YEHUND - Un Royaume sans roi

Notes de l’auteur : V02 publiée le : 19/07/25
-Ajout de personnages
-Ajout d'une courte description du lieu
-Suppressions de quelques paragraphes descriptifs
-Ajout d'interactions et d'actions entre ces personnages
-Corrections des fautes

-Je crains que cette V02 soit trop indigeste (trop d'info, trop d'action)

N'hésitez pas à me remonter vos impressions, vos critiques, même négatives sont précieuses.
!! Attention violence explicite !!

YEHUND
Un Royaume sans roi

Le roi est parti avant l’aube, sans tambour ni bannière, laissant le château assiégé. Nul ne sait s’il chevauche vers des alliés, ou vers l’oubli.

*

Aujourd’hui était un jour sous le signe de la violence. La colère d’Irathos dérangeait jusqu’aux pierres les plus silencieuses du château ; certains coins de poussière tremblaient pour la première fois depuis des siècles. 

Entre deux accès de rage, un lourd silence enveloppait la salle du conseil. Les fenêtres, haut perchées, laissaient filtrer une lumière grise et vacillante, projetant au sol les silhouettes tendues des émissaires royaux. Mais ce silence n’était qu’un sursis — quelques secondes à peine — avant que la fureur d’Irathos ne vienne de nouveau troubler la poussière.

Ces cris de colère commençaient à irriter Yehund, qui s’imaginait déjà l’assassiner de mille et une façons : d’un coup de poignard dans le dos, ou bien d’une coupe de vin empoisonnée…

Malheureusement, ce n’était pas encore le moment d’agir. Yehund devrait attendre encore un peu — mais peu importe : cela ne rendrait la mort d’Irathos que plus savoureuse.

Irathos avait déjà brisé trois chaises et deux verres. Il allait et venait inlassablement dans les débris, la bouche écumante et les gestes violents. Les émissaires royaux formaient un cercle autour de lui, baissant le regard à son approche, ils subissaient ces mêmes paroles depuis maintenant plusieurs heures _ « Vous méritez qu’on vous pende ! »

Tous furent réprimandés ; Yehund, Asmodée, Paimon, Behemot et plus encore… Les émissaires étaient responsables de la stratégie de guerre de l’armée Luciférienne. Ils guidaient à eu dix l’ensemble des bataillons de la couronne. Cela représentait plusieurs millions de légions de divers races et d’horizon. 

Irathos en tant que patriarche possédaient la plus large masse de soldats sous ses ordres. Il avait mené au cours de sa carrière un nombre incommensurable de batailles, toutes plus sanglantes les unes que les autres. Les bardes chantaient ses louanges aux travers des neufs cercles des enfers ; 

Son armure résonne, comme le tonnerre en furie,
Dans les champs ensanglantés, il sème l’agonie.
Des cris de ses ennemis, il se repaît sans pitié,
Car son cœur est forgé dans l’ombre et l’acier. 


Il en allait de mêmes pour le reste des émissaires qui avaient tous réussi d’une façon ou d’une autre à bâtir de nombreuses légendes autour de leur nom. Tous, à l’exception de Yehund qui n’avait lui conduit aucune bataille et qui d’ailleurs ne possédait personne sous ses ordres. Le nom de Yehund devait être tue, chuchoté ou même modifié en présence d’étrangers. En effet, Yehund était souvent envoyé en mission pour des assassina discret. De ce fait, ce rôle l’empêchait de développer toute notoriété.

Mais Yehund était aujourd’hui bien las de rester dans l’ombre. Il aimait à penser qu’il méritait bien un peu de gloire pour toutes les missions accomplies. Tout le sang versé et la douleur endurée durant toutes ces années.

Irathos se tourna vers Yehund et les émissaires qui l’entouraient. C’était un homme au visage très expressif, ses traits pouvaient refléter divers degrés de colère, allant du simple agacement à la haine psychotique. 
Chacune de ses phrases était accompagnée d’une gestuelle intense et intimidante.
Irathos n’était pourtant pas l’émissaire le plus effrayant, l’âge lui avait en effet fait perdre en taille ainsi qu’en poids. Certains se réjouissaient d’ailleurs qu’il fut légèrement moins vigoureux que dans sa jeunesse. 
Son crâne dégarni dégageait une légère fumée produite par la sueur et la chaleur de sa colère. Les veines gonflées de son front descendaient vers ses tempes comme des racines. Elles venaient ensuite disparaitre dans la broussaille de ses sourcils. Ces derniers biens que très fourni ne faisaient qu’accentuer l’intensité de son regard. La plupart des émissaires évitaient d’ailleurs tout contact visuel dans l’espoir d’échapper à la confrontation. 

Irathos abatis son poing sur la table de bois massif face à lui. Il se saisit de gobelets et de chandeliers qu’il envoya valser sur le reste des membres du conseil.
Yehund reçut en plein visage le vin que contenait un des gobelets. Il plissa les yeux de douleur, prêt à protester, mais se retint avant même qu'un mot n'échappe de ses lèvres.

Tous avaient fauté, tous sauf Irathos, et quiconque oserait contredire cette vérité serait impitoyablement anéanti. D’abord par les mots puis par les poings. 

Le plaisir qu’il éprouvait à démolir ses pairs en faveur de sa propre personne était incommensurable. C'était tel un couronnement autoproclamé, tandis qu'il observait le sang des incompétents s'écouler. Chaque mot, chaque coup, renforçait avec férocité son ego. Aujourd'hui, nul n'osait le confronter, car il trônait incontestablement au sommet de ce conseil de guerre.

Irathos s’enquéri une fois de plus pendant que Yehund s’essuyait le visage d’un carré de soie « Nous avons perdu un tiers de nos terres face à l’armée rouge, vous avez menez vos hommes à la mort dans des stratégies de positionnement plus insensées les unes que les autres ! »

Yehund reposa le carré de soie sur la table, tout en évitant de croiser le regard d’Irathos. Malheureusement ce geste avait suffi à Irathos pour diriger sa haine à son égard : « Yehund tu es l’émissaire des complots et des assassina. J’aurai aimé que tu ais eut vent de la stratégie ennemi avant que nous la découvrions sur le champ de bataille. Cette faute est une véritable preuve de ton incompétence »
Irathos jeta un nouveau gobelet de vin au visage de Yehund.

Ce dernier ferma les yeux et reprit le carré de soie déjà taché du vin précédent. Il grimaça tout en s’essuyant, l’acidité réveillait les douleurs d’anciennes balafres. Son visage portait les cicatrices d'un passé extrêmement violent, son nez maintes fois cassé était retroussé à la façon d’un furet, ses yeux noirs ressortaient tels la pièce maitresse de ce triste portrait. 

Irathos regarda Yehund reposé une nouvelle fois le carré de soie puis s’approcha de lui un sourire en coin.
« Saurais-tu quand Lucifer sera de retour de son périple ? Cela fait déjà plusieurs jours qu’il est parti. Un trône vide trop longtemps n’est jamais bon surtout en temps de guerre ». 

Un infime détail attira l’attention de Yehund, un geste et un rictus lui laissait penser qu’Irathos n’exprimait pas une crainte mais une menace. Si tel était réellement le cas la mort d’Irathos ne pourrait attendre plus longtemps.

Yehund tue ses pensées et répondit d’un air impassible « Nul émissaire n’a été informé des affaires que Lucifer s’en est allé querir. Dans l’attente nous ne pouvons qu’espérer que le seigneur revienne bientôt ». À ces mots, Asmodée et Jeanne échangèrent un regard. Il était évident qu’elles avaient déjà discuté de ce sujet entre elles. Ce détail n’échappa pas à Irathos, qui s’empressa de jeter une coupe de vin au visage d’Asmodée. 

Glaciale elle lança : « La prochaine fois, visez le cœur… ou assumez que je riposte ». Béhémot fière chevalier tendit le bras en signe d’apaisement, il voulait éviter que la violence ne salisse les dames.

Irathos s’approchait désormais de Mammon qui se tenait à l’écart du reste du groupe. L’odeur qu’il dégageait était beaucoup trop pestilentielle pour que quiconque eux voulu se tenir à ses côtés. Toutefois Irathos était beaucoup trop énervé pour se laisser perturber par ce genre de détail. « Mammon mon cher, l’or promis n’est jamais parvenu jusqu’aux poches de la couronnes. Vous mettez ainsi en péril la stabilité de notre armée. » Yehund soupçonnait Irathos de raquetter Mammon.

Ce dernier le fixait de ses deux orbites sans yeux, son nez à demi coupé laissait échapper un filet de brume. Quelques mèches de ses rares cheveux tombaient en pique vers ses épaules. Yehund se demandait souvent comment Mammon faisait pour voir et entendre sans yeux ni oreilles ou du moins avec ce qu’il avait pour oreilles. Elles ressemblaient à deux excroissances de chair noircie par la mort.

Irathos abatis son poing sur la joue de Mammon, un craquement d’os inquiétant se fit entendre. Mammon se mit tout aussitôt à genoux levant les mains en guise de protection. Malheureusement ce geste ne dissuada pas Irathos de le frapper une nouvelle fois. Un long gémissement déchira le silence de la pièce. Un autre coup s’abattit sur lui avant même que son cri se soit tu, laissant place à de nouveaux hurlement, tous plus aigu que les précédents.

Mammon était une cible facile son corps frêle ne lui permettait pas de riposter. En effet, Mammon était plus connu pour être un voleur qu’un combattant. On entendait souvent dire qu’il était à l’argent ce que les vampires étaient au sang, vile et fourbe personne ne se serait risqué à lui mentir sur le nom d’une pierre ou sur l’exacte montant d’un bien.

La peau pâle de Mammon avait déjà tourné au rouge et au mauve sur certain endroit. Des filets de sangs coulaient de son nez jusqu’à sa bouche.

Irathos allait abattre un nouveau coup lorsque Yehund se décida enfin à s’interposer. Les deux émissaires se regardèrent, bouillonnant de colère. Irathos semblait usé de toutes ses forces pour se retenir. Yehund se demandait à quelle point la colère avait-elle enfoui ses racines dans l’âme de ce démon. La frustration et son ego sur dimensionné faisaient de lui un individu dangereux et difficilement prévisible. Il commençait à devenir compliqué pour tous les émissaires de subir ses colères. Et comme tout bon calculateur Yehund aimait à penser qu’il valait mieux un homme sage et mort plutôt que vivant mais incontrôlable. 

Mammon rampa discrètement quelques mètres plus loin. Une langue pointue à la taille démesurée sortie de sa bouche édentée. Cela semblait être sa manière à lui de rafraichir son corps de la chaleur accumulée. Behemote et Paimon vinrent à son aide, un bras sous l’autre ils le relevèrent pour qu’il regagne une part de la dignité qu’il avait laissée sur ce sol. Sa peau marquée par les coups faisait peine à voir…

Des regards furtifs circulaient parmi les témoins, tandis qu’Irathos et Yehund se dévisageaient avec une intensité palpable. Certains yeux trahissaient la crainte, d'autres l'envie, et quelques-uns brillaient d'une avidité inavouée. Si Irathos devait périr, ses légions et ses richesses seraient inévitablement redistribuées entre les autres émissaires, élevant Yehund au rang de bienfaiteur dans ce jeu de pouvoir. 

Certains émissaires nourrissaient également un profond sentiment d'injustice envers Irathos. Ce dernier taisait commodément le fait qu’il avait promis des renforts sur plusieurs fronts, des renforts qui, à l'heure fatidique, n'avaient jamais franchi l’horizon.

Il n’avait d’ailleurs jamais justifié l’absence de ces renforts, ce qui laissait Yehund soupçonner un possible acte de trahison. Peut-être que la mascarade de ce soir ne servait qu’à dissimuler son manque de loyauté. 

Quoi qu’il en soit, s’il venait à renverser la dominance d’Irathos, il lui faudrait l’appui de l’ensemble des émissaires. C’est ainsi que Yehund se tourna vers eux et déclara : « Mes chers frères, nous avons tous souffert des décisions d’Irathos. Nos hommes, nos terres, et même notre honneur ont payé le prix de sa vanité et de ses promesses non tenues. Combien de batailles avons-nous livré, comptant sur des renforts qui ne sont jamais venus ? »

Les émissaires échangèrent des regards lourds, leurs visages marqués par les mêmes pertes, les mêmes trahisons tacites. Yehund sentit leur attention, leur colère silencieuse—et aussi leur peur, cette méfiance profonde envers celui qui avait jusqu’ici tenu les rênes du pouvoir.

« Irathos nous accuse de ses propres échecs, là où il nous a lui-même privés des moyens de réussir… » Le poing d’Irathos fusa, s’écrasant avec force contre la tempe de Yehund. Un éclair de douleur lui traversa le crâne, et il s’effondra lourdement au sol.

À sa grande surprise, les émissaires ne saisirent pas cette occasion pour détrôner Irathos. Bien au contraire, une grande partie d’entre eux se jetèrent sur Yehund avec une violence déchaînée. Leur élan était alimenté par le besoin urgent de regagner la confiance d’Irathos, fragilisée quelques instants plus tôt par les murmures désapprobateurs qui avaient émané de leurs propres bouches.
Yehund avait sous-estimé la profondeur de l'emprise d'Irathos sur ces hommes. La loyauté, même façonnée par la peur, pouvait se révéler être un lien puissant. 

À cet instant, Yehund comprit la gravité de la situation. Les émissaires, dans leur frénésie pour regagner la faveur d'Irathos, étaient devenus presque plus loyaux envers lui qu'envers leur propre roi, Lucifer. Ce retournement était dangereux à bien des égards.

Leurs cris et leurs actions ne témoignaient pas seulement d’un acte de défense ; ils marquaient un changement fondamental dans leurs allégeances. Irathos par ses manigances et sa brutalité, avait réussi à tisser une toile d’influence si serrée qu'elle les maintenait captifs de son autorité, les convainquant que leur survie dépendait de leur loyauté envers lui.

Yehund savait que ce phénomène pourrait conduire à une rupture catastrophique de l'ordre établi. Quand bien même il était encore possible de défaire l'emprise d'Irathos sur leurs esprits, il lui faudrait agir rapidement. Sinon, il devrait les tuer, tous jusqu’au dernier, puis les remplacer par des émissaires plus loyaux. 

Les coups s’abattaient sur Yehund telle une pluie de pierres. D’épais filets de sang redessinaient déjà les contours de son visage. La chair de ses lèvres éclatées ne faisait plus qu’un avec le sol.
Il sentait son visage changer de forme — il était sûrement déjà méconnaissable. Mais peu importe, pensa-t-il. Une cicatrice de plus ou de moins ne changerait rien…

Il sentit son dos se cambrer alors qu’on le soulevait par les cheveux. Aveugle, il devinait qu’Irathos exhibait son visage humilié devant les autres émissaires. Il en profita pour les bénir d’une puissante expectoration de sang. Un sourire moqueur passa sur son visage. Quelles morts lentes leur ferait il subir !

Yehund s’écria « Miles Intrā ! », une formule ordonnant aux soldats de la garde de pénétrer dans la pièce.

La porte de la salle s’ouvrit brusquement laissant entendre un lourd craquement de bois. 
Tous les regards se tournèrent désormais vers le soldat de la garde Luciférienne qui venait d’entrer. Ils étaient facilement reconnaissables à leur armure argentée ainsi qu’à l’insigne de la couronne sur leur torso gauche.

Sans attendre plus d’ordre le soldat écarta les émissaires de Yehund et le releva, il soutint également le regard d’Irathos en guise de menace.

Les soldats argentés avaient reçu pour ordre de Lucifer de n’obéir qu’a Yehund en son absence, il devait être considérer comme régent. Si une mutinerie parmi les émissaires prenait place Yehund pourrait ainsi toujours compter sur le soutien de la garde royale.

Irathos suivit de plusieurs émissaires quittèrent la pièce, étonnement Mammon les suivis. Ceux qui n’avaient pas pris part au lynchage se rassemblèrent autour de Yehund. Tous hébétés de la tournure des évènements.

Béhémot le plus sage des émissaires saisit Yéhund par les épaules et l’entraina dans un coin de la salle. Béhémot portait constamment son armure et son heaume, ce qui rendait ses chuchotements parfois difficiles à entendre. Yehund approcha son oreille ensanglantée au plus proche : « Ne fait pas confiance à Mammon, ces démonstrations ne sont que des supercheries pour nous tromper sur sa véritable nature. Je l’ai aperçu plus tôt comploter avec Irathos ». Béhémot prêchait un convaincu, Yehund n’accordait nulle confiance en Mammon. Ce démon n’avait aucune vertu, sa morale était guidée par l’avidité.

Béhémot de son côté, avait toujours prouvé une grande fidélité envers la couronne, une trahison de sa part serait une plaie béante, mais par ces temps incertains il fallait se montrer prudent.

Yehund pencha ses lèvres vers l’oreille de Behemote « Vos troupes sont telles arrivées sur le front ? ». Offusqué de cette demande Behemote invita Yehund à se rapprocher d’une coussiège, par-delà les vitraux ses étendards flottaient au vent ; deux montagnes sur un fond gris.

Yehund profita de la coussiège pour s’asseoir ; ses blessures le lançaient terriblement.
Béhémot plia le genou face à lui.
« Seigneur, je dois rentrer et exhorter mon peuple à l’exode. Je n’ai plus d’armée pour assurer leur sécurité. »
« Non. Il faut que tu restes. Combats, toi aussi, sur le champ de bataille. Ta seule présence dissuade l’armée rouge de progresser davantage. »
Béhémot détourna le visage, cet ordre ne le réjouissait pas.

Jeanne et Asmodée s’approchèrent, brisant l’intimité de leur échange.
Jeanne s’enquit bruyamment :
« Que faire de tous ces traitres mon seigneur ? »

« Nous réaccorderons notre confiance en ceux qui livreront leurs renforts. Pour ce qui est des autres… » La voix de Yehund s’étrangla. Un voile couvrit sa vision.
Il sut que cela n’avait rien à voir avec les coups, et se demanda soudain si le vin reçu en plein visage ne contenait pas une autre substance.

La lumière vacilla, mais il crut apercevoir Asmodée, elle aussi victime du vin, s’effondrer à son tour.

Dans un dernier élan de conscience, il cru apercevoir l’éclat d’une lame s’approcher de lui.
 

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Dentipes
Posté le 20/08/2025
Très bon début. Quelques fautes d’orthographe mais rien de bien grave. De nombreux personnages, mais ce n'est pas bien grave tant que ceux-ci sont réintroduits petit à petit plus tard, pour nous rappeler qui ils ou elles sont.
Je lirai la suite avec plaisir.
Pétronille 01
Posté le 26/08/2025
Merci pour ce retour Dentipes, heureuse d'entendre que le nombre important de personnages ne soit pas problématique :)
Urukem
Posté le 09/08/2025
Salut Pétronille 01. Ce chapitre est vraiment... intense. J'aime bien yehund. Irathos est un connard. Mammon, une lèche botte avide de thune. Bref, rarement vu une scène aussi intense en début d'oeuvre. D'habitude, ça prend le temps d'introduire le lore. Mais là. Je sens qu'il va y avoir un massacre.

Maintenant. Quelques commentaires

avant que la fureur d’Irathos ne vienne de nouveau troubler la poussière. J'adore la métaphore de la poussière troublé.

Son armure résonne, comme le tonnerre en furie,
Dans les champs ensanglantés, il sème l’agonie.
Des cris de ses ennemis, il se repaît sans pitié,
Car son cœur est forgé dans l’ombre et l’acier.

J'avoue. Ce chant en impose. Le gars, c'est pas n'importe qui. Ça, c'est de l'introduction de personnage.

On entendait souvent dire qu’il était à l’argent ce que les vampires étaient au sang. J'adore la comparaison, très explicite. Surtout pour les fans de Dracula.

Behemote et Paimon vinrent à son aide, un bras sous l’autre. Faute d'orthographe, béhémoth au lieu de behemote


Hâte de lire la suite, j'attends avec impatience la vengeance de Yehund sur irathos.

À plus
Pétronille 01
Posté le 20/08/2025
Encore merci Urukem, A bientôt :)
Brutus Valnuit
Posté le 19/07/2025
Alors que Yehund réussi son "coup d'état " avec l'aide des gardes de Lucifer dans la salle du conseil. Les gardes emmènent les conseillers ailleurs (on ne sait pas encore).
Mais alors que quelques instants auparavant on nous décrit Irathos comme hyper colérique et en position de force, on n'a aucune information de ce qu'il lui arrive. Est-il aussi emmené par les gardes ? Il se laisse docilement faire ?
Pétronille 01
Posté le 21/07/2025
Salut Brutus,
C'est vrai que c'est un peu confusant, je vais clarifier le passage.
Merci pour ton retour !
Brutus Valnuit
Posté le 21/07/2025
Excellent.
James Baker
Posté le 19/07/2025
Bonjour Pétronille!

J'ai relevé quelques coquilles et des éléments où la syntaxe pourrait être améliorée. Je te les note ici. Un commentaire plus détaillé suivra.

Aujourd’hui était un jour sous le signe de la violence. --> Normalement, un jour est "placé" sous un signe, il manquerait donc un mot. Il y a aussi une répétition (jour/aujourd'hui), ce qui n'est pas forcément une erreur. Si tu veux l'éliminer, tu peux essayer "Ce jour était placé sous le signe de la violence." Si tu veux la garder, la phrase fonctionne comme elle est écrite.

Ces cris de colère commençait à irriter Yehund qui s’imaginait déjà l’étriper de mille manières. D’un poignard dans le dos, ou bien d’une coupe de vin empoisonnée… --> J'ai lu le commentaire d'une autre personne à ce sujet. Si tu veux clarifier le sens de l'italique, tu peux essayer de les traiter comme s'il s'agissait d'une ligne de dialogue (c'est à dire que la phrase en italique devient son propre paragraphe). Il pourrait être utile aussi d'attendre quelques lignes de dialogue à proprement parler avant de glisser une pensée en italique. Je vois aussi un autre italique un peu plus loin, celui-là en plein milieu de phrase. Une pensée ne devrait pas commencer au milieu d'une phrase de la narration. S'il s'agit des pensées du personnage, il est aussi important d'utiliser la "personne" appropriée. Un individu ne pense pas à ses action au "il", mais au "je".

Un autre élément concernant le même passage : l'utilisation du mot étriper. Le sens propre d'étriper, c'est "d'enlever les tripes", c'est à dire les intestins. Un coup de couteau dans le dos ou une coupe empoisonnée ne permet pas d'étriper.

Les émissaires royaux formaient un cercle autour de lui, baissant le regard à son approche, ils subissaient ces mêmes paroles depuis maintenant plusieurs heures _ « Vous méritez qu’on vous pende ! » --> je crois que le _ est en fait un - qui devrait être précédé d'un changement de ligne, mais je me trompe peut-être. Cet italique entre guillemet n'est pas une pensée; est-ce un cri? J'utilise aussi l'italique entre guillemets dans certaines circonstances spécifiques, mais je me demande présentement si c'est une erreur.

"Cela représentait plusieurs millions de légions de divers races et d’horizon. " --> je crois que tu voulais dire "et horizons" (sans d', avec un s).

Irathos en tant que patriarche possédaient la plus large masse de soldats sous ses ordres. --> manque une virgule après Irathos et un autre après patriarche (proposition incise).

Il en allait de mêmes pour le reste des émissaires qui avaient tous réussi d’une façon ou d’une autre à bâtir de nombreuses légendes autour de leur nom. Tous, à l’exception de Yehund qui n’avait lui conduit aucune bataille et qui d’ailleurs ne possédait personne sous ses ordres. Le nom de Yehund devait être tue, chuchoté ou même modifié en présence d’étrangers. En effet, Yehund était souvent envoyé en mission pour des assassina discret. --> virgule avant "qui avaient tous" ; la position exacte des autres virgules que j'aurais ajoutées peut être contestées, mais un certain nombre de virgules sont manquantes dans ce paragraphe. --> "assassinats discrets"

Mais Yehund était aujourd’hui bien lasse de rester dans l’ombre, il aimait à penser qu’il méritait bien un peu de gloire pour toutes les missions accomplies. --> las et non lasse; Yehund est au masculin pendant tout ce chapitre.

Chacune de ses phrases étaient accompagnée d’une gestuelle intense et intimidante. --> ce n'est pas une coquille, mais je crois qu'une description de la gestuelle aurait plus d'impact que de dire qu'elle est intense et intimidante.

Irathos n’était pourtant pas l’émissaire le plus effrayant, l’âge lui avait en effet fait perdre en taille ainsi qu’en poids. --> Cette phrase aurait intérêt à être scindée en deux, avec un point après "effrayant".

Ces derniers biens que très fourni ne faisaient qu’accentuer l’intensité de son regard. --> la proposition incise (bien que très fournis) devrait être encadré par des virgules; fournis prend un s.

"Irathos abatis son poing sur la table de bois massif face à lui. Il se saisit de gobelets et de chandeliers qu’il envoya valser sur le reste des membres du conseil.
Yehund reçu en plein visage le vin que contenait un des gobelets." --> abatit; reçut; "face à lui" est superflu, mais le laisser peut relever d'un choix stylistique. À toi de voir.

Irathos s’enquéri une fois de plus pendant que Yehund s’essuyait le visage d’un carré de soie « Nous avons perdu un tiers de nos terres face à l’armée rouge, vous avez menez vos hommes à la mort dans des stratégies de positionnement plus insensées les unes que les autres ! --> s'enquérit; avez mené

J’aurai aimé que tu ais eut vent de la stratégie ennemi avant que nous la découvrions sur le champ de bataille. -->aurais aimé; tu aies eu; stratégie ennemie

Ce dernier ferma les yeux et repris le carré de soie déjà taché du vin précédent. --> reprit

Certain le voyait comme le favori de la couronne, l’émissaire prêt à parcourir les neufs cercles pour répondre à n’importe qu’elle demande. --> Certains le voyaient; n'importe quelle demande

Mais il ne se plaignait que rarement des taches qu’il dut accomplir, assassina, intimidation, torture, renseignement et plus encore… --> tâches; devait accomplir; assassinat (nom commun et non verbe); renseignements (dans ce contexte, toujours pluriel).

Irathos regarda Yehund reposé une nouvelle fois le carré de soie puis s’approcha de lui un sourire en coin. --> reposer; virgule manquant devant qui; "avec un sourire en coin". Une mention sur les virgules : plusieurs sont utilisées dans ce texte là où un point serait nécessaire. Plusieurs autres sont manquantes.

Un infime détail attira l’attention de Yehund, un geste et un rictus lui laissait penser qu’Irathos n’exprimait pas une crainte mais une menace. --> laissaient (geste et rictus, pluriel); virgule devant mais.

Yehund tue ses pensées et répondit d’un air impassible « Nul émissaire n’a été informé des affaires que Lucifer s’en est allé querir. Dans l’attente nous ne pouvons qu’espérer que le seigneur revienne bientôt. » --> si "tue" est le mot "taire", la conjugaison serait ici "tut". Il manque également deux points après impassible (et avant la ligne de dialogue) et une virgule entre "attente" et "nous".

Yehund y était d’ailleurs habitué, les séquelles de son corps lui rappelait souvent par de vives douleurs. --> rappelaient (et encore une phrase qui aurait intérêt à être construite en deux phrases).

Cette dernière abritait le Léviathan, une bête monstrueuse a mis chemin entre le serpent et le dragon. --> à mi-chemin

"Irathos martelas du doigts le neuvième cercle, il s’agissait du cercle ou Satan résidait, c’était là que se trouvait le cœur de la guerre." --> "Irathos martela du doigt le neuvième cercle, celui où résidait Satan, là où se déroulait le cœur de la guerre. " J'essaie d'éviter de donner une reconstruction trop complète d'une phrase pour plusieurs raisons (notamment que je ne tiens pas à imprimer mon style dans le texte des autres), mais je crois celle-ci appropriée. Cette phrase peut exister en une seule (la version que j'ai donnée ou une autre de ton choix), mais ta version correspond plutôt à un enchaînement de phrases jointes par des virgules. En cas de besoin, voici les mots corrigés dans cette phrase: martela; doigt; où; le mot "cercle" n'a pas besoin d'être répété.

L’odeur qu’il dégageait était beaucoup trop pestilentielle pour que quiconque eux voulu se tenir à ses côtés. --> "que quiconque veuille" ou "que quiconque voulut"; "eut voulu" pourrait également s'écrire, mais la formulation ne me plaît pas. Je crois que c'est subjectif, je ne me souviens pour le moment pas de règle à ce sujet.

"exulta sa colère" est une expression qui n'existe pas (et ne fonctionne pas). Évacua sa colère, peut-être?

J'ai cessé de noter les erreurs orthographiques et grammaticales après cela, car je commence à manquer de temps aujourd'hui. Désolé:S

L'idée est bonne et les descriptions sont immersives. Tu pourrais utiliser plus d'odeurs et de textures, mais c'est parfois difficile. À toi de voir si c'est possible dans le cas présent. La psychologie des personnages fonctionne excessivement bien pour ce qu'ils sont.

Mon impression à la lecture est qu'on a un cas de diables et démons dans deux camps distincts, une "catégorisation" comme on en voit parfois, où les diables sont liés par des codes et une forme de loyauté alors que les démons sont dans du chacun pour soi. Peut-être aussi simplement deux camps, mais cette image spécifique est celle qui s'est imposée à mon esprit. Si elle est juste, elle implique du positif et du négatif à la fois; si elle est fausse, elle n'implique rien du tout.

Je crois que certaines informations concernant le monde sont arrivées trop vite, mais j'ai moi-même tendance à les glisser peut-être un peu tardivement,.

Je suis très curieux de voir la suite. Cette introduction promet. À bientôt!
James Baker
Posté le 19/07/2025
Euh, ouais, en fait... je crains que je t'ai écrit tout ça au sujet de la version 1.0. Vu que la 2.0 date d'aujourd'hui et que j'ai ouvert ce texte avant que la 2.0 n'existe. Désolé.
James Baker
Posté le 19/07/2025
Et si tu as un peu de temps, j'ai posté une nouvelle (Le Hurlevent) qui ne sera disponible que jusqu'à demain soir. J'espère seulement quelques bêta-lecture avant une soumission. À bientôt!
Pétronille 01
Posté le 21/07/2025
Bonjour James !

Merci beaucoup, je suis impressionnée par tout ce que tu as pu relever, je vais quand même retravailler ma V1 et V2 avec tout tes retours. Quoi qu'il arrive je consigne toutes mes versions. Si cette V2 plait moins je repartirai peut-être sur une V3 plus proche de la V1.

Je te remercie encore pour tout ce qui touche aux fautes, les corrections manuelles comme ca me force à regarder et comparer le texte. Lorsque j'utilise scribben ou chatgpt je corrige à la chaine mais au final je mémorise aucune de mes erreurs.


Aaah j'arrive trop tard pour ta nouvelle (Le Hurlevent). Si jamais tu as toujours besoin de retour n'hésite pas à m'envoyer un message privé.
Je l'a regarderai à sa publication quoi qu'il arrive.

Je suis encore entrain de prendre des notes sur ma lecture du chapitre 2 de "Ligne de cendre"

A bientôt !
James Baker
Posté le 21/07/2025
Prends ton temps pour les notes; les retours de qualité prennent du temps!

Et la nouvelle n'a été là qu'environ 24 h. J'ai refait des lectures ici pendant la période d'attente.

Tu travailles avec ChatGPT pour tes textes? Pour les corrections?

Brutus soulève un bon point. Ça m'a surpris aussi, mais au final, j'ai zappé de l'écrire parce que je devenais trop pressé :o
Pétronille 01
Posté le 22/07/2025
Pour les corrections je passe plutôt par scribben, mais il m'est déjà arrivé de passer par Chatgpt. Après j'ai ouïe dire que Chatgpt laisse passer des fautes, mais je ne saurai dire car je n'arrive pas moi même à les identifier.

De temps à autre il m'arrive de lui donner une phrase quand je n'arrive vraiment pas a formuler une idée. Mais c'est souvent décevant; il aime les tournures encore plus alambiquées. il a également tendance à mettre des virgules de partout ce qui ne me plait pas du tout.

Pour ce qui est de l'écriture en elle même lorsque je sèche il m'arrive d'ouvrir un livre et de chercher une phrase, un mot, ou une ambiance qui puisse m'inspirer. Je jongle entre Robin Hobb, GG Martin et Baudelaire.

Pour le scénario j'utilise Miro, c'est un grand canva sur lequel on peut mettre des images et du texte
James Baker
Posté le 23/07/2025
Tu utilises beaucoup plus d'outils que moi! Je fonctionne avec Word et Antidote. La lecture quotidienne importe autant pour le scénario que la tournure des phrases et la maîtrise de la langue (en tout cas, dans mon cas).

Sinon, ChatGPT est un outil risqué. En bêta-lecture, il se trompe parfois de texte (c'est à dire qu'il en écrit parfois un lui-même de son côté et t'en fourni la bêta-lecture au lieu de te parler du tien). Pour les phrases, il peut donner des pistes, mais il vaut mieux ne pas transcrire ce qu'il suggère Et en correcteur, il faut lui poser la question "Trouves-tu encore autre chose?"

J'ai testé sans être convaincu par les résultats. En bêta lecture, il peut amener quelque chose, mais il faut se préparer parfois à une certaine frustration.

À bientôt!
Zephirs
Posté le 09/07/2025
Salutations !

Ta phrase d’intro est vraiment très sympa, et j’ai beaucoup apprécié le petit chant. L’ambiance et la rivalité démoniaque sont intéressantes, et tu proposes des descriptions détaillées des personnages, ce qui est appréciable.

En revanche, pour les descriptions de lieux, c’est beaucoup moins présent, voire quasi inexistant. J’ai eu du mal à me représenter le lieu du conseil de guerre, car on n’a pas vraiment d’indications concrètes. Par moments, cela rend aussi l’action plus difficile à suivre.

Certaines phrases sont un peu brouillonnes et la ponctuation mériterait d’être retravaillée. J’ai aussi remarqué plusieurs fautes d’orthographe ; je te conseille d’utiliser un correcteur comme Scribens, ou plus simplement ChatGPT, qui peuvent aider à corriger le texte sans trop se prendre la tête. ChatGPT peut aussi t’aider à améliorer la ponctuation, voire la structure de certaines phrases.

Tu donnes beaucoup d’explications et d’exposition de lore. C’est à la fois un point fort et un point faible : d’un côté, c’est intéressant, mais d’un autre côté, la présentation des personnages les uns après les autres casse la fluidité et peut vite devenir répétitive. Même chose pour des éléments comme le Léviathan : c’est intrigant, mais tu les dévoiles peut-être un peu trop vite, là où ça gagnerait à être amené plus progressivement.

À mon avis, il faudrait essayer de mieux doser ces infos pour qu’elles soient découvertes de manière plus organique, tout en avançant plus rapidement vers l’action. Car, au final, il ne se passe pas énormément de choses dans ce chapitre : on a un conseil de guerre, Irathos qui frappe un peu tout le monde, Yehund qui ronge son frein… et puis Yehund se fait finalement casser la figure en découvrant que tous les autres sont loyal envers Irathos.

Tu mentionnes la menace que représente l’armée rouge, point qui m’a intrigué et frustré en lisant car on n’a pas d’infos sur eux, mis à part qu’ils sont en guerre contre les armées Luciférienne. Tu as un bon point d’accroche, mais sous exploité à mon sens.

Pour conclure, la mise en place des rivalités entre émissaires est intéressante et apporte un peu d’action, mais elle est noyée sous les présentations trop directes. Il pourrait être intéressant de retravailler cela, et possiblement apporter le vif de sujet plus rapidement.
Pétronille 01
Posté le 11/07/2025
Salutations !

Merci bcp pour ces retours riches et constructif, je vais retravailler le chapitre en essayant de tout prendre en compte
Julie Derussy
Posté le 07/07/2025
Bonjour !

J'aime beaucoup ce début, j'ai bien aimé le style, par exemple la mention des pierres silencieuses troublées au début.
Remarque d'orthographe, il faut écrire : peu importe (qui a peu d'importance, donc pas de t pour peu).
Julie Derussy
Posté le 07/07/2025
Autre remarque, je ne suis pas complétement convaincue par l'usage des italiques, c'est pour souligner les pensées des personnages ?
Pétronille 01
Posté le 08/07/2025
Bonjour Julie,

Merci pour la remarque d'orthographe, j’essaie justement de progresser là-dessus !

Je suis contente que tu aies fait la remarque sur les phrases en italique. Il s'agit en effet des pensées des personnages.
C'est une mécanique que j’essaie d’emprunter à G. G. Martin, mais malgré mes efforts c’est impossible pour moi de l’intégrer à mon style, et je me questionnais fortement sur le fait de les enlever
Julie Derussy
Posté le 09/07/2025
A mon avis, garde les italiques seulement pour une pensée particulièrement importante, qui est fondatrice pour le personnage.
Rouky
Posté le 01/07/2025
Salut ! ^^

Wow, quel morceau ! C'est une scène tendue et magistrale, pleine de rage, de stratégie et de jeux de pouvoir. L’univers est dense, les persos marqués au fer rouge, et Yehund est fascinant. J’étais à fond, du début à la fin !
Pétronille 01
Posté le 02/07/2025
Salut, Rocky !
Merci pour ton enthousiasme, ça me booste sincèrement :)
LouisJrAllimann
Posté le 29/06/2025
Wouah! J'adore l'univers que tu nous propose. Grâce à tes descriptions bien travaillé et l'intrigue que tu installe, j'ai vraiment l'impression de regarder une série. Le décore que je vois et le tumulte dans les scènes me font penser à un mélange entre Lucifer et la série Viking. Non franchement top ^^.
Pétronille 01
Posté le 30/06/2025
Hello Louis,
Merci pour ton commentaire, ca m'encourage bcp !
Au plaisir de te revoir pour la suite
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