Un ciel gris et une faible bruine accueillirent la sortie de l'héritière du trône. Tant de caprices pour pouvoir s'extirper du taudis – à présent derrière son dos – et le beau temps n'était même pas au rendez-vous. Cependant, la colère d'Ayleen avait fondu, laissant place à une profonde amertume. Peu lui importaient les nuages au-dessus de sa tête et les gouttes d'eau sur son nez. Les secondes qui s'égrenaient n'avaient pas plus d'impact.
Elle aurait tout aussi bien pu demeurer sur le pas de la porte la journée durant, cela lui était égal. Ses yeux finirent pourtant par se promener sur les alentours : faute de soleil, les rues étaient désertes et dégageaient une sérénité étonnante. Pourquoi ne pas marcher un peu puisqu'il n'y avait personne pour la déranger ? Qu'avait-elle de plus à perdre de toute façon ?
Ayant pris une décision, la princesse laissa les pas la guider au hasard dans la ville. Son manque d'entrain fit remonter à sa mémoire le souvenir de son arrivée. Ce jour-là, il fallait reconnaître que son allure était bien moins engageante qu'aujourd'hui. Elle se surprit même à penser qu'il était plus confortable de posséder des vêtements propres et, surtout, des chaussures. Ce constat raviva aussitôt le souvenir de ses hôtes qui l'avaient si lâchement trahie. Comment pouvait-on être cruel à ce point, offrir le gîte et le couvert avec le sourire tout en masquant des intentions aussi perverses ? Une stratégie pareille était plutôt digne de sa propre personne mais en être la victime était franchement déplaisant. Que d'autres puissent user de stratagèmes à la hauteur de ses meilleurs coups lui était insupportable. D'autant plus qu'il s'agissait de Demis ! D'ailleurs, peut-être était-ce dans ces infâmes complots que se cachait le secret de leur nom peu flatteur. Après tout, cette histoire de monstres à moitié humains était purement fantaisiste ! Depuis le temps qu'elle se trouvait ici, Ayleen n'avait remarqué aucune étrangeté de ce genre. Certes, c'étaient des rustres, mais pas au point de se couvrir de poils et se doter de dents pointues une fois la nuit tombée. De vulgaires histoires à dormir debout pour effrayer les naïfs !
Serais-je en train de perdre la tête ? songea-t-elle soudain. Voilà qu'à nouveau, elle était en train d'admettre avoir eu tort au sujet des Demis ! D'accord, ils n'avaient pas un aspect bestial mais on ne pouvait pas avoir choisi de les nommer ainsi sans raison.
La jeune femme secoua la tête pour se débarrasser de ces mauvaises pensées une fois pour toutes et continua de déambuler. Ce silence bienvenu parvenait à calmer un peu sa frustration. Malheureusement, le sentiment de vide qui l'habitait à la manière d'un parasite depuis la veille ne paraissait pas prêt à lâcher prise aussi facilement.
Elle finit par remarquer les étals vides qui l'entouraient : voilà ce qui expliquait le calme des alentours. Quant à la raison de cette fermeture, elle demeurait incertaine.
« Vite ne traînons pas ! »
Un murmure pressant et des pas précipités vinrent soudainement briser le silence environnant, attirant son attention. Si, jusqu'alors plongée dans ses réflexions, elle ne s'était pas préoccupée de savoir si son chemin avait croisé celui d'autres êtres, l'attitude de ceux-ci avait piqué sa curiosité. Ne sachant que faire, Ayleen se recroquevilla instinctivement avec le fol espoir de passer inaperçue. Toutefois, le couple qui entra dans son champ de vision ne parut pas la remarquer. Bras dessus bras dessous, le duo ne comptait visiblement pas s'attarder dans les environs.
« La "Terreur Noire" peut attaquer n'importe quand ! chuchota impérieusement l'homme à sa compagne affolée. »
Ils s'évanouirent aussi vite qu'ils étaient apparus, laissant la princesse à nouveau seule. Les sourcils froncés, la jeune femme ignorait si elle devait s'inquiéter de cette scène. Si le sentiment d'insécurité suffisait à expliquer l'abandon des étals, c'est que la menace devait être bien réelle. Mais sans l'avoir vue de ses propres yeux... cela restait tout de même difficile à croire. Certes, son château avait bien été envahi mais, depuis lors, rien d'aussi terrible n'était arrivé. Du moins, rien à quoi elle aurait pu assister personnellement. Cela dit, dans le doute, mieux valait ne pas trop traîner à l'extérieur.
Elle se remit en marche et pressa un peu plus le pas. Au bout de quelques seconde, un léger clapotis attira son attention : elle venait de mettre le pied dans une flaque d'eau. Ayleen en gronda de frustration : elle aurait dû s'en douter ! Avec la pluie qui s'était déchaînée toute la matinée et ces misérables chemins de terre, une telle rencontre était inévitable. Elle allait s'en détourner quand la vision de son reflet l'arrêta net. Curieusement, l'image que lui renvoya le liquide translucide ne fut pas aussi monstrueuse que ce que son esprit avait eu le temps de lui faire envisager. Choisissant soigneusement de ne pas prêter attention à sa tenue, la princesse constata avec soulagement que ses nombreuses contusions avaient disparu. Si leur souvenir semblait déjà lointain, elle fut malgré tout heureuse de voir que son épiderme ne conserverait aucune trace de cette humiliation. Finalement, ses yeux osèrent monter plus haut : le châle dont la gamine l'avait affublée possédait l'avantage de masquer son carnage capillaire tout en préservant une allure féminine. Sans aller jusqu'à remercier ses tortionnaires (non, elle n'avait pas perdu la tête à ce point), Ayleen ne fut pas aussi dégoûtée par son apparence qu'elle aurait été tentée de le croire.
Puis, fatiguée de cette perte de temps, elle reprit son parcours incertain.
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La souveraine ne savait pas où ses pas la mèneraient. Le temps lui-même paraissait se perdre dans ce dédale de murs maladroitement érigés à l'aide de divers matériaux : ils se dressaient de chaque côté, pitoyables mosaïques brunâtres entre lesquels il était impossible de faire une différence nette. Elle s'était perdue mais ne se préoccupait pas de savoir comment elle allait rentrer. Au château ? Non, chez les deux instables Demis. Car sa belle demeure lui avait hélas été ravie par un mystérieux ennemi dont elle ignorait tout. Au vu des événements qui y avaient eu lieu, tenter d'y retourner aurait signifié signer son arrêt de mort. Et quand on est mort, on ne peut pas se venger, n'est-ce pas ? Il était donc préférable de renoncer aujourd'hui pour ensuite pouvoir savourer pleinement sa victoire le moment venu.
Puis, soudain, une bâtisse parut se détacher de ce magma de formes incertaines. Son aspect était tout aussi misérable que les autres mais elle était malgré tout parvenue à capter l'attention de la promeneuse solitaire. Cela pouvait s'expliquer par sa taille (sensiblement plus grande que ce qu'Ayleen avait pu noter jusqu'à présent), mais c'était surtout l'enseigne décolorée ornée d'une pinte qui livrait l'information la plus utile. Une auberge. Il ne fallut que quelques secondes à la jeune femme pour interpréter ce signe : voilà une opportunité à saisir ! Au vu de son état, le remède par excellence n'était-il pas d'aller noyer sa rancœur dans l'alcool ? Après la lutte, la trahison et l'abandon, il n'y avait décidément rien à faire de mieux.
Revigorée par sa première décision concrète de la journée, la princesse dirigea ses pas vers l'entrée de la taverne. Aucune inquiétude n'eut l'audace de venir la submerger : l'univers des Demis ne lui faisait plus peur. Non qu'elle fasse preuve d'un quelconque courage mais elle se fichait simplement des éventuelles conséquences de ses actes. Pas au point de mettre sa vie en danger bien sûr mais, dans un lieu comme celui-ci, elle ne devait pas risquer grand-chose. La paranoïa, c'était terminé. A présent qu'elle avait un plan, elle savait ce qui lui restait à faire. La voie était toute tracée.
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La première chose qui frappa Ayleen – une fois que la vieille porte en eut profité pour grincer tout son soûl avant de se refermer – fut l'odeur âcre de la sueur qui avait élu domicile entre les murs. Une fragrance typiquement masculine qui lui fit retrousser le nez. Un coup d’œil alentour lui démontra qu'elle ne s'était pas trompée : l'endroit avait beau être mal éclairé, il n'y avait que des hommes attablés ici. Chacun s'était retourné à l'entente du crissement familier et ils observaient à présent la nouvelle arrivante d'un air mauvais en plissant leurs petits yeux porcins. Le silence qui était tombé ne dura qu'une demi-seconde avant que les premiers chuchotements désapprobateurs ne se fassent entendre.
Loin de se démonter face à cette vague d'hostilité, la jeune femme se para aussitôt de son masque princier et traversa la salle d'un pas conquérant jusqu'au comptoir. Le ton qu'elle employa pour ordonner au tenancier de lui céder ce qu'il avait de plus fort ne laissant pas à l'homme le loisir de répliquer. Une fois contentée, celle qui était parvenue à asseoir son autorité en un instant s'accouda au buffet et consomma tranquillement sa boisson.
Autour d'elle, c'était la stupéfaction. Les clients demeuraient abasourdis face à tant d'audace : cette sans-gêne n'était donc pas au courant ? Ici, on ne voulait pas voir de femelles, en tout cas pas au bar. On les tolérait seulement à l'étage, là où il y avait les chambres mais elles avaient intérêt à quitter très vite les lieux une fois leur besogne terminée. Et puis de toute manière, qu'est-ce qu'une femme pourrait bien faire au comptoir d'une taverne ? Ce n'était pas là sa place.
Une fois le temps de la surprise passé, les grommellements rageurs reprirent de plus belle : il ne fallait pas laisser passer ça. Pourtant, personne ne bougeait, comme si chacun préférait râler dans son coin. Ah, elles étaient bien jolies ces paroles mais où se trouvait donc le courageux qui oserait agir ? Allons, ce n'était tout de même pas une garce de ce genre qui allait les impressionner !
Décidant que la plaisanterie avait assez duré, l'un des affreux se leva. Son geste fut silencieusement acclamé par ses comparses, soulagés d'être débarrassés d'un pénible labeur. Leur sauveur avait l'air taillé pour ce genre de mission : aussi épais que haut, il possédait l'étrange faculté de suer plus que la moyenne. Lui-même attribuait fièrement cette abondance à son importante pilosité, signe de son incontestable virilité. Toujours est-il qu'aucune personne douée d'un minimum de bon sens (et d'un odorat opérationnel), ne souhaiterait se frotter à un tel individu.
Inconsciente du danger qui s'approchait désormais à pas mesurés, Ayleen sirotait paisiblement sa boisson. Ceci ne respectait pas la liste des aliments consommables sans danger qu'elle avait mentalement confectionnée mais c'était sans importance. Le goût qu'elle avait en bouche n'était pas désagréable et elle ne doutait pas de pouvoir aisément tenir la distance. Intérieurement, la jeune femme exultait : si sa beauté était moins irrésistible qu'auparavant, son magnétisme, lui, n'avait rien perdu de son potentiel. Il lui avait suffi d'à peine deux minutes pour mettre tous ces ivrognes à ses pieds. Quel délice de parvenir à éprouver ici-bas ce sentiment de toute-puissance si enivrant !
« T'as rien à foutre là. »
Le ton bourru venait de briser la magie de l'instant. Loin de s'en offusquer, la princesse tourna la tête pour jauger son interlocuteur d'un regard dédaigneux. Elle dut lever les yeux pour ce faire mais ne s'inquiéta guère de la vision qui s'offrit à elle : il avait beau posséder un avantage au niveau de la taille, il ne s'agissait somme toute que d'un pauvre dégénéré de plus. Aussi la souveraine prit-elle tout son temps pour reporter son attention sur son verre déjà bientôt vide avant de daigner susurrer :
« Plaît-il ? »
Elle n'avait pas besoin de se retourner pour savoir que cette réponse ne lui avait pas plu. Elle pouvait le sentir fulminer depuis là et imaginait une vapeur aigre s'échapper des pores de sa peau grasse. Un sourire de satisfaction vint étirer ses lèvres : voilà bien longtemps qu'elle n'avait plus connu cette sensation de maîtrise totale. Son arrivée de l'autre côté de la muraille lui avait décidément fait perdre certains de ses moyens. Heureusement, le naturel revenait vite.
Mais un léger bémol venait tout de même perturber cette partition : il n'était pas très compliqué de deviner pourquoi elle se retrouvait être la cible de ce balourd. Elle était la seule représentante de sexe féminin dans ce lieu. Il devait donc la penser faible. Et cette simple pensée suffit à faire disparaître son air réjoui.
Elle réfléchissait à la manière de punir un tel affront lorsque des grincements attirèrent son attention : quelqu'un était en train de descendre les escaliers qui menaient à l'étage. À sa grande surprise, une femme apparut dans son champ de vision. Visiblement pressée, elle tentait de se recoiffer fébrilement et franchit rapidement la distance qui la séparait de la sortie en prenant bien soin de ne croiser le regard de personne.
« Et elle alors ? Elle n'a pas droit à vos charmantes attentions ? railla la souveraine. »
Une masse s'abattit brutalement sur son bras, lui arrachant un tressaillement de douleur. La brute lui enserrait le poignet de toutes ses forces, écumant de rage.
« Tu m'as pas bien compris, petite traînée ? T'as intérêt à dégager d'ici avant qu'on s'occupe de toi ! »
Outre l'insulte et les relents d'alcool provenant de l'haleine de son ennemi, ce fut sa menace qui paralysa vraiment Ayleen. Cette agression venait de lui rappeler qu'elle ne se trouvait pas en territoire allié et, qu'ici-bas, on se fichait de son statut princier. À trop vouloir jouer avec le feu, voilà qu'elle risquait à nouveau de se faire rosser.
Elle avait immédiatement résisté à l'étreinte mais, avant qu'elle n'ait pu tenter quoi que ce soit afin de se dégager, un nouveau personnage vint se mêler à la rixe.
« Du calme l'ami. »
Une voix profonde, sereine, et une grosse main posée sur l'épaule de l'agresseur, telle fut la première vision que la jeune femme eut de son sauveur. L'espace d'une seconde, son intervention lui rappela le capitaine de la garde qui l'avait aidée à fuir le château : elle se demandait ce qui avait bien pu lui arriver. Néanmoins, la poursuite de son observation eut tôt fait de la ramener à la réalité. La main secourable était attachée à un bras aux dimensions impressionnantes : ce géant-là l'emporterait sur l'autre en force, c'était certain. Aussi chauve que son comparse était hirsute, il dégageait une aura qui forçait le respect et ses prunelles d'un intense bleu océan ajoutaient à sa prestance. Son intervention n'avait pas été brutale mais malgré tout suffisamment ferme pour se faire remarquer. D'ailleurs, la colère du barbu paraissait s'être essoufflée à la simple entente du ton sans appel. Quand ses yeux finirent par croiser ceux de son opposant, il n'en menait pas large.
« A... Algonn ? demanda-t-il comme s'il avait besoin d'une confirmation. »
Le concerné se contenta d'opiner du chef. Cette réponse eut l'air suffire à la brute qui se dépêcha de libérer Ayleen. Ses mains esquissèrent ensuite divers mouvements maladroits, comme s'il ne savait pas trop quoi en faire.
« Tu sais à quel point je déteste les conflits, n'est-ce pas Tenag ? dénonça la voix caverneuse.
— Je... je voulais causer d'ennuis à personne, j'le jure ! balbutia l'accusé. »
L'autre continuait de le transpercer du regard, insensible à ses pitoyables excuses. Comme le malaise du type s'accentuait, Ayleen observait la scène avec une fascination complète. À part elle-même, elle n'avait jamais vu personne faire preuve d'une autorité aussi écrasante. La crainte qu'inspirait cet homme pouvait-elle être uniquement due à l'envergure de ses muscles ?
« Je crois que... j'ferais mieux de m'en aller, ânonna le soiffard, voyant qu'un silence pesant s'éternisait. »
À nouveau, pas de réponse. La sérénité du colosse était stupéfiante : à l'instar de la princesse, il n'avait pas besoin de mots pour imposer sa volonté. Et, apparemment, personne n'osait la contester. Depuis son arrivée, les messes basses s'étaient tues : nul ne semblait vouloir se porter au secours de l'imprudent qui s'était mis dans ce pétrin.
Soudain, des bruits de pas se firent entendre et s'amplifièrent, signalant qu'une nouvelle personne allait descendre par ici. Le barbu profita de cette occasion pour détaler sans demander son reste. Seul le long grincement de la porte annonça qu'il était sorti de l'auberge. D'un seul coup, toute la tension accumulée retomba : les conversations reprirent de plus belle comme si de rien n'était et le bruit des chopes qui s'entrechoquaient retrouva sa place légitime.
Seule Ayleen était demeurée immobile. Ses yeux n'avaient pas quitté la stature écrasante de l'étranger qui s'était interposé. Rencontrer une personne avec une autorité si similaire à la sienne, c'était presque comme être de retour au château.
Tandis que la jeune femme se surprenait à esquisser son premier sourire sincère dans le monde des Demis, l'homme s'était tourné dans sa direction, la couvant d'un regard apaisant.
« Qu'est-ce qu'une jolie demoiselle comme vous fait dans un endroit pareil ? »
Prise au dépourvu alors qu'elle n'avait pas cessé de l'observer depuis son intervention, l'intéressée ne sut répondre au colosse. Son hésitation devenait dérangeante quand, tout d'un coup, elle sentit un bras se glisser autour de sa taille.
« Elle est avec moi, annonça Shan. »
"Tant de caprices pour pouvoir s'extirper du taudis" Je ne pense pas qu'Ayleen considère ça comme des caprices, et comme c'est plus ou moins son point de vue là... 'Tant d'efforts' ?
"Ayleen ne fut pas aussi dégoûtée par son apparence qu'elle aurait été tentée de le croire. Bien que cela signifie sans doute qu'elle détenait incontestablement un charme naturel, la lassitude qui s'était emparée de son organisme devait également y être pour quelque chose. Alors, fatiguée de cette perte de temps, elle reprit son parcours incertain." Euh... pardon ? Qu'est-ce que sa lassitude vient faire là-dedans ? Est-ce que tu voulais dire qu'elle était moins exigeante dans ses critères de beauté ? Et j'ai du mal à comprendre en quoi c'est une perte de temps de constater qu'elle n'est pas si enlaidie...
"une fois que la vieille porte eut profité de grincer tout son soûl avant de se refermer" Profité de quoi ? Il manque quelque chose sinon dans la syntaxe...
"Aussi bien avec l'alcool que (qu'avec) tous ces regards"
"le capitaine de la garde qui l'avait aidée à fuir le château : elle se demandait ce qui avait bien pu lui arriver" Euh... il a pas fini tué d'une flèche lui ?
Oh, Ayleen dans un bar, ça valait le détour là xD J'aime beaucoup comment elle déchante en comprenant que tous ne la regardent pas parce qu'elle est belle mais parce qu'elle n'a rien à faire là !
C'est drôle de l'imaginer en rebelle aux cheveux courts aussi, ça colle pas très bien avec le côté princesse !
Le colosse chauve m'intrigue ! Est-ce qu'on le reverra ? Il semble avoir une autorité impressionnante sur les habitants, donc si ta demoiselle veut mener une attaque avec leur aide, elle pourrait avoir besoin de lui...
Oh mon dieu, Shan, j'ai hâte de voir comment elle réagira ! xD
Oui je vois, la fin de ce passage n'est pas claire. Il faudra que je change ça !
Par rapport à la porte qui grince, je crois que je voulais souligner le fait que si Ayleen avait voulu faire une entrée discrète, le grincement l'aurait complètement foirée. Bon okay, ça fait un peu comme supposer que la porte serait un personnage en soi qui voudrait ficher en l'air les plans de la princesse... c'est peut-être trop bizarre xD
Hm... oui, il faut que je modifie un peu la phrase par rapport au capitaine de la garde (c'est limite si je ne me suis pas auto-spoilée sur ce coup-là non ? xD)
Contente que le détour t'ait plu malgré les maladresses ! Oui, j'avoue que j'imagine moi aussi très bien Ayleen avec sa nouvelle coupe de cheveux ! ^^
Pour le reste eh bien... tu as déjà eu l'occasion d'avoir pas mal de réponses à tes questions ! De mon côté, j'arrête la tournée de réponses pour ce soir et je tâcherai de reprendre demain ! ;)
Merci pour tous ces commentaires et toute cette lecture !
Coucou, me revoilou ! Je reviens enfin poursuivre ma lecture et je dois dire que ce chapitre est savoureux. Sans qu'Ayleen se départisse de sa prétention toute princière, la voilà qui tente le diable dans une auberge locale. J'aime beaucoup l'ambiance que tu as su mettre dans les lieux. Très saloon de western sans perdre la petite touche, propre à ton univers. Même la première partie où elle déambule dans le village. Ce qui est tout de même intriguant c'est le fait qu'il n'y ait quasi personne. Elle ne croise pas âme qui vive et je me demande pourquoi. Et puis c'est pas Ayleen qui va nous le dire, vu qu'elle vit avec des perspectives pleines de hauteurs, incapable de percevoir le danger. Au contraire, même après avoir méprisé les "Demis" par sa méconnaissance, elle estime désormais les connaître suffisamment pour de nouveau les prendre de haut. Décidément, c'est une indécrotable peste ! Pourquoi ce village est désert ? Où sont-ils tous ?
A l'auberge ? Oui, les soiffards, mais les autres ? Bon, c'est pas super grave. Voilà en tous cas un final de chapitre excellent. Ce mystérieux costaud qui la sauve du vilain puant et de ses intentions ségrégationnistes et puis Shan qui vient à la rescousse. M'est avis que ça va chanter une fois rentrés à la maison, d'ailleurs. Mais qui est ce gars qui impressionne tant la princesse ? Elle ne semble pas tout à fait indifférente à ce qu'il est, ou donne l'apparence d'être. On peut s'en faire des tas d'idées, d'ailleurs. Serait-ce quelqu'un qu'elle a déjà croisé au château ? Un ennemi du pouvoir suffisamment malin pour la séduire ? Juste un type meneur de clan dans le village ? Serait-il un nouvel élément d'intrigue, une face cachée révélée dont il est la figure de proue ?
Bref, il m'intrigue, moi aussi. Ce n'est pas juste une chamaillerie de saloon. Non. Je crois que c'est bien plus que ça. Tenag ? C'est son nom, hein ?...
Eh bien, je dis vivement la suite, hein !!! Tout ça est très bien raconté.
Biz Vef'
Hem... en fait, le fait qu'Ayleen ne croise personne durant son escapade n'a rien de très mystérieux en fait. Dans mon esprit, la météo peu favorable avait son rôle à jouer. Et puis, je me suis aussi imaginée qu'il pouvait également y avoir une sorte de "jour de congé" pour les marchands du coin. Pas vraiment de quoi s'affoler donc. Désolée que tu te sois arrêtée là dessus ! ^^''
J'accepte l'analogie avec le saloon. C'est vrai que c'est un peu le genre d'image que j'avais en tête lorsque j'ai voulu décrire l'auberge. Enfin, c'est quand même temps mieux si ce n'était pas totalement analogue et que je suis quand même parvenue à y ajouter ma petite touche personnelle. Quant à Ayleen, que veux-tu ? on ne se refait pas ! xD
Ca va chanter une fois rentrés à la maison ? Seulement quand ils seront arrivés tu crois ? Ah ah, connaissant ces deux-là, l'orage risque d'éclater bien avant ! D'autant plus que Shan s'est plutôt bien débrouillé pour mettre le feu aux poudres ! ;)
Quant à ce mystérieux type qui empêche Ayleen de passer un mauvais quart d'heure, Algonn (en fait, Tenag, c'est le vilain puant ! =P), je suis contente de savoir que tu t'interroges à son sujet. Je ne peux évidemment rien dire de plus mais j'avoue que les diverses hypothèses que tu formules me plaisent beaucoup !
Merci d'avoir pris le temps de lire ce chapitre et de m'avoir à nouveau laissé un très sympathique commentaire !
J'évoquais la possibilité qu'Ayleen soit définitivement changée par les épreuves qu'elle a traversées, eh bien il semble maintenant évident que non. Elle a une capacité à se remettre... fulgurante. Je l'ai retrouvée tout aussi détestable qu'avant, son caractère complètement rafistolé de bout en bout. C'est étrange, elle n'a pas l'air spécialement bête (même plutôt l'inverse, en fait) mais sa prétention et son complexe de supériorité sont suffisamment forts pour l'aveugler complètement. Elle qui croyait asseoir son autorité dans ce milieu, là vraiment, j'étais soufflée par son manque de lucidité. Elle me surprendra toujours, malgré cette impression de la connaître depuis le temps ^.^
Un petit détail de rien du tout: "Lui attribuait fièrement cette abondance à son importante pilosité" --> j'ai d'abord buté sur le sens de cette phrase, peut-être qu'une virgule après "lui" la rendrait plus claire :)
Vraiment un bon chapitre, j'ai beaucoup aimé en apprendre un peu plus sur cet environnement encore assez obscur où vivent Shan et sa soeur. Curieusement c'était assez drôle par moments, avec cet imbécile capable de suer plus que la moyenne notamment x) et mystérieux avec l'arrivée de cet Algonn. Sans savoir pourquoi je l'imagine appartenant à une guilde ou à un ordre ou une patrouille, enfin faisant partie d'un groupe en tout cas; avec d'autres de sa trempe. C'est ce qui m'est venu en premier. C'est peut-être complètement faux. :P
J'apprécie beaucoup tes nombreuses interrogations au sujet de Shan : c'est la preuve que c'est un personnage qui t'intéresse et ça me fait très plaisir ! C'est une bonne chose que tu le trouves déjà important à ce stade de l'histoire car il va le devenir encore plus par la suite. Et de petites infos à son sujet viendront bien entendu agrémenter tout cela ! ;)
Ah ah, c'est bien Ayleen tout craché ça ! xD Et, à nouveau, tes propos me font très plaisir car tu parviens bien à la cerner : ce n'est pas qu'elle soit bête, elle est "seulement" beaucoup trop sûre d'elle. Et, avec un ego comme le sien, parvenir à relativiser un tant soit peu risque de lui prendre du temps !
Merci pour ta remarque : j'en prends note et je modifie cela dès que possible ! ^^
Je suis contente que ce chapitre t'ait plu. J'avais moi-même pris beaucoup de plaisir à l'écrire et c'est vrai que l'on peut y ressentir une certaine note d'humour, ou tout du moins de l'ironie. Et, en ce qui concerne Algonn, c'était très sympa de pouvoir lire tes hypothèses à son sujet : je ne peux évidemment pas t'en dire plus pour le moment mais je te remercie de les avoir partagées avec moi !
Et puis, finalement, merci d'avoir pris le temps de lire ce chapitre et de me laisser ce commentaire. C'est toujours un vrai plaisir !
J’ai bien aimé l’entrée d’Ayleen dans la taverne, ça change l’atmosphère ! C’est super de voir qu’elle n’a pas peur de cet endroit plein d’hommes et qu’elle ne se laisse pas marcher sur les pieds quand on lui fait sentir qu’elle n’est pas à sa place. La féministe que je suis est bien satisfaite !
Par contre, je commence à m’interroger sur le choix d’avoir coupé les cheveux d’Ayleen. Ceux qu’il lui restent sont recouverts d’un châle et, à ce que j’ai compris, il ne faudrait pas qu’elle perde ce châle sinon on la reconnaîtrait à la couleur de ses cheveux… Donc en fait, ça n’a pas servi à grand-chose de la défigurer comme ça. Peut-être que lui teindre les cheveux aurait été plus efficace ? Et le drame aurait pu être le même : j’imagine bien Ayleen se mettre à pleurer parce que ses cheveux sont tout ternes et plus éclatants comme avant.
J’ai bien aimé l’arrivée surprise de Shan à la fin !
(Si ça t’embête de voir mes commentaires s’empiler comme ça (et je comprendrais bien) ça ne me gêne pas du tout que tu répondes à plusieurs en même temps, au moment venu :) )
Il me semble que l'on m'avait déjà parlé une fois de l'idée de la teinture. C'est clair que ça aurait été plus efficace et évité quelques soucis d'organisation par la suite. L'ennui, c'est que je ne savais pas tout à fait comment mettre ça en place : je n'étais franchement pas sûre que cette "technologie" puisse exister dans mon univers. Cela dit, j'aurais pu faire des recherches et certainement trouver une parade. Mais, avec le recul et maintenant que l'histoire est terminée, je me dis que c'est finalement mieux comme ça. Le fait qu'elle ait conservé sa couleur d'origine aura son importance plus tard dans le texte ^^
Je ne suis jamais embêtée par les commentaires, quelle que soit leur forme ! Sincèrement, sens-toi libre de lire et de commenter comme tu le souhaites et de la façon qui est la plus confortable pour toi ! Je peux m'adapter sans aucun problème ! ;)
Merci beaucoup pour ta lecture et ton commentaire !
Enfin bon, ça a permis d'introduire un personnage qui se détache du lot : Algonn. Il fait à la fois géant zen et danger public (faut voir comment l'autre montagne réagit à sa vue, quoi). Je me demande ce qu'il nous réserve !
Oh, et voilà Shan qui arrive à la rescousse ! Je me demande d'où il sort et comment il savait qu'il trouverait Ayleen ici... à moins qu'il l'ait suivie à la trace, hum, hum. Il va devenir ange gardien malgré lui x'D
Bonne continuation, Slyth ! :-)
Hé hé oui, tu as tout à fait raison : Ayleen a le don de se fourrer là où il ne faut pas. C'est problématique mais ça fait quand même bien rire l'auteur en tout cas ! xD
C'est intéressant que tu t'interroges sur son passé et ce qui peut l'avoir poussée à se comporter de cette manière. Personnellement, je suis une adepte de "il y a toujours une raison à tout". Ayleen ne fait donc pas exception à cette règle et vous aurez droit à plusieurs explications tout au long de l'histoire à son sujet. (J'espère juste que je vais arriver à faire ça de manière suffisamment cohérente et appréciable ! ^^'')
J'aime beaucoup ta façon de définir Algonn, c'est assez juste je dois dire ! xD
C'est vrai que l'on peut se poser des questions quant à la présence de Shan dans cet endroit. Quelques éléments de réponses vous seront livrés dans la suite ! ;)
Merci pour tes encouragements : je sens que je vais en avoir besoin parce que c'est vraiment dur de se mettre à l'écriture en ce moment !
Merci aussi d'avoir pris le temps de lire ce chapitre et de me laisser un commentaire !