17. Rêver encore un peu

Par Mart

Par Jason, à moitié réveillé, le 14 décembre 201*.

« Sleep well, sleep sound

For when you wake up,

There won’t be a sound. »

Je suis réveillé en pleine nuit avec l’impression désagréable que quelque chose me poursuit. Une angoisse inquiète et incertaine que je n’arrive pas à identifier. Les chiffres lumineux de mon réveil électronique me rassurent un peu : je suis au chaud dans mon lit, c’était probablement juste un cauchemar. Si j’ai rêvé, je ne m’en souviens déjà plus. Il est six heures du matin et on n’a pas cours aujourd’hui, il me reste du temps. Je me recouche et ferme les yeux, mais le sommeil ne vient pas. La légère angoisse qui me taraudait se transforme peu à peu en panique. Soudain, un gémissement. Je sursaute, prêt à prendre les jambes à mon cou, avant de me rendre compte que c’est Greg qui a fait ce bruit. Il est en train de s’agiter dans son sommeil. Il doit être en train de faire un cauchemar… Attends, un cauchemar ? Est-ce que c’est à cause de lui que je suis dans un tel état ? Si ce n’est qu’un fragment de ce qu’il ressent…

J’allume la lumière et me penche vers lui. Son visage est distordu par une grimace. La lumière ne semble pas suffire à le réveiller, alors je lui touche l’épaule d’une main et pousse un peu dessus. Il continue de gémir et sa figure se tord à nouveau. Est-ce qu’il souffre ?

Une inquiétude bien à moi me prend alors. Il m’a déjà parlé de ses mauvais rêves. Il n’a pas dû me dire tout là-dessus, ça a l’air intense. Il faut que je l’en tire.

Je m’assieds à califourchon sur lui et commence à le secouer, d’abord doucement, mais comme il ne se réveille toujours pas, je le redresse et le secoue le plus fort possible.

Quand finalement il ouvre les yeux, il cherche sa respiration, comme s’il était resté en apnée. Son premier mouvement est de s’écarter, mais je le retiens et le serre contre moi. Il se débat, mais peu à peu sa peur se calme, et il s’affaisse contre moi.

– Ça va aller, c’est fini, ce n’était qu’un rêve.

Une larme coule dans mon cou alors qu’il me serre contre lui. Est-ce qu’il pleure de soulagement ? Toute l’anxiété qui m’habitait s’est évaporée et laisse un vide bizarre. Une preuve que l’émotion n’était pas à moi ? Il faudra qu’on fasse des tests, mais préférablement avec d’autres émotions et d’autres causes. Des stimuli différents, comme dirait la prof de sciences.

– Là, là. Tout va bien, je suis là, avec toi.

J’ai envie de lui poser mille questions, mais le moment semble mal choisi. Je veux avoir des détails, mais il est bien trop bouleversé pour que j’ose lui rappeler son rêve. Il ne dit toujours rien, mais les légères secousses qui agitaient son corps se calment peu à peu. Je voudrais bien savoir quelle vision d’horreur fait passer quelqu’un de la panique aux sanglots comme ça. Enfin, peut-être ai-je de la chance de l’ignorer.

– Tu veux que j’aille te chercher quelque chose ? Un chocolat chaud, un thé ?

Il secoue la tête, mais ne répond toujours rien. Au moins il réagit à ce que je dis, c’est déjà ça. Enfin, je le comprends, à sa place je ne donnerais pas non plus aux sanglots l’occasion de trahir ma voix. Alors je me contente de le consoler comme je peux, en le serrant contre moi en silence. Je préférerais me coucher et voler encore quelques heures de sommeil à la journée, mais il est hors de question que je le quitte alors qu’il a besoin de moi, et je ne me sens pas trop de me coucher avec lui. Je suis sûr que s’il n’était pas en état de choc, il se moquerait, mais je m’en fous. Je suis plus que content qu’on se soit autant rapprochés, mais je ne peux m’empêcher d’éprouver encore de la gêne à l’enlacer comme ça.

Quelques minutes au moins passent, et contrairement à mes jambes et la plupart des personnes sensées, je suis bien réveillé. Bon, d’accord, j’exagère. Je ne suis pas si mal mis et tous ceux qui doivent se rendre au travail sont probablement en train de s’apprêter… Mais quand même !

– C’est bon, tu peux me lâcher maintenant… Merci.

Ses yeux ont perdu l’éclat surnaturel qu’ils avaient hier et sont tous rouges d’avoir pleuré. Son sourire est assez pitoyable, mais au moins il sourit. Son « merci » s’est échappé dans un souffle, mais je sais à quel point il est sincère. En tant que mec, on a notre égo, c’est tout.

Je ne sais pas trop quoi dire alors qu’il s’écarte et s’adosse à mon lit, alors je me contente de sourire.

– Arrête de me regarder comme ça, on dirait que je viens de t’annoncer que j’ai une maladie incurable, me balance-t-il.

– Ouais bah excuse-moi de m’inquiéter pour mon meilleur ami ! Quant aux annonces… Libre à toi d’en parler ou pas, mais sache que je meurs de curiosité.

– J’imagine, oui… Tu me laisses un moment ?

Je me mettrais des baffes. Bien sûr qu’il va se forcer à m’en parler si je lui dis ça comme ça ! Et si je dis quelque chose maintenant, ça va juste le faire passer pour un fragile ou un lâche. Clairement il n’est pas encore prêt à affronter son cauchemar, mais il va quand même le faire pour moi.

Est-ce que c’est bizarre que ça me touche autant ? Je n’aurais pas dû lui demander ça, mais savoir qu’il va le faire pour moi… C’est bon.

Je m’assieds à côté de lui et attends simplement. Je n’ai pas envie de le presser, et soudain, le moment semble hors du temps. Je me sens parfaitement calme et serein. Qu’il prenne son temps, j’attendrais toute la journée comme ça.

Il ne me regarde pas quand il commence à parler.

– Il y a quelque chose qui me poursuit dans mes rêves. Quelque chose de monstrueux. Depuis que je suis petit, je refais ce cauchemar et c’est comme s’il se déroulait en cycles. D’abord je suis juste dans cette forêt sombre, au milieu d’un chemin. Quelque chose m’observe alors que je marche lentement vers la clairière qui est au bout du trajet, vers la sécurité. À mesure que le cycle avance, la présence devient de plus en plus inquiétante, oppressante. Jusque-là, le pire qui soit arrivé, c’est que je me réveille en haletant après une course-poursuite tendue…

– Mais cette nuit, c’est devenu pire ? hasardai-je.

Du coin de l’œil, je le vois acquiescer.

– Bien pire. Je… Ça va te paraître bizarre que j’en fasse toute une histoire, mais… Je l’ai vu. Il est arrivé à la clairière avant moi, il m’attendait. Je ne sais pas exactement pourquoi, mais je sens que c’est grave. Rien que d’y repenser, j’ai des frissons.

Je ne sais pas trop quoi en penser. J’ai envie de dire que ce n’est qu’un rêve, qu’il ne peut rien lui arriver, mais ça a l’air important pour lui. La dernière chose que je veuille, c’est qu’il se referme sur lui-même. Je commence à mieux comprendre pourquoi les psychologues ont autant d’années de formation…

– Qu’est-ce qui met fin au cycle, normalement ? Ou qu’est-ce qui le fait recommencer ?

Je me suis tourné vers lui, marre de parler au mur. Je veux qu’il sache que je suis là pour le soutenir.

– Je ne suis pas sûr, répond-il, l’air incertain.

– C’est que tu as une idée au moins ! Dis toujours, je ne juge pas, promis.

Je le vois qui cherche ses mots. Il a toujours ce souci de choisir la bonne expression, une justification. Peu importe, je peux attendre et je peux décrypter.

– J’ai toujours cherché du réconfort après un cauchemar particulièrement effrayant.

Il m’adresse un petit sourire désolé qui me réchauffe de l’intérieur. Je me sens terriblement complice, là. Puis il continue.

– Bien sûr, mes parents en ont vite eu marre que je les dérange presque chaque nuit, alors en général j’attendais le plus possible avant d’aller les trouver…

– Mais c’est horrible ! Ils te réprimandaient alors que tu avais peur ?

Je me retiens de crier mon indignation pour éviter de réveiller Maman, mais je me sens prêt à exploser. Il me calme très vite, cependant, le vert et le brun de ses yeux scintillant de calme.

– Non, pas du tout, tu comprends mal. C’est même plutôt l’inverse, ils s’inquiètent toujours un peu… C’est juste que… même s’ils me cajolaient et me rassuraient comme ils pouvaient, je voyais bien que ça les fatiguait, que je ne pouvais pas les déranger chaque nuit. Alors j’ai commencé à essayer d’espacer de plus en plus mes effondrements. Et puis… Tu te doutes bien qu’à seize ans, je n’ai plus trop envie d’aller pleurer dans la chambre de mes parents parce que j’ai fait un cauchemar…

– Ouais, je vois… Mais quand même, si ça t’aide, ça le vaut, non ?

Il souffle et détourne à nouveau le regard. J’imagine que je le mets mal à l’aise, avec mes questions.

– C’est plus compliqué que ça. Je n’ai plus envie de dépendre d’eux. Ils ne seront pas toujours là pour moi et… Ils me cachent quelque chose. Je ne sais pas exactement quoi, mais je sens que c’est important. Alors c’est peut-être puéril, mais si je peux leur cacher quelque chose aussi… Enfin, tu vois ce que je veux dire, non ? Pourquoi devrais-je être le seul à avoir confiance ?

Il n’y a pas de rage dans sa voix. Juste de la fatigue et de la frustration. Je déteste de l’entendre comme ça. Je ne connais que trop bien ces sentiments, mais je ne sais pas quoi répondre, alors j’essaie maladroitement de lui faire un câlin.

Il se laisse faire, mais me murmure quand même à l’oreille.

– Ça commence à faire beaucoup de câlins nocturnes, non ?

Je sens mes joues chauffer un peu, même si ce n’est qu’une bête moquerie.

– Tais-toi et profite ; en plus c’est déjà le matin.

Quand on s’écarte, il a un grand sourire sur le visage, et je suis content de ne pas pouvoir rougir, il se serait encore moqué. Je suis juste content de le voir heureux, de savoir que j’ai pu le rassurer.

– Merci, répète-t-il, cette fois à voix haute en me regardant dans les yeux.

– De rien, j’espère que ça aidera.

– Ça aide déjà beaucoup, je t’assure, déclare-t-il sans lâcher mon regard.

Je ressens à nouveau cette vague de chaleur qui accompagne ce sentiment d’être utile et apprécié. Sérieux, une bonne amitié, c’est pire que du sucre.

– Bon, ton pyjama est trempé de sueur. Tu le mettras dans la manne à linge avant de prendre une douche. Si je nous préparais un truc à manger, entre temps ?

Son ventre me répond avant lui, gargouillant bruyamment.

– Bonne idée, je suis affamé !

Je l’accompagne jusqu’à la salle de bain pour lui donner un essuie, puis m’empresse de sortir alors que ce sans-gêne se déshabille déjà. J’espère juste qu’on ne va pas réveiller Maman, elle avait l’air crevée hier soir. Une grasse matinée lui ferait sans doute du bien avant de devoir repartir au boulot à quatorze heures. Enfin, la connaissant, je ferais mieux de quand même préparer un thermos de café.

 

Tout est près quand Greg arrive en bas. C’est drôle de le voir avec les cheveux mouillés. Ils sont tout plaqués contre son crâne au lieu de faire de petites pointes. Il a l’air perdu dans ses pensées, il a encore les yeux dans le vide. Son ventre, lui, est bien présent et grommelle. Je lui rends son sourire quand il s’assied devant l’assiette que je lui ai préparée : une omelette de deux œufs avec des champignons et un peu de lait, deux tartines grillées et le pot de confiture au cas où il en voudrait.

– Qu’est-ce que tu veux boire ? Chocolat chaud, lait, café, thé ?

Il répond de façon un peu absente qu’il veut bien un chocolat chaud, et je commence à m’inquiéter. Que se passe-t-il encore dans sa tête ?

Enfin, il a peut-être simplement besoin d’un peu d’espace pour réfléchir calmement. Il me le signalera, s’il a besoin de moi, non ? Ou alors il n’est simplement pas du matin, me dis-je, en le voyant presque rater sa fourchette, les yeux toujours dans le vague. Une boisson chaude l’aidera peut-être à se réveiller. Je vais me faire un cacao aussi, tant que j’y suis.

Quand je dépose la tasse devant lui, il n’a pas même l’air de le remarquer. Je m’assieds en face de lui et commence à manger. Il a déjà presque fini son assiette. Il ne m’a pas attendu, mais ce n’est pas grave, il devait avoir faim.

Après une gorgée du liquide chaud, ses yeux se posent sur moi, et il me fait un sourire que je n’aime pas. Comme s’il s’apprêtait à dire quelque chose qui me déplairait.

– Merci pour le déjeuner.

Il ouvre la bouche pour ajouter quelque chose, puis la referme sans rien dire. Il n’a pas encore l’air sûr de lui.

– Mais ?

Je sens bien qu’il y en a un. Il n’a pas l’air à l’aise, alors il faut que je le pousse un peu.

– Mais je pense que je devrais rentrer.

– Ah.

– Je préférerais rester, mais… j’ai peur. Je n’ai pas envie de refaire ce rêve cette nuit.

– Je vois. Enfin, pas vraiment, mais ce n’est pas grave. Je comprends que t’aies peur. Un peu moins ce que rentrer a à voir avec ça. Tu ne devrais pas juste rentrer pour la nuit ?

J’ai l’impression de gratter, et il doit s’en rendre compte, j’ai juste envie de passer du temps avec lui.

– Je ne suis pas sûr de moi non plus, mais j’ai l’impression que je devrais voir mes parents. Mais je peux revenir juste après ! Je te l’ai déjà dit, je ne m’enfuirai pas, et je tiens mes promesses.

Un vrai sourire est revenu sur ses lèvres, et je ne peux qu’y répondre en souriant aussi.

– Je t’attendrai alors, tiens-moi au courant.

Il boit lentement le reste de sa tasse pendant que je mange. Quand j’ai fini, il se lève et me regarde en se grattant la tête.

– J’essaierai de faire vite.

J’ai l’impression qu’il se retient de dire quelque chose. Quelque chose l’inquiète, et il n’ose pas se confier à moi. Après tout ce qu’on a partagé, ça me déçoit un peu, mais j’attendrai.

– À tantôt ! dis-je simplement.

Il amorce un mouvement vers moi, mais l’interrompt, se retourne et sort de la pièce. Pour quelqu’un qui ne fuirait pas, ça y ressemble vachement quand même…

 

Du temps passe et je m’occupe comme je peux. J’hésite à aller me recoucher, mais j’ai peur de rater un message de Greg. J’espère qu’il trouvera ce qu’il cherche auprès de ses parents, mais franchement, j’ai du mal à voir ce que c’est.

Maman descend vers neuf heures trente et s’étonne de me trouver seul dans le salon. Je lui explique vaguement que Greg avait oublié quelque chose chez lui et reviendra plus tard. Je l’entends qui se verse une tasse de café. Elle vient ensuite m’embrasser le front et s’assied à côté de moi.

– Tu as l’air fatigué, vous vous êtes couché fort tard ?

Je hoche la tête pour acquiescer.

– On a pas mal parlé.

Elle me sourit par-dessus sa tasse, l’air espiègle.

– Tu sais que tu peux tout me dire, hein ?

Je roule des yeux en réponse.

– N’importe quoi, Maman. C’est juste un ami, ça fait deux semaines qu’on se connaît.

Son sourire grandit, elle prend beaucoup trop de plaisir à m’embêter.

– Pourtant tu ne me parles plus que de lui, depuis que tu l’as rencontré. Et je peux comprendre pourquoi ; il est plutôt intéressant…

Je pense qu’elle vient de formuler l’euphémisme de l’année, mais je me garderai bien de lui dire à quel point c’en est un, et me contente d’acquiescer encore.

– Et mignon ! ajoute-t-elle alors que je suis toujours en train de hocher la tête.

Quand j’arrête, elle éclate de rire et me donne un petit coup dans les côtes.

– Oh ! ça va, ne fais pas cette tête-là, j’arrête de t’ennuyer.

Je roule à nouveau des yeux, mais ne peux empêcher les commissures de mes lèvres de se courber vers le haut. Sa bonne humeur est plutôt contagieuse.

– Mange un bout pendant que je m’occupe du linge, dis-je en me levant. Ça te dit de jouer un peu, après, en attendant Greg ?

– Tu sais que je suis toujours partante pour une partie de Scrabble avec mon fils chéri !

Je me retourne pour lui faire une grimace, et elle éclate de rire. Elle sait bien que je parlais de la console, mais bon, si ça peut lui faire plaisir…

 

Je suis content de passer du temps avec Maman, et franchement, il passe trop vite. À quatorze heures, Greg n’est toujours pas revenu, et nous mangeons ensemble. Elle va devoir partir au boulot, et mon sourire commence à ternir, même en face d’elle.

– Il a dû avoir un empêchement ou devoir aider sa maman avec quelque chose, me rassure-t-elle. Ça te va si je ramène du chinois, ce soir ?

Elle sait que j’adore ça, et un moment la boule d’inquiétude qui s’est formée dans mon ventre s’allège un peu. Je serre Maman dans mes bras et lui affirme que ce sera parfait.

Pendant que cette dernière s’apprête pour le boulot, je me dis que je ne sais même pas quelle nourriture Greg préfère. Enfin, il devrait bien y avoir quelque chose qui lui plaira dans le menu que Maman ramènera. On en a toujours pour deux jours de restes.

 

Quand elle revient avec la nourriture, le soir, Maman me retrouve dans le canapé, seul à jouer à la console sans grande envie. Mon téléphone est posé devant moi, sur la petite table basse, désespérément en attente de notifications. Mais que ce soient mes SMS, messages vocaux ou ceux sur différentes applications, tous restent sans réponse. Plus que triste, je suis inquiet. Je mets le jeu sur pause, de toute façon il y a des heures qu’il ne m’amusait plus.

– Il a promis…

Maman ne dit rien, me tend le sachet de krupuk, et s’assied à côté de moi.

Après avoir partagé quelques chips, je soupire.

– Ce serait parano d’aller sonner chez lui, n’est-ce pas ?

Maman me regarde, et j’ai l’impression que tous mes sentiments sont exposés à son œil inquisiteur. Elle a l’air presque aussi désolée que moi.

– Si ça peut te rassurer, je ne pense pas qu’on puisse t’en tenir rigueur.

Je lâche un nouveau soupir.

– Je suppose que tu ne sais pas plus que moi où il habite...

Je ne cache pas mon dépit, et elle m’entoure de ses bras. Ça doit être la fatigue qui parle, mais j’ai une sacrée envie de pleurer, là tout de suite.

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Renarde
Posté le 29/03/2021
Coucou Mart,

"Sérieux, une bonne amitié, c’est pire que du sucre." J'ai éclaté de rire ! Franchement, c'est super bien tourné (sans compter qu'on se demande s'il n'y a que de l'amitié).

Greg est toujours aussi mystérieux. Il se confie... mais pas trop. Il partage ses préoccupations... mais pas complètement. On a l'impression à la fois qu'ils se rapprochent et qu'ils s'éloignent. Et vu que Greg s'est quand-même pas mal épanché, on se demande bien ce qu'il cache pour partir subitement comme cela en restant aussi évasif.

Et moi aussi je m'inquiète...
Cocochoup
Posté le 15/11/2020
Humm un chapitre bien mystérieux qui m'intrigue beaucoup. Le cauchemars, le fait que Greg prenne la "fuite", ce mauvais pressentiment qui se propage jusqu'au lecteur.. Allez je file vite au prochain chapitre 😊
Mart
Posté le 19/11/2020
Ça me fait tellement plaisir de lire ça que je relis tes derniers commentaires plusieurs fois par jour depuis quelques jours x).
Merci !
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