Si je devais commencer par un bout de l’histoire, je dirais qu’à un moment, le fil s’est rompu. Et que cette rupture a entraîné avec elle, dans la nuit la plus noire qui fût, tous les éléments de la vie. La vie d’avant.
A cette rupture, il n’y avait eu qu’un court prélude… je ne m’en serais sans doute même pas souvenue si le drame n’avait pas eu lieu. Où sont aujourd’hui ces mille vies et ces mille émotions ayant chuté dans le vide ? Où s’amoncellent donc les souvenirs ?
Mes souvenirs…
(Ce texte est le début d'un timide et balbutiant essai sur le deuil)