Un jour, je goûtai
Une de ces maladives fleurs
Qui m’empoisonna au cœur
De son vert Léthé.
C’est ainsi que le sublime malheur
Devint mon compagnon aimé
Avec joie, alors, je léchais
La dernière friandise de mon pauvre bonheur
Qui se désagrégeait comme le joli farfadet
Sautillant, joyeux être farceur
Présent partout, rubis dans la nuée
Et jade à minuit, sans fautes ni erreurs
Uniquement, notez bien, chers lecteurs
Tout bohème que je suis, les vallées sont mes soeurs
L’espoir avec lequel je m’en allais était
Immense et mon compagnon ne revenait
Laissant alors place à cette félicité
Me faisant dès lors oublier,
De ces beaux atours chanteurs,
Que mon périple perle ses dernières sueurs.