12. Aux grands maux...

Par Slyth

Un grincement fit sursauter Saraï et ses paupières s'ouvrirent aussitôt, alertes. L'obscurité régnait dans la chambre, mais une faible lueur à travers la lourde tenture qui masquait la fenêtre indiquait que le jour s'était déjà levé. La fillette n'avait pas pu fermer l'œil de la nuit. Exaspérée, elle prit une grande inspiration et ordonna à son corps de se redresser. De toute manière, que pouvait-elle faire d'autre ? Vacillant sur ses jambes, elle se dirigea vers la porte et l'entrouvrit le plus silencieusement possible avant de prendre le chemin de l'escalier. Ce faisant, elle passa devant la porte de son ancien dortoir qui abritait désormais leur invitée princière. Penser à la demoiselle lui rappela la cause de son insomnie et elle poursuivit sa route, tremblante de fatigue.

 

Ce ne fut qu'une fois attablée devant une grosse tranche de pain généreusement garnie de confiture que la gamine s'autorisa à repenser à la journée précédente. Sur le moment, elle n'avait pas vu d'autre solution pour qu'Ayleen puisse sortir sans danger. L'idée d'avoir à couper ses cheveux ne lui avait pas paru si terrible que ça. Mais la réaction de la princesse avait chamboulé toutes ses bonnes intentions : son consentement puis ce refus soudain et ensuite cet effondrement total. Face à cette crise d'une ampleur imprévue, Saraï s'était sentie impuissante. D'autant plus que cette pénible séance ne s'était pas terminée là : Ayleen n'avait pas quitté sa chambre une seule fois depuis. Jamais la gamine n'aurait imaginé une réaction aussi extrême. La chevelure de la princesse pouvait-elle être d'une importance aussi capitale ? Elle n'arrivait pas à le concevoir et s'inquiétait beaucoup du silence de leur invitée.

À cet instant, des gémissements peinés provenant de l'escalier se firent entendre, annonçant l'arrivée d'une nouvelle personne. L'espace d'une seconde, Saraï fut prise du fol espoir qu'Ayleen soit enfin devenue raisonnable mais ce fut son frère qui apparut. Au vu de sa tenue, il avait l'air prêt à sortir : il avait revêtu son second manteau, le moins élimé, et avait enfilé ses bottes. En passant, il jeta un bref regard à sa cadette et murmura :

 

« J'y vais. »

 

C'était donc cela. Il partait travailler, bien qu'il ne prononce jamais ce mot. La fillette supposait qu'il devait en avoir un peu honte. Elle savait que Shan souhaitait qu'elle ne manque de rien et, par le passé, il avait été obligé de cumuler plusieurs tâches pour leur permettre de vivre plus ou moins convenablement. Aujourd'hui, elle pensait qu'il était parvenu à se satisfaire d'un seul emploi, même s'il s'absentait souvent. Mais en tout cas, l'argent qu'il ramenait leur suffisait. Du moins, c'était ce que la petite imaginait puisqu'il valait mieux ne pas poser de questions à ce sujet. Elle était consciente d'être capable de se procurer suffisamment de nourriture pour tout le monde en cas de coup dur. Ses talents en matière de vol à l’étalage n’étaient plus à prouver et, avec le temps, elle avait appris à faire taire ses remords. Quand il s’agissait de survie, il n’y avait pas à tergiverser.

Toutefois, trop préoccupée par l'état d'Ayleen, elle ne s'attarda pas longtemps sur ses réflexions et afficha un air affligé. Son aîné le remarqua aussitôt et s'arrêta net dans son élan.

 

« Que se passe-t-il ? lui demanda-t-il, soudain adouci. »

 

Soulagée de le savoir toujours aussi attentif à son bien-être, la petite soupira et entreprit de lui confier son inquiétude face au silence de la princesse. Toutefois, dès que le nom de son ennemie fut prononcé, le sourire bienveillant de Shan s'évanouit : il ne comprenait pas l'admiration de sa sœur pour cette garce capricieuse. Il lui avait maintes fois répété de ne jamais entrer en contact avec les nobles et encore moins d'essayer de fraterniser avec eux. Au vu de son comportement depuis l'arrivée de cette étrangère, ses mises en garde passées se révélaient vaines.

Pourtant, en constatant que la peine de Saraï était bien réelle et qu'elle attendait un conseil de sa part, la colère du jeune homme fondit.

 

« Il faut que tu parles avec elle, lui annonça-t-il.

— Tu... tu crois ?

— Bien sûr, ça ne peut pas continuer comme ça. Elle est encore plus insupportable dans cet état-là que d'ordinaire ! »

 

La moue agacée du garçon fit sourire sa cadette : est-ce qu'elle se trompait ou bien cela sous-entendait-il que son frère commençait malgré tout à s'attacher à leur invitée ?

Remarquant son amusement, ce dernier crut bon d'ajouter :

 

« N'hésite pas à la pousser dehors s'il le faut. Qu'elle sorte puisqu'elle semblait en avoir tellement envie ! »

 

Puis, jugeant qu'il avait rempli son rôle, il se détourna de la conversation et sortit.

Restée seule, Saraï se mit à réfléchir à la proposition qui lui avait été faite : pouvait-elle prendre le risque d'aller la voir afin de l'inciter à sortir ? Mais qui était-elle pour oser dicter sa conduite à une princesse ? C'était Ayleen qui représentait le pouvoir et personne d'autre. Pour autant, imaginer que la jeune femme puisse continuer de jouer les recluses était désagréable. Qu'y avait-il à perdre à tenter de la convaincre que tout avait été fait pour son bien et que, désormais, elle pourrait s'aérer selon son bon vouloir ?

Ayant pris sa décision, la fillette se redressa, revigorée, et monta à l'étage.

 

§

§    §

 

Prostrée au sol, l'héritière du trône s'était lamentée toute la nuit. À nouveau, les larmes n'étaient pas parvenues à percer sa carapace et seuls de faibles gémissements avaient atteint l'air libre par le chemin de sa gorge. Ses doigts frémissants passaient et repassaient sur son crâne, redécouvrant sans arrêt la cruelle réalité : d'à peine quelques centimètres de long, les cheveux étaient complètement ébouriffés et épars. Et pourtant, Ayleen continuait inlassablement de faire ce geste, comme si elle ne parvenait pas à y croire. La disparition de sa superbe crinière enflammée qui la caractérisait depuis toujours ? Non, impossible.

C'était ça que toutes ses servantes avaient connu après être passées entre ses mains ? Elles aussi avaient ressenti cette honte immense, cette impression d'être souillées au plus profond de leur âme ? Se pouvait-il que toutes ces femmes soient passées par la même douloureuse épreuve que leur maîtresse vivait aujourd'hui ? Voilà qui ressemblait fort à une vengeance. Oui, c'était exactement ça : ces fichues incapables avaient trouvé le moyen de revenir la hanter !

Néanmoins, cette trahison n'était pas la plus grande. Avoir conscience qu'elle était en train de commencer à faire confiance à Saraï dégoûtait profondément la jeune femme. Elle avait eu tort de penser qu'elle s'était peut-être fourvoyée : les Demis étaient bel et bien des monstres. La pouilleuse n'avait pas hésité une seule seconde à la priver de ce qui représentait l'autorité suprême de la princesse. Comment croire qu'elle buvait ses paroles autrefois ? Rien de plus qu'une ruse pour mieux lui planter un couteau dans le dos une fois que sa méfiance se serait atténuée !

 

Comme si le destin avait décidé de l'accabler un peu plus, plusieurs petits coups furent frappés à la porte avant que Saraï ne pénètre dans la chambre.

 

« Je...

— Va-t'en ! cracha la princesse qui s'était déjà dérobée à sa vue.

— Je voulais seulement... tenta bravement de poursuivre la gamine.

— Ça suffit ! Tu ne crois pas que tu en as déjà assez fait ? »

 

Le ton accusateur paralysa net la petite : celle qu'elle admirait tant pouvait-elle lui en vouloir à ce point ? N'avait-elle donc pas compris qu'il n'y avait pas d'autre solution ?

 

« C'était pour ton bien, essaya-t-elle à nouveau.

— Mon bien ? »

 

Plus que l'intonation sarcastique, ce fut le regard que lui lança Ayleen qui la statufia sur place cette fois-ci : aussi perçant que d'ordinaire, il y brillait un éclat de désespoir effrayant.

 

« J'aurais pourtant dû m'en douter, s'écria la jeune femme, vous êtes de véritables monstres ! De répugnantes créatures qui font mine de s'allier avec nous pour mieux nous trahir ensuite ! Dire que j'avais cru... »

 

La voix déjà défaillante se brisa à cet instant, laissant planer le mystère sur les dernières paroles. Un sanglot, c'était bel et bien un sanglot qui l'avait arrêtée dans sa tirade. Et ses beaux yeux que Saraï avait eu le temps de voir remplis de larmes étaient à présent cachés par des mains tremblantes.

Ainsi effondrée, sa superbe chevelure transformée en une effroyable abomination, elle semblait n'avoir plus rien d'une héritière du trône digne de ce nom. Pourtant, la fillette ne pouvait s'empêcher de la trouver bien plus humaine. Elle savait qu'elle ne s'était pas trompée : cette jolie demoiselle n'était pas si différente du commun des mortels, il fallait continuer à lui montrer cette richesse-là et, un jour, une surprise viendrait certainement récompenser cette persévérance. Saraï voulait croire que sa protégée choisirait de rester parmi eux et que cette histoire se terminerait bien.

 

Ayleen tressaillit de surprise lorsqu'elle sentit la main de la gamine se poser sur son épaule. Elle continuait ? Elle choisissait de rester auprès d'elle malgré toutes les injures qu'elle avait reçues en pleine figure ? La princesse ignorait comment expliquer cela. Pouvait-on parler de loyauté ? En tout cas, elle se trouva incapable de riposter. À nouveau, elle se sentait fatiguée de devoir se battre pour imposer ses opinions sans qu'on ne daigne l'écouter. Apparemment, nul ne paraissait comprendre ce que représentait la longueur de ses cheveux, alors à quoi bon ?

 

« Je ne sais pas comment te dire à quel point je suis désolée, murmura la fillette. »

 

Le silence qui lui répondit l'encouragea à poursuivre.

 

« Mais tu dois savoir que la plupart des gens ici détestent la monarchie. Les lois nous font mener une vie rude. Beaucoup de personnes aimeraient renverser le pouvoir.

— Je ne m'occupe pas de la façon dont la loi est appliquée, ce sont les conseillers, marmonna la jeune femme.

— Oui mais, chez nous, on ne pense pas à ça. Les gens ont plutôt tendance à rendre responsable celui ou celle qui représente le pouvoir... Toi.

— Je sais bien que je suis loin de n'avoir que des amis, merci, répliqua aussitôt la princesse.

— Mais tu ne te rends pas compte ! Tout le monde te reconnaîtrait à cause de tes cheveux et ils étaient beaucoup trop voyants. Si tu avais mis un pied dehors, ils ne t'auraient pas laissée t'en sortir vivante, crois-moi. »

 

Surprise par des paroles aussi tranchantes, Ayleen se décida à tourner la tête vers son interlocutrice : si son regard exprimait de la bienveillance, il en émanait un sérieux déstabilisant. En cet instant, il paraissait difficile de croire qu'elle n'avait que onze ans.

 

« Comment tu sais tout ça ? murmura-t-elle, intriguée par tant de connaissances.

— Ma mère s'intéressait beaucoup à la cour, avoua la Saraï après un temps. »

 

Ses traits s'étaient crispés et elle se ferma comme une huître sitôt ces paroles prononcées. Il était inutile de chercher à en savoir plus. Pour le moment.

 

« Les gens... ils auraient vraiment pu s'en prendre à moi ? relança finalement la princesse, comme si de rien n'était.

— C'est uniquement pour cette raison que nous ne voulions pas te laisser sortir, ça aurait été beaucoup trop dangereux !

— Il fallait agir... murmura Ayleen d'un air absent.

— Seulement dans ton intérêt ! termina la gamine, soucieuse de lui faire comprendre toute l'importance de la situation. »

 

Elle lui expliqua que cette décision-là n'avait été facile pour personne mais qu'elle et son frère refusaient de prendre le risque qu'il arrive de gros ennuis à leur hôte. La princesse ne pouvait pas continuer à rester enfermée et se contenter de cacher ses longues mèches rousses aurait été trop hasardeux.

 

« Les cheveux repoussent tu sais, chuchota gentiment Saraï. Et d'ici-là, tu seras sûrement parvenue à t'attirer le soutien de plus de gens. »

 

La jeune femme poussa juste un soupir, comme résignée. Jugeant qu'elle était sur la bonne voie, la fillette laissa sa main glisser sur le bras de sa protégée pour ensuite enserrer ses doigts. Elle la releva avec vigueur et la tira vers la sortie, tout en l'exhortant à profiter d'un bol d'air bien mérité. Ayleen n'opposa aucune résistance, ce qui étonna la petite : elle avait en effet eu l'occasion de remarquer que la princesse réagissait de manière très négative au contact physique. Or là, rien. Ce progrès redonna le sourire à Saraï tandis que la porte menant à l'extérieur se rapprochait de plus en plus.

 

Quand une bouffée d'air frais déferla sur son visage, Ayleen eut du mal à y croire. Elle dut s'y reprendre à deux fois pour bien regarder mais ce n'était pas une illusion : le battant était bel et bien ouvert. Si, plusieurs jours auparavant, elle aurait donné n'importe quoi pour franchir le seuil, aujourd'hui son corps paraissait être paralysé à deux pas du but. Mais elle revint rapidement à la réalité : durant quelques secondes, son esprit s'était égaré mais toute cette mascarade ne lui rendrait pas sa dignité perdue. A quoi bon vouloir échapper à l'atmosphère pesante de la masure maintenant ? Plus rien n'avait d'intérêt depuis la torture à laquelle on l'avait soumise. Sincèrement, à quoi bon ?

Un peu perturbée par ce manque total de réaction, Saraï finit par se remémorer les paroles de son frère et décida de passer à l'action. Attrapant un foulard un peu usé qui traînait près de l'entrée, elle en coiffa la tête de la jeune femme, prenant soin de masquer la moindre mèche fauve. Puis, prenant son courage à deux mains en espérant qu'elle ne le regretterait pas, la fillette poussa la princesse dehors et se hâta de fermer la porte sur ses talons. Désormais, il était temps que l'oiseau vole de ses propres ailes. Tout en priant malgré tout pour qu'il finisse par revenir au nid.

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Fannie
Posté le 23/10/2016
Chapitres 10, 11 et 12 :
Coucou,<br />Je termine le premier tiers.
Dans le chapitre 10, je ne comprends pas pourquoi tu dis que la princesse n'aurait pas survécu si elle avait eu le sens de l'honneur.<br />Elle trouve normal de ne pas tenir parole et apparemment, elle en est fière, mais elle attend de la loyauté de la part des autres. J'espère qu'un jour, elle va voir la vérité en face et se rendre compte que sa vision du monde est un peu tordue.<br />J'ai d'abord espéré qu'on lui avait fait une coupe de cheveux acceptable, mais il n'y a pas de miracle. En tout cas, l'évocation de la scène où elle coupe les cheveux de la domestique montre que d'une certaine manière, elle commence à être punie pour ses mauvaises actions, même si Saraï ne lui voulait aucun mal.<br />C'est vrai que dans certains contextes, le fait de couper les cheveux d'une femme est une façon de l'humilier, mais je trouve quand même étonnant qu'Ayleen accorde une aussi grande importance à la longueur de ses cheveux. En tout cas, elle a été touchée là où ça fait mal.<br />Il faudrait qu'elle se ressaisisse parce que là, on dirait qu'elle va faire une dépression nerveuse.
<br />Coquilles et remarques :
jusqu'à ce qu'une étrange parole n'attire son attention [attire ; le ne (ou n') explétif ne s'emploie pas avec "jusqu'à ce que"]<br />Saraï tenta de réfréner les battements de son cœur [Pour info : réfréner est l'orthographe rectifiée. L'orthographe classique est refréner.]<br />depuis quelques temps, l'ennemi semblait donner l'assaut [quelque temps]<br />Les Demis, qui jusque là étaient demeurés dans l'expectative [jusque-là]<br />durant les attaques éclairs [éclair : ce n'est pas un adjectif, donc il ne s'accorde pas]<br />tentant de digérer la nouvelle et toutes les implications qu'elle comprenaient [comprenait]<br />vu qu'elle se pensait parfaitement capable de résoudre son problème seule ["de résoudre seule son problème" serait plus clair]<br />A peine remise sur pieds [À peine remise sur pied]<br />la fillette coula un regard rempli d'espoir en direction de la concernée [en direction de l'intéressée]<br />Toujours méfiant, son interlocuteur s'efforça de la sonder aussi longtemps qu'il le pouvait [concordance des temps : "aussi longtemps qu'il le put"]<br />Nous t'aidons à reconquérir ton trône et en échange, tu abolis le joug qui nous dénigre [dénigrer c'est discréditer, calomnier, dire du mal de quelqu'un. Je propose : le joug qui pèse sur nous, qui nous accable, nous asservit, nous avilit, nous humilie.]<br />la jeune femme n'éprouva aucun remord lorsque ses doigts enserrèrent ceux du Demi [remords, même au singulier]
<br />Alors, elle se serait trompée depuis le début sur ce "monde derrière la muraille" ? [La virgule après "Alors" est de trop]<br />Après s'être vêtue et fait une rapide toilette [Après s'être vêtue et avoir fait une rapide toilette]<br />vu l'âge avancé de leur habitation, mieux valait faire preuve de précaution [Je ne pense pas qu'on puisse dire "faire preuve de précaution". Je propose : "user de précautions", "prendre des précautions", ou "avancer avec précaution".]<br />Il venait de la lui exposer [de le lui exposer ; tu te réfères au seul moyen, si j’ai bien compris]<br />devant ce spectacle pathétique et sur lequel elle avait tout pouvoir. [À mon humble avis, le "et" est de trop.]<br />Puis, son corps s'était affaissé [la virgule après "Puis" est de trop]<br />perdu au milieu de méandres mystérieuses [mystérieux]
<br />L'idée d'avoir à couper ses cheveux ne lui avait donc pas parue si terrible que ça [paru : on a l’auxiliaire "avoir"]<br />Son aîné le remarqua aussitôt et se stoppa net dans son élan [et s'arrêta]<br />ses mises en gardes passées se révélaient vaines [ses mises en garde]<br />Non impossible. [Il faut ajouter un signe de ponctuation après "Non"]<br />Va-t-en ! cracha la princesse [Va-t'en ! Ce n'est pas un "t" euphonique, mais l'élision de "te"]<br />Elle choisissait de rester auprès d'elle malgré toutes les injures qu'elle avait reçu en pleine figure ? [reçues]<br />Tout le monde te reconnaitrait à cause de tes cheveux [Pour info : c'est l'orthographe rectifiée. L'orthographe classique est "reconnaîtrait"]<br />cette décision-là n'avait été évidente pour personne [L'Académie française condamne l'emploi du mot "évident" dans le sens de "facile, aisé".]<br />la fillette laissa sa main glisser sur le bras de sa protégée pour ensuite enserrer ses doigts [pour ensuite l'enserrer de ses doigts]<br />Or, là, rien. [Or là, rien.]<br />elle aurait donné n'importe quoi pour franchir la sortie [franchir la porte ou le seuil]<br />son esprit s'était égaré mais, au final [finalement, en fin de compte ; l'Académie française condamne l'expression "au final", je cite : "grammaticalement fautive, qui se répand sans que rien ne la justifie".]<br />prenant son courage à deux mains et en espérant qu'elle ne le regretterait pas [À mon humble avis, le "et" est de trop.]
À demain.
Slyth
Posté le 23/10/2016
Hello,
En relisant, j'ai tout bêtement supprimé cette phrase au sujet de l'honneur. Elle n'était vraiment pas claire.
Sa vision du monde est tordue oui : elle peut revenir sur sa parole quand elle le souhaite pour garder les choses à son avantage, mais les autres lui doivent une obéissance absolue. Il y a clairement un problème ! Et c'est sûr que les rapports humains ne peuvent pas fonctionner longtemps comme ça. 
Ah ah non, je voulais vraiment que ce soit une coupe très désordonnée qui puisse rappeler ce qu'elle-même faisait subir à ses servantes. Je voulais que le flash-back et la réaction d'Ayleen soient très marqués pour bien montrer l'importance de cette scène. Oui, Ayleen tient beaucoup à la longueur de ses cheveux car, sans compter leur couleur, ils étaient le symbole de sa royauté quelque part. Et également celui de sa suprématie sur les autres puisqu'elle veillait à être la seule à avoir droit à une telle longueur. A travers eux, elle est aisément reconnaissable et placée au centre de l'attention, tout ce qui lui convient à merveille. 
Du coup, le fait de s'en voir privée si brusquement c'est un peu comme se voir destituée une seconde fois. Elle perd un symbole fort, quelque chose qui était visible et clairement identifiable par les autres. 
Je tenais à la faire passer par un moment vraiment difficile avant que les choses ne puissent évoluer  =)
Un grand merci pour tes remarques, ta lecture et ce commentaire ! 
Rimeko
Posté le 04/09/2016
Suggestions :
"Il partait travailler, bien qu'il ne prononce (prononçât) jamais ce mot"<br />"Avoir conscience qu'elle était (avait el9;tel9;) en train de commencer à faire confiance à Saraï dégoûtait profondément la jeune femme."<br />"malgré toutes les injures qu'elle avait reçu(es) en pleine figure"<br />"je suis certaine qu'il doit y avoir plusieurs conseillers qui délèguent ce travail" 'À qui tu del9;lel8;gues', plutôt, non ? ;)
 
Oh, pauvre Saraï... Elle est si dévouée à la princesse, alors que celle-ci la méprise, et elle n'avait voulu que son bien... Même si bon, pour le tact on repassera avec eux xD Ça a au moins eu le mérité d'être efficace !
Et je me demande bien ce qui va arriver à Ayleen durant cette sortie en solitaire dans la ville... tant qu'elle ne croise personne, ça devrait aller. Après... ça risque de devenir plus risqué si elle rencontre des gens ! J'espère juste qu'elle ne se perdra pas ^^
Slyth
Posté le 04/09/2016
Il faudrait que je vérifie mais je crois que l'utilisation du subjonctif imparfait n'est plus obligatoire après "bien que" et que le subjonctif présent suffit.
Par rapport à la phrase avec les conseillers, c'est un passage que j'ai légèrement remanié durant le PaCo et la phrase n'y apparaît plus  ^^
Ah bon, tu trouves qu'ils manquent de tact ? *sifflote*   Pour ma (piètre) défense, je pourrais dire que c'est le côté barbare des Demis qui est ressorti ! =P
Oui pauvre Saraï : même si elle persévère à tenter de voir le bon en chacun, on ne peut pas dire qu'Ayleen lui retourne la faveur ! 
Concernant la sortie en solitaire, tu as déjà eu ta réponse depuis un bon moment donc, pour ma part, je vais juste me contenter de passer au commentaire suivant ! ;)  
Laure
Posté le 03/10/2015
C’est encore moi !
Encore une fois, j’ai bien aimé ! C’est intéressant de voir Ayleen qui se transforme ; elle semble de moins en moins dégoûtée par les Demis ! J’aime que ce soit une évolution qui se fait un peu par vagues : elle les déteste, puis elle se dit qu’ils ne sont pas si terribles, puis elle a une rechute et elle leur crie des insultes, ensuite elle se radoucit…
Il y a un truc qui m’a semblé incongru : c’est quand Saraï se dit « Mais qui était-elle pour oser dicter sa conduite à une princesse ? C'était Ayleen qui représentait le pouvoir et personne d'autre. » Je trouve ça étrange un peu qu’elle se dise ça alors que depuis un certain temps, Shan et elle exercent quand même un grand pouvoir sur Ayleen. Surtout qu’ils viennent de lui couper les cheveux contre son gré. Il me semble qu’à ce stade-là, Saraï ne devrait pas hésiter à aller parler à Ayleen parce que c’est une princesse. Parce qu’elle est en colère, certainement, mais uniquement parce qu’elle a dirigé le royaume, ça je ne sais pas… Mais ce n’est que mon avis ^^
J’ai hâte de voir comment Ayleen va se débrouiller à l’extérieur, et surtout ce qu’elle compte faire pour régler tous ses problèmes !
Slyth
Posté le 03/10/2015
Ah ah oui, c'est une façon assez intéressante de voir les choses ! Mon idée de base était que l'évolution d'Ayleen soit assez linéaire mais elle a un caractère tellement têtu et des idées si arrêtées que, finalement, je crois que de petites rechutes étaient inévitables ! xD
Oui, je comprends ce que tu veux dire. Ce n'est pas faux en soi. Mais Saraï a un immense respect pour Ayleen et pour son statut. Il faut dire qu'elle idéalise aussi un peu ce rôle de princesse. C'est son côté un peu naïf. Et puis, je crois qu'elle aurait l'impression de profiter de la situation si jamais elle se permettait d'être plus familière avec Ayleen, et elle n'aimerait probablement pas cette idée. Du coup, elle est plutôt passive par rapport à ça mais cela ne veut pas dire qu'elle n'a/n'aura aucun impact sur la princesse. 
Ayleen a du pain sur la planche, c'est clair !
Merci beaucoup pour ta lecture et ton commentaire !  
EryBlack
Posté le 28/10/2013
Un joli chapitre encore une fois, la relation entre Ayleen et Saraï progresse à merveille et tu doses très bien leurs dialogues, je veux dire, tout ça ne se fait pas en deux phrases, la princesse met du temps à faire confiance, et j'apprécie beaucoup d'assister à son évolution !
Comme j'ai lu plein de chapitres sans commenter, j'ai un peu l'impression de profiter de l'histoire sans rien lui apporter en échange... Du coup je fais mon mea culpa, et je me suis appliquée à pister les petites imperfections. C'est du 100% chipotage, mais ça peut améliorer l'ensemble, sans demander trop de boulot :) 
- "Elle n'arrivait pas à concevoir une telle option" Je trouve le terme mal choisi, même si je comprends tout à fait la phrase. Je ne saurais pas trop par quoi le remplacer... Peut-être dire simplement "Elle n'arrivait pas à le concevoir" ?
- "A cet instant, des grincements peinés provenant de l'escalier se firent entendre" le mot grincement est déjà utilisé dans la première phrase du chapitre. C'est pas très grave, vu que ça fait déjà deux paragraphes, mais j'aime beaucoup l'idée de grincements peinés, alors je trouve que cette phrase mériterait un mini-repassage ^^ Tu pourrais parler de gémissements plutôt que de grincements, par exemple ?
- "Elle était seulement consciente d'être capable de se procurer suffisamment de nourriture pour tout le monde en cas de coup dur" J'avais presque oublié que Saraï était une voleuse experte ! Il serait judicieux d'appuyer cet aspect-là du personnage, ou au moins de rappeler dans ce passage que "se procurer de la nourriture" signifie bien, pour elle, rapiner quelques miettes sur les étals des marchands.
- Au début du dialogue, l'expression "la jeune femme" est utilisée deux fois de suite pour caractériser Ayleen. C'est juste une répétition, mais ça vaut le coup d'être modifié ^^
Voilà, j'espère que c'était pas trop trop long et que ça te servira :s Je continue ma lecture ! 
Slyth
Posté le 28/10/2013
Je te remercie. J'essaie effectivement de prendre du temps pour faire avancer les choses car je crois que tout ne peut pas changer en un clin d'oeil, surtout avec quelqu'un d'aussi borné qu'Ayleen. Malgré tout, il ne faudrait pas que je donne l'impression que l'histoire fait du sur-place pour autant. Donc c'est tant mieux si le dosage semble réussi et que cela plaît aux lecteurs ! ^^
Oh non, tu n'as aucune raison de t'en vouloir. Tu commentes quand tu veux et après le nombre de chapitres que tu désires. Je connais des gens qui attendent de connaître la fin d'une histoire avant de la commenter. Moi-même je commente pratiquement toujours chapitre par chapitre parce que j'aime aller dans les détails lorsque je partage mon ressenti (et aussi parce que c'est super difficile pour moi de faire du condensé ! ^^''). Bref, chacun sa façon de faire. De mon point de vue, tous les commentaires apportent toujours quelque chose ! ;) 
Je te remercie pour tes remarques qui sont toutes très judicieuses. Il y a des choses qu'on ne remarque pas forcément en tant qu'auteur ou à force de relire 20 fois alors naturellement que cela m'est utile ! Et je vais y remédier au plus vite.
Rien n'est jamais trop long pour une amatrice de pavés telle que moi, ne t'en fais pas ! =P 
Merci pour ta lecture ainsi que ce commentaire ! 
Jamreo
Posté le 12/01/2013
Coucou Slyth,
Ca y est j'ai enfin un peu de temps >.< c'est un vrai plaisir de retrouver ton histoire et son ambiance bien particulière. Mais au vu de ces deux chapitres, la situation change. Ayleen n'a plus de cheveux et j'ai l'impression que la relation entre elle, Saraï et Shan évolue à pas de géant. La seule qui se montre vraiment soucieuse et gentille avec tout le monde, c'est Saraï. Elle est adorable cette petite, mais bien stoïque aussi, et puis elle a l'air d'en savoir un rayon sur le fonctionnement du pouvoir pour son âge (d'ailleurs quel âge a t-elle, déjà?) C'est assez impressionnant. Bref, donc les choses changent. Elles étaient déjà bien étranges au début mais à présent elles le sont ... encore plus (et ce n'est pas un point négatif, loin de là, justement les émotions de chacun sont très complexes et tu gères ça très bien). Shan, lui, reste un M. Mystère à toute épreuve, j'avoue que j'aimerais en savoir bien plus sur lui xD notamment pourquoi il répugne à dire ce petit "je vais au travail". Simple pas-envie ou bien il y a quelque-chose derrière. Malgré ce que pense Saraï il cumule peut-être deux boulots, et peut-être que dans le lot, il y en a un pas des plus recommandables. Enfin là c'est moi qui me perds dans les suppositions, encore une fois :P
Voilà, maintenant que l'oiseau est hors du nid, je suis impatiente de voir la tournure que ton histoire va prendre. Et puis toute insupportable qu'elle soit, Ayleen m'avait manqué, en fait. Incroyable mais vrai. D'ailleurs - je n'irais pas jusqu'à dire qu'elle s'est transformée en princesse de contes de fée, mais au niveau psychologique, il s'en est passé des choses pour elle. Allez savoir si elle parviendra un jour à remonter sur son beau piédestal :P
Voilà bon. C'est vraiment agréable de voir les choses bouger, comme ça. Bon courage pour la suite :D 
Slyth
Posté le 12/01/2013
Bonjour Jam' ! ^^
C'est vrai que l'histoire a pris un sacré virage, je le reconnais. Y a pas mal d'éléments qui bougent d'un coup. Je ne sais pas s'il y a une part d'inconscience là-dedans mais comme la majorité des chapitres précédents étaient consacrés à la "mise en place du décor", je crois que j'ai voulu revenir vers des événement plus concrets et surtout reprendre le fil de l'intrigue initiale. Je suis soulagée si tu me dis que ce n'est pas un point négatif et je comprends tout à fait que ces changements puissent faire réagir.
Pour répondre à ta question, Saraï a 13 ans. Je suis consciente de jouer un peu au funambule avec ce personnage parce qu'elle a des réactions assez opposées : parfois c'est sa naïveté d'enfant qui ressort et, d'autres fois, on est surpris par la maturité qu'elle peut afficher. Tout cela a bien entendu une raison d'être et j'espère que, petit à petit, la suite de l'histoire saura le démontrer. Néanmoins, j'avoue qu'une part de moi ne se sent pas encore tout à fait à l'aise avec cette petite fille : je compte un peu sur les commentaires pour déceler mes maladresses et réussir à me mettre sur le bon chemin.
Je comprends que tu commences à te poser des questions sur Shan, c'est vrai qu'il est encore pas mal laissé de côté pour le moment. Mais je peux te promettre que vous le verrez apparaître plus souvent par la suite et également que vous pourrez en savoir plus sur lui. C'est qu'il a également son rôle à jouer dans cette histoire le bougre ! xD
Oh, cela me fait plaisir de savoir qu'Ayleen t'a manqué. Mine de rien, il nous arrive parfois de nous attacher à des personnages étranges, tu ne trouves pas ? En tout cas, je suis très contente que tu me l'aies confié, c'est un vrai compliment pour moi !
Je voulais te remercier de continuer à lire cette histoire malgré ma longue absence, ça me touche beaucoup ! Merci aussi d'avoir pris le temps de lire et de me laisser ce commentaire !
Cricri Administratrice
Posté le 05/01/2013
En fait, j'en viens à penser que Saraï est la véritable héroïne de l'histoire et c'est ce qui fait, à mon sens, toute l'originalité de ce roman. Tu aurais pu, après tout, te centrer exclusivement sur le duo Shan/Ayleen et te servir de la petite soeur comme d'un personnage prétexte pour faire le lien entre eux. Eh bien non, elle a vraiment une existence à part entière et son rôle est essentiel : c'est elle qui ébranle Ayleen, c'est elle qui adoucit Shan, c'est elle qui éveille en eux ce qu'ils possèdent de meilleur.
J'ai eu (presque) peur quand j'ai vu la réaction d'Ayleen et son repli sur ses automatismes de pauvre persécutée par les méchants Demis. Mais Saraï parvient à la troubler, à fissurer ce masque, à laisser paraître une autre Ayleen (encore à définir, mais une autre Ayleen quand même). Et la fin du chapitre est franchement belle et émouvante.
Oh, j'ai ri en lisant : "Elle est encore plus insupportable dans cet état-là que d'ordinaire !" C'est ce qui se rapproche le plus de l'inquiétude dans la bouche de Shan, je présume x'D
Bonne continuation, Slyth !
Slyth
Posté le 05/01/2013
Oh, tu es bien la première à me faire cette remarque ! Et c'est assez étonnant parce que je n'y avais jamais pensé en fait... mais peut-être que tu n'as pas tort dans le fond. Et puis, en plus de ça, tes propos touchent dans le mille : pas plus tard que ce matin, je me demandais si Saraï apportait véritablement quelque chose à l'histoire. Enfin, c'est peut-être parce que j'en suis moi-même un peu plus loin dans l'histoire mais, j'ai commencé à douter un peu de son rôle. Du coup, ce que tu me dis là me rassure beaucoup, merci !
C'est vrai que ça ne semblait pas gagné pour qu'Ayleen sorte de sa torpeur mais, heureusement une fois encore, Saraï était là. Ayleen ne s'en rend peut-être pas compte mais elle lui doit quand même une fière chandelle à cette gamine ! xD
Cette sortie est-elle le prélude d'un changement important pour la princesse ? La suite nous (ou vous) le dira.
Et c'est à ton tour de me faire rire avec cette remarque : oui, c'est fort probable que Shan ne puisse guère faire mieux dans l'état actuel des choses ! xD
Merci beaucoup d'avoir pris le temps de passer si vite pour lire et me livrer tes impressions, c'est toujours une grande joie pour moi que de pouvoir te répondre ! 
vefree
Posté le 20/02/2013
Coucou, me revoilou !
J'aime toujours autant ton style d'écriture. Et puis tes personages sont hauts en couleur, l'ambiance tellement bien décrite qu'on s'immerge très facilement.
Le drame du coupage de cheveux est d'une ampleur inégalée. Ça, c'est indéniable. Pour une peste comme Ayleen, on peut comprendre qu'un tel symbole puisse avoir autant d'importance, vu qu'elle est un tantinet superficielle. Quelque chose me titille quand même. La petite Saraï semble vraiment très au fait du fonctionnement du pouvoir. Pour une petite fille et aussi fille d'un peuple en conflit avec l'autorité, je me demande comment elle en sait autant et qu'elle a intégré tout ça. L'échange qu'elle a avec Ayleen ici me fait m'interroger. Certes, elle sait être convaincante mais il me semble que ce n'est pas un dialogue de son âge. Quel âge a-t-elle, déjà ? 
Bon, je suppose que tu as une explication à cela, ou alors c'est une incohérence. Toujours est-il que ça ne bloque pas mon plaisir de me replonger agréablement dans ton univers. Dès que je peux, je reviens lire la suite.
Biz Vef' 
Slyth
Posté le 20/02/2013
Et voilà la championne des commentaires ! Tu ne chômes pas hein ! ;)
Merci pour tes premières lignes qui me rassurent. Mon rythme d'écriture est tellement irrégulier que je me demande souvent si ça ne se remarque pas trop. Comme je n'écris jamais un chapitre en une fois, j'ai souvent peur qu'il y ait une sorte de "décalage" entre certains passages, que mon style ne soit plus le même. Apparemment, ça n'a pas l'air d'être trop le cas en ce qui te concerne, alors merci !
C'est vrai que cette séance de "coiffure" a un impact énorme. Je me suis souvent demandé si ça ne risquait pas de paraître trop exagéré mais on ne me l'a jamais reproché pour le moment.
Aaaah, Saraï ! xD   Je crois que je l'avais déjà mentionné une fois dans un autre commentaire mais je suis parfaitement consciente de jouer au funambule avec ce personnage. Pour te répondre, elle a 13 ans. Je suis souvent en train de balancer entre le côté naïf et celui plus mature de sa personnalité. Et je comprends tout à fait que cela puisse susciter des questionnements. Il y a effectivement une raison à cela, vous aurez l'occasion d'en apprendre un peu plus par la suite. Mais c'est vrai que je ne suis pas complètement sûre de moi avec cette petite fille. J'avoue que je compte un peu sur les lecteurs pour m'aider à m'aiguiller un peu mieux. Espérons que la suite des événements m'aidera à ajuster ma vision des choses ! ^^''
Je te remercie de continuer à suivre cette histoire, de prendre le temps de lire les chapitres ainsi que de me laisser des commentaires aussi généreusement détaillés à chaque fois : c'est toujours un vrai régal, merci beaucoup !
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