Vertance était construit sur un marécage non loin du Bois gris, lieu de villégiature réputé pour sa production de Salines, il reposait entièrement sur des pilotis ou diverses mousses se disputaient le terrain. L'architecture locale était brute mais possédait un charme unique. De modestes maisons de pierre ceintes de sarments jalonnaient la taversée du marais. Les longues tiges ligneuses venaient enserrer les masures comme autant de mains noueuses les portant au-dessus des eaux saumatres. Trop conscients de l'air vicié qui les entouraient, les habitants avaient installé de gigantesques pales de bois au sommet de mats entrainés à leur base par des groupes de femmes. Les souffleuses comme on les appelait étaient essentielles à la vie du village, chassant et renouvelant l'air ambiant. On entendait leurs chants et sifflements résonner dans chaque quartier de Vertance en toute saison.
Ma mère était souffleuse nota Dannard. Sale métier.
-Si tu l'ouvres pour me fatiguer, je m'en vais. Répondit Belieth.
Orbec ne pipait mot, trop occupé à admirer la féerie tordue des lieux. Lui qui semblait condamné à avancer ligoté depuis son entrée dans le Bois gris, laissa pour l'heure son œil se délecter du paysage environnant. Couvrant l'horizon de toutes parts, des saules centenaires balançaient paresseusement leurs branches au-dessus de l'eau, imprégnés par l'humidité des lieux ils s'embrasaient dès qu'un rayon de soleil daignait les caresser. Le chemin s'enfonça soudain dans une cavité plongeant sous les eaux. Dans le concert des pioches travaillaient les salins, village sous le village. Les lieux étaient une véritable fourmilière d'où était extrait un minerai précieux et convoité : la saline. Du tracé des cercles d'invocation aux remèdes les plus complexes, la saline entrait dans la composition d'énormément d'éléments essentiels à la vie du royaume d'Ambre. Le royaume aurait d'ailleurs certainement pris le nom de ce minerai si l'Ambre n'avait été le catalyseur magique le plus puissant jamais découvert. La pierre et le bois avaient cédé leur place à la terre. Toujours plus humide à mesure qu'ils s'enfonçaient dans les profondeurs du marais, elle laissait s'échapper de sirupeux borborygmes quand le pas s'en libérait.
L'équipée s'arrêta devant une porte ornée de symboles rituels dessinés avec soin. Dans un chuintement, elle fit place à une femme au port altier. Ses longs cheveux bruns descendaient en cascade de ses épaules jusqu'à des hanches généreuses, soulignant un corps fait de rondeurs. Son visage, blanchi par les heures d'études à la bougie, laissait toute latitude à un regard aussi gris que le ciel du marais pour envouter ses visiteurs. L'air soucieux, elle jucha sur son nez de petites lunettes rondes à la monture cuivrée et les invita à entrer.
-Toujours pas enclin à porter des lorgnons Dannard?
-Pas besoin.
-Soit. J'avoue me demander ce qui peut pousser trois gaillards comme vous à faire équipe pour venir me voir. Oh, auriez vous croisé deux hommes répondant au nom de Furtif et Masse? Ce sont de vieux amis qui sont affreusement en retard à un rendez-vous de première importance !
La maitresse des lieux fit entrer les quatre hommes dans un atelier qui, malgré sa taille, semblait à peine pouvoir contenir le capharnaüm ambiant. La Tellurimancienne, elle, semblait plus qu'à son aise, foulant un sol saturé d'objets aux formes laissant douter de leur utilité réelle. Orbec jura même voir un cafard fuir les lieux avant que la porte ne se referme. Grisoeil s'agitait, ici déplaçant fioles et grimoires sur un étal en désordre, là triant un tas de parchemins décachetés. Rien d'autre que le tintement des verres n'arrêtait un monologue entrecoupé de "Oh" et de "Ah" à chaque découverte émergeant d'un tas d'ingrédients qu'elle remettait soigneusement dans son bocal.
-Ils devaient m'amener un objet, un objet de la première importance ! Et voilà qu'ils disparaissent dans la nature sans même demander leur solde !
-Tu donnes un solde à tes amis toi ? Interrogea Belieth goguenard. Je devrais te rendre visite plus souvent !
-Je... Non. Ce sont des amis très particuliers, ils travaillent parfois pour moi et... Ah ! J'en oublie l'hospitalité ! Se précipitant à l'autre bout de la pièce elle manqua de trébucher sur le pied d'Orbec avant de libérer quatre sièges des plantes qui les occupaient.
-Voilà, installez-vous, désolée pour le désordre !
Essouflée, elle cessa enfin son infernal ballet pour fouiller l'assemblée du regard en quête de sollicitude.
-Grisoeil, calmes toi, je ne viens pas te chercher de noises, j'ai besoin de ton aide.
Un "Oh" spectaculaire se dessina sur le visage de la Tellurimancienne.
-Alors ça y est ! Tu vas les mettre ces lorgnons ! Son visage se ferma. Non. Dit-elle pour elle-même. Non, non, non, tu ne serais pas venu accompagné pour cela ! Alors quoi ? Dis-moi !
-Ce gamin est arrivé chez moi il y a trois jours, assommé. Les sylvestres l'ont trouvé au milieu d'une forêt entouré de cadavres et de résidus de nécromancie. J'ai eu beau l'interroger, il clame son innocence. On a trouvé cette boite dans son sac et...
Dannard aurait pu jurer qu'a cet instant, l'air avait changé de consistance. Le musc des innombrables tannins saturant la pièce chassé par un air froid et épais.
Grisoeil se précipita sur le capitaine, lui arrachant l'objet des mains. Elle le jeta à l'autre bout de la pièce avant de regarder Orbec, inquiète.
- Où as-tu trouvé cette boite ? Chacun des mots de la 'Mancienne claquaient comme des sabots sur le pavé. Et ce visage tuméfié tu… elle jeta un regard noir à Dannard en signe de désapprobation avant de se pencher à nouveau sur le visage inconnu. Tu ne l'aurais pas subtilisée à deux grands imbéciles par hasard ?
Le jeune homme déglutit et entreprit de raconter son histoire, cette fois sans être interrompu par les coups, il put expliquer l'origine de sa trouvaille, de la mort des mercenaires au massacre de la forêt, tout indiquait qu'il n'était que le porteur incongru d'une noire missive.
Grisoeil devinait ma présence depuis notre arrivée, mais entourée d'artefacts aux fortes vibrations magiques, elle n'y avait guère prêté attention. Elle sentait maintenant sourdre de la pièce d'étranges émanations. Finir dans les mains de cette femme ne me servirait pas, elle voudrait m'étudier, me disséquer en vain, je devais la fuir. Agir maintenant aurait été en ma défaveur. Il fallait qu'elle se trompe, il fallait qu'Orbec la trompe, mais comment faire ?
-Dannard, le gamin dit vrai, je ne peux pas t'expliquer pourquoi, mais il dit vrai. Laisse-le moi, j'ai à lui parler.
-Tu sais quelque chose, c'est évident. Je ne quitterai pas cette pièce sans réponses.
-Considère cela comme un ordre de Dame Dampierre.
Dannard était rouge de colère, la moustache prise de frémissements incontrôlés, il se releva pour toiser la femme.
-D'abord ce gamin et maintenant toi ! Vous croyez que je suis stupide ? Je vois bien que quelque chose se trame ! Si tu oses mettre ce village en danger Grisoeil, si seulement tu y penses, je te le ferai payer ! Tu as assez merdé comme ça ! Ta magie est toxique et tu devrais être bannie depuis longtemps ! Je ne sais pas ce que Dampierre te trouve, mais tu…
-Tais-toi Dannard. Oui, j'ai pris un risque. Un risque mesuré, et tu dois me croire quand je te dis que ce n'est ni le moment de s'énerver, ni celui d'entraver mes travaux. Sortez, toi et tes amis, je n'ai besoin que de quelques minutes avec lui et je te le rends.
Désabusé et persuadé qu'il finirait envouté avant d'obtenir gain de cause, le capitaine entraina avec lui Belieth et Edwyn claquant la porte que Grisoeil verrouilla derrière eux.
-Merci pour ta confiance ! Put-on entendre de derrière la porte en bois massif.
Elle prit une chaise puis s'assit devant Orbec. Intimidé par le regard de son interlocutrice, le jeune homme ne pouvait s'empêcher d'apprécier la douceur de ses traits, généreux sans en être bouffi, son visage respirait la chaleur.
-Orbec c'est bien cela ?
-Oui madame.
-Oh pitié, appelle-moi Ysaelle, ou Grisoeil, c'est le nom qu'on me donne ici.
-Je vous jure que...
Posant son index sur la bouche d'Orbec, Ysaelle lui intima le silence. Un gout fleuri sur la commissure des lèvres, Orbec se rencogna dans son siège.
-Ecoutes moi bien, ce que tu as eu entre tes mains est un artefact sans commune mesure avec ce qui existe dans notre monde. Il est tissé du fil même de nos destins et porte en lui un potentiel inégalé. Je ne peux pas t'en dire plus. Pour des raisons qui me sont propres, j'ai dû le tirer de son sommeil.
Elle se dirigea vers la boite qu'elle avait auparavant malmenée pour la prendre et la poser devant lui. Ysaelle ferma les yeux, agitant ses mains pour former d'étranges signes imprimant l'air d'une lueur brève et irisée qui s'estompait presque aussitot. De la magie véritable. Ebahi, le jeune homme ne manqua pas une miette du spectacle qui se déroulait sous ses yeux. Au passage des doigts graciles de la Tellurimancienne, l'air semblait se contracter sur lui-même avant d'être pris de soubresauts électriques. Un cliquetis se fit soudain entendre, laissant le couvercle réveler mon existence. La femme me prit dans les mains et me présenta. Il put voir ma couverture au cuir lessivé par les âges, blanc comme la peau de celle qui me tenait. Gravés comme des cicatrices sur ma chair, des signes millénaires disaient mon nom oublié de tous.
-Vois-tu, il s'agit d'un livre qui lit dans le cœur des hommes et les aide à réaliser leurs désirs les plus fous, il sait interroger les dieux pour connaitre notre destin et nous pousser à l'accomplir. Que tu aies atterri ici en est un signe probant. Quelque chose me pousse à te faire confiance, peut-être est-ce le livre, je ne sais pas, mais une Tellurimancienne se fie toujours à son instinct. Dans un premier temps, je dois te libérer de Dannard, et te présenter à Dame Dampierre.
-Je ne suis pas un criminel, ils vont me libérer je le sais ! Si je fuis ils me poursuivront ! Je veux juste voyager ! Donnez-moi ce que vous vouliez donner aux deux hommes et ce livre, je vous le laisse !
Oh non, tu ne me laisseras pas entre les mains de cette folle furieuse. Le capitaine décida de tambouriner à la porte, impatient et irrité d'être privé du spectacle qu'il avait lui-même initié.
-Grisoeil, ça suffit ! Ouvre cette porte !
-Encore une minute Dannard !
-J'ai dit ouvre cette porte ! C'est ça ou du travail pour le charpentier !
-Nous n'avons plus le temps jeune homme, suis-moi !
Me serrant contre elle d'une main, elle entraina Orbec de l'autre jusque sous son bureau où ils s'accroupirent.
Tandis qu'elle farfouillait sous le plateau du meuble, le jeune homme émit un doute
-Vous savez, ils nous trouveront ici, c'est pas très malin comme cache.
Un bruit sourd retentit
-Où est ce fichu…
-Vous allez encore faire de la magie, c'est ça ?
-Non, c'est beaucoup plus rustique et immédiat, je... Ah, ça yest !
Sans prévenir, ce qui n'est guère surprenant au vu de la nature de la pierre, le sol s'ouvrit sous leurs pieds les entrainant dans un puits vertigineux.
-C'est ici que cela devient délicat ! Cria Ysaelle à Orbec tandis que loin en contrebas, la lueur ténue d'une torche indiquait une fin funeste sans un miracle pour amortir leur chute.
Les mains de la Tellurimancienne virevoltèrent à nouveau tandis qu'Orbec criait. Au terme de l'incantation, des sarments percèrent la roche du conduit dans lequel ils s'enfonçaient. Se jetant sous eux pour tenter de les retenir, les lianes fouettaient leurs jambes irradiant leurs corps de douleur. Le jeune homme fut toutefois soulagé de n'avoir que des bleus quand une dernière tige les laissa doucement atterrir sur ce qui aurait autrement été le lieu de sa mort.
-Je te l'avais dit : rustique. Bien, suis-moi, je vais te présenter à notre Dame.
Emporté par la fougue d'Ysaelle dans une fuite qui n'était pas la sienne, Orbec se laissa guider.
Libérant son esprit de la monotonie des couloirs sans fin qu'ils arpentaient, il s'appesantit sur le doute qui l'habitait. Bien qu'hermétique à moi, ses émotions bouillonnaient, vives et puissantes. Perché à la lisière de son âme, là où il ne pouvait me repousser, j'observais ses pensées. Elles sautaient, giclaient hors de lui. De brefs et lumineux aperçus de ce qui le traversait. J'y vis le doute, la peur, et par devers elle, un enfant déboussolé.
Il se voyait dans cette forêt, l'instant précédant la recontre qui avait transformé le rêve en cauchemar. Pourquoi, se disait-il, pourquoi le monde le ramenait-il à lui-même si fermement à chaque fois qu'il tentait de changer sa vie ? Pourquoi la voie qu'il souhaitait tracer se dérobait-elle sous ses pieds pour l'amener plus loin encore dans l'absurde ?
Il ne saisissait pas. Ce qu'il voulait, c'était une vie paisible, pas trop fatigante. Dire bonjour aux gens sans autre dû entre les mains que celui d'une poignée chaleureuse. Il n'avait fait que cela depuis toujours, fuir. Fuir ses parents et le poids de leur stupidité qui fatiguait son corps aux champs. Fuir les Silencieuses et leur quotidien assommant. Orbec viens ici, Orbec fais cela.
Ce qu'Orbec voulait, le monde s'amusait à l'agiter à l'horizon comme pour l'attirer chaque fois dans un piège plus cruel que le précédent. Ce qu'il voulait, c'était faire face. Faire face ? Il savait à peine lire, se battre était hors de propos et sa seule compétence était de savoir jouer de la faux sans couper autre chose que de la verdure. C'était d'un ennui !
J'aurais pu rester là, sur son épaule, à sentir ses muscles las s'affaisser comme l'espoir le quittait. Revenir à mes pages s'avéra plus plaisant. Ce gamin qui se retrouvait pris au cœur d'une tempête n'avait pas plus d'intérêt que les feuilles mortes qu'elle emportait. Entre les mains d'une scribouillarde tristement sédentaire et d'un âne paresseux, allais-je chroniquer la vie d'un village puant perdu au milieu de nulle part ? Je n'étais pas ce morne biographe. Si seulement Orbec ne me résistait pas ! Nous serions déja à chevaucher vers le grand sommet, armés de la peur des hommes pour nous frayer un chemin dans les foules hébétées des villes, traçant sur la carte un sillage rouge comme le crépuscule que nous apporterions... Grisoeil me déplaisait, ses désirs étaient tristement ancrés dans la magie de soubrette, développer un sort d'organisation spatiale était son vœu le plus cher. Rien à faire de ça, et pousser cette petite écervelée à faire de grandes choses me semblait trop couteux. Elle serait une servante extraordinaire, mais la laisser me porter plus longtemps me révulsait. Le jeu n'en valait pas la chandelle. Le bruissement d'âmes volubiles que j'entendais se rapprocher à chaque pas que faisaient mes porteurs, lui, était riche de sublimes promesses.
Haha, il y a encore deux impératifs affublés de s, j’en ai relevé un, trouveras tu le deuxième ?
Pour le discours, je préfère mettre la règle plutôt que de relever à chaque fois :
- Quoi ? fit-il sans comprendre
=> après une ponctuation forte ( ? ou!), pas de virgule, mais pas de majuscule non plus pour insérer le verbe introducteur.
- Je ne pense que je vais venir, répondit-il. => si pas de ponctuation forte, mettre juste une virgule, bien sûr pas de majuscule.
- Je te l’avais bien dit, s’exclama-il fièrement.
Il était bien content de lui montrer qu’il en savait plus long que son petit frère.
- Maintenant, je ne veux plus t’entendre, reprit-il. => S’il y a reprise de la narration en au moins une phrase complète, aller à la ligne, faire tes petites phrases de narration, et reprendre avec un tiret, même si c’est toujours le même personnage qui parle.
Et dans mon panier, il y a des coquillettes (pas beaucoup), des vermisseaux (ça c’est les virgules) et quelques perles :D
- Ma mère était souffleuse nota Dannard. Sale métier. => c’est une prise de parole ? Un tiret avant ? Le « nota » me gêne un peu, parce que c’est plus à l’écrit qu’on note.
-Si tu l'ouvres pour me fatiguer, je m'en vais. Répondit Belieth. => virgule après vais
- j’aime bien « la féérie tordue des lieux »
- énormément d'éléments => beaucoup de « é » et de « ment » d’un coup (c’est un détail), d’autant qu’il y a aussi un « certainement » derrière.
- Le portrait de Grisoeil est très réussi, belle apparition !
- -Je... Non. Ce sont des amis très particuliers, ils travaillent parfois pour moi et... Ah ! J'en oublie l'hospitalité ! Se précipitant à l'autre bout de la pièce elle manqua de trébucher sur le pied d'Orbec avant de libérer quatre sièges des plantes qui les occupaient. => il faut aller à la ligne à la reprise de la narration.
- calmes toi => erm, erm.
- Non. Dit-elle pour elle-même. => virgule
- Chacun des mots de la 'Mancienne claquaient comme des sabots sur le pavé. => claquait
- Je ne quitterai pas cette pièce sans réponses. => sans réponse. A ce moment-là on n’est pas sûr de savoir qui parle. (On le comprend après mais c’est mieux de le comprendre tout de suite)
- -Merci pour ta confiance ! Put-on entendre de derrière la porte en bois massif. => , put-on… (il faut s’avouer que le « put-on » est pas très très joli)
- généreux sans en être bouffi, => le « en » me paraît inutile
- j’aime bien le paragraphe sur la découverte du livre.
- Oh non, tu ne me laisseras pas entre les mains de cette folle furieuse. Le capitaine décida de tambouriner à la porte, impatient et irrité d'être privé du spectacle qu'il avait lui-même initié. => on dirait que la première phrase vient du livre, la deuxième serait sur un autre plan (celui de la narration), bon. C’est le même parce que c’est le livre qui raconte, mais pourquoi les italiques ?
- Tandis qu'elle farfouillait sous le plateau du meuble, le jeune homme émit un doute => deux points à la fin ?
-Sans prévenir, ce qui n'est guère surprenant au vu de la nature de la pierre, le sol s'ouvrit sous leurs pieds les entrainant dans un puits vertigineux. =>ohhh là tu peux décrire un peu plus. Le « ce qui… » vient un peu tôt, ça explique un phénomène qui dans notre imagination n’a pas encore eu lieu alors mieux vaudrait le mettre après l’événement.
- Perché à la lisière de son âme, là où il ne pouvait me repousser, j'observais ses pensées. Elles sautaient, giclaient hors de lui. De brefs et lumineux aperçus de ce qui le traversait. J'y vis le doute, la peur, et par devers elle, un enfant déboussolé. => ça c’est joli !
- Dire bonjour aux gens sans autre dû entre les mains que celui d'une poignée chaleureuse. => comprends pas trop la phrase.
A bientôt ^^
Par grand chose à dire de plus du coup sinon que je reprend ma chasse aux impératifs et suis ravi que mes textes te plaisent !
Le dernier paragraphe m’a paru un peu confus cependant ; on ne sait pas très bien qui d’Orbec, qui de l’artefact s’exprime. Peut-être pourrais-tu le diviser ? Une première partie de « Emporté par la fougue d’Ysaelle… » jusqu’à « C’était d’un ennui ! » et l’autre de « Ce gamin qui se retrouvait… » jusqu’à « … était riche de sublimes promesses ».
Je vais essayer de distinguer un peu plus ces deux voix, bien qu'elles soient par moments faites pour se confondre, il ne faut pas que cela desserve le récit !
Encore une fois, un grand merci pour ta lecture avisée :)