Naelmo s'était endormie après avoir épuisé ses larmes. Sa mère était venue et s'était allongée avec d'elle sur son lit, lui répétant inlassablement qu'elle restait leur fille à jamais, que sa place auprès d'eux lui était toujours acquise. La litanie des mots avait fini par pénétrer, agissant comme un baume sur l'esprit accablé de l'adolescente.
Au réveil, la colère avait remplacé l'anxiété de la veille. Une irritation générale l'habitait, dirigée contre tous et toutes. Quelquefois, la colère permet d'avancer, et Naelmo était décidée à renverser les obstacles.
Elle avait refusé, hier soir, d'en apprendre davantage sur son père, par une espèce de solidarité envers Delum. Elle s'était rangée à ses côtés, faisant front avec lui contre cet homme qui s'invitait dans sa vie sans préavis et secouait l'embarcation familiale déjà bousculée par le départ précipité d'Hevéla.
Ce matin au contraire, elle brûlait littéralement de curiosité et se posait un milliard de questions.
Elle saisit son communicateur dans la pénombre sur sa table de nuit, sans même ouvrir ses rideaux. Un vieux réflexe.
Un vieux réflexe stupide. Elle savait bien, pourtant, que Shielfen n'allait pas lui écrire. Les messages interstellaires coûtaient cher. Ils n'étaient certainement pas à la portée d'un étudiant dont les parents venaient de débarquer sans le sou sur une nouvelle planète. Ils avaient choisi Egebor, moins peuplée que Belquar ou Arkies, lesquelles avaient fermé depuis longtemps toute possibilité d'immigration. Naelmo avait lu tout ce qu'elle avait pu dénicher sur cette destination. Elle lui avait paru banale, après Hevéla : une terre froide et pelée, des paysages arides, des océans gris d'où les humains tiraient leurs moyens de subsistance. Des minerais aussi, ainsi que des substances organiques singulières qui expliquaient en partie sa réussite économique depuis que les marchandises transitaient par l'hyperespace. Elle doutait que Shielfen trouve là matière à satisfaire sa curiosité.
Un vieux réflexe pas si stupide. Sur son communicateur, pas de nouvelles de son ami, comme prévu, mais une réponse en provenance de l'inconnu qu'elle ouvrit machinalement, à demi intéressée, avant de sursauter violemment :
De : #k26¤|348=0~
Sujet : qui ?
Celui que tu maudis depuis hier soir, envers qui ta colère se déchaîne et ta curiosité s'irrite. Néanmoins, je ne prétends pas savoir ce que tu penses. C'est ce que j'aurais probablement ressenti à ta place.
Elle se frotta le visage en se traitant d'idiote. Qui « il » était ? Quelle bonne blague ! Son père, bien sûr. Qui d'autre pouvait tout connaître d'elle, jusqu'à sa dernière escapade dans la forêt ? Et il s'offrait le luxe de lui énoncer ce qu'elle pensait, en tapant dans le mille comme les fois précédentes.
Hier soir, Théola avait quand même réussi à glisser à sa fille, avant qu'elle lui interdise d'en dire plus, que son père s'était tenu au courant presque jour après jour de leur vie. Le fameux journal de sa mère n'était pas destiné qu'à embaumer leurs souvenirs familiaux...
Elle relut les messages qu'ils s'étaient envoyés : malgré leur caractère presque impersonnel, elle n'avait jamais eu autant l'impression d'être comprise. Il avait deviné ce qu'elle avait perçu, avancé les bonnes hypothèses, mis le doigt sur la vraie nature de la forêt.
Naelmo s'assit dans son lit en ébouriffant ses cheveux d'une main agacée. S'il croyait qu'il allait s'en tirer si facilement, d'une pirouette habile ! Pourtant il avait réussi, c'était indéniable. Elle ne se sentait plus aussi perdue que la veille ou jetée en pâture à un inconnu effrayant.
Elle soupira avec nervosité, puis murmura une nouvelle question à la machine, qui la transcrivit fidèlement.
« Que sommes-nous ? »
Elle l'envoya, puis reposa sa tête sur son oreiller et patienta, les yeux fermés et le cœur battant. Répondrait-il ?
Elle n'attendit presque pas. Elle perçut une vibration dans l'appareil et n'eut qu'à ouvrir les yeux :
De : #k26¤|348=0~
Sujet : que ?
Nous sommes des singularités génétiques.
Singularité : Caractère de ce qui est unique ; caractère exceptionnel, original ou étrange de quelque chose.
Uniques, exceptionnels, étranges : je ne t'apprends rien... Tu en fais l'expérience depuis toujours, mais tu n'imagines pas à quel point.
Naelmo souffla avec impatience. Il se trompait, pour une fois. Elle se figurait tout ça très bien, depuis les premières révélations de sa mère et surtout depuis ses petites « expériences » avec les adolescents de Portneuf. Elles avaient éveillé l'hydre au fond d'elle, laquelle avait transformé une curiosité innocente en désir de puissance et en jubilation malsaine.
Elle tapa la question qu'elle se refusait à articuler à haute voix et l'envoya avant que le doute la fasse hésiter : « Sommes-nous des monstres ? ».
La réponse ne tarda pas là non plus, même si Naelmo trouvait que chaque seconde se traînait interminablement :
De : #k26¤|348=0~
Objet : monstres ?
Les humains sont si facilement effrayés par la différence : autrefois, dans certains peuples, il suffisait de cheveux roux ou d'yeux de la mauvaise couleur pour être considéré comme un monstre.
Tu trouves que j'esquive ? Si le monstre est celui qui éveille la peur, qui provoque l'inquiétude et le rejet, alors la réponse est oui. La monstruosité se niche dans l'écart à la norme, et nous sommes très éloignés des normes...
Naelmo eut le souffle coupé par tant de franchise : pourtant, cette façon de ne pas la ménager, de lui parler comme à une adulte lui plaisait. Elle devait bien s'avouer que jusqu'ici, ce père mystérieux la fascinait à un point tel qu'elle en oubliait sa colère. Sa curiosité était à son comble.
Elle s'aventura en terrain plus incertain : « si je te suis, pourrai-je retrouver ma famille quand je le voudrai ? »
Après réflexion, elle effaça famille pour le remplacer par « Théo et Del ». Pas besoin de le détromper maintenant, si jamais il s'imaginait qu'elle allait lui tomber dans les bras.
De : #k26¤|348=0~
Objet : Théo et Del
Tu les retrouveras quand tu sauras assurer ta propre sécurité, de manière à ne pas les mettre en danger. Tu n'as pas conscience des risques qu'ils ont courus pour toi, et que Théola a assumés seule.
Très concrètement, cela devrait te prendre d'un mois à un an. Cela ne tiendra qu'à toi.
Naelmo esquissa une moue devant la réponse : d'un mois à un an ? Comment pouvait-on rester aussi vague ? Un mois, c'était probablement trop court pour faire connaissance, mais un an, elle trouvait ça proche de l'éternité.
« Est-ce que j'ai le choix ? » écrivit-elle rageusement.
De : #k26¤|348=0~
Objet : choix ?
J'aimerais te répondre oui ; cependant tu n'es plus une enfant qu'on doit bercer de contes.
Non, tu n'as pas le choix : la vie que tu as vécue jusqu'ici n'était pas un mensonge, mais une parenthèse d'innocence qui s'est refermée.
La gorge de Naelmo se serra. Se pourrait-il qu'il ait deviné, pour l'hydre ? Elle n'avait rien dit à personne.
Au fond, elle savait bien qu'elle n'avait pas le choix, elle le sentait depuis que les tentacules s'étaient agités dans le miroir. En un instant, sa résolution s'affermit : elle devait saisir cette chance de dompter l'hydre.
« Quand ? », conclut-elle sans commenter.
De : #k26¤|348=0~
Sujet : quand ?
Ce soir vingt heures, au spatioport.
****
La journée de Naelmo passa avec la rapidité des orages d'été au-dessus de la sylve. Il fallut d'abord convaincre Delum. Quand elle descendit de sa chambre et entra dans la cuisine en annonçant qu'elle partait le soir même, Delum explosa littéralement. Il ne fallut pas moins que les efforts conjugués de Naelmo et Théola pour le calmer et lui faire entendre raison.
- Je reviendrai aussi vite que possible, assura Naelmo.
- Mais enfin, je ne comprends pas, insista-t-il, Naelmo n'a aucun problème, ni à l'école ni dans la communauté. Personne ne se doute de rien. Pourquoi se trouverait-elle en danger, subitement ?
- Elle grandit, Del, tout simplement, expliqua patiemment Théola. Elle doit apprendre certaines choses que nous ne pourrons pas lui enseigner. Ni toi ni moi.
Naelmo se fit toute petite, en attendant que ses parents viennent à bout de leurs dissensions. L'esprit de son père était envahi d'amertume envers Théola. Cela glaçait la jeune fille. Elle redoutait plus que tout de constituer la source de rancœurs entre eux à cause des non-dits, des petits ou des gros mensonges de Théola sur Naelmo.
- Je ne veux pas que vous vous disputiez à cause de moi, finit-elle par souffler d'une voix angoissée, voyant que les choses ne s'arrangeaient pas.
Jeté au milieu de la discussion, ce murmure coupa court aux polémiques. Delum s'interrompit, les lèvres serrées, et partit dans son laboratoire en claquant des pieds, après avoir déclaré qu'il ne lui restait qu'à se taire, puisqu'il était bien trop ordinaire pour appréhender réellement ce qui était en jeu.
Naelmo le rejoignit plus tard. Ils parlèrent longuement : sans évoquer l'hydre, elle partagea ses doutes et ses peurs, puis lui fit admettre qu'il devait la laisser aller.
Elle discuta aussi avec sa mère, à qui elle posa mille questions prosaïques sur son père : il est brun ou blond ? Grand ou petit ? Il est vraiment important ? Je connais son nom ? Son visage ? Il est beaucoup plus jeune que toi alors ?
Retrouvant sa bonne humeur coutumière, Théola rit en lui apprenant que l'auteur de ses jours était brun, plutôt grand, sportif, avait moins de quarante ans, et surtout que son nom et ses traits lui étaient familiers. Théola resta ferme dans son refus de révéler son identité à sa fille. Encore quelques heures à attendre pour le découvrir.
Aucun doute ne ternissait la sérénité de Théola. Grâce à elle, Naelmo réussit à envisager la rencontre du soir avec un peu moins d'anxiété.
****
Voilà, on y était.
Naelmo avait embrassé Del, enfermé avec son chagrin dans son laboratoire, avant de prendre place à l'arrière du scooter de sa mère comme tous les matins.
Sauf que là, le soleil était couché, la température descendait déjà dans la zone défrichée. La ville morte était plongée dans la pénombre, exception faite du complexe spatioportuaire où régnait un peu d'agitation avant leur départ à tous dans la nuit. Naelmo quitterait la planète un peu plus tôt que les derniers humains, voilà tout.
Théola arrêta son scooter à bonne distance des machines de la Fondation. Un persistant relent de métal surchauffé indiquait qu'un des engins visibles au loin avait franchi l'atmosphère peu de temps auparavant.
Le grand vaisseau en orbite avait craché plusieurs navettes pour trimballer spécialistes et matériel. Ceux-ci avaient installé les moyens de surveillance destinés à rester en bas quand les scientifiques gagneraient définitivement le refuge de l'orbite.
À côté de ces cargos trapus, une silhouette familière fit tressaillir Naelmo : celle d'un Matka, un de ces appareils extraordinaires qui traversaient l'hyperespace. Ils avaient tous vu et revu ses lignes élancées dans d'innombrables films ou reportages. Ce croiseur élégant de petite taille se sentait aussi à l'aise dans le vide que sur le sol des multiples planètes que celui-là avait dû visiter.
Naelmo admira la carlingue satinée, colorée de reflets roses posés par la lune. Elle renifla l'odeur étrangère dans la moiteur vespérale. Pas de doute, quelqu'un était venu de loin ce soir. Se pourrait-il que...
Elle regarda sa mère d'un œil incertain, en montrant l'appareil.
- Oui, il est là, il t'attend, acquiesça-t-elle.
Naelmo fut prise d'un coup de trac. Un Matka, rien que ça ?
- Il n'est que huit heures moins dix, protesta-t-elle. Maman, si je ne m'entendais pas avec lui ? S'il me trouvait stupide et incapable ?
- Je comprends que tu t'inquiètes, mais je te garantis que tout se passera bien. Ton père est quelqu'un d'exceptionnel.
- Justement, ça ne me rassure pas du tout !
- Je ne veux pas troubler vos retrouvailles, tu lui diras bonjour pour moi, continua calmement Théola.
- Tu ne viens pas ?!
Naelmo tremblait, les mains glacées, la tête dans du coton.
- Non. C'est ton histoire maintenant, Naelmo.
Théola la prit dans ses bras et la serra fort. Puis, gentiment mais fermement, elle l'écarta d'elle et la regarda avec tendresse.
- Nous passerons encore pleins de moments heureux tous les trois. Comme tous ceux que tu nous as donnés depuis que tu vis avec nous. Il n'y aura jamais qu'une fille dans mon cœur.
- Il n'y aura jamais qu'une mère dans le mien.
Naelmo s'essuya les yeux d'un geste agacé avant d'avancer vers le vaisseau argenté, les mains dans les poches, le sac sur l'épaule et une moue de défi sur le visage.
Elle vit une ombre se détacher de la ligne de l'appareil près de la coupée. Quelque chose la frôla dans l'air pourtant immobile, un échange qu'elle sentit passer sans y participer ni en posséder les clés. Cette expérience nouvelle la troubla ; elle comprit, le cœur battant plus fort, que Théola avait elle-même salué son père.
Puis elle perçut une présence immense qui se déployait. Rien de commun avec ce que projetait sa mère ou encore avec l'aura évanescente de la forêt. La première dansait comme la flamme vive et ténue d'une bougie, la seconde avait ressemblé à une pénombre grise sur tout l'horizon. Celle-là palpitait de vie comme un chaud soleil. Elle se sentit entourée, enveloppée d'une façon rassurante. Il lui sortait le grand jeu, se dit-elle dans un bref moment de lucidité ironique.
Naelmo arriva à quelques mètres de la silhouette toujours engloutie par l'ombre du vaisseau. Il leva une main et fit naître une lueur dans sa paume comme si c'était la chose la plus naturelle du monde.
Deux yeux bleus moqueurs s'illuminèrent devant d'elle. Naelmo s'arrêta net, oubliant soudain comment faire un pas de plus en avant. Là, en face d'elle, l'attendant avec un visage calme, se trouvait l'homme qu'elle contemplait tous les jours matin et soir sur la photo au-dessus de son lit.
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Pouet!! (enfin, coucou)
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je reviens faire mon commentaire sur la suite de Naelmo, comme convenu.
Dans l'ensemble, j'ai quelques critiques à faire sur la partie qui n'est pas encore corrigée mais c'est assez superficiel. Mes points négatifs restent pour le moment ceux que j'avais déjà pointé du doigts, je vais essayer de les développer un peu.
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D'abord, concernant le scénario et l'écriture, il n'y a toujours rien à dire, c'est vraiment cool!
J'ai adoré tout ce voyage au milieu de tes planètes et de ton univers: le satellite-tube, le canyon étouffant, les risques naturels... Tout ça, vraiment respect.
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Petite critique sur la partie deux et demi dans la ville cachée de Ezfra:
J'ai mis du temps à comprendre qu'il ne s'agissait pas d'un rêve initié par Ezfra. Ta manière de raconter ce passage est très lointaine et c'est un peu dommage. Ce serait vraiment bien de connaître mieux Ezfra, histoire d'être plus chamboulé quand il meurt (en plus c'est un perso vraiment intéressant, je l'aime beaucoup <3). Je pense que ce serait plus vivant de raconter les scènes où ils volent ensemble avec des conversations plutôt que de faire un chapitre résumé. En plus ça ajouterai de la complexité et de la réalité aux sentiments de Naelmo vis à vis de Ezfra quand elle émerge: colère, compassion mais des souvenirs beaux etc...
Et je trouve que ce serait aussi très intéressant de voir le moment où Naelmo apprend son décès parce que dans le texte non retouché, c'est un peu froid. C'est un moment épique, je trouve que ça mérite d'être du direct. Mais bien sûr, à toi de gérer.
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Je crois que c'était le seul point nouveau dont il fallait que je parle, la bête noire pour moi restant les personnages et Naelmo est mon principal problème parmi eux.
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Il y a tout d'abord le problème de la beauté, (on en a déjà parlé) qui est omniprésent chez tes héros dans Naelmo. Même la fille adoptive qui avait été laissé relativement tranquille est qualifié de belle et séduisante à la toute fin.
Mais il n'y a pas que la beauté: tout le monde est mince, 3/4 sont sportifs (Naelmo est dit non sportif mais passe son temps dans la forêt à marcher puis fait du sport avec les autres), nous avons 3 télépathes surmégapuissants (en comptant également qu'il y a 3 télépathe surdoués sur 4 dans la famille des héros alors que normalement il n'y a pas de liens génétiques) et il y a également une très forte dominance caucasienne (c'est peut-être dommage dans un monde où il y a des humains sur tant de planètes). Je met un gros point d'interrogation sur Shielfen dont la peau est « brun sombre » et qui a les cheveux noirs. J'ai eu du mal à lui donner des traits dans ma tête parce que le brun sombre me faisait me balader entre caucasien à la peau mate, noir, basané de type arabe (Attention, tu décris énormément les visages de tes personnages féminins alors qu'on a presque un vide du côté masculin, c'est déjà le cas dans Arthen).
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Concernant le cas précis de Naelmo, je reste malheureusement sur mes positions: elle n'est pas attachante (même si elle est cohérente, on est d'accord là-dessus), même si on oublie un peu le problème à partir de la moitié de l'histoire parce que l'action prend le dessus.
N'oublie pas que tu écris pour des ados. Arthen était un personnage relativement neutre auquel il était simple de s'identifier. Mais ce sera au contraire très dur pour une ado de se mettre dans les baskets d'une Naelmo très jolie mais insatisfaite, surdouée, télépathe ++, un peu émo sur les bords et méprisante avec les autres. Tes lecteurs vont avoir du mal à s'y retrouver.
Je trouve également qu'on peut faire une comparaison facile entre Naelmo et F'lyr Nin: la stature, le visage enfantin, les puissants pouvoirs ainsi que le côté un peu sauvage/immorale mais pas trop. Elles sont également toutes les deux rousses même s'il s'agit de blond vénitien/auburn.
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Je critique fort mais je pense que en modifiant peu de choses, tu peux parvenir à un truc impeccable.
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Je me demandais par exemple si il était vraiment important que Arthen et Naelmo soient surdoués? Ça ne se sent pas particulièrement dans le récit qu'ils sont plus intelligents que les autres. En revanche, s'il s'agit de les mettre dans des classe où ils sont les plus petits, ils suffit de le justifier en disant qu'ils ont eu des cours à la maison ainsi qu'une bonne mémoire.
Tu peux aussi décrire Naelmo sans dire qu'elle est jolie, de façon neutre, tout en précisant que parfois son visage la met mal à l'aise comme s'il ne s'agissait pas du sien.
Pour ma part, je te conseille quand même d'aller un peu plus loin: Naelmo pourrait hériter d'un nez un peu fort qui serait au top sur son papa mais un peu plus dur à porter pour une fille. Elle pourrait être ronde. Elle pourrait être amputée d'une oreille (NON, je vais trop loin).
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Enfin bref, ce n'est que mon humble avis, mais je trouve quand même que quand on regarde tes héros avec un peu de recul, il y a quelque chose de trop et que beaucoup de ce trop est concentré sur Naelmo.
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Du coup, je me sens un peu mal parce que je suis beaucoup plus dure avec Naelmo qu'avec Arten mais j'aime vraiment beaucoup beaucoup ton histoire, je pense vraiment qu'elle mérite d'être publiée et JE VEUX LA SUITE!
Breffouille donc même si je châtie bien c'est parce que j'aime beaucoup et j'espère que cet humble commentaire (qui ne reflète après tout que mon avis) pourra t'aider dans tes corrections, pour en venir à bout aussi et ECRIRE LA SUITE!
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Amour sur toi (et la descendance bien sûr! <3)
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Lou
Alors la partie deux et demi, comme tu dis, il était déjà prévu que je la développe dans la nouvelle version.
Sur les personnages, j'entends bien tes remarques, et je crois qu'en effet, j'ai un peu trop penché dans le même sens, mais je vais remettre du poids de l'autre côté de la balance. C'est vrai que je décris plus les visages de filles/femmes que les hommes... A revoir en effet. Shielfen est bien noir de peau.
Concernant Arthen, je n'ai jamais dit qu'il était surdoué, et justement, ce que je dis, c'est qu'il est dans une classe de plus grands parce qu'il a été élevé dans une famille cultivée. Mais d'ailleurs il n'est pas forcément nécessaire qu'il soit dans une classe de plus grands, alors je vais peut-être l'enlever pour éviter que ce soit trop semblable à Naelmo.
Quant à Naelmo, là aussi j'entends bien tes remarques, et je vais réfléchir à tout ça. C'est très compliqué de gérer un personnage qui est "différent"...
Naelmo n'est pas surdouée, soit dit en passant, c'est l'explication officielle de ses parents pour expliquer sa "différence".
Ecrire la suite, mouais, d'ici une cinquantaine d'années, quand j'aurais fini les corrections... ^^