VII- Une funeste promenade...

Par Aydan

Un jour, je goûtai
Une de ces maladives fleurs
Qui m’empoisonna au cœur

De son vert Léthé.

 

C’est ainsi que le sublime malheur
Devint mon compagnon aimé
Avec joie, alors, je léchais
La dernière friandise de mon pauvre bonheur



Qui se désagrégeait comme le joli farfadet
Sautillant, joyeux être farceur
Présent partout, rubis dans la nuée

Et jade à minuit, sans fautes ni erreurs

 



Uniquement, notez bien, chers lecteurs

Tout bohème que je suis, les vallées sont mes soeurs
L’espoir avec lequel je m’en allais était
Immense et mon compagnon ne revenait
 

 


Laissant alors place à cette félicité
Me faisant dès lors oublier, 

De ces beaux atours chanteurs,
Que mon périple perle ses dernières sueurs.

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