Il se passe souvent des choses étranges dans cette ville. Alors que j'approche de la fenêtre de mon studio, je m'étire en essayant de dissiper les dernières traces de sommeil. Je contemple ce brouillard épais et oppressant qui commence à se dissiper. Ce n’est pas seulement une simple brume nocturne, mais plutôt un voile mystérieux, presque vivant, qui engloutit les contours de Sokatsu City. À travers ce brouillard, les lumières des immeubles semblent vaciller, comme des feux follets dans une forêt sombre, rendant chaque coin de rue potentiellement dangereux. Le brouillard, pour moi, a toujours été une sorte de gardien silencieux, dissimulant les secrets de la ville, mais aussi les révélant à ceux qui savent où regarder.
Ce matin, il me donne l'impression que la ville elle-même veut me cacher quelque chose, une vérité enfouie sous ses couches d'acier et de verre. Utilisant mon temps libre, je me plonge dans mes enquêtes pour découvrir la vérité derrière les nombreuses rumeurs et légendes urbaines qui circulent sur Internet. La lumière artificielle de l'écran contraste avec l'obscurité dense de l'extérieur, me rappelant à quel point les apparences peuvent être trompeuses dans cette ville. Les cours, malheureusement, passent au second plan.
Ce matin, comme d'habitude, je suis encore en retard pour les cours. Je me dépêche de me préparer, enfilant rapidement une veste avant de sortir en trombe. Je décide d'emprunter mon passage favori, un raccourci qui me permet de gagner du temps. Les rues sont encore silencieuses, à peine animées par le bruit lointain d'un tram en lévitation. Mais aujourd'hui, mon chemin est bloqué. Des banderoles de l'AGL flottent dans l'air, marquant une scène troublante. L'AGL, ou Armament and Genetic Labs, est une organisation qui fait plus que simplement maintenir l'ordre. Leur influence est omniprésente, étendant ses tentacules dans chaque aspect de la vie à Sokatsu City.
Leur présence ici, dans cette rue normalement tranquille, semble presque irréelle. Des débris de drones et le corps inerte d'un agent humain jonchent le sol. L'air est lourd, chargé d'une tension palpable, comme si la ville elle-même retenait son souffle. La présence de policiers, de journalistes et de passants témoigne de l'importance de l'incident. Je ressens une étrange sensation mêlée à une curiosité insatiable. Le cœur battant, j'ai sorti mon portable, mes yeux balayant la scène. C'est là, en zoomant sur une éraflure suspecte, que j'ai su : ce n’était pas l'œuvre d'une simple panne technique. Sachant pertinemment que je suis déjà en retard, je n’hésite pas à prendre quelques clichés.
Mais mes efforts sont interrompus par un policier qui m'interpelle brusquement, me poussant sans ménagement.
Agent de l'AGL — Circulez ! Il n'y a rien à voir. Allez, mademoiselle, laissez-nous travailler.
Je sais que cela signifie encore une nuit blanche à fouiller sur le web, mais je suis déterminée à découvrir toute la vérité. La sensation du téléphone dans ma main me rappelle que j'ai déjà des preuves à analyser. Malgré mon esprit préoccupé par ce que je viens de voir, je me dépêche de rejoindre l'institut. Le poids de ce que j'ai observé me suit, une ombre persistante dans mon esprit.
À mon arrivée, je bouscule maladroitement le portail de l’institut, apercevant Rin, perdu dans ses pensées.
Kin — Rin ! Tu viens ? Héhooo !
Il sursaute, ce qui me fait sourire malgré la gravité de mes préoccupations. Saisissant son bras, je l'ai traîné à travers la foule qui nous observait. Dès que nous entrons, je sens les regards pesants des autres élèves se poser sur nous, mais surtout sur Rin. Il vient très peu en cours, sauf pour les examens, ce qui lui attire souvent les regards critiques de ses camarades. Ils savent qu'il ne suit pas les cours, mais ses notes sont toujours excellentes, ce qui éveille à la fois de la jalousie et du mépris. L'atmosphère dans la classe est tendue, presque électrique, comme si quelque chose d'inattendu allait se produire.
Aujourd'hui, sa présence semble indiquer que le professeur aurait oublié de prévenir d'un contrôle, ce qui expliquerait la tension. Les murmures s'intensifient, se transformant en un brouhaha nerveux.
Je sens les regards hostiles se poser sur Rin, et je dois agir vite, sachant qu'il pourrait rebrousser chemin à tout instant.
Professeur — Ah, je ne me souviens pas d'avoir prévu un contrôle ce matin, voyons voir...
Le silence se fait soudainement lourd, et les murmures commencent à fuser. Je sens la tension monter d'un cran. Pourquoi Rin est-il ici, alors qu'il n'y a pas d'examen prévu ? Cette question semble hanter l'esprit de tous les élèves présents.
Kin — Non, c'est que...
Rin — Si cela dérange quelqu'un, je peux partir.
Kin — RIN EST PRÉSENT PARCE QUE JE LUI AI DEMANDÉ !
Cette déclaration fait taire les murmures. Les regards se tournent vers moi, incrédules, et je sens la chaleur monter à mes joues. Les élèves se demandent pourquoi j'aurais demandé à Rin de venir, et je sens leur hostilité se renforcer.
Professeur — Ah... D'accord, bien, installez-vous, le cours va commencer.
Rin — Tu n'avais pas besoin de crier de cette façon. Avec la manière dont tu l'as dit, les autres risquent de mal l'interpréter.
Kin — Peu importe, ils n'avaient pas le droit de te regarder ainsi. Si quelqu'un cherche des problèmes, je le ferai regretter.
Je mime des coups dans le vide pour illustrer mes propos, exagérant allègrement le propos de base. La seule réponse de Rin est son fameux soupir. Le cours commence, et je fais de mon mieux pour me concentrer sur les explications du professeur. Mais mon esprit continue de vagabonder, repensant à la scène de ce matin. Les heures s'écoulent, marquées par des échanges furtifs avec Rin, jusqu'à ce que la fin de journée arrive enfin. Je me sens à la fois soulagée et impatiente de continuer mes recherches.
Tandis que je range mes affaires, je remarque que le vieux professeur se dirige vers nous, un sourire en coin.
Professeur — M. Pawaa, je suis satisfait de voir que vous vous intéressez à mon cours. J'aimerais avoir votre avis sur l'une des formules sur lesquelles je travaille en ce moment.
Kin — À demain, Rin.
Je préfère m'éclipser rapidement, ne voulant pas être coincée dans une discussion que je ne comprendrais probablement pas. En sortant de l'établissement, je m'imprègne de l'air frais de la fin de journée, tandis que le soleil commence à se coucher, peignant le ciel de teintes chaudes. Mon esprit se tourne vers mon prochain projet d'enquête, hanté par les marques d'impact et de griffures dans la sombre ruelle où j'ai découvert le corps du robot appartenant à l'AGL. Peut-être est-ce là le point de départ de ma prochaine aventure. Le contraste entre la lumière dorée du crépuscule et l'obscurité de mes pensées me ramène à la réalité.
Soudain, des cris se font entendre. Je vois Kana et Mio, des étudiantes de ma classe, se faire harceler par quatre individus suspects qui ne semblent pas faire partie de notre institut. Leur démarche est étrange, presque mécanique, et un frisson me parcourt l'échine. Sans réfléchir, j'interviens pour les aider.
Kin — Hé, laissez ces filles tranquilles ! Sinon... Oh non !
À ma grande surprise, le premier des deux garçons, qui ne paie pas de mine, me soulève avec une facilité déconcertante, comme une vulgaire brindille. Son contact est glacial, et je sens une vague d'engourdissement envahir mon bras. Je me sens désorientée, mon bras engourdi comme si mon énergie était aspirée. La panique monte en moi, mais je me force à rester lucide. Je me dégage enfin, et avec un mouvement rapide, je frappe son flanc. Il ne bronche pas. Mon coup, qui aurait terrassé un homme normal, semble inefficace. C’est comme frapper un mur. Mon cœur bat à tout rompre, l'inquiétude se transformant en terreur. C'est alors que je remarque un détail qui m'avait échappé jusqu'à présent : ses yeux, d’un bleu électrique, presque artificiel, luisant d’une lueur inhumaine. Une lueur de folie. Un frisson glacial parcourt mon dos.
Ce sont des individus sous l'emprise du NerveBlaze, la drogue qui circule de plus en plus lors des soirées de Sokatsu City. Mon esprit se met à calculer toutes les options possibles, cherchant une issue.
Les effets sont terrifiants : une force décuplée, une absence totale de douleur, et ces yeux bleus qui semblent presque luminescents, révélant leur état de transe.
Alors que je tente de me remettre en garde, je sens une violente pression sur ma jambe. Le deuxième agresseur, plus grand et imposant, tout aussi enragé que le premier, m'attrape par la cheville et me tire violemment en arrière. Je chute lourdement sur le sol, la douleur irradiant dans tout mon corps. Je perds l'équilibre et m'écroule sur le sol, mon corps heurtant durement les pavés. La réalité de ma situation s'abat sur moi comme une vague glaciale. Avant que je ne puisse me relever, il se penche sur moi, ses yeux bleus perçant les miens, reflétant une fureur incontrôlée.
Un sentiment d'impuissance me submerge, mais je refuse de me laisser faire. Dans un réflexe de survie, je tente de le frapper à la jambe, mais il esquive avec une agilité surprenante. Il en profite pour me donner un coup de pied dans les côtes, me coupant le souffle. La douleur est vive, comme un feu qui se propage dans ma poitrine, mais je me force à rester concentrée.
Ce n'est pas le moment de réfléchir davantage, car il s'empare d'une poutre en métal. Je roule sur le côté pour éviter un autre coup et je rampe vers les escaliers, espérant trouver de l'aide pour me relever. Chaque mouvement est un effort colossal, la douleur ralentissant mes réflexes, mais l'adrénaline me pousse à continuer.
Soudain, ma main se pose sur mon sac à main, et un bruit métallique ravive mon espoir. Le contact froid et familier me rappelle que je ne suis pas sans défense. Il s'agit du fameux cadeau de Rin, qui n'est pas réellement un cadeau, mais qui pourrait me sauver la vie.
Des souvenirs me reviennent en mémoire. C’était un jour pluvieux, vraiment pluvieux...
Le ciel était sombre, et des gouttes de pluie lourdes et régulières frappaient le sol avec une telle force que je pouvais les entendre même à travers les fenêtres de mon appartement. Je déteste marcher sous la pluie, mais ce jour-là, j'avais perdu un temps précieux à chercher mon parapluie, en vain. Résultat : j’avais raté le tram, et je me retrouvais maintenant seule à la station, attendant le prochain sous une pluie battante.
La station de tram était presque déserte, les rares passants se pressant pour éviter d'être trempés. Le bruit de la pluie sur le toit en métal était presque hypnotique, et pour passer le temps, je m’amusais à lancer des boulettes de papier dans une poubelle proche. Ça n'avait rien de très excitant, mais ça m’occupait l’esprit.
Juste au moment où je commençais à m'ennuyer sérieusement, une voix familière brisa le rythme des gouttes de pluie.
Rin — Plutôt que de lancer des boulettes de papier dans la poubelle et de t'affaler sur le banc, tu devrais te relever ; le tram ne va pas tarder.
Je sursaute, ne l'ayant pas entendu arriver. Je tourne la tête pour voir Rin, trempé malgré son manteau, avec une expression à mi-chemin entre l'agacement et l'amusement. Le voir ici, sous cette pluie, me surprend. Il préfère généralement marcher, même sous un temps comme celui-ci.
Kin — Je n'y peux rien si je m'ennuie, et en plus, je suis douée pour ça. Je fais un sans-faute depuis tout à l'heure.
Rin — Si tu veux te vanter, essaie avec quelque chose de plus lourd et beaucoup plus loin. Attrape ça !
Il me lance une petite sacoche en cuir que je rattrape juste à temps, encore surprise par son intervention. La sacoche est plus lourde que je ne l'avais imaginé, et je la scrute, intriguée.
Kin — Waouh, c'est lourd ! Qu'est-ce qu'il y a dans cette petite sacoche ?
Rin — Juste des billes de plomb. Tiens, vise la poubelle.
Je fronce les sourcils, amusée par le défi.
Rin — Non, l'autre poubelle.
Kin — Quoi ?! Mais elle est bien trop loin.
Rin — Réussis, et je t’achèterai une pâtisserie.
Un défi et une récompense ? Voilà qui attise ma curiosité. Malgré la pluie battante qui continue de tambouriner sur le toit de la station, je me concentre et, après quelques essais maladroits sous le regard attentif de Rin, je commence à comprendre comment lancer les billes avec précision.
Les jours suivants, à chaque fois que je me retrouvais à attendre le tram, je m’entraînais avec les billes. Peu importe le temps qu’il faisait, je m’acharnais à viser les poubelles ou d’autres cibles lointaines. Parfois, Rin passait en coup de vent et observait mes progrès sans dire un mot, mais je pouvais voir une lueur d'approbation dans ses yeux.
Après une semaine d'entraînement, je parviens enfin à viser les poubelles à l’autre bout de la petite station sans manquer ma cible.
Rin — Tu as vraiment un don. Même moi, je ne peux pas être aussi précis à cette distance. Tiens, voici un cadeau de ma part.
Il me tend un étui à la forme étrange, conçu pour s'accrocher à l’arrière de mes hanches. Je suis à la fois intriguée et touchée par son geste. Puis il me donne un petit sac qui émet un cliquetis métallique à chaque mouvement.
Kin — Pourquoi tu m'offres un cadeau ? Ce n'est même pas mon anniversaire.
Rin — Tu es chiante ! Prends-le et c'est tout.
J'ouvre le sac pour découvrir son contenu. Des couteaux de lancer, parfaitement équilibrés pour mes mains. Mon cœur bat plus fort, partagé entre l'excitation et la surprise.
Kin — Merci... Pas la peine de crier. Mais tu es dingue, ce sont des couteaux !
Rin — Ce n'est pas pire que ton taser dans la poche droite de ta veste et la bombe lacrymogène dans la poche arrière de ton jean.
Je suis encore sous le choc de son cadeau, mais je souris malgré moi.
Kin — M... Mais... Bref, merci pour ce... cadeau.
Rin — Il n'y a personne. Essaie de viser le panneau là-bas, sur l'immeuble.
Kin — Mais c'est trop loin, en plus il doit être au moins au 2ème étage. Comme si ... j'allais réussir.
Tout en parlant, je lance un des couteaux, presque par réflexe. Le souvenir de ce lancer précis est encore vivace dans ma mémoire. Le couteau s'envole comme une flèche et atteint le panneau exactement là où je le voulais, entre les deux yeux du présentateur du JT que je déteste.
Kin — Popopo, c'est qui la meilleure ! Je suis trop forte !
Rin — Par contre, pense à aller le chercher. Si l'AGL ou l'un de leurs drones voit ça, tu es mal.
Je rigole nerveusement, réalisant soudain les implications de mon acte. Le léger rire de Rin résonnait encore dans mes oreilles alors que je prenais conscience de la réalité.
Kin — Quoi ?!
Quel souvenir pénible, mais il m'avait bien préparée pour ce qui allait suivre. J'ai eu beaucoup de mal à récupérer ce couteau, et j'ai dû subir les moqueries de Rin à cause de mes tentatives ratées. Heureusement, il est allé le chercher pour moi.
En revenant à la réalité, je serre le couteau dans ma main, prête à l'utiliser pour me défendre. D'un geste rapide, j'extrais l'étui de mon sac et l'approche de mes hanches. À ma surprise, comme prévu par Rin, l'étui se fixe automatiquement à l'arrière de mes hanches, parfaitement ajusté. Le poids rassurant des autres couteaux se stabilise instantanément. Rin avait raison, cet accessoire est bien plus pratique que je ne l'aurais cru.
Sentant l'urgence de la situation, je glisse instinctivement ma main libre vers la sacoche et en extrait un deuxième couteau. Les deux lames désormais en main, une montée d'adrénaline envahit mon corps. Il est déjà sur moi. Je frappe. La première lame fend l'air, touche sa cuisse. Il vacille. Je n'hésite pas. La deuxième lame s'enfonce dans son mollet. Son corps fléchit.
Utilisant l'élan de sa course, je pivote sur mes appuis, tirant légèrement sur sa jambe blessée pour accentuer son déséquilibre. Stoppant net l'élan de mon agresseur.
Son corps perd l'équilibre, et il chute lourdement en avant, incapable de maintenir sa vitesse et sa force. Il s'effondre au sol, son arme glissant de ses mains, fauché à une vitesse incroyable.
Pourtant, même en visant les articulations de ses jambes avec précision — normalement des points faibles — il se débat pour tenter de se relever, mais en vain. La douleur est maintenant visible sur son visage, son expression tordue de souffrance. Là où tout autre aurait succombé, lui persiste, je me demande combien de temps encore je pourrai tenir.
Alors que celui au bras cassé s'approche, je fais appel à toute mon énergie restante. Mon corps est en feu, chaque muscle proteste, mais je refuse de céder. Dans un ultime effort, je parviens à éviter le coup de justesse et à planter mon couteau dans son flanc. Le métal s'enfonce dans la chair, mais une fois encore, il ne montre aucun signe de douleur. Cependant, l'attaque me donne juste assez de temps pour me redresser, le temps qu'il recule de quelques pas.
Mon cœur bat à tout rompre. Ils semblent invincibles. Une terreur froide s'insinue en moi. Je sens ma détermination vaciller. Chaque mouvement est une lutte contre cette panique grandissante. Je ne peux pas échouer. Si je tombe, que leur arrivera-t-il, à Mio et Kana ? Je ne peux pas abandonner. Pas maintenant.
Je me retrouve vraiment dans une mauvaise posture, dos au mur. La panique menace de me submerger. Il me reste encore plusieurs couteaux, mais seront-ils encore efficaces ? Je sens l'épuisement gagner du terrain, chaque mouvement devenant plus difficile. Je vois Mio et Kana se faire entraîner vers l'extérieur, mon cœur se serre. La peur pour elles se mêle à ma propre détresse, mais je sais que je dois agir. Je ne peux pas les laisser partir. Je dois gagner à l’usure, mais je suis à bout également.
Au moment où mon agresseur tend sa main vers moi, tout se déroule en une fraction de seconde. L'air autour de moi semble se figer, chaque son, chaque mouvement ralentissant comme dans un cauchemar. Un fracas soudain, la réalité se tord un instant dans un tourbillon de poussière et de débris. Je cligne des yeux. Est-ce que... non, impossible... Mon esprit refuse d'accepter ce qu'il voit. Mon agresseur, le visage encastré dans le mur. Et, bien sûr, Rin...
Chapitre fluide, bien aéré, agréable à lire ! L'histoire commence déjà à dynamiter ! 😁
Je me permettrais juste de réitérer une fois encore mon conseil au sujet des descriptions alentours 😊 Je pense que ça serait parfait si tu en ajoutais un plus 👌
Je pense que tu pourrais aussi décrire un peu plus les descriptions physiques de Kin et Rin quand il interagissent entre eux, histoire que l'on puisse encore mieux visualiser les scènes 😊
Un exemple de réécriture:
"Kin — Merci... Pas la peine de crier.
Rin tendit alors le "cadeau" à Kin. Cette dernière fixa d'un regard stupéfait la panoplie de lames que Rin lui présenta.
"Mais tu es dingue, s'exclama-t-elle. Ce sont des couteaux !"
Bon, la je l'ai vraiment fait à la One again, mais je sais pas si tu vois ce que je veux dire ^^
Pourquoi pas aussi décrire un peu plus les émotions de tes personnages. Par exemple, Kin est-elle motivée par une raison particulière pour enquêter de son côté ?
Si tu décris un peu plus les lieux, les actions et les émotions de tes personnages, ça apportera encore plus de dynamisme à ton roman et ça favorisera une meilleure immersion 😊
Voilou,
Hâte de lire le troisième chapitre ! :D
Je vois d'où vient le souci. J'ai réalisé que, tout comme je n'aime pas forcément les débuts de séries, films, ou autres supports, j'ai tendance à faire la même chose avec mon récit. Malheureusement, cela me pousse inconsciemment à bâcler un peu le début pour arriver plus vite à l'essence de l'histoire.
Je vais retravailler sur ce point en utilisant davantage de ressentis sensoriels pour améliorer les descriptions. C'est une autre manière d'écrire, et je vais essayer de travailler sur ce point pour ajouter plus de détails sans craindre que cela alourdisse le texte.
Merci beaucoup de continuer de m'aider avec tes retours et conseils !