Elle n’aimait pas croire en des imbécilités, se reprochant d’avoir été autant naïve, et d’avoir mis tout ce temps à affronter la réalité. Elle commençait à s’ouvrir, à se retrouver face à elle-même. Julie voyait cette envie d’émancipation laisser apparaître la femme mature qu’elle avait envie d’être. Elle était la cible d’une relation toxique, mais elle n’était pas dans le rôle de la victime et savait que grandir lui avait permis d’ouvrir les yeux. Maintenant, elle sentait qu’elle l’avait toujours su, mais qu’elle s’était convaincu du contraire. Julie avait tout de même continué comme si de rien était, mais tout son entourage avait remarqué un changement, comme si la personne qu’elle était commencée à remonter à la surface. Il y avait aussi un autre poids, car elle s’était tellement habitué à ne vivre que par lui, et à ne voir que lui qu’elle ne savait pas s’il était possible de sortir de tout cela et avoir encore une vie sans lui et tout le monde de cet homme. Elle retomba alors dans son monde face à toutes ses interrogations, et incertitudes.
Dovi avait réussi à s’enfuir, elle avait retrouvé sa sœur la bonne fée, qui sauta directement sur ses pieds pour aider sa sœur à sortir de cette relation toxique. Dovi avait fait le choix de partir juste avant la nuit sans lune qui se produit tous les quatre ans. Les membres du cercle de la gloire s’unissent à leur proie en les vidant de leurs âmes durant cette nuit, c’est ce que toutes les créatures magiques croient. Ils achèvent ce qu’ils ont déjà commencé à faire. Ils vident goutte à goutte leur partenaire pour qu’ils soient trop faibles et ne puissent pas s’enfuir. Seulement Dovi munit d’une force se survit, et d’adrénaline de la dernière chance partie rapidement et puisa toutes les forces de son corps pour pouvoir partir. Leïla, qui se promenait dans une fête foraine pas loin d’une plage, entendit un cri de Loup, que seul elle avait réussi à percevoir, elle courut alors vers la plage, mais ne voyait pas Dovi. Elle courut alors sur la bande de sable qui s’avançait plus loin dans la mer et s’étendait encore avec une formation rocheuse très longue et haute. Au bout, elle vit à une dizaine de mètres Dovi qui essayait de poursuivre. Elle ne pouvait pas révéler ses pouvoirs de fée au grand jour, alors elle descendit des rochers et de ce côté personne ne la voyait, et elle se mit à voler au ras de l’eau. Elle réussit à faire remonter Dovi qui dormit était extrêmement épuisée de ce périple. La queue de dauphin était très abimée, et lorsqu’elle fut sèche et n’avait plus sa forme de poisson, elle ne parvenait pas à marcher. Dovi, après s’être reposé pendant deux semaines recommença à marcher, mais elle ne pouvait plus nager, et cela, pendant plus d’un mois.
Leïla l’avait accueilli revêtu, d’une jolie robe à noir et fleurit et lui avait acheté un joli collier avec une plume, elle lui offrait ceci pour que Dovi se souvienne toujours d’être libre et elle-même. Dovi parcourut à nouveau d'autres mondes, comme celui du peuple de l’eau où les sirènes abondent, mais aussi les filles des rivières et des lacs qui ont des ailes de cygne noir et blanc. La jeune femme les vit alors qu’elle traversait le fleuve de la salamandre pas loin de la mer, l’eau était mi-salée, elle découvrit alors son secret. Elle vit au loin un loup au regard bleu. Elle se souvint alors d’un souvenir d’enfance, alors que ses parents les marins s’étaient posé sur une île à côté du Canada. La petite fille était en train de dessiner lorsqu’elle entendit un loup crier. Julie alla regarder alors par la fenêtre et elle vit d’abord un dauphin nager dans l’océan et puis un le loup au bord d’une falaise et alors qu’il était loin il la regarda tellement profondément. Elle vit ses yeux bleus. La queue de dauphin était mordue, mais ne sut jamais qui lui avait autant de mal. Elle avait compris qu’il existait d'autres mondes et dessina des animaux y habitant. Elle put parcourir d’autre monde grâce à cela, bien qu’humaine. Elle s’approcha alors du loup et lui raconta son histoire et lui demanda :
- Dis-moi exactement qui tu es ? Dovi observait l’animal et alors elle remarqua qu’il avait des pupilles de serpent.
- Mes fils et moi Benjamin, nous sommes la race la plus ancienne de notre espèce, mais nous ne sommes pas exactement des loups. Nous sommes des chiens sauvages ressemblant au coyote et au loup des neiges, nous sommes à moitié loup si tu veux, c’est pour cela que nous faisons les cris du loup. Nous sommes sauvages car nous n’avons pas de maître humain, nous suivons l’arbre Avaonne comme notre chef de meute. Nous avons étaient changé en créature magique au regard bleu après avoir reçu la mission d’Avaonne de protéger ses créatures et les marins avec les loups de mer, plusieurs de mes fils son devenu roi. La majorité des loups ont été diabolisés et je suis gêné de dire que pour beaucoup, c’est vrai. Un de mes fils, Gloire, trahit Avaonne, et tous ceux qui détruisent les créatures d’Avaonne l’ont rejoint. Ils ont formé le cercle de la gloire. Mon autre fils Dave le prince lui dirige les créatures du monde de l’arbre Avaonne. Nous sommes les premières créatures magiques de ce monde. Tu as vu que la forme de la feuille que tu as sur le bras semble contournée de poil de panthère noire. Cette panthère était le roi, enfin, il l’a toujours été, la légende dit qu’il a combattu le plus grand traître de ce monde. Le traître était un chat à la langue de serpent et aux crocs de vampires. La panthère mourra de cette bataille, mais soudain, une terreur plus grande s’empara de notre ennemi, car la panthère l’a battu avant de mourir, et qu’en mourant, il s’est transformé en cet arbre. Il n’est plus possible de prendre les âmes des gens tant qu’ils croient en lui, et ceux qui sont marqués par une de ces feuilles ont reçu un pouvoir qui peut nuire aux traîtres. L’arbre Avaonne est la liberté qui vit en eux. Personne ne l’a plus revue, mais nous savons que le cercle de la gloire suit ses pensées et dit le suivre. Karl en fait parti, il est humain, mais son cœur est entièrement mauvais. Il n’y a en lui que le méchant côté du loup prédateur contrairement à moi et mes fils. Il ne faut pas croire que parce que Avaonne pardonne on peut se permettre d’en abuser. Nous ne sommes pas entièrement bons, mais sommes au service de l’arbre pour protéger les créatures magiques. J’ai failli oublier de te dire ! Le cercle de la gloire s’est formé, il n’y a que quelque temps, même si les traîtres ont toujours existé. C’est cet arbre qui a réveillé la flamme qu’il avait déposée en toi, avec l’aide de Leïla. Je suis dans ce monde, car on m'a averti qu’un loup a attaqué les filles des rivières et des lacs qui sont les naïades. Je suis heureux de t’avoir revue. Continue de voyager.
- Avant de partir, j’ai une question à te poser. Qu’est qu’il s’est passé lorsque tu m’as vue quand j’étais enfant ?
- On m’avait averti qu’un loup poursuivait une sirène pas loin de l’épave du Titanic, alors je voyageai sur cette île où tes parents étaient, pour la sauver. Et lorsque je criais pour avertir les autres qu’il y avait un méchant prédateur dans le coin après avoir chassé le loup, je te vis par la fenêtre. Malheureusement, je ne peux promettre de protéger tout le monde, j’ai demandé à Avaonne qui est toujours connecté avec moi te donner un rêve assez puissant pour garder la puissance de survie en toi. Et tu vis des créatures, grandes et petites, carnivores ou végétariennes et véganes, des animaux de toutes sortent s’aider et voyager ensemble. L’arbre te donna le chant du loup, car c’est moi qui ai ouvert la porte à d’autres mondes par ce rêve. Je suis désolée de ne pas savoir qui a transmis un rêve à ta sœur. Si elle est une fée, Leïla a rencontré la seule fée marine qui puisse traverser ce monde, mais il se peut que ce soit toi aussi qui lui as transmis un rêve. Les récepteurs de rêve peuvent en transmettre un, une seule fois dans leur vie, mais cela est impossible, car elle n’a aucun membre ou organes de sirène. Je suis presque sûre qu’elle croisé la fée marine, elle a besoin de la rencontrer pour s’en souvenir.
Dovi découvrit aussi le monde des filles des arbres, où elle vit de nombreuses fées, quelques-unes avaient une langue de loup. Elle y retourna avec sa sœur, car c’était son monde. Leïla ne retrouva plus jamais ses couleurs en bas de l’aile, mais comme il y avait de nouveaux rêves possibles, elle releva la tête. Leïla décida aussi de perdre d’autre couleur de rêves, car elle avait choisi de quitter sa famille pour vivre dans son monde. Son mari le gardien de l’eau parvint à voyager dans ce monde grâce à sa femme la fée. Les filles des arbres n’étaient pas douées pour s’occuper de l’eau, il fit un travail important. Dovi était devenu une messagère, qui avertissait les populations par son chant de loup. Elle lançait un cri de loup trois fois plus puissant, à chaque lune, que l’on entend jusqu’au monde de l’arbre Avaonne, pour avertir les victimes des traîtres. Elle leur rappelait qu’ils n’avaient pas réussi à tuer son esprit. Il lui arriva de croiser des loups au regard bleu.
Dovi traversa d'autres mondes comme celui de la violette ce qui est le monde des filles et filles des fleurs. L’eau y était délicieuse et quand elle nageait elle avait l’impression d’être dans un bain d’un hôtel étoilé et l’écume de la mer était comme la mousse de savon. Elle prenait garde de ne pas trop en boire, car il y avait dans le liquide un peu de liqueur forte. Ensuite elle alla dans le monde du vent. Il lui fut difficile de nager à cause des forts courants, comme à une fée d’y voler car étant trop légère elle pouvait se perdre entre quatre vents. Les habitants étaient des géants de quatre mètres qui vivaient dans des grottes, rares étaient les loups qui osaient s’y frotter. Le monde des humains était un des mondes les plus attaqué par les loups et donc il arrivait souvent à Dovi d’y aller. Elle ne révélait quasiment jamais sa forme magique, par contre par son chant, elle guidant de nombreux marins et soldats durant les guerres dont ceux du cercle de la gloire en été en partie responsable. Dovi était une héroïne anonyme. Elle profitait de ce voyage sur terre pour retourner à Toulouse la ville si rose avant que la nuit tombe. Elle se cachait sous un pont pour assister au coucher de soleil au bord de la Garonne. La ville devenait rose orangée comme l’eau qui elle était parsemée par des taches dorées contrastant avec quelques nuances plus violettes et bleues. Les couleurs de l’eau et de la ville jouaient entre elles sur les pierres des bâtiments, puis des ponts, et du fleuve.
Un monde lui donna à sa grande surprise plus de mal que celui des humains, c’était le monde des monstres. Le monde des monstres était un lieu où toute créature magique quel qu’elles furent pouvaient habiter. Il y avait donc quelques fées, des sirènes, et géantes, mais aussi et surtout des monstres n’étant ni méchant ni mauvais pour la plupart, mais ne sachant pas où vivre. Elle comprit dans ce monde que les créatures magiques étaient toutes un peu monstrueuses. Tout le monde avait un petit monstre au fond de soi. Seulement, bien qu’elle ait déjà vu de mystérieux spécimens, jamais elle n’avait vu un tel spectacle avec une telle collection de créatures extraordinaires. Il y avait des monstres verts avec un corps ovale comme un ballon de rugby, mais avec une seule jambe et un pied de canard, et puis des momies, d'autres étaient tout petits et de toutes les couleurs leur bras pendaient au sol et les cheveux semblaient monter au plafond comme s'ils venaient d’être foudroyé par la foudre, encore d'autres ressemblaient à des hommes des cavernes avec des langues fluorescentes, des milliers d’espèces d’oiseaux ayant des corps d’animaux, mais avec des ailes de chauve-souris. Surtout, il y avait un tas de monstres se mouvant au sol telles des chenilles, mais ayant un corps pas comme un ver, mais comme de gelée anglaise et certains étaient tellement grands que d'autres petits monstres de la même espèce voyageaient sur leur dos, et ils étaient de toutes les couleurs, le sol en était rempli. Aux arbres, il y en avait d’autres au corps de gelée anglaise, mais cela avait une forme ronde et pendait aux arbres par des toiles d’araignées. Il y avait aussi quelques humains, des marins et des animaux. Ils n’étaient qu’un millier, tous ces individus s’étaient perdues en naviguant sur des bateaux ou en rentrant dans des grottes interdites ou autres lieux insolites. Il était rare, car normalement, seules les créatures magiques peuvent demeurer dans les autres mondes que celui de la Terre. Les autres qui n’avaient pas reçu la marque d’Avaonne n’étaient tolérés quelles heures, et cela, dans tous les mondes à moins d’avoir atterri dans le monde de l’arbre Avaonne et d’être marqué ou dans le monde des monstres. Dovi ne savait pas comment tous ces monstres pouvaient réussir à marcher avec tout ce monde au sol. Elle voulut poursuivre son voyage par les rivières. La sirène vit qu’il y en avait des milliers qui nageaient, mais ils étaient tous petits comme des billes fluorescentes. Elle longea tout de même la rivière et elle vit un but d’une centaine de mètres un monstre gluant qui pondait dans l’eau. Alors elle comprit que tous ces petits monstres naissaient dans les rivières.