"Veuillez agréer mes salutations non distinguées"

Notes de l’auteur : Chers lecteurs et lectrices. Le ciel est bleu, les roses sont rouges, ce chapitre m'aura donné bien du mal, j'espère que le confinement s'est bien passé pour vous !

Je ne sais pas encore si c’est par talent ou curiosité -probablement les deux- mais j’ai pratiqué énormément de métiers. Je ne voudrais pas me vanter, mais j’ai littéralement tout fait. Sans trop réfléchir (c’est dans mon habitude), je pense que les seuls métiers sérieux qui me restent à essayer sont vétérinaire, boucher, chanteur pop et dictateur (et oui, le futur de la France vous réservera bien des surprises).

Et j’en aurai des choses à raconter sur tous ces métiers ! Il fallait à chaque fois redécouvrir un nouvel univers, sa hiérarchie, ses règles, le bouc émissaire du service (en général, celui qui était trop gentil), et quel genre de sport il fallait apprendre pour être dans les bonnes grâces du patron. 

Au bout de moment, exaspéré de devoir apprendre à perdre exprès au golf face à un gros Corse, je décidai d’apprendre un métier qui non seulement ne m’obligerait pas de m’infiltrer dans une autre entreprise, qui nécessitait peu d’effort mais beaucoup de chance, et surtout me permettrait de devenir connu.

Je suis donc devenu écrivain.

C’est à 22 ans que j’ai commencé à écrire mon premier roman. J’avais pour ambition de faire un mélange de mes œuvres préférées : À La Recherche du Temps Perdu et Twilight. J’étais très motivé, j’avais préparé tous mes personnages, mondes et intrigues en trois soirées entières.

Le premier tome est sorti. Il s’est vendu à exactement 12 exemplaires.

Autant vous dire que je n’ai pas tout de suite compris ce qu’il m’est arrivé. J’ai d’abord pensé que les chiffres étaient erronés, puis que mon éditeur me faisait une blague, et enfin que un « exemplaire » était le terme littéraire pour « des millions de tomes vendus ». Au bout d’une semaine, mon éditeur m’a dit qu’il devait arrêter la vente, que cela devenait trop honteux pour sa marque. Pour me réconforter, il a plaisanté que j’avais accompli un exploit car c’était la première fois qu’il essayait à ce point de cacher un échec. 

D’un autre côté, il m’a dit que j’avais du potentiel, que je devais perséverer, et puis à chaque fois que j’essayais de reprendre contact avec lui pour lui soumettre la suite de mon livre sa secrétaire m’annonçait qu’il avait une petite grippe. Au bout de 14 grippes, je compris que soit il devrait rapidement changer de médecin traitant, soit il ne voulait plus me voir.

Tout cela me mit un sacré coup, et je remis en cause ma capacité à devenir écrivain connu. Cela avait l’air pourtant si facile ! Dans ma tête, il fallait simplement être mort depuis quelques siècles. Et comme dans mon grand altruisme je laissais la tâche de mourir à d'autres, je me disais qu'un être de plus de cent ans qui pouvait revenir dans le temps avait plein de choses à dire !

Suspicieux, je me mis à rechercher ce qu’il me manquait, ce que ces « vrais » écrivains avaient et que moi je manquais. Quelques éléments m’avaient alors malencontreusement échappé : une vision artistique, une pratique régulière de l’écriture, une muse, une opinion politique controversée, une habitude assez borderline et une vie assez douloureuse. Je décidai de me concentrer principalement sur la muse, mon opinion politique et l’habitude borderline. Je pensais que si la muse était assez jolie, mon avis assez scandaleux et mon attitude assez dérangeante, je pouvais omettre la vision artisitique voir même le fait d’écrire régulièrement.

Il fallait choisir une position controversée : je devins en premier lieu un nazi, mais comme c’était trop stupide, je décidai finalement de défendre corps et âme la platitude de notre planète. C’était facile : cela ne nécessitait pas d’arguments, mais juste de parler d’une voix plus bruyante que celle mes opposants.

Pour l’habitude borderline, il fallait être subversif mais toujours attachant. Dans un éclair de génie, je mélangeai un élément objectivement mignon avec un autre plus excentrique. Je proclamai alors ma zoophilie pour les chatons.

Enfin, la muse. Autant vous dire que c’était l’étape que j’attendais le plus. Cependant, je préfère vous prévenir que les femmes ne sont pas spécialement attirées par un ex-nazi bruyant défenseur de la terre plate et qui bave devant les chatons. J’avais beau leur expliquer que je deviendrai bientôt célèbre, elles étaient toujours hésitantes. Lorsque j’essayais de reprendre contact, elles prétextaient avoir une grippe. Peut-être étaient-elles en contact avec mon éditeur ?

Enfin bref, j’étais prêt, j’étais entrainé, mon succès controversé était à portée de main, il ne me manquait plus qu’une seule petite chose : un roman. Je me mis alors à écrire rapidement, en appliquant les trois conseils les plus importants que l’on m’avait appris : il faut toujours persevérer, prendre inspiration dans les moments forts de son existance et toujours faire attention à l’accord du complément d’objet direct. Le troisième conseil est de loin celui qui m’a posé le plus de problème.

C’est finalement en 2035 que sortit mon deuxième roman, intitulé L’œuf perdu du pouvoir. C’était un titre mystérieux destiné à intriguer et à me faire remarquer. C’était très risqué, parce qu’il n’y avait ni le thème du pouvoir et aucun œuf dans l’histoire. Et la seule chose qui s’était « perdue », c’était les lecteurs, puisque mon roman se vendit à 11 exemplaires. 

Non seulement je n’en revenais pas, mais en plus mon père vint me voir et me demanda expressement d’arrêter de publier des livres, car tous les exemplaires vendus avaient été acheté en secret par ma mère. Quand je lui demandais ce qu’elle en avait pensé, elle prétexta une grippe et m’évita.

Alors je me mis à écrire à nouveau. Encore et encore. J’arrêtais de faire appel à un prête-plume qui était encore en primaire, je cessais de défendre la platitude de la Terre, j’éteignis mon portable, et j’écrivis. Sur tout et n’importe quoi. Sur moi, sur des personnages de fiction, sur des problèmes contemporains, sur du papier, sur ordinateur, sur les murs, sur le visage d’un collègue bourré qui s’est endormi durant une soirée (mon seul regret ici étant d’avoir utilisé un stylo indélébile). 

J’arrêtais de toujours mettre à plus tard les « détails » de l’orthographe et de la grammaire. D’abord cinq, puis six, puis dix, je proposais à une douzaine d’éditeurs mes nouvelles histoires. À chaque refus, je corrigeai, puis recommencai.

Dans un pur masochisme romancier, je me mis à prendre du plaisir à toujours écrire, des fois sans même comprendre ce que je couchais sur le papier. Une fois, pour rigoler, je me mis à écrire la phrase « All work and no play make Jack a dull boy » en répétition. Mais je me suis bloqué, et j’écrivis durant des heures en appelant à l’aide, jusqu’à ce que la police dût finalement intervenir elle-même.

Finalement je sortis un nouveau roman en 2042. Il s’agissait d’un polar s’intitulant Du sable et du sang. C’était un genre qui me plaisait, car permettant de faire passer des scènes de meurtres très dérangeantes et graphiques pour de l’art.

Et je vendis 10 exemplaires. J’en étais très fier. 

Déjà parce que tous mes tomes vendus n’avaient pas été achetés par des membres de familles, ensuite parce que cette fois-ci mes rares lecteurs tombaient vraiment malades en le lisant. Apparement, mes scènes de meurtres étaient un poil trop violentes.

Cinq ans plus tard, je sortis un autre roman. Pensant que les polars étaient un bon filon à exploiter, je décidai de corriger le principal défaut : j’omis toutes scènes de meurtres. Pour le rendre tout public, je decidai d'y incorporer un décalage comique. Ce roman s’intitulait alors La chasse aux œufs, et racontait l’histoire d’un enfant insouciant et de son meilleur ami raton laveur qui enquêtent sur des crimes sexuels.

Il n’y avait toujours aucun œuf dans l’histoire. Je crois que c’est pour cela que le livre a provoqué un scandale et que des gens ont porté plainte. Plus important encore : le livre s’est vendu à plusieurs centaines d’exemplaire en quelques jours. S’il n’y avait pas eu ce scandale, je pense qu’il se serait vendu à plusieurs dizaines de milliers !

Je tenais le bon filon.

Mon plan était simple : revenir dans le passé avec mon manuscrit à succès-scandale, de préférence juste après avoir été lâchement trahi par mon éditeur, ma famille, ma muse, mon groupe de collègues sur la terre plate (apparamment j’avais des opinions qui tournaient trop en rond) et ce maudit accord du complément d’objet direct. J’imaginais déjà le regard dépité de mon éditeur quand mon roman soumis à une autre maison provoquerait un scandale planétaire. Il n’y avait rien de plus excitant que de prouver son intégrité artistique en raflant un bon pactole au passage.

Je revins dans le temps, très exactement le jour après que mon éditeur avait retiré de la vente mon roman. La première chose que je fis fut d'appeler pour lui dire qu’il allait voir ce qu’il allait voir et aussi qu’il était un gros con et qu’il devrait varier ses excuses maladies pour ne pas me voir. Puis je raccrochai dans un mouvement rapide et déterminé lorsque j’appris que je m’étais trompé de numéro et que j’avais mon père à l’appareil. 

Avant de rejoindre la nouvelle maison d’édition, je me mis à la recherche de mon manuscrit. Malgré mon excitation, je commencai à m’inquiéter car je ne trouvais pas mon texte. Je demandai à ma mère si elle avait utilisé mon ordinateur récemment. Elle dénia tout en rougissant et en baissant les yeux. Ce qui voulait dire qu’heureusement elle n’avait pas touché à mes fichiers personnels mais avait juste parcouru mon historique. 

Après avoir effacé mon historique et de rigoureuses recherches, je ne trouvai que le manuscrit de mon premier roman. Et si les grands et vénérables écrivains racontent souvent qu’ils parcourent avec un frisson nostalgique leurs premières œuvres, dans mon cas je ressentis surtout un frisson de panique qui me secoua tout le corps. Peut-être avait-je moi aussi succombé à cette fameuse grippe ? 

Je pensais que l’univers des éditeurs s’était ligué pour faire disparaître mon roman à succès. Je compris comment le monde de l’écriture fonctionnait : une industrie véreuse et avare, n'hésitant pas à détruire les honnêtes artisans comme moi qui ne voulaient que faire publier en toute honnêteté une grosse bouse commerciale pour se faire beaucoup de blé. 

Soudain, j'eus une horrible épiphanie. Mon manuscrit à scandale était bien dans mon ordinateur, à sa place habituelle, dans le dossier « Pas touche maman à moins que tu ne veuilles avoir encore des cauchemars », dans l’onglet « Manuscrit ».

Dans mon ordinateur de 2047. Dans le futur.

J’ai alors définitivement abandonné l’idée de devenir un écrivain. Je me rendis à l’evidence : même mon pouvoir temporel ne pouvait m’aider dans toutes les situations.

Je me mis à penser à toutes ces années gaspillées à écrire, encore et encore, à soumettre manuscrit sur manuscrit, à essuyer refus sur refus par des éditeurs, à faire peur à des muses et chatons. Bizarrement, cela ne m’énerva pas mais me vida l’esprit.

Je me couchai, et revins dans le temps, cette fois-ci la veille du jour où j’avais remis mon premier manuscrit à mon éditeur. Je parvins à prendre un rendez-vous avec l’éditeur en chef avec la grande maison d’édition de la Plume d’Or. 

Il était 16h47, il faisait un temps plutôt doux. L’éditeur-en-chef me salua et me demanda où était mon manuscrit. Je lui souris en retour. 

Je lui annonçai que s’il ne voulait pas que je révèle pas à la police tout l'argent qu’il détournait dans des comptes off-shores en Suisse (c’était ce qu’il s’était passé en 2025), il avait intérêt à publier ma grosse bouse dans toutes les librairies.

Finalement, mon pouvoir temporel pouvait m'aider dans toutes les situations.

Quelque temps plus tard, mon premier roman sortait en libraire. À la surprise de tous, il se vendit plutôt bien, mais fut le livre le plus mal accuelli par la critique cette l’année, et lança un débat sur la responsabilité des éditeurs pour la qualité du marché littéraire.

Je répondis alors au souhait de tous : je mis fin à ma carrière littéraire. Le seul bon souvenir que j’ai de tout cela est une lettre de fan, dont le court contenu reste imprimé dans ma mémoire tant il résume assez bien toute mon œuvre :

« Cher Monsieur,

Depuis que mon fils a lu votre livre, il ne cesse d’en parler, répétant à qui veut l’entendre qu’il désire être comme le personnage principal, et que vous êtes son idole. Cela aurait pu être une bonne chose si votre héros n’était pas un dieu vampire sanguinaire de 1000 ans qui chasse les vierges. Alors, au nom de la vie de mon couple qui bat déjà de l’aile depuis assez longtemps et de toutes les vierges de notre quartier, je vous remercie chaudement et vous implore de continuer d’écrire votre série car cela me donnera une excuse pour convaincre ma femme que ce n’est peut-être pas une bonne idée d’avoir un sixième bambin. Veuillez agréer mes salutations non distinguées, et bon vent. »

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Hugo Melmoth
Posté le 20/07/2021
« Et comme dans mon grand altruisme je laissais la tâche de mourir à d'autres. » J’adore les pensées de ce personnage. . .

Non, -s-a-n-s- -r-i-r-e (c’est un peu difficile), vraiment, ce chapitre est de nouveau super, je m’y remet demain, après-demain... dès que je peux.

Ce texte me fait vraiment beaucoup rire, j’ai beaucoup apprécié tous ces premiers chapitres. Il est vrai que la psychologie manque, mais ce n’est pas le cas de l’humour et de l’absurde ! :D
Voltage
Posté le 06/03/2021
Comment se remonter le moral après une désastreuse journée...eh ben en lisant ça !
Franchement le style, la manière de s'exprimer, le déroulement de l'histoire et le personnage étrange qui a tout vécu dans sa vie font vraiment plaisir.
J'essaie de ne pas tout lire d'un coup, pour faire durer un peu ma lecture, mais c'est très difficile...
Ce personnage a changé de vocation au moins 7 fois dans la vie, ce qui permet de diversifier le récit. (Je n'ai pas trop d'idée de commentaire, parce que ça ne serait pas constructif...)
Bref, j'ai vraiment apprécié ces chapitres ^^

P.S : Le seul petit bémol est que la psychologue du début me manque X)
DraikoPinpix
Posté le 04/12/2020
Coucou !
Un chapitre qui m'a (encore) bien fait marrer. Alors, oui, j'ai repéré quelques coquilles, mais je serai incapable de te les citer. L'excuse de la grippe qui revient, ça m'a tuée. Il faut dire que les comiques de répétitions marchent bien ^^ Les idées du narrateur sont hilarantes et tes idées à toi ne cessent de m'étonner ^^
A bientôt !
AliceH
Posté le 07/11/2020
Mais quelle histoire merveilleuse, merci de nous sauver de cette année terrible ! C'est vrai qu'il y a quelques fautes comme déjà dit, mais ça ne gêne pas l'histoire. Je suis vraiment transportée et intriguée, j'ai hâte à la suite.
Kevin GALLOT
Posté le 03/11/2020
Re !
J'ai tout lu d'une traite, toujours très fluide et drôle, très bien écrit (hormis quelques fautes et oubli de mots) mais je maintiens mon commentaire sur le chapitre précédent. L'absurde se creuse encore, selon moi, il devient excessif. J'ai même l'impression assez nette que le style a changé depuis le début. On partais sur une histoire construite avec une super intrigue, la psy, les retours incontrolés dans le passé, les differentes vies... et là c'est toujours les differentes vies, mais axées sur l'absurde. J'ai la sensation, même si je me suis bien marré, de ne pas avancer dans l'histoire. Mais je vais lire le chapitre suivant, je m'avance peut-être trop vite. Et pardon, j'ai lu les coms précédents et je suis le seul a avoir cette impression, alors peut-être que je suis biaisé par je ne sais quelle attente que j'avais de l'histoire. Je ne veux pas paraitre trop critique non plus, je le répète, j'adore cette histoire et ton écriture.
Le Saltimbanque
Posté le 03/11/2020
Tu n'es pas le premier qui attendait une histoire à la portée plus large, avec un rôle plus actif de la psy. Eeeeeet non, mes ambitions pour le Branleur ont toujours été les mêmes : des petites chroniques de "ses" vies, rien de plus.

Je suis d'accord avec la place de plus en plus importante de l'absurde. C'est venu naturellement et.... voilà, je ne sais pas trop comment, mais l'histoire et l'humour m'inspiraient plus comme cela.

Enfin, après, l'absurde m'a aussi un peu gavé, et c'est pour cela que le Branleur du Temps est en pause....

Merci de continuer à lire ! Tes commentaires me font très plaisir !
Bidouillette
Posté le 08/06/2020
Hé!
Ce chapitre m’a bien plu, j’ai l’impression qu’au fur et à mesure, le Branleur se livre de plus en plus, et que sa nature irréfléchie et presque naïve ( même si bien dénué d’une certaine morale élémentaire, j’adore) se dévoile avec plus naturel et de simplicité.
L’humour est toujours au rendez vous et je sui d’accord avec un commentaire sur le chapitre précédent, ses réflexions ont quelques choses de métaphysiques parfois, et sans aller jusque là ( ...le jour où Lucas citera sciemment du Kant... c’est ça ? ), elle sont toujours pertinentes dans une forme de « je-m’en-foutisme » !
Bidouillette
Posté le 08/06/2020
PS: noooooon c’est fini
Le Saltimbanque
Posté le 11/06/2020
Très content que tu aimes la série ! J'avoue que je n'ai pas du tout conscience de toucher à des sujets métaphysiques en écrivant les aventures de Lucas... mais ça me donne des idées pour la suite.

PS: la suite est là !
Kieren
Posté le 06/06/2020
Raah qu'est ce que tu peux être négatif sur notre avenir littéraire, on va les publier nos bouquins, durant nos vies, avec de la chance =)
Du coup je me demande si tu as déjà essayé de publier.

L'humour est toujours très bon, rien à redire dessus. Je l'aime vraiment beaucoup ton personnage, il n'a aucune dignité. C'est réconfortant.

"Et je vendis 10 exemplaires. J’en étais très fier. "
Le Saltimbanque
Posté le 07/06/2020
hehe mais voyons les élucubrations de ce cher Lucas ne reflètent en rien mes opinions.... ON VA Y ARRIVER !

Tant mieux si tu aimes l'indignité de Lucas. Il me raconte régulièrement ses prochaines aventures, et c'est pas beau à voir, ça va te plaire je pense.

Toujours très content que les conneri... aventures du Branleur te plaisent encore !

D'ailleurs j'aime bcp le fait que tu notes les phrases du texte que tu as particulièrement apprécié. Ça m'aide beaucoup pour voir où l'humour marche potentiellement le plus.

ah et non je n'ai pas encore essayé de publier... pour l'instant
Kieren
Posté le 08/06/2020
Ça viendra =) chaque chose en son temps.
Alice_Lath
Posté le 06/06/2020
zoophylie-> zoophilie
Y'a une coquille à "responsabilité" aussi haha
Et la Plume d'Or j'adoooore haha
Sinon, c'était vraiment excellent encore une fois, j'ai adoré haha entre la grippe, les absurdités, mais pourtant marrantes et décalées, le tout très bien dosé et agencé, encore une fois c'était vraiment très très top, j'ai savouré ma lecture, un bon moment de rire hahaha, merci!
Le Saltimbanque
Posté le 06/06/2020
J'élimine ces petites coquilles (des coquillettes peut-on dire ?) de ce pas... Et très content que la série continue de te plaire ! C'est encourageant, j'ai encore pas mal d'idée pour la suite...
Ptite Faucheuse
Posté le 03/06/2020
Coucou !

Ahah, j'ai encore adoré ce chapitre xD Les running gag sur la grippe, les petites chutes comme "c'était mon père au téléphone", ou encore la mère qui check l'historique (le mode navigation privée, personne n'en parle)... C'était top !
Mention spéciale à la ME qui s'appelle "Plume d'Or" xD

Continue comme ça, c'était vraiment génial. J'espère voir un recueil de ces histoires un jour, c'est super !! (désolée mes avis sont pas trop constructifs hein)

Petit hic qui m'a chiffonné : "Je proclamai alors ma zoophylie pour les chatons." le trouble borderline n'est en aucun cas associé à la zoophilie x) En tout cas, la blague n'a pas fonctionné pour moi à ce moment-là. Désolée, j'espère que tu vois ce que je veux dire !

Les petites coquilles :
- "il fallait simplement être mort depusi quelques siècles. " -> depuis
- "je laissais la tâche de mourrir à d'autres" -> mourir

A bientôt !
Le Saltimbanque
Posté le 04/06/2020
Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai toujours eu l'impulsion pathologique de mettre deux r à mourrir...

Content que ce chapitre t'ait plu. Il trainait depuis longtemps dans mon ordi, prenant de plus en plus de formes différentes à chaque fois que je revenais dessus, pfffffiiûou, je suis content qu'il soit sorti.

La zoophilie n'est pas un trouble borderline du tout, c'est vrai. C'est juste perçu comme un grand nombre comme assez unique et voir même (malheureusement) comme beaucoup comme une sexualité "déviante" dans le mauvais sens du terme (enfin les préjugés courent sur toutes les sexualités minoritaires...). Il ne suffisait que cela à Lucas pour l'assimiler à une attitude "borderline" et d'en faire sa marque.
.
On peut dire que c'est un peu là l'équilibre tendax d'écrire un protagoniste comme lui : je pense qu'on peut tous un peu compatir sur son sort, mais il demeure un homme assez peu réfléchi, et de ce fait avec beaucoup de préjugés primaires et d'idées je pense très désuètes. On le suit, on a pitié pour lui et on a même envie qu'il réussisse... mais en même temps c'est TOUT sauf un modèle. J'ai beau lui dire qu'il devrait tirer le temps infini dont il dispose pour se cultiver, mais il ne m'écoute jamais !

Je trouve que tes avis sont très judicieux et toujours intéressants ! Tu mets toujours le doigt sur un élément particulier qui m'avait complètement échappé, et je te remercie vraiment pour ça.
Ptite Faucheuse
Posté le 04/06/2020
Pas de soucis ^^
Je comprends totalement ahah

Peut-être il faudrait insister dessus dans le chapitre (ce que tu m'a expliqué). Avec ton avis d'auteur, je vois ce que tu veux dire, mais sans ça, j'avoue que la blague m'est restée dans la gorge x) Certaines personnes ne prennent pas le temps de se renseigner sur ces troubles de la personnalité, et divulguent rapidement des informations fausses, certains comprendront pas l'humour dedans et se diront "c'est la vérité absolue que les borderline veulent ... des chatons!" (oh mon dieu, j'aurais jamais cru écrire ça un jour x)

J'avoue on ressens bien ce côté "non réfléchi" et un peu "yolo" de ce personnage, mais c'est bien !

Si ça t'aide, alors tant mieux. J'ai toujours l'impression d'être à côté de la plaque xD C'est le but du site de s'entraider !
Bref, courage pour la suite o/
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