La lyre du printemps. On raconte qu'Erya, le cœur en deuil et aimant, jouait souvent de sa lyre de l'aube au crépuscule pour réconforter les vivants. La mort est un esprit bien plus puissant qui se doit de prendre la vie à tout instant. Personne ne peut la voir, sauf celles et ceux dont l'heure a sonné. Seulement, il était injuste d'arracher l'âme des innocents. Alors, Erya fabriqua de ses propres mains une lyre unique, faite avec le bois sacré de l'arbre sur lequel elle avait l'habitude de se reposer. Un pêcher dont les fruits apportent rêves et sérénité durant son sommeil. Elle en mangeait en quantité. Elle avait le pouvoir de chasser la mort et d'insuffler la vie à toute chose.
Lorsque les présents furent offerts, Erya fit don de son bien le plus précieux : son instrument de musique. Mais quand les créatures de la terre abusèrent de ses pouvoirs, elle la confia à sa sœur jumelle, avant de disparaître dans les racines du monde.
C'est ce que le livre révèle du moins. Un seul indice nous indique l'endroit où se cache sa sœur. S'il s'agit du lieu auquel je pense, alors il va falloir retrouver Fée des neiges. Elle seule pourra nous aider.
C'est un très joli paragraphe qui narre très bien cette légende à la façon d'un récit mythologique.
On découvre qu'Erya a une sœur jumelle, je suis curieuse de découvrir son identité. Et je suppose que la fée des neiges mentionnée ici et celle qu'on a croisé au début de l'histoire.
(et oui les mythes toujours une très belle source d'inspiration je trouve !)