Le lendemain, à la première lueur du jour, une sensation douce et fraîche sur son épaule extirpa la princesse de son inconscience.
Pour la première fois depuis des mois, elle avait dormi d’un sommeil sans nuage, sans tornade.
Elle ouvrit lentement les yeux avec précaution. La main blanche et glacée posée sur elle se retira promptement, et sa propriétaire disparut subitement.
La sombre silhouette se matérialisa à nouveau quelques mètres plus loin. Juliette se redressa sur son séant et esquissa un rictus amusé, avant de s'étirer avec souplesse.
— Il semblerait que je vous fasse peur.
Saphira, elle, ne paraissait pas d'humeur à plaisanter. Sa mâchoire était contractée, ses lèvres formaient une ligne dure et droite.
Inflexible.
Juliette comprit immédiatement. Elle fronça les sourcils et se rapprocha instinctivement de la magicienne.
— Que se passe-t-il, Saphira ? l'interrogea-t-elle en se glissant hors de son lit, inquiète.
Elle ne se retint pas pour laisser couler le prénom sur sa langue avec volupté.
— Juliette, j'ai une bonne nouvelle à vous annoncer, lui annonça la magicienne d'un ton solennel qui ne parvenait pas à dissimuler l’amertume de sa voix.
Alors que la princesse ouvrait la bouche pour répliquer, la voix lugubre retentit à nouveau, implacable.
— Notre accord est rompu.
— C…Comment ? balbutia Juliette, interdite.
— Cela fait maintenant plusieurs mois que votre mariage aurait dû avoir lieu. Le prince Edouard pense que l'on se moque de lui, il s'impatiente et souhaite que le mariage ait lieu sur le champ. La situation politique est des plus instables en Crystallide. Depuis l’inexplicable disparition de la princesse héritière, le pouvoir du prince est menacé. Si sa promise ne se présente pas aux portes de la Maison des Miroirs ce soir au coucher du soleil, un conflit éclatera. C’est ce que son ambassadeur est venu annoncer à vos parents ce matin à l’aurore.
Le ton de Crudelis était aussi tranchant qu’un éclat de verre écrasé au sol.
— C’est terminé, Juliette. Vous n'êtes plus confinée dans cette tour. Allez, et sauvez votre pays de la destruction.
Saphira pivota sur ses talons, faisant voltiger sa cape de velours dans son sillage. Alors qu'elle s'apprêtait à quitter la pièce, la princesse l'interrompit, tendant une main implorante dans la pénombre.
— Saphira, attendez. Et notre marché ? Je ne peux faillir à la promesse que je vous ai faite : ma liberté contre la connaissance. Dois-je vous rappeler que j’ai eu la possibilité de partir avant et que je ne l’ai pas fait, justement par respect pour ce marché ? Vous ne pouvez me laisser partir, je vous en prie ! Tant de questions demeurent encore sans réponse. Vous pas plus que moi, nous ne pouvons briser notre pacte.
La femme se retourna vers la princesse d’un geste lent, las.
— Il vous reste encore un jour à passer dans ce donjon, et par conséquent, une question. Alors, je vous écoute. Que voulez-vous savoir ?
Le tranchant de son apparence sans âge avait laissé place à une langueur millénaire dans sa voix trainante.
Juliette demeura longuement immobile, droite comme un i, dans sa chemise de nuit blanche, face à l’ombre de velours noir.
Avant de poser la seule question dont elle ne voulait pas connaître la réponse.
— Pourquoi le royaume tout entier vous croit si cruelle ?
Les mots s’écoulèrent de la bouche de la princesse telle une cascade indomptable, sans hésitation ni interruption.
La magicienne resta quelques minutes sans bouger, tête baissée, les yeux rivés sur le sol, comme si elle cherchait les mots justes, la vérité parfaite, ou les mensonges adéquats.
Puis elle se décida à répondre, monotone.
— Un jour, un roi, par fierté, en a décidé ainsi. Il y a dix-huit ans pour être exacte. Parce que sa présence sur le trône est purement fortuite, parce qu’il sait qu’il n’a pas sa place au sein de la famille royale, alors il court après les trophées qui montreront à tous qu’il est digne de porter l’or sur sa tête. Après de longues et vaines années de négociation acharnée, furieux de ne pas posséder mon pouvoir – me posséder – toute entière, il m'a infligé une ultime humiliation : devant son épouse et sa Cour, sous la menace, il m'a contrainte à offrir un don à sa fille. Offrir un don à la chair d’un monstre. Ce que je fis. Je lui ai offert le don le plus beau et le plus dangereux que puisse posséder une jeune fille : l'Innocence.
Ses mots glissèrent dans un murmure, avant de reprendre. Sa force était celle de l’eau pure qui jaillit des cascades juchées au sommet des montagnes.
— Mais j'ai imposé une condition à ce généreux don ; la princesse devra préserver cette innocence jusqu'à l'âge de ses vingt-et-un ans. Si elle échouait, ce don si précieux se transformerait en une malédiction. Je fus bannie du royaume et me réfugiai dans cette bâtisse austère, à mon image. À partir de ce jour, ce château en ruines devint mon tombeau. Ses ténèbres se mariaient parfaitement avec la noirceur de mes desseins. Pour protéger sa fille et son peuple, le roi fit écrire et publier des légendes me présentant comme une femme cruelle et sans cœur. Ces fables firent rapidement le tour du pays, et dépassèrent les frontières. Les contes de ma méchanceté franchirent même la Mer Tumultueuse et envahirent Galvin. Et aujourd'hui encore, ceux qui ne croient pas que je soie la déesse du Néant en personne me craignent encore plus qu’Elle. La Puissante Velmerys – aussi cynique soit-elle – est connue pour œuvrer dans le but de rétablir un certain équilibre pour l’humanité. Je n’ai cure de l’équilibre de l’humanité, et les gens le savent.
La bouche pourpre se déchira dans un sourire carnassier, laissant apparaitre des dents aussi coupantes que les mots.
— Oh, et ils le savent très bien ! Et je suis, contrairement à vos dieux, bien visible et bien audible. C’est la raison pour laquelle j’ai été, je suis, et je serai toujours Crudelis. La Magicienne Sans Cœur.
La princesse écoutait attentivement dans un silence révérencieux. Lorsque Saphira se tut, la courbe de ses sourcils blonds était légèrement tordue, ses yeux happés par le vide, elle ouvrait et fermait la bouche, l’air indécise.
— Attendez. La Magicienne Sans Cœur… C’est… réfléchit-elle à voix haute, pour nul autre qu’elle-même. Un roi, il y a dix-huit ans… Bannie du royaume. Ce serait… celui-ci ? Mais alors, vous… Oh.
Le rictus de Saphira s’agrandit encore.
— Oh.
Les yeux de Juliette devenaient plus ronds que des billes.
Le sourire de la magicienne n’était plus qu’une bouche béante, prête à avaler le monde.
— Cette princesse, c’est moi ? chuchota Juliette.
La Magicienne Sans Cœur ne lui offrit pas la dignité d’une réponse.
— Vous m'avez maudite alors que je n'étais qu'un bébé ?
— Oui.
— Condamner un bébé… Mais c'est inhumain ! s’écria la princesse.
Elle décrivit un pas menaçant vers la magicienne, les poings serrés. Cette dernière ne se départit pas de son sourire dégoulinant de satisfaction.
— Mais qui donc a dit que j'appartenais à la race humaine ? répliqua-t-elle, le bas de son visage se déchirant, cynique.
— Vous êtes si… cruelle.
La conviction quittait sa voix, qui était désormais secouée de tremblements enroués.
— Tout compte fait, vous méritez peut-être votre surnom. Mais… Comment avez-vous pu…? Je n'avais rien fait ! Mes parents n’avaient… Ma mère… Oh, ma pauvre mère !
Elle ravala un sanglot rauque avec rage, avant de plonger ses yeux sur la capuche noire, celle qui lui refusait de faire face à son ennemie telle qu’elle était vraiment.
— Mais pourquoi m’avoir recueillie si vous voulez me détruire ? Pourquoi prétendre me protéger si vous voulez ma mort ?! C’est idiot !
La princesse fut alors prise d’un rire aliéné, gangréné de larmes étouffées. Quelques perles pures, muettes, s’échappèrent de ses yeux et dévalèrent la pente de ses joues rougies.
— Je n’ai jamais dit que mon but était de vous protéger.
Juliette s’arrêta net, incapable d’esquisser le moindre geste, de former la moindre pensée.
Sauf une.
Glaciale.
Inconcevable.
Inhumaine.
Puis, elle décrivit le dernier pas qui la séparait de la magicienne, et leva la tête vers ce visage qu’elle avait appris à imaginer. Ses yeux s’ancrèrent sur la bouche pourpre, seul témoin de la férocité contre laquelle elle croyait se battre.
— La cruauté règne sur la vérité, souffla la princesse. Ce sont les mensonges qui sont si… doux. N’est-ce pas, Crudelis ?
— En effet.
Sa voix trancha comme un fil d’acier, mais ses lèvres tremblaient. Mouvement imperceptible, à peine réel, mais Juliette ne voyait plus que cela.
— Je ne vous ai jamais menti. Je vous avais prévenue dès le premier jour, dès la première seconde : votre intuition est terrible. Tout comme votre innocence.
Un sourire satisfait s’immisça sur le visage de la princesse de Percée tandis qu’elle dévisageait toujours l’ombre de velours. Elle se demandait pourquoi l’air glacial qui s’échappait des lèvres de Saphira s’échouaient sur les siennes comme des braises incandescentes.
— Les légendes contiennent toujours une part de vérité. Vous êtes peut-être sans cœur.
La magicienne paraissait comme figée, emprisonnée dans le marbre, comme si elle désirait s’éloigner, disparaitre à des milliers de lieues, mais qu’elle était pourtant incapable d’esquisser le moindre geste.
— Bien, cela facilitera les choses, conclut la magicienne d'un ton hautain, expéditif. Vous partirez donc sans remords.
Enfin, Crudelis virevolta sur le côté, s’arracha à la proximité de la princesse, avant de lui tourner le dos.
— Parfaitement. Mais attendez, une dernière chose, l'interrompit Juliette, les yeux brillant de détermination. Si je vis recluse dans la Maison des Miroirs jusqu’à mes vingt-et-un ans, alors le risque de la réalisation de la malédiction disparaitra ?
La jeune fille fit quelques pas en avant, juste assez pour apercevoir le profil du visage d’albâtre. Un rire grinçant s’échappa des lèvres pourpres.
— C’est amusant comme les pensées absurdes inculquées par votre père subsistent encore en vous. Vous semblez croire que le danger n’existe qu’à l’extérieur. Alors qu’en réalité, il est partout. Y compris dans l’institution même du mariage.
— Mais pourquoi ?
— Car après le mariage… commença Saphira.
Sa voix s’évanouit.
— Vous ne serez plus la même.
— Que voulez-vous dire ? s'enquit la princesse, fronçant les sourcils d’un air interrogateur.
— Le mariage marque le début d'un destin tracé d'avance, le début des devoirs et des obligations… L'entrée dans une nouvelle prison opaque, invisible. La fin de la liberté. La fin de l'Innocence.
— Comment pouvez-vous le savoir ? grinça la princesse. Vous avez déjà été mariée ?
— Non, cracha Crudelis avec violence, comme si c’était là le pire outrage qu’elle eut jamais à essuyer. Je n'ai pas besoin de cela.
— N'avez-vous donc jamais aimé un homme ?
La magicienne s’immobilisa telle une statue de cristal. Elle se détourna de la jeune fille dans un mouvement sec, et Juliette se retint de courir vers elle pour attraper sa main, l’empêcher d’échapper à ses yeux, voir une dernière fois l’ombre de sa bouche déformée par une émotion.
N’importe laquelle.
— Jamais. Je suis incapable d'aimer. Souvenez-vous, vous l'avez dit vous-même : je n'ai pas de cœur. Jamais je ne me marierai. Jamais je ne serai l'esclave d'un homme. Cependant, dans votre cas, les enjeux vont au-delà de votre confort personnel. Il s'agit de la paix du royaume. Et il vous faut prendre une décision.
Juliette écouta le silence pendant quelques secondes, comme s’il cachait dans son infinité les solutions à tous ses déchirements.
— Je ne veux pas quitter cette forteresse, lâcha-t-elle enfin. Malgré tout, malgré vos choix, malgré vous, je crois que vous demeurez celle qui a le plus à m’offrir. Je n'ai pas fini d'apprendre avec vous. J’ai besoin de la vérité, aussi cruelle soit-elle. Et peut-être…
Elle s’interrompit, le souffle coupé, avant de reprendre d’une voix infiniment plus douce.
— Oui, peut-être ai-je besoin de cette cruauté. Si je pars aujourd'hui, je n'aurai jamais la réponse à mes questions… À mes mensonges.
Juliette serra les dents avec acharnement, la tension dansait sur son front et témoignait de toute la résistance que lui imposaient en chœur son corps et son esprit.
— Si vous ne vous mariez pas ce soir, votre royaume plongera dans une guerre sans merci par votre faute. Êtes-vous sûre de pouvoir supporter le fardeau de votre culpabilité chaque jour jusqu'à votre dernier souffle ?
Et la ténébreuse femme d’insister, scrutant le moindre indice d'incertitude sur le visage de la princesse. Ses phrases taillées comme des poignards lézardant sa carapace de détermination, mot après mot.
Enfin, la lueur de rébellion, d'assurance qui brûlait dans les yeux de la princesse s’endormit avant de se noyer.
Ses traits s'assombrirent, un par un.
— Non. Vous avez raison. Je ne peux me permettre d'agir de façon aussi égoïste. Je ne peux rester vivre ici si cela doit engendrer une guerre et le sacrifice de millions de vies.
Juliette décrivit un ultime pas en avant.
D’abandon.
— Madame, je souhaite me rendre au château du prince Édouard au nom de la paix. Emmenez-moi là-bas, mais promettez-moi une chose. Ramenez-moi auprès de vous une fois l'union proclamée, au moins le temps d’une journée, d’une question. Je vous en supplie, insista Juliette, la voix chevrotante. J’ai le droit de savoir.
Saphira émit un sifflement dédaigneux, toujours sans un regard pour la princesse.
— Ne soyez pas ridicule, princesse. Je ne peux vous promettre une telle chose, claqua-t-elle.
Elle étouffa un rire sardonique tandis qu’elle agitait la main d'un air agacé.
— Une fois le rituel accompli, vous devrez rester auprès du prince. Votre choix est décisif et irrévocable ; c'est lui, ou moi. La soumission, ou la connaissance. Les deux choix sont incompatibles. Si vous tentez de vous échapper, vous mettrez à nouveau la paix de votre royaume en péril. Quoiqu'il en soit, une fois vos vingt-et-un ans passés, vous n'aurez plus besoin de moi. La vie vous apprendra ce que je n'ai pas eu le temps de vous apprendre. Que ce savoir sorte de ma bouche ou d'autres a peu d'importance.
Soudain, l’idée que la connaissance puisse couler d’une autre bouche que celle de Saphira lui parut insupportable. Un barrage d’acier se forma au fond de sa gorge.
— Mais… Vous reverrai-je un jour ?
La question était comme la dernière prière de l’âme emmurée vivante.
— Oh non ! s'exclama la magicienne, secouant la tête fermement. Jamais. Cela vaut mieux pour vous. Restez donc auprès de votre prince, vous n'en serez que plus heureuse.
Juliette laissa échapper un profond soupir, épuisé.
— Très bien. Puisque vous refusez de me revoir, alors je vous dis adieu ma chère Madame, magicienne, Crudelis, Saphira, ou que sais-je quels autres noms vous portez encore ! Peu importe, puisque c'est la dernière fois que je vous adresse la parole. J’imagine que je n’aurai plus jamais à vous appeler.
Sous le ton abrasif se dissimulaient tant bien que mal la déception qui cassait sa bouche, la trahison qui écrasait son estomac.
Car son seul désir était d’appeler Saphira une dernière fois.
Ce refus catégorique qu’elle voulait balayer était la dernière preuve, inutile, que cette tornade de flammes folles dans sa poitrine achevait de la détruire.
Minute qui venait d’être engloutie dans l’océan des impossibles.
Pour toute réponse, la magicienne détourna la tête dans une grimace indigo. Elle fit volte-face et tourna le dos à la jeune fille, qui la fixait sans flancher, et articula d'une voix à peine audible :
— Adieu, Juliette.
Les mots prononcés de cette voix grave, caressante, brisée par la mélancolie de ce qu’il ne serait pas, rappelèrent à Juliette qu’elle était encore une fois impuissante.
Peu importe le choix, il est fait seulement lorsqu’on le regrette déjà.
Le poids du remords écrasait déjà ses épaules frêles quand elle se sentit transportée par une force surnaturelle, enveloppée dans un linceul bleu de brume, d’eau et d’air.
Un linceul dans lequel elle aurait pu passer toute sa vie, et toute sa mort.
Puis tout devint noir.
Quand la lumière revint, elle se trouvait devant d'immenses portes sculptées d'or et d'acier.
Elle appela un garde posté de l'autre côté des grilles qui poussa un cri d’alarme en l'apercevant.
Lorsqu’elle se fut présentée en bonne et due forme, le portail s'ouvrit et elle pénétra dans les jardins de la Maison des Miroirs, le cœur lourd, troquant sa prison de pierre pour une nouvelle prison d’or.
Mais à l’intérieur de cette cage de métal se cachaient des milliers de miroirs, qui lui rappelaient à chacun de ses pas, chacun de ses gestes, que sa présence ici était la plus grande faute qu’elle eut jamais commise.
Étrangement, malgré ses hauts plafonds et ses grandes fenêtres, cette prison-là paraissait bien plus sombre et hostile que le donjon du Pic de la Tourmente.
***
À des milliers de kilomètres de là, une femme tombait. À genoux, la tête entre les mains, les ongles noirs enfoncés dans la chair de son crâne, les jambes tremblantes.
Les sanglots étouffés fourmillaient au fond de sa gorge.
Un hurlement déchira le silence.
Le cri de désespoir résonna dans les pièces obscures du château en ruines, il se faufila dans les couloirs étroits de la sinistre forteresse, il envahit la Forêt Infinie et les plaines d’émeraude, puis il se perdit au sommet des montagnes.
Son écho vint se fracasser contre les murs de la Maison des Miroirs, où une seconde femme s'apprêtait à offrir sa liberté à un autre.
À abandonner.
Alors concernant le déroulement de l'intrigue, c'est bien qu'elle soit obligée d'assumer son mariage, c'est un rebondissement nécessaire.
Concernant la question et plutôt la réponse à la question sur le nom de Crudélis : je m'attendais à un peu plus de répartie de la part de Juliette.
Parfois elle parle comme une adulte et parfois elle manque de répartie et de compréhension. Elle s'est fait menacée, enfermés, isolée pendant 2 ans ET à décidé de lui pardonner et de la retrouver parcequ'elle ne pouvait pas rester loin d'elle. Et là, Saphira lui dit qu'elle l'a maudite et Juliette s'offusque et la rejette comme une gamine =_=. Enfin bon, ce dialogue ne me parais pas naturel, je le sents forcé pour obliger la continuité de l'histoire.
Et ma question reste la même si l'innocence : si Juliette risque d'être maudite si elle pert sa virginité pendant son mariage, ça risque de déclencher une guerre...
J'avoue que je n'ai pas compris ta dernière remarque ahah ? Au contraire, si Juliette perd sa virginité elle risque d'être affaiblie par la malédiction mais par contre elle aura réalisé son devoir d'épouse donc a priori il n'y aura pas de conflit diplomatique :) (On ne peut pas tout avoir quand même ahah)
V'la que le Prince a décidé de faire des siennes maintenant ! (ou alors il est poussé par le Roi ? Vu que ce dernier a promis de ne pas attaquer la forteresse de Saphira...)
En plus, ni Saphira, ni Juliette n'ont envie de cette situation ! ça se voit que même s'il y a des petits "accrochages" entre elles, elles ont envie de passer du temps enseeemble ! Eh ben... J'ai peur de lire la suite :< (enfin non, j'ai pas peur de lire la suite, je m'inquiète pour les deux cocottes è_é j'ai surtout peur de les voir souffrir)
Oui, malheureusement le prince n'a pas dit son dernier mot... néanmoins, tu seras peut-être surprise sur ses intentions ;) Je te laisse découvrir ça !
Ahah, je comprends la peur d'avancer dans l'histoire par peur de mauvaises surprises, ça m'arrive très souvent ça aussi xD Mais promis, nos deux cocottes ont des ressources insoupçonnées ;)
Merci pour ton retour comme toujours !
Un chapitre très intéressant, qu'on devine tournant pour l'histoire... Je n'ai pas grand chose à dire sur la forme de ce chapitre, je me suis régalé.
Petit passage qui m'a bien plu :
"Peu importe le choix, il est fait seulement lorsqu’on le regrette déjà." j'adore !!
A bientôt !
Merci beaucoup pour ton p'tit com, contente que le chapitre t'ait plu ! Oui j'ai cru comprendre que t'avais bien aimé ce passage quand tu l'as cité sur le Discord ahah merci c'est adorable !!
A tout bientôt ;)