Zone_Un

Par Rachael

1643 AÉ, 019 ième

Zone_Un, il y a onze ans

 

Chuoo.

Ou plutôt Zone_Un.

Un endroit très singulier.

Satellite artificiel orbitant autour d'une planète inhospitalière, Chuoo est situé à la croisée des routes commerciales dans la zone centrale de la Fédération. Son originalité, outre le fait qu'il abrite les organes politiques fédéraux, vient de sa construction sur une ossature plus ancienne datant des débuts de l'installation humaine.

Cette partie qu'on a cru pouvoir fermer une fois la structure neuve terminée se nomme Zone_Un.

En réalité, elle n'a jamais cessé d'être habitée. Zone de non-droit au cœur même de la Fédération, elle accueille marginaux, prostituées, escrocs et espions en tous genres.

On l'appelle aussi « l'envers de Chuoo ».

Les deux secteurs communiquent par diverses entrées, plus ou moins mouvantes en fonction des époques et des efforts des autorités de Chuoo pour étanchéifier leur partie. Efforts ou faux-semblants ? On n'a jamais véritablement cherché à évacuer Zone_Un. Tout s'y vend et s'y achète ; tout ce à quoi on peut attribuer un prix, y compris les richesses les plus immatérielles, les secrets contenus dans les cerveaux des politiciens et hommes d'affaires de Chuoo.

Si Chuoo est connu comme haut lieu d'espionnage, on le doit à Zone_Un, qui fournit la main-d'œuvre pour récolter toutes sortes d'informations. Il faut en conclure que Zone_Un grouille de spions, ce qui en fait le dernier endroit où j'ai envie de séjourner.

J'y suis pourtant installé depuis deux jours, avec un souvenir imprécis de mes ultimes instants sur Nigato et de mon transport vers Zone_Un.

 

¤¤¤

 

Après avoir accepté la mission, je sais que j'ai rencontré un spion et que celui-ci a bâti autour de moi une protection qui empêche les autres télépathes de percer mes défenses. Je le sais, mais je ne me rappelle rien. Le souvenir de cet épisode a disparu corps et biens. Ma mémoire ne garde aucune trace de ce tête-à-tête ni de l'identité de ce mystérieux individu. Qu'avons-nous dit ou fait ? Qu'ai-je appris qui me servira lors des confrontations avec mes cibles ? Quels ordres ont été gravés en moi, pour s'activer au moment venu ?

Exaspéré, je tourne et retourne au bord de ce trou, comme la langue s'agace autour d'une dent creuse, avec obsession et entêtement. Mais rien ne sort de ma mémoire, à part une angoisse sans nom qui me réveille la nuit, en sueur, tremblant de frayeur. À quoi ai-je souscrit en signant ce contrat avec le diable ?

Le lendemain de l'apparition de ce trou dans mes souvenirs, je suis allé rendre visite à la guilde des chasseurs, dans son quartier général d'Aïndol. Là, j'ai plaidé ma cause, en mêlant le vrai et le faux : à la suite de mon procès, j'étais moi-même une cible des spions, d'où cette nécessité de disposer de certaines de leurs armes pour me donner un léger avantage sur les démons qui m'avaient en ligne de mire.

Un demi-mensonge qui risque de devenir réel si ma mission tourne mal.

J'ai réussi à les convaincre, ils m'ont écouté avec une commisération teintée d'admiration devant les faits qui ailleurs m'avaient fait juger pour traîtrise. J'ai quitté Nigato muni de quelques petits gadgets bien utiles. Rien de très gros, pas d'armes lourdes, mais des appareils de type magnetobrouilleur, susceptibles de déconcentrer un spion juste assez pour me donner une ou deux secondes d'avance. Je n'en aurai guère davantage.

Ensuite... tout redevient flou. Je me retrouve ici, dans cet appartement délabré de Zone_Un, à attendre l'arrivée de mes proies.

Délabré : voilà un mot récurrent quand on parle de Zone_Un. Tout est si ancien là-bas que le satellite serait tombé en poussière depuis bien longtemps si l'on n'avait pris le soin de le rafistoler, encore et encore, inlassablement. Aujourd'hui, il ne reste probablement pas grand-chose des éléments originels du satellite, déjà construit de bric et de broc à partir de fragments des antiques vaisseaux de colonisation, voilà plus de mille cinq cents ans.

Délabré, mais aussi sale, laid et étriqué : des locaux ou logements tous pareils, rectangles et bas de plafonds, reliés par des couloirs mornes selon un ordonnancement qui a dû autrefois suivre une certaine logique, mais que l'effondrement de certains passages a rendu labyrinthique ; des tuyaux apparents qui courent au plafond ou qu'on doit enjamber sur le sol et d'où suintent des liquides innommables ; des gaines électriques à demi éventrées qui provoquent régulièrement des départs de feu contre lesquels des extincteurs montent la garde dans les couloirs, postés à intervalles réguliers.

Les chemins tortueux sont la règle ; mieux vaut garder avec soi un plan à jour, car des travaux sont perpétuellement en cours pour retaper telle ou telle partie impraticable.

C'est la carte à la main que je sors pour de courtes promenades. Renouveler mes provisions devient une manière de ne pas finir fou dans le sinistre appartement aveugle de quinze mètres carrés qui m'abrite jusqu'à l'arrivée des cibles et mon transfert vers Chuoo. Mais ce n'est guère mieux à l'extérieur. L'armée ne m'a pas habitué à des décors somptueux ni recherchés, mais pas non plus à cet univers sordide, à cette atmosphère délétère de fin d'un monde. Une fin qui n'arrive jamais : Zone_Un est une ruine triste que l'avidité humaine maintient debout coûte que coûte.

Bah, je suis peut-être trop Nigatien, contaminé par le raffinement oiseux du peuple qui m'a engendré. Zone_Un me déprime, réveille en moi le sentiment de l'absurdité profonde de la vie.

De ma vie.

Que fais-je ici ?

Je ne suis sorti véritablement que pour récupérer des armes et des drogues à une adresse qui m'a été donnée. Mes alliés ont des relations : mon sac contient la dernière préparation anti-spion de la flotte fédérale, encore en test au moment de mon départ, il y a huit mois. Essais probants. Voilà en ma possession une camisole chimique pour spions. Une substance qui désactive leurs capacités spéciales pendant plusieurs heures ou jours, selon la dose employée.

Maintenant, j'attends. Seules des communications écrites journalières avec mon contact rompent ma solitude. Rien de bien distrayant : de simples messages codifiés, une suite de chiffres qui indique que je suis bien là, fidèle au poste. Il doit me rejoindre sur Chuoo juste avant l'arrivée de la première délégation. Pour me prêter cette assistance promise. Pour gérer chaque cible mise hors d'état de nuire. Pour me rendre ma mémoire une fois la mission terminée.

Est-ce que je crois à ce dernier engagement ? Non, pas vraiment !... Pourquoi l'un de ces monstres prendrait-il le risque de se dévoiler à moi ? Et cela uniquement pour restaurer mon intégrité psychique ? Pour subir ma colère devant ce qui constitue très clairement une forme de contrôle mental ? Je ne suis pas naïf : j'ai bien remarqué que je dois le contacter chaque jour. J'en éprouve le besoin ; je ne me sens bien, le soir, que lorsque j'ai obéi à cette injonction. Hier, j'ai tenté de résister, de ne pas y répondre. Au bout de deux heures, j'ai dû céder, fébrile et angoissé. J'ai aussitôt retrouvé une certaine sérénité, gâchée par la colère d'avoir vérifié mon hypothèse.

Je hais ces télépathes puissants. Même celui-ci, animé d'intentions que je m'obstine à croire honnêtes, il lui faut manipuler, contrôler, asservir.

 

¤¤¤

Chuoo.

J'ai quitté l'envers pour l'endroit. On ne peut imaginer contraste plus criant. Comme si Chuoo avait été conçu pour corriger les défauts de Zone_Un, pour en prendre le contrepied sur tous les plans. Amples espaces, verticales élégantes, perspectives vertigineuses. Dans le vaste cylindre constituant le cœur du satellite, de hautes tours convergent vers l'axe central, semblant se dresser les unes à l'assaut des autres. À leur pied des îlots commerçants huppés se mêlent harmonieusement avec des jardins boisés ou plantés d'espèces exotiques. Un étonnant endroit où les nouveaux venus ont intérêt à ne pas trop lever la tête avant d'avoir pris la mesure des perspectives invraisemblables.

L'hôtel où j'ai installé mes quartiers se situe dans une zone plus modeste, mais qui reste fidèle à cet esprit architectural. J'y respire, libéré des étouffants plafonds de Zone_Un et de sa laideur.

Même la gravité m'apparait plus réduite ici, me libérant d'un poids, alors que je sais pertinemment qu'il ne s'agit là que d'un effet de mon imagination. À 0.9 standard, la gravité un peu réduite qui règne sur Chuoo suffit à donner une impression de légèreté, et il en serait de même sur Zone_Un si le malaise que le vieux satellite m'inspire n'annulait toute perception positive.

La première délégation à débarquer nous offre en théorie notre cible la plus aisée. Bengor Iast, un homme d'âge moyen, s'est entiché récemment de politique. Il n'a, semblerait-il, pas de morts sur la conscience, mais seulement des façons pas très nettes de s'être enrichi. Lassé de sa vie d'homme d'affaires fortuné, a-t-il décrété qu'on s'amusait davantage à diriger les destinées du peuple ? Il est en deux ans devenu conseiller d'un premier puis d'un second ministre et maintenant du président de Chinmaz, une planète secondaire dans la Fédération.

Puisque la décision finale m'appartient, j'ai choisi de frapper dès que possible sans attendre que ma cible soit rejointe par les autres comploteurs. Leur regroupement me compliquerait la tâche.

C'est d'une facilité déconcertante : aussitôt installé à son hôtel, Bengor ressort pour s'encanailler dans le quartier qui jouxte les issues actuelles vers Zone_Un. Les bars à hôtesses n'y manquent pas.

L'homme est négligent, il n'imagine pas que quiconque ait deviné son rôle dans les projets de son gouvernement et encore moins percé ses idées de conspiration avec les autres télépathes. Aurait-il aussi une propension à se considérer comme invincible ? Il sort seul, ne s'embarrasse d'aucune précaution, ne se montre pas particulièrement vigilant. D'après son dossier, il boit même de l'alcool, un vice que peu de spions se permettent : cela perturbe gravement les mécanismes qui régulent leurs perceptions télépathiques.

Je le suis à l'intérieur de la boîte de nuit qu'il a choisie. J'observe une pause dans l'entrée, assailli par le bruit et déconcerté par l'obscurité. Des éclats de lumière dirigent mon regard sur des lustres hérissés de cabochons en verre coloré. Ils habillent un espace que je détaille, mes yeux s'habituant à la pénombre. Pas besoin de beaucoup de perspicacité pour l'imaginer déprimant le matin venu : murs sombres d'une teinte incertaine, banquettes de velours noir qui ne font illusion que dans la pénombre, tables basses d'un plastique dépoli à force d'avoir été frotté, sol en résine sans âge. Minable, bien à l'image que je me fais de Bengor.

En pénétrant dans l'antre, je manque de percuter une fille, cheveux violets raidis de gel et anneau dans le nez, qui vient de se coller sur ma trajectoire et me fixe d'un œil charbonneux provocant. Une employée, hôtesse ou prostituée, j'ignore les limites ici des services offerts. Vu la clientèle autour de moi, hommes d'âge mûr à l'embonpoint bien installé, sans doute caresse-t-elle l'espoir que j'améliore son ordinaire.

Très peu pour moi.

- Pardon, marmonné-je en évitant son regard.

Je l'esquive d'un pas et me perche au bar sur un tabouret, à côté d'un groupe d'hommes en grande discussion, ce qui tient de la gageure étant donné qu'il faut crier pour se faire entendre.

Dépitée, la fille me fusille d'un œil peu amène, puis se rabat sur Bengor, pas encore assis. Il survole la salle du regard tel le consommateur avisé s'apprêtant à choisir le poisson le plus frais sur l'étal du pêcheur.

Elle lui prend le bras familièrement et engage la conversation. Il ne lui faut pas plus d'une minute pour l'entraîner vers une table libre. Ils se laissent tomber tous deux sur une banquette en riant, suivis de près par une serveuse portant des verres. Je reconnais à la couleur bleue le vin pétillant de kwivir dont Chuoo s'est fait une spécialité.

Je me résous à attendre avec un scotch, en feignant un intérêt intense pour le spectacle qui se déroule sur une petite scène. Une contorsionniste prend des poses érotiques improbables au rythme d'une musique répétitive. Les faisceaux de lumière qui la cernent et la poursuivent découvrent une peau luisante uniquement habillée de dessins luminescents dont les formes changent au gré de ses mouvements. Aucun centimètre carré de son corps n'est épargné. On doit pouvoir passer des heures à en examiner les motifs et les détails. J'imagine qu'ils contribuent autant que sa souplesse à lui valoir les faveurs de la clientèle. Très peu pour moi. Là encore, je me sens peu concerné par les coups d'œil aguicheurs qu'elle me lance à plusieurs reprises.

Je repousse également avec un sourire poli quelques beautés locales qui viennent me proposer leurs services : une blonde plantureuse, une rousse maigre au teint jaune ainsi qu'une créature au maquillage asymétrique et aux cheveux bleus rasés d'un côté. Je la suis du regard en me demandant à quel sexe il ou elle appartient.

Sans perdre Bengor de vue, je laisse mon attention papillonner entre les banquettes où sont affalés les clients et leurs « conquêtes ».

Depuis mon arrivée ici, je m'entraîne tous les jours à l'art de l'insignifiance tel que me l'a expliqué mon contact : je peux à volonté me rendre invisible aux spions en enfermant mes pensées à l'intérieur de cette enceinte de protection bâtie autour de moi et en sus, me ceindre de pensées superficielles qui me feront passer pour un homme préoccupé par ses affaires ou son plaisir.

Je commence à m'ennuyer ferme quand Bengor se lève. Il n'a pas l'air prêt à partir. Je devine sa destination et m'engouffre dans les toilettes près desquelles je me suis posté, avant qu'il y parvienne lui-même. Dans l'entrée aux murs noirs recouverts de dessins malhabiles et d'écritures à la craie, la lumière tremblotante d'une l'issue de secours jette ses feux mourants sur un petit lavabo d'un matériau plastique grisâtre. Une odeur fauve m'assaille, assortie d'une chaleur moite, mais mes oreilles apprécient le calme qui règne après le vacarme du bar. Personne. Collé contre le mur à côté de la porte, j'attends.

Va-t-il me repérer ? Les secondes s'étirent, tandis que mon souffle oppressé se raccourcit. Mes mains deviennent moites sur la seringue emplie d'un des produits miracles de l'armée.

Quand enfin Bengor passe le seuil sur des jambes incertaines, je le cueille par-derrière. Il n'a rien senti venir, ses sens émoussés par le vin. Ou simplement trop sûr de lui. Il s'effondre dans mes bras, et il ne me reste plus qu'à le traîner dehors par la sortie de secours. Pratique, cette propension sur Chuoo à multiplier les issues. Électrisé par le succès, je sens à peine son poids. J'appelle mon « auxiliaire » et lui laisse le soin de s'occuper de la suite, tandis que je marche vers mon hôtel.

J'ai omis de dire que depuis la veille, j'ai établi une relation réelle avec mon contact. Comme lors de cette toute première conversation sur Nigato, il murmure dans mon esprit et je lui réponds sur le même mode.

Son premier chuchotement m'a hérissé sans me surprendre. Nul doute que cela fait partie des choses que je crois avoir oubliées, mais qui sont là, bien rangées dans un coin de mon cerveau.

- Je suis arrivé.

-...

- Nous ne communiquerons de cette façon que tant que nos cibles ne seront pas arrivées, ou dès qu'elles seront neutralisées.

- Ça m'arrange. On refait les présentations ?

- Tu sais quand m'appeler.

Une certaine qualité de silence m'a indiqué la fin de la conversation.

Si cette façon de communiquer me répugne, je dois bien avouer que nous en retirons le bénéfice d'une discrétion absolue. Étant donné ce que je vis depuis deux semaines, je ne suis plus à cela près.

Et somme toute, je me réjouis qu'il se charge des basses besognes.

Un de moins...

 

 

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Fannie
Posté le 23/02/2017
Zone_Un, Chasse
Coucou Rachael,
Tu décris bien le cadre de la Zone_Un (si bien que je n’aurais pas envie d’y aller) et le contraste avec le reste de Chuoo.<br /> C’est curieux, cette manière de faire le travail sans vraiment comprendre comment on est arrivé là, en laissant un télépathe tirer les ficelles.<br /> D’après les commentaires qui ont précédé le mien, je vois que ce mystérieux personnage serait l’Autre ? J’avais eu cette idée à un moment donné, mais après être retournée au chapitre qui parle de leur rencontre, j’en avais conclu que ça ne pouvait pas être lui. C'est bizarre… Comment l’Autre peut-il être ce mystérieux personnage puisqu’ils se sont déjà rencontrés et ont déjà collaboré avant ? Bon, c’est vrai que je trouvais curieux qu’on ne parle pas de lui, mais quand même… De là à jouer les hommes mystère à la fin d’un tournoi où ils étaient tous deux présents...
Est-ce que la chasse consiste toujours à prendre un télépathe par surprise avec une seringue ? La mission précédente était relativement facile, mais même avec un télépathe plus vigilant, je trouve que ce genre de scénario ne donne pas vraiment l’impression que Sengo risque sa vie.<br /> C’est remarquable, cette sorte de barrière de protection autour de l’esprit de Sengo. C’est difficile d’imaginer comment l’Autre peut la créer et faire en sorte qu’elle reste active même quand il ne se concentre pas dessus.
Coquilles et remarques :
Le souvenir de cet épisode a disparu corps et biens [l’expression « corps et biens » me paraît bizarre pour quelque chose d’abstrait comme un souvenir]
pour s'activer au moment venu [je dirais « le moment venu »]
pour en prendre le contrepied sur tous les plans [N.B. « contrepied » est l’orthographe rectifiée ; l’orthographe classique est « contre-pied »]
Même la gravité m'apparait plus réduite ici [N.B. « apparait » est l’orthographe rectifiée ; l’orthographe classique est « apparaît »]
À 0.9 standard, la gravité un peu réduite qui règne sur Chuoo [standards si c’est une unité de mesure ; autrement, la formulation est bizarre]
j'ignore les limites ici des services offerts [j’aurais mis « les limites des services offerts ici »]
Une contorsionniste prend des poses érotiques improbables [c’est une extension de sens abusive ; je propose insolites, singulières, extravagantes...]
<br />
ces courtes secondes durant lequel je suis maître du jeu [durant lesquelles]
<br />
Une fois de plus, j’ai dû corriger je ne sais combien de fois : l’éditeur de FPA me met des passages, voire tout le texte en italique et je ne comprends pas pourquoi, d’où les nombreuses notifications.
<br />
Rachael
Posté le 23/02/2017
Ne t'inquiète pas pour les notifications, de toute façon je les reçois aléatoirement. C'est bizarre, ce que te fait l'éditeur. je ne crois pas avoir eu ce genre de problème. (mais bon, s'il y a des trucs en tialique, je ne vais pas m'offusquer...)
Ah, ah, pour "improbable, je l'avais corrigé après ton commentaire d'hier en "extravagantes". ^^
"Est-ce que l'homme mystérieux serait l'autre ?" Est-ce bien raisonnable d'écouter les commentaires? En fait c'est légèrement plus compliqué que ça n'en a l'air :p
"ce genre de scénario ne donne pas vraiment l’impression que Sengo risque sa vie." Oups, attends de voir la chasse suivante !
Seringue ou pas, l'important dans la chasse est l'effet de surprise.
Merciii pour les coquilles.  
 
Elka
Posté le 20/04/2015
Coucou !
Vu ce que Sengo a traversé, on peut imaginer que l'action lui manque un peu. De fait, il a été bien ciblé pour ces missions. Ce n'est vraiment étonnant qu'il ait accepté !
Voici donc le début de la première mission <3 J'aime la façon dont tu contrebalances régulièrement la télépathie. Sengo n'aime pas, c'est un fait qu'on comprend, mais nous lecteur on peut pas s'empêcher de trouver ça super cool. Du coup, apprendre que l'Autre le manipule a distance, le force à éprouver le besoin impérieux de communiquer avec lui, ça colle des frissons.
Ca m'a fait aussi douter : Sengo était-il vraiment pour cette mission ? Lui effacer la mémoire était risqué, qu'est-ce qui l'empêcherait alors de se dire "hé ho je me souviens de rien alors je veux pas !". Ou alors il se souvient seulement de sa certitude d'avoir dit oui ? Auquel cas ça vaudrait le coup de le rajouter.
Mais je crois que je me poserais plus de questions à sa place, surtout quand il réalise que l'Autre le force a éprouver le besoin de communiquer avec lui. De quoi peut-il le forcer d'autre ? Je douterais de chacun de mes pas à sa place "xD (ce que tu pourrais ajouter sans avoir à changer tout le chapitre, d'ailleurs, parce que la conclusion est qu'il se sent bien quand il agit comme on lui a demandé : on finirait tous par agir pour aller mieux :) )
Le "j'ai oublié" de la fin est un peu bizarre. C'est quand même une transition importante dans leur relation ! J'aurais presque aimé avoir le "direct" de cette reprise de contact.
Bon on dirait que je tique sur pleins de trucs mais je suis toujours aussi accrochée à ton histoire <3 Tu arrives à aller à l'essentiel, comme avec l'achèvement de cette première mission, et ça passe comme une lettre à la Poste ! Tes descriptions sont toujours d'une justesse et d'une concision qui me rend jalouse, et les décors que tu décris me font baver <3
(terminer un commentaire sur "baver", si c'est pas la classe.....)
Rachael
Posté le 20/04/2015
Salut Elka, 
Une fois de plus ton commentaire m'aide bien à y voir plus clair. J'ai relu les chap 13-14 et je crois qu'en effet, je pourrais insister plus sur les doutes qu'il peut avoir sur sa réelle independance "mentale", à la fois au moment de la mission (chap 14), et plus tard quand il y repense (chap 13). 
Quant à ce qu'il sait vraiment, il se souvient de la mission en détail, mais pas de celui qui lui a donné tous les détails de ce qui va se passer. Ca aussi je peux le préciser plus clairement.  
C'est vrai que j'ai zappé la reprise de contact, parce qu'il me semblait qu'elle n'apportait rien de plus, mais je comprends que cela puisse sembler frustrant. Là aussi, je me le note dans un coin, je verrai plus tard si ca pourrait apporter un plus ou pas à l'histoire.
Merci pour ce commentaire si classe (ouais finir par "baver", ça en jette XD)  
 
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