- Qu'est-ce' tu foutais ? ! Merde ! J'commence à dix heures trente normalement ! Ça fait presque deux heures qu’t'es parti ! Quinze minutes que j’devrais être barré d’jà !
Gabriel lui dépose directement Hugo, dans les bras, à demi enroulé à l'intérieur de sa couverture. Il en tremble de colère.
- J'ai tenté d't'appeler au moins une dizaine de fois !
Uzu penaud, le voit enfiler son blouson à la hâte, tout en gueulant.
- Jusqu'à c'que j'me rende compte qu't'avais même pas pris ton portable !
Il attrape le dît téléphone et le lui dépose par-dessus la couverture. Uzu se retrouvant idiot et interdit, les bras chargés, n'osant pas objecter.
- J'ai été convoqué chez mon boss figures-toi, j'ai eu un mal de chien à pas m'faire virer, j'ui ai promis d'tout faire pour qu'tout s'passe bien, résulta l'jour suivant j'arrive en r'tard ! Super ! lui lance Gabriel furieux, avant de claquer la porte.
L'engueulade aura durée en tout et pour tout deux minutes trente. Uzu vient de découvrir, la tornade Gabriel en colère, bruyante et rapide. Maintenant, c'est le calme, Hugo le regarde, la porte d'en bas se ferme en résonnant dans la cours intérieure. Il n'a même pas eu le temps ni de se justifier, ni même de s'excuser. Il n'a proprement pas pu ouvrir la bouche.
Passe un léger flottement puis son sang ne fait qu'un tour. Il attrape le cosi du bébé, ré-enroule convenablement Hugo dans son plaid et sort à sa suite. Il dévale l'escalier, arrive en courant sur le trottoir, déjà le dos de Gabriel s'éloigne. Il installe Hugo correctement dans son siège auto et rattrape son amant furieux, deux rues plus loin en voiture.
- Monte je t'emmène !
Celui-ci hésite un instant puis grimpe finalement. Alors qu'il rumine, les sourcils froncés, l'autre tente de s'expliquer enfin.
- Pardonne-moi, j'avais oublié le remplacement au resto d'aujourd'hui. Je suis passé à l'asso de Marc, j'avais... j'avais besoin de parler.
Gabriel ne dit toujours rien et détourne la tête.
- J'oublie jamais mon téléphone, c'est vraiment pas de chance. Tu seras pas en retard.
- Ch'uis pas bien en c'moment au boulot. J'me pose des questions sur nous. J'ai du mal à r'faire surface, entr'Hugo et la mort d'ma sœur, j'merde un peu. Arriver en r’tard c't'un truc que j'peux pas m'permettre là.
- Excuse-moi.
Il est responsable de la situation, il n'avait pas pensé que leur histoire perturberait son copain jusque sur son lieu de travail.
- De quoi t'avais b'soin d'causer qu'tu pouvais pas avec moi ? l’interroge le goth.
- De rien, c'est pas important. On est presque arrivé, tu seras même en avance du coup ! Uzu se gare devant le restaurant.
- Si t'es allé jusque là-bas dès l'matin c'est qu'c'était pas pour rien. T'as r’fais des cauchemars ?
- Non, j'avais besoin de parler de ce que j'éprouve pour toi...
- Ha d'accord... Et c'est ça qu'est pas important ? lance-t-il vexé, en ouvrant la portière de la voiture pour en sortir.
- Ha ! Mais, non ! Gabriel, attends !
Uzu sort de la voiture à son tour pour le rattraper.
- Non... C'est... Écoutes, tu vas être en retard, on pourra en parler à ton retour.
- J'rentre vers deux heures du mat' tu t'imagines vraiment qu'on en parlera ?
- ...
- Allez, laisse tomber, j'y vais.
- J'étais inquiet de ne pas réussir à exprimer clairement ce que je ressens pour toi ! lâche-t-il enfin.
Gabriel se retourne, curieux.
- Puisqu'il s'avère que je suis un véritable handicapé social et affectif, je voulais tenter de me comprendre pour arrêter de te faire souffrir avec mes incertitudes.
Gabriel se détend enfin.
- Et ça pouvait pas attendre deux jours ?
- J'avais vraiment oublié que tu bossais aujourd'hui, ça m'a pris comme une envie de pisser. Je m'en veux, vraiment !
Gabriel fait deux pas vers lui et l'étreint en l'embrassant rapidement.
- T'es super sexe quand t'as l'air d'un idiot !
*
Le lendemain, c'est enfin dimanche, jour de la répétition tant attendue, Gabriel entre dans le salon, le bébé dans les bras.
- Helen sera bientôt là.
- Je croyais que c'était la cousine de...
- Nan, j'ai beaucoup plus confiance en Helen. On va répétéééer ! J'vais enfin voir c'que tu donnes derrière un micro avec du vrai son, les instrus' et tout ! Ch'uis trop excité !
Uzu est un peu trop "loin" dans ses réflexions pour parvenir à donner de l'importance à ce qui va se passer dans l'après-midi. Depuis leur conversation, il a tenté plusieurs fois de sortir ce fameux "je t'aime". Quand Gabriel est rentré du travail la veille, au moment du bisou de bonne nuit, le matin même après un câlin des plus tendre, mais impossible. Les mots sont restés coincés dans sa gorge.
Une autre chose l'ennuie, plus que le bon moment à trouver. Depuis qu'il a décidé de lui avouer ses sentiments et bien qu'il désire Gabriel, il n'ose plus faire un geste vers lui.
-Est-ce que je l'aime ? Il est certes attirant.
Il l'admire pendant qu'il s'affaire dans tous les sens à préparer son matériel, ses instruments.
Sa bouche charnue lui parle, perdu dans ses pensées, il n'écoute pas. Sa touffe redressée par le gel, son torse dont on devine les contours sous son teeshirt, ses jolies fesses perdues dans ce pantalon trop grand dont Uzu prendrait bien les sangles et les chaines pour l'attacher à son lit, tout l'excite chez lui. Gabriel relève la tête de son sac, les prunelles vertes brillantes et la mine enjôleuse.
- T'es pas excité toi ?
Ah que si ! Il l'est, mais pas vraiment pour les mêmes raisons.
- L'attirance ça ne suffit pas, se dit-il.
Il n'y a bien sûr pas que ça. Il s'en doute et ce, même s'il panique à l'idée de poser les mots dessus. Cette sorte de tendresse, d'affection, cette envie de le protéger, ce besoin qu'il soit là, cette impossibilité d'imaginer qu'il pourrait l'oublier, cette présence indispensable. Il souhaite être important, et plus le temps passe plus il juge l'être. Ça l'inquiète aussi, car Gabriel lui devient également nécessaire. Il craint pour eux deux.
- Qu'est-ce tu fous ? T'es dans la Lune là ! Bouge-toi ! Change-toi !
- De quoi ?
- Bah oui ! Tu vas mettre tes nouvelles fringues, non ? suppose-t-il l'œil brillant en désignant du menton les derniers vêtements qu'ils ont achetés tout les deux.
- Tu crois ? Peut-être, oui...
- Si t'as envie, j'te maquille aussi !
La joie de Gabriel est communicative, mais Uzu se retient et feint d'être mi choqué mi en colère.
- Exagère pas non plus.
- Héhé ! Mon amant tout sexy ! lance Gabriel sortant de la chambre en lui mettant une petite main au cul au passage.
Uzu se retrouve de nouveau seul, pendant que l'autre siffle dans la pièce à côté.
*
Yann... Sa ressemblance avec Kett Turton dans gypsy83, son look de ce jour, certainement bien étudié par lui-même, dérange visiblement moins Helen que le simple fait qu'il s'impose à sa porte sans prévenir.
- Non ! Ha non, alors, c'était pas prévu ! Je vais me faire égueuler par Gabriel à cause de toi !
- Mais nan ! Tu sais bien qu'il n'y a que moi qui en prendrai dans la gueule, alléééé ma biiiche ! Je vais pas y aller à pied alors que vous avez une voiture tout les deux !
Yann suit Helen dans les escaliers de son immeuble, elle aurait voulu le perdre dans les étages qu'elle n'aurait pas mieux fait ! Il se montre toutefois très têtu, même si courir avec sa basse, son chapeau haut de forme et son micros n'est pas chose aisée, il ne veut pas arriver seul à la répète. Helen ralentit subitement et fait volte face.
- Tu m'énerves ! C'est bien parce que c'est la fin et qu'après tu te casses hein !
Le visage blanc de poudre de Yann se crispe mais il ne relève pas. Cela dit, le pique lui fait plus mal au cœur qu'Helen ne saurait l'imaginer. Bien sûr que tout le monde n'attend que ça, qu'il parte d'ici, il l'a très bien saisi.
Elle ne décroche pas un mot de tout le trajet en voiture, jusque chez Gabriel où elle doit garder Hugo pour l'après-midi. Devant la porte d'entrée ses épaules s'affaissent quand Yann se planque derrière elle.
- Décidément celui là... Tu m'énerves ! prononce-t-elle tout bas. Vraiment, tu m'énerves !
Helen s'attendait à sa réaction, quand Gabriel ouvre la porte, son sourire présent depuis le matin s'estompe en quelques fractions de secondes.
- Gabriel je suis désolée, il était à ma porte.
- Bordel ! Yann ! Nan, c'est pas vrai !
- Bah quoi ? Ton bisho* a bien une voiture, non ?
Ils entrent dans l'appartement où Yann cherche Uzu des yeux, à première vue, absent de la pièce.
- Tu crois qu'on va mettre les gratt's où, hein ? Sur l'toit d'la caisse, sans doute ? Franchement, à quoi tu penses ? Tu pouvais pas faire comme les autres et v'nir par tes propres moyens ?
- Je me ferais toute petite chéri.
- Putain en plus t'as ton matos aussi, bien sûr ! Youzeu a une Clio, pas un bus ! J'ai l'synthé à prendre, les micros, le p'tit ampli, les guitares, les pédales. Tu fais vraiment chier !
*
La chemise, le pantalon, la veste, il a étrangement chaud à l'extérieur comme l'intérieur de son corps, une drôle d'impression, un mélange de bien être et d'excitation. L'odeur des vêtements neufs est agréable, une chance qu'ils n'aient pas été abimés pendant la bagarre. Le tissu élégant, cette presque deuxième peau qui l'enveloppe, le ravit. Mais c'est l'image que le miroir lui renvoie qui le captive le plus, tant il est surpris par son propre sourire. Il se détache les cheveux.
- Tout compte fais, j'aurais dû dire oui à un peu de khôl sous les yeux, se dit-il. Juste en dessous pour qu'ils n'aient pas l'air de rétrécir.
Ceci dit, Gabriel a tout l'air d'être occupé, à en entendre les cris qui lui parviennent du salon.
- Peut-être, saurais-je le faire seul ?
Il fouille dans la trousse de maquillage restée sur le lit.
*
- Rien à foutre, si tout rentre pas, tu cours derrière !
Gabriel s'attend à ce que Yann réplique, mais rien ne se passe. Le silence pesant qui se met à flotter sur la pièce, l'oblige à sortir la tête de l'intérieur de sa Flight case.
- Quoi ? s'étonne-t-il, alors que Yann ne réagit pas.
Celui-ci, bouche bée, tout comme Helen, fixe visiblement quelque chose derrière Gabriel. Le goth les consulte du regard, tour à tour avant de se retourner.
Uzu s'avance, telle une apparition. Avec ses yeux charbonnés, son gloss sur les lèvres, ses vêtements cintrés et la paire de Dr Marteen's qu'il lui a emprunté, il est tout simplement sublime. Il reste là, immobile à l'entrée de la salle. Gabriel se lève et, avec la raideur d'un robot, s'approche lentement de lui. Saisi par cette vision étourdissante, arrivé à sa hauteur, il l'attrape par le poignet et le tire dans le couloir pour l'entraîner vers la chambre.
- Quoi ? Ça t'ennuie que j'aie pris tes chaussures ? Ou...
Uzu parle tout bas, panique un peu à cause de la réaction inattendue de son amant.
- Et que fait Yann ici ? Quoi ? Gabriel ? Quoi ? fait-il, toujours très bas, même une fois que la porte de la chambre s'est refermée sur eux.
Il n'a pas le temps d'insister, Gabriel le plaque contre le mur, posant sa bouche sur sa sienne. Le feu soudain qui l'embrase et la passion qu'il met dans son baisé les surprend tout les deux.
Ils ne s'y attendaient pas du tout et se laissent emporter malgré eux. Ce n'est que lorsque Gabriel détecte le désir de Uzu à ses tremblements, qu'il se force à se calmer et s'éloigne un peu de ce corps d'éphèbe.
- Putain, c'que t'es beau !
L'autre rougit jusqu'aux oreilles et baisse la tête, un sourire enfantin s'affiche. C'est étrange, il a su séduire la plupart des hommes qu'il a voulu, pourquoi se sent-il si démuni face à la fraîcheur naturellement exprimée, de Gabriel ? Sa candeur a l'air de déteindre sur lui. C'est si agréable, si nouveau.
- Heu, je crois que tu vas devoir remettre du gloss, sourit Gabriel, espiègle.
- T'es sûr ? Ce n'est pas de trop ?
- Tu vas impressionner les autres ! Tu m'as coupé l'souffle !
*
En revenant dans la salle, il cherche Yann avant de demander à Helen ce qu'il en est.
- Et il est où maintenant, ce con?
- Il a détalé, sans explication quand tu as disparu avec ton copain dans la chambre. On aurait dit qu'il avait le diable aux trousses.
- Il m'emmerde ! Va encore m'faire une crise de jalousie, tu paries ? Tu sais quoi ? Je m'en tape. Qu'il s'casse, y'aura plus de place dans la voiture !
Helen, perplexe, l'observe pendant qu'il finit de préparer son matériel.
- Quoi ?
- Nan rien...
- Tu penses quand même pas que j'devrais faire toute la ville pour l'retrouver ?
- Non. Je suis persuadée que tu te trompes sur son comportement. J'ajoute même que je suis certaine qu'il sera au studio avant vous.
*
Pourquoi se sent-il si mal ? En vertu de quoi faut-il qu'il ressente ça maintenant et pour cette personne en plus ? Pour quelles raisons les choses ne peuvent-elles jamais être simples ? Gabriel a envahi toutes ses pensées pendant si longtemps. A quoi bon, alors qu'il arrive enfin en s'en détacher un tant soi peu, que ce soit en remplaçant une douleur par une autre. Et, cette fois, c'est sans espoir en plus. Uzu, cette grâce qu'il a, cette beauté, ce naturel ! Même sous le maquillage et les vêtements qu'il n'a pas l'habitude de porter, il reste lui-même. Si timide en apparence avec par contre tellement de caractère. Mystérieux et attirant, ce garçon ignore-t-il quel pouvoir il a sur les autres ? Yann sait, bien entendu, que le japonais n'ignore pas être séduisant physiquement, mais il reste persuadé que Uzu ne se doute guère de l'attirance provoquée par sa nature profonde. Sa voix et son talent hypnotisant, sa gentillesse sincère, ainsi que sa bonne foi sont des choses qui ne peuvent pas laisser indifférent.
- Ha! Putain ce qu'il est sexe, en plus !
Yann est déboussolé, affolé, envahi par cette apparition. Jamais il ne pourra le détester et pourtant, il aimerait.
- Gabriel réalise-t-il seulement avec qui il est ? Bien sûr qu'il le sait, bien sûr. Y'a qu'a voir sa réaction ! Il est parfait... pense-t-il. Parfait pour lui. Qu'est-ce que j'ai de moins que les autres ? Pourquoi est ce que je n'y ai pas droit moi aussi ?
Pendant qu'il court à perdre haleine, ses réflexions l'emplissent d'avantage. Il ne se souvient plus des sentiments que son ex avait pour lui. Gabriel a-t-il été aussi amoureux qu'il l'est aujourd'hui de Uzu ? S'agit-il de jalousie ou juste de la peine ?
L'entrée de Uzu a troublé et surpris Gabriel et Yann d'égale manière, tellement que l'un a été contraint de l'emmener dans une autre pièce et l'autre, de fuir, pour ne pas laisser lire en lui l'agitation qui l'a soudain animé. Yann aimerait être à leur place, mais celle de qui, de Gabriel ou de Uzu ? Il finit par ne plus savoir. Il est jaloux, des deux.
- Il l'aime plus fort que je ne serais jamais aimé par personne... Jamais je ne l'ai troublé pareillement, si ? Et l'autre, me suivrait-il ainsi qu'il le fait avec Gabriel ? Pourquoi je me demande ça ? Probablement que je ne mérite pas d'être aimé autant que ça ! Et Gabriel ?
Il s'arrête suffocant, à la porte du studio.
- Bien sûr qu'il le mérite. Je lui ai fait tant de mal. Ce que j'éprouve n'est jamais qu'une douleur de plus, pour me punir.
Il décide alors de tout faire pour rendre heureux les deux personnes qui occupent ses pensées. En sera-t-il capable ?
Bisho*--> Beau mec en japonais (enfin c'est pas une traduction exacte mais on va dire que ça ira ^^)
Eh bien, moi, j'adore Uzu et son nouveau look. Je comprend Gabriel qui lui saute dessus à peine sorti tout bien mis de la chambre. Quant à Yann, je comprend qu'il soit ainsi, mais je n'arrive pas à avoir suffisamment de compassion pour lui. Juste un petit peu, parce que oui, c'est triste, il se sent seul, rejeté. Mais cette jalousie n'a plus lieu d'être. Il le sait et pourtant il continue. Il n'arrive pas à tourner la page. Oui, je crois que c'est pour ça qu'il m'énerve plus qu'il me fait peine. Mais, non, désolée, Domino, je n'arrive pas à le trouver attachant. C'est pas ta faute, hein, non, non, c'est la mienne.
Gabriel, lui, toujours aussi sensible, à la limite de l'égoïsme et de l'irrespect. Attention, toi, je t'ai à l'oeil !! En fait, ça lui arrive assez souvent d'être soupe-au-lait et c'est plutôt agaçant. Autant il sait être gentil comme tout, autant, quand il s'inquiète, il devient imbuvable. Pas facile, ce gars.
à très vite pour la suite !
Yann on s'attache à lui je pense quand on commence à bien cerner Gabriel, je vais attendre, je suis pas pressé. :)
Bon après tu as le droit de ne pas l'apprécier, justement si c'est comme dans la vrai vie, y'a des gens qu'on encadre jamais. De plus il a un comportement proprement exaspérant la plus par du temps je le conçois, l'important c'est avant tout qu'il ne laisse pas indifférent. Il faut quand même savoir que la moitié du roman retrace quand même la relation entre Gabriel et Yann (oui là tu n'es qu'au début ^^") donc si vraiment tu détestes le perso ça risque d'être un facteur d'abandon d'histoire.
On verra bien ^^"
Oui Gabriel n'a pas que des qualités, c'est clair… Et tu n'as encore rien vu ! Comme on dit, personne n'est parfait :)