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Les vues.
Aujourd'hui, on accueillait la troupe qui allait jouer Bérénice de Racine. Cette prochaine pièce faisait bouillonner Arsène de joie. Tant elle l'avait lue, des passages lui restaient gravés en mémoire. Lue et déclamée dans le silence nocturne de sa chambre.
Les décors étaient arrivés dans de gros camions qui déchargeaient sur le monte-décors. Arsène et les autres membres de l'équipe s'apprêtaient à les réceptionner.
La mise en scène se voulait minimaliste, mais les proportions des pièces de décor semblaient gigantesques. La hâte vivifiait les mouvements de la machiniste.
L'oreillette de sa machine à voix grésilla, puis un ton inhabituel résonna.
« -Arsène ?
-Oui, qui est-ce ?
-Le directeur. Où es-tu ?
-Eh bien là où je dois être, j'aide à réceptionner les décors. »
Puis cela lui revint. Non, ce n'était pas là qu'elle devait être. Sa sanction avait filé entre les mailles de son esprit
« -Tu as déjà oublié ?
-Je... Euh, ça m'avait échappé. Je ne me suis pas rendue compte de...
-Allez hop, file. Le Théâtre a bien besoin d'un coup de ménage.
-Est-ce que je ne pourrais pas juste aider au déchargement, ils nécessiteront peut-être de mon aide ?
-Non Arsène. N'essaie pas de négocier.
-D'accord. Mille excuses. Je vais me mettre au boulot. »
Tout cela n'était pas qu'une désagréable fiction. Arsène et les actes manqués. Elle soupira, fit un signe de la main aux autres et tourna les talons vers les locaux d'entretien.
La voix de Jaffe l'interpella.
« -Hé, tu vas où comme ça ?
-Faire le ménage, bougonna Arsène. C'est ma sanction. Pour moi, plus de théâtre pour l'instant.
-Non, vraiment ?
-Oui.
-Tu sais quand tu seras réhabilitée ?
-Non, pas encore. Le directeur m'en donnera des nouvelles.
-Oh, je vois. J'espère que t'en auras pas pour longtemps.
-Ouais, soupira-t-elle. C'est mal barré. Enfin bon, faut que je te laisse, je suis déjà à la bourre, je me suis trompée de métier ce matin. On se retrouve à la pause ?
-Pas de soucis ! Je penserai à toi ! »
Elle arriva au local, plissa les yeux pour s'habituer à la pénombre et fut crispée par l'odeur forte de la javel. C'est avec une motivation moindre qu'elle enfila les très seyants gants en caoutchouc roses, tira le chariot chargé de produits d'entretien et de brosses. Elle sentait qu'elle allait beaucoup, mais alors beaucoup, s'amuser.
°
« Here is something you can't understand
How I could just kill a man
How I could just kill a man »
Elle fredonnait ces paroles tout en astiquant les miroirs des toilettes. Les comédiens n'allaient pas tarder à répéter et elle ne pouvait y assister. Elle adorait ce moment où ce n'était pas encore l'heure mais qu'on devait faire « comme si ». Elle passait sa hargne de ne pas en être à travers le chiffon pour en finir au plus vite avec ce nettoyage. D'autant plus que sa dernière tâche ménagère devait s'accomplir dans la salle de spectacle elle-même. Elle espérait assister à quelques bribes.
Arsène alla donc ranger son chariot et s'arma d'un aspirateur qui pesait le poids d'un âne mort. Pourquoi ne les faisaient-t-ils pas plus léger ? Elle avait l'habitude de porter des décors lourds, mais c'était bien plus légitime pour ces-derniers de faire ce poids. Alors qu'un aspirateur, un vulgaire engin faire pour ramasser toutes les saletés traînant par terre, c'était complètement ridicule. Pourquoi ne pas en être resté au balais et à la politesse ? Aux gens qui, maintenus par le respect comme les fils soutiennent la marionnette, ne feraient pas du sol une décharge ? La terre était-elle trop basse pour des gens si hauts placés ? Le monde extérieur était vraiment un monde à part.
Arsène ne cessa pas de râler avant d'arriver dans la salle. Elle ouvrit les portes du premier balcon avec toute la discrétion dont elle était capable. C'est avec ravissement que l'odeur familière lui parvint. L'odeur du tissu des fauteuils et celle de la moquette. Elle admira avec joie la subtilité du décor, alors que résonnait en même temps les répliques des comédiens.
BERENICE : Non, je n'écoute rien. Me voilà résolue :
Je veux partir. Pourquoi vous montrer à ma vue ?
Pourquoi venir encore aigrir mon désespoir ?
N'êtes vous pas content ? Je ne veux plus vous voir.
TTTUS : Mais de grâce, écoutez.
BERENICE : Il n'est plus temps.
Une fois que les comédiens eurent quitté la scène, Arsène se rendit compte qu'elle avait quelque chose à faire. Elle se releva du fauteuil dans lequel elle avait glissé, et, s'efforçant d'oublier les larmes qui bordaient ses yeux, elle reprit aussitôt son travail.
La solitude favorisait sa pensée. Elle lui permit de se rendre compte qu'elle se sentait un peu perdue, comme à la fois bourreau et innocente.
Ce monde qui était son berceau ne pouvait pas être son linceul. Cet écrin de velours ne devait pas être une cage. La jeune fille ne voulait pas cesser de respirer au milieu des coulisses sombres, ne voulait pas se recroqueviller dans les entrailles emmêlées du Théâtre. Elle s'accorda à penser qu'elle foulerait le sol extérieur et que des planches de la scène elle balaierait son regard sur les spectateurs.
°
« -Alors c'est sympathique de nettoyer ? » Arsène avait rejoint la tablée de ses amis au réfectoire, et posa son plateau sur la table en soupirant. Elle se frotta les yeux de fatigue
« -Nash, répondit-elle, sérieusement, si tu veux pas te prendre un coup de fourchette entre les yeux, arrête tout de suite.
-C'est vrai que tu serais capable ! »
Il reçut un regard glaçant.
« -Pardon, vraiment, je voulais pas être insolent ou quoique ce soit...
-Ouais. Passons. C'était bien cette installation de décors ?
-Oh oui, ils sont somptueux ! continua Nash d'un air rêveur. Non franchement, les colonnes sont magnifiques, ça doit donner un truc formidable avec les lumières de la régie.
-De mon côté, intervint Alcin entre deux fourchettes de viande grillée, j'ai les jambes vides de force à force de monter et descendre pour arranger les filtres. Le metteur en scène est impossible. Bon, au vu de la qualité du spectacle, c'est normal.
-C'est clair, ça paie. Bérénice me fascine, elle a un jeu super juste. Moi qui d'habitude la trouve un peu niaise ! dit Jaffe
-Niaise ? s'écria Arsène, indignée. Mais non ! Elle est déchirée, elle aime Titus et lui se met en tête que son empire est plus important que leur amour. Ce qui, d'un certain point de vue, est assez compréhensible. Mais elle est complètement désespérée.
-Surtout que la Palestine, c'est pas si près ! Elle a fait quasiment tout le chemin pour rien et voilà qu'elle doit repartir.
-Ouais, mais vous savez bien que les pièces à base d'intrigues amoureuses, c'est pas ce qui m'aguiche le plus.
-Ah oui, madame préfère le meurtre, les bains de sang ! lança Nash à Jaffe d'un air dramatique.
-Exactement. D'ailleurs j'avais vraiment bien aimé Lucrèce Borgia.
-Mauvais exemple ! interrompit Arsène.
-Hein ? Pourquoi ?
-Parce qu'il y a aussi un intrigue amoureuse.
-Ah oui ? Et tu la vois où ?
-Eh bien entre Lucrèce et son fils.
-Aaah, mais c'est pas vraiment porté sur l'amour ça !
-Et l'amour mère-fils, tu le mets où ? Et en plus, y'a clairement des répliques qui sont un peu ambiguës...
-Bon, je vais admettre que tu as raison.
-Comme toujours, ma chère.
-Oh mais dites-moi, il est pas mal ce chou ! Belle couleur, belle cuisson. Ça, c'est ce qu'on appelle du travail de qualité. Et ça me plaît !
-Nash ? t'en ferais pas un peu trop ?
-Est-ce que ça pose problème si je m'extasie devant ce chou ?
-Pas du tout. C'est juste que ça peut paraître un peu incongru.
-Si à Arsène le rutabaga, à Nash le chou ! trompeta le jeune homme. »
Ce repas accorda à Arsène un certain entrain pour aller endosser son rôle au guichet. En enfilant son uniforme, elle se répéta qu'elle se devait d'être aimable, souriante et agréable. Glisse-toi dans l'amabilité comme si c'était un vêtement. Une fois le guichet ouvert, les gens commencèrent à défiler. Il fallait bien croire que Bérénice était une pièce qui attirait toujours les foules.
Elle pouvait marmonner dans sa barbe, Arsène se devait d'admettre que la place qu'elle occupait était une véritable mine d'or. C'était à loisir qu'elle scrutait rapidement les visages. D'après leur aspect physique, leur parfum, leur aura, elle tentait d'agrémenter le tableau qu'elle se faisait de l'extérieur. Cela l'amusait beaucoup.
Ils défilaient devant elle. Les visages de ceux qui étaient heureux, de ceux qui avaient perdu un frère, de ceux qui pleuraient chaque soir et de ceux qui achetaient des fleurs pour sauver les apparences. Tous presque semblables. Terriblement humains de cette humanité qu'ils voulaient fuir parce qu'elle les dégoûtait. Quand on voyait à quel point les Hommes pouvaient s'aveugler en s'envoyant de la poudre aux yeux, il y avait de quoi. Et certains étaient capables de transformer une braise en brasier pour le plaisir, pas par mégarde. Pour le plaisir. Arsène chassa le frisson qui parcourut son échine.
Ses formules de politesses se superposaient à celle des gens, aux bruits mécaniques de la caisse enregistreuse et à ceux du déchirement des tickets.
Ce métier était loin d'être passionnant, mais la jeune fille avait imaginé pire. Il lui avait semblé insupportable de devoir supporter tout ces regards au long de la soirée sans pour autant pouvoir s'y plonger.
Une fois son travail achevé, elle se rendit auprès des placeurs pour offrir son aide. Elle découvrit avec surprise et joie que Nash était de service ce soir là.
« -Nash, qu'est-ce que tu fous là ! Tu m'avais pas dit que tu serais placeur ce soir !
-Ce n'était pas prévu à la base, j'ai échangé avec Ibb pour pas te laisser seule.
-T'es fantastique ! dit Arsène, un peu trop fort tout en enlaçant son ami
-T'emballes pas non plus. Bon, hop, on ne traîne pas, au boulot ! »
C'est avec un nouveau sourire aux lèvres qu'elle enchaîna les « bonsoirs », les « quel est votre numéro de place ? » et les « suivez-moi, c'est pas ici ».
Une fois chacun à sa place, les mouvements se raréfièrent, les grandes discussions s'éteignirent, l'attention se reporta avec une force collective vers ce qui allait se produire. Tous ces corps dans l'attente de se faire étreindre par la beauté de l'art. Le cœur d'Arsène s'emballait, mais elle devait partir, fermer les portes, compter l'argent de la caisse et tout noter dans le petit carnet ligné à la reliure en cuir.
Le bruit de ses pas résonnait sur les escaliers, prenait l'espace dans le hall désert, amplifié par le vide.
Alors qu'elle ouvrit la caisse, il lui parvenait le son des applaudissements du levé de rideau. Une musique commença, elle berçait tendrement avant de prendre des accents plus graves, amers. Tout à l'image de la pièce.
°
Elle était blottie devant les portes, l'oreille collée. Elle tentait de percevoir les répliques. Sa concentration était telle que tout son corps en était crispé.
ARSACE : Et pourquoi donc partir ?
Quel caprice vous rend ennemi de vous-même ?
Le ciel met sur le trône un prince qui vous aime,
Un prince qui jadis témoin de vos combats
Vous vit chercher la gloire et la mort sur ses pas,
Et de qui la valeur, par vos soins secondés,
Mit enfin sous le joug la rebelle Judée.
Il se souvient du jour illustre et douloureux
Qui décida du sort d'un long siège douteux :
Sur leur triple rempart les ennemis tranquilles
Contemplaient sans péril nos assauts inutiles ;
Le bélier impuissant les menaçait en vain.
Vous seul, Seigneur, vous seul, une échelle à la main,
Vous portâtes la mort jusque sur leurs murailles.
[…]
Voici le temps, Seigneur, où vous devez attendre
Le fruit de tant de sang qu'ils vous ont vu répandre.
[...]
Elle ne pouvait rester là. Si elle se faisait prendre, quelle serait son excuse ? Et puis elle se tordait le coup à s'en faire mal, elle ne pourrait pas tenir tout le spectacle ainsi. Une idée lui vint alors. Ce n'était sans doute pas malin, mais elle pensait que Luce pourrait être de son côté.
Une fois devant la porte de la régie, elle prit une grande inspiration et entra tout doucement. Quelques visages qui tranchaient dans l'obscurité se retournèrent pour la saluer. Celui qu'elle cherchait effectuait quelques réglages.
«-Luce ? appela-t-elle en chuchotant
-Oui ? Oh Arsène, c'est toi ? Qu'est-ce que tu fais ici ?
-Bon, tu sais, je suis pas censée être là... Mais j'aimerais tellement voir un peu de la pièce. Au moins quelques bouts, alors, tu vois, je me demandais si tu pouvais... Enfin..
-Tu veux rester ici ? Pas de soucis. Je préviens juste les gars. »
Il se retourna vers le reste de l'équipe.
« -Oh la plèbe, j'ai votre attention ?
-Ouais ! répondirent-ils en écho
-Y'a Arsène qui est là alors que techniquement, elle ne devrait pas. Mais vous la connaissez. On la laisse regarder la pièce de là. »
Et tous acquiescèrent.
« -Merci Luce, merci mille fois !
-T'inquiète pas, tu m'es agréable. »
Arsène se tourna vers la vitre. Enfin elle voyait. Enfin elle pouvait admirer, se délecter pleinement. C'est le regard pétillant rivé sur la scène et des frissons parcourant son corps qu'elle oublia tout le reste.
ANTIOCHUS : Ne me trompé-je point ? L'ai-je bien entendue ?
Que je me garde, moi, de paraître à sa vue ?
Je m'en garderai bien. Et ne partais-je pas,
Si Titus malgré moi n'eût arrêté mes pas ?
Sans doute, il faut partir ? Continuons Arsace.
Elle croit m'affliger : sa haine me fait grâce.
Tu me voyais tantôt inquiet, égaré :
Je partais amoureux, jaloux, désespéré ;
Et maintenant, Arsace, après cette défense,
Je partirai peut-être avec indifférence.
ARSACE : Moins que jamais, Seigneur, il faut vous éloigner.
ANTIOCHUS : Moi, je demeurerai pour me voir dédaigner ?
Des froideurs de Titus je serai responsable ?
Je me verrai puni parce qu'il est coupable ?
Avec quelle injustice et quelle indignité
Elle doute à mes yeux de ma sincérité !
Titus l'aime, dit-elle, et moi je l'ai trahie.
L'ingrate ! M'accuser de cette perfidie !
Et dans quel temps encor ? Dans le moment fatal
Que j'étale à ses yeux les pleurs de mon rival,
Que pour la consoler je le faisais paraître
Amoureux et constant, plus qu'il ne l'est peut-être.
ARSACE : Et de quel soin, Seigneur, vous allez-vous troubler ?
Laissez à ce torrent le temps de s'écouler.
Dans huit jours, dans un mois, n'importe, il faut qu'il passe.
Demeurez seulement.
ANTIOCHUS : Non, je la quitte Arsace.
Je sens qu'à sa douleur je pourrais compatir :
Ma gloire, mon repos, tout m'excite à partir.
Allons ; et de si loin évitons la cruelle,
Que de longtemps, Arsace, on ne nous parle d'elle.
Toutefois il nous reste encore assez de jour :
Je vais dans mon palais attendre ton retour.
Va voir si la douleur ne l'a point trop saisie.
Cours ; et partons du moins assurés de sa vie.
Arsène passa le reste de sa soirée ici. Elle avait donné des coups de mains de temps à autres, mais s'imprégnait dès qu'elle le pouvait de ce chef-d’œuvre.
Arsène est plutôt gonflée, je trouve. Alors qu’elle s’en tire déjà à bon compte après avoir agressé Rhòs, elle cherche encore à se soustraire à la sanction. En plus, elle pousse Luce à se compromettre pour ses beaux yeux. C’est vrai qu’il est son supérieur hiérarchique et qu’il pourrait facilement refuser, donc je me demande bien pourquoi il la prend d’emblée sous son aile. Aurait-il des vues sur elle ?
Il me semble que je l’avais déjà dit pour les premiers chapitres, je ne suis pas emballée par les extraits de pièces de théâtre. À moins que leur contenu entre en résonance de manière évidente avec ce que vit Arsène, je doute de leur pertinence. Mais je vois que c’est un peu ton dada...
Coquilles et remarques :
Les décors étaient arrivés dans de gros camions qui déchargeaient [qui les déchargeaient]
Sa sanction avait filé entre les mailles de son esprit [Il manque le point.]
Je ne me suis pas rendue compte de… [rendu compte ; le participe passé est invariable dans cette locution]
ils nécessiteront peut-être de mon aide ? [ils auront peut-être besoin de mon aide ; nécessiter n’est pas un synonyme d’avoir besoin]
Pourquoi ne les faisaient-t-ils pas plus léger ? [faisaient-ils / plus légers]
c'était bien plus légitime pour ces-derniers [ces derniers (sans trait d’union)]
un vulgaire engin faire pour ramasser toutes les saletés [fait pour]
en être resté au balais et à la politesse [au balai]
La terre était-elle trop basse pour des gens si hauts placés ? [si haut placés ; ici, « haut » a valeur d’adverbe]
C'est avec ravissement que l'odeur familière lui parvint. [La syntaxe est bancale ; ce n’est pas l’odeur qui éprouve le ravissement, mais Arsène. Je propose : « C'est avec ravissement qu’elle respira l'odeur familière qui lui parvenait.]
alors que résonnait en même temps les répliques des comédiens [résonnaient]
N'êtes vous pas content ? Je ne veux plus vous voir. [N’êtes-vous]
« -Alors c'est sympathique de nettoyer ? » Arsène avait rejoint la tablée [Il faudrait passer à la ligne après les guillemets fermants. Ce n’est pas Arsène qui vient de parler.]
j'ai les jambes vides de force à force de monter et descendre [même dans un dialogue, « vides de force à force de » passe mal ; je propose : « je n’ai plus de jambes », « j’ai les jambes en coton » ou quelque chose de similaire]
Moi qui d'habitude la trouve un peu niaise ! dit Jaffe [Il manque le point.]
Parce qu'il y a aussi un intrigue amoureuse [une]
Et en plus, y'a clairement des répliques [y a (sans apostrophe)]
Elle pouvait marmonner dans sa barbe, Arsène se devait d'admettre que la place qu'elle occupait était une véritable mine d'or. [La remarque : « Elle pouvait marmonner dans sa barbe » me laisse perplexe.]
Il lui avait semblé insupportable de devoir supporter tout ces regards [tous ces regards / il vaudrait mieux éviter d’employer « insupportable » et « supporter » dans la même phrase. Endurer, subir, affronter tous ces regards?]
Nash était de service ce soir là [ ce soir-là]
qu'elle enchaîna les « bonsoirs » [les « bonsoir » ; c’est une citation, donc pas de pluriel]
Le bruit de ses pas résonnait sur les escaliers, prenait l'espace dans le hall désert, amplifié par le vide. [Je propose : « remplissait l’espace ».]
Alors qu'elle ouvrit la caisse, il lui parvenait le son [concordance des temps : ouvrait]
des applaudissements du levé de rideau [du lever]
Et puis elle se tordait le coup à s'en faire mal [le cou]
Y'a Arsène qui est là [Y a (sans apostrophe)]
Elle avait donné des coups de mains de temps à autres [des coups de main / de temps à autre]