La charpente céleste est un charmant ouvrage ;
Sa chape qu'est la terre est éclairée bientôt
Par la lune, Ô Lanterne enfantée des halos,
Fondue dans un amas de vaporeux nuages,
De cette nuit d'Atlas chargée de nébuleuses
Et de ce ciel serein sanglotant ses comètes
Sous lequel je me suis reconnu le poète,
Prométhée des jours neufs, Érato la voleuse !
Quel soleil au levant détruira ta structure
Ôtant ton archipel à l'atroce Nature ?
Je pleurerai peut-être ces vifs météores
Fugitifs comme l'est par moment le bonheur,
Et je regretterai ton éphémère mort
Comme les éternelles blessées en ton cœur.
J'ai toujours des images qui me viennent en tête quand je te lis, preuve que ta plume fait voyager en restant immobile !