façon à pouvoir observer l’accident, mais suffisamment loin pour ne pas te faire repérer. Tu utiliseras ton téléphone pour filmer la scène. Comme ça, moi je serais en direct avec toi et je surveillerai le tout à distance !
-Accompagne-moi, plutôt.
-Impossible. Baptiste Payen me connaît et de toute façon, je suis trop reconnaissable. On doit la jouer discret.
-C’est sensé. D’accord, pourquoi pas. Mais ça ne veut pas dire que j’approuve tes machinations ! » s’empressa-t-il d’ajouter.
« Évidemment. Je t’enverrai l’adresse exacte. Ça aura lieu après-demain, histoire qu’on organise les choses, alors tiens-toi prêt ! »
Aussitôt notre conversation terminée, je me tournais vers mon bureau. Pour vous raconter ce qui vient de se passer, certes, mais principalement pour vérifier des données.
Je vous avoue que j’aie été franchement impressionnée par la régularité de notre Chevalier : tous les vendredis, pour se rendre à son cours de judo, il passe par un petit parc. Il est peu visité, surtout en fin de matinée. Or, c’est à ce moment que notre proie arrive ! C’est parfait, j’ai décidément le destin de mon côté. Pas de passants, pas de témoins ! J’ai hâte de voir ça.
14 Décembre : La vie est plus douce quand vous avez un associé qui se charge gracieusement de tous les petits détails ennuyeux de vos plans géniaux. Charlotte avait donc organisé notre programme pour les jours à venir et ces derniers s’annonçaient chargés. Vous pensiez qu’à l’approche des fêtes, je pourrais me reposer ? Que nenni ! D’après mon cher agent, les demandes de partenariat et les offres de contrat s’accumulaient dans sa boite mail. Mais qu’est-ce que j’en ai à faire, moi, de sa boite mail ? Qu’elle suffoque ! Travailler, tous les jours, c’est d’un lassant. Je devrais jouer dans les bois ou aller au cinéma, profiter un peu de mon enfance ! Hélas, rien n’est simple quand on peut prédire l’avenir. Au lieu de profiter de vacances pleinement méritées, je devais me résigner à des après-midis remplies d’exercices de maths et de boulots à court-terme qui gonfleraient mon compte en banque, déjà plein à craquer. Tragique.
Enfin ! Je viens de survoler les documents en pièce-jointe. Les comédiens engagés sont plutôt bons, si on en croit leurs CV. Laissez-moi donc l’honneur de vous présenter Germaine, 68 ans et déterminée à brûler les planches. Le scénario de demain est simple, mais efficace : tandis que Baptiste Payen fera son chemin jusqu’au parc, une équipe d’assistants aidera notre actrice à grimper dans un arbre. Celui-ci se trouve au cœur d’un croisement de sentiers, notre Chevalier ne pourra pas manquer de la remarquer. Dès qu’il sera en vue, Germaine entrera dans son rôle de mamie en détresse et appellera à l’aide ; nous pourrons ainsi assister au sauvetage car Baptiste Payen ne ferait jamais demi-tour dans une telle situation. Alors, il se rendra compte de son potentiel héroïque ! Et si c’est pas le cas, j’ai toujours d’autres petits « imprévus » dans ma manche. Je pourrais également m’arranger pour que nous ayons une nouvelle discussion…
L’important, c’est qu’il réalise son talent afin qu’il le mette de son plein gré à mon service. Ce n’est pas par intérêt personnel que j’agis ainsi, loin de là ! En effet : si je n’étais pas là pour lui révéler tout son potentiel, jamais il ne prendrait conscience de ce qu’il est capable d’accomplir !
J’admire sincèrement son honnêteté envers moi et ses principes. Ça fait partie de son personnage. Il me suffit de pousser un tout petit peu dans la bonne direction… et hop ! Nous aurons un Chevalier en bonne et due forme dans notre camp.
Je viens de communiquer les dernières informations à Tristan. Il est presqu’aussi excité que moi d’être à demain, même s’il préfèrerait mourir plutôt que de l’avouer… On verra s’il fait toujours le fier, le moment venu !
Sympa que Baptiste résiste un peu, ça roulait un peu trop bien cette histoire de héros jusqu'à présent. Le plan d'Ingrid "pour lui faire prendre conscience de son potentiel héroïque" me paraît vraiment foireux. En tout cas, j'ai beaucoup de mal à le voir réussir...
En plus, Ingrid a lié Charlotte et Tristan au plan donc elle joue gros.
Et sinon j'ai très mal pris le tacle du début, il fait beau dans le nord ! Je ne peux pas tolérer qu'on dise le contraire !
Le ton d'Ingrid, très narquois, rend la narration vraiment agréable même si c'est finalement plus un chapitre de mise en place que d'action.
Cool d'évoquer Froitaut même s'il n'a sans doute pas de rôle à jouer avant quelques chapitres. Au moins on se rappelle qu'il existe xD
Rien sur la forme,
A très bientôt !
Oui, tous les Héros ne pouvaient pas céder aussi facilement que Gemma ou même Froitaut x) De toute façon, quel plan d'Ingrid n'est pas fondamentalement foireux ?
Allons, allons, j'attaque le Nord simplement parce que ça me distrait de la pluie en Bretagne ;w;
À bientôt !
J'imagine que les choses vont mal tourner pour notre héroïne. Je me demande comment elle va s'en sortir.
Rien à dire sur la forme
A bientôt
Comme d'habitude, merci de commenter ! Quant à Ingrid, comme toujours : les choses vont s'améliorer avant de replonger !!
À bientôt :)