L'effet fut instantané : sorti brutalement de son inconscience, Shan ne put retenir un cri de douleur. La réaction de sa petite sœur lui fit aussitôt écho tandis qu'elle se débattait de plus belle pour échapper à l'étreinte de ses ravisseurs.
Ayleen, quant à elle, demeura interdite : elle était certaine que le capitaine avait uniquement cherché à l'impressionner. L'idée qu'il puisse avoir osé... non, c'était impossible. Choquée, elle leva la tête vers son ennemi. Pour toute réponse, Kerian afficha un sourire triomphant et lui indiqua le bureau devant lequel elle se trouvait : un rouleau de papier y avait été déroulé et une plume plongée dans un encrier semblait attendre.
« Vous savez ce qu'il vous reste à faire, murmura sournoisement le chevalier. »
Il n'avait jamais été aussi proche du but. Une signature au bas de ce document ferait de lui le souverain du royaume. La jeune femme ne put empêcher un frisson de la parcourir en contemplant les termes de sa reddition. Elle ne pouvait pas le laisser s'en tirer comme ça. Pire, elle n'en avait pas le droit.
La plainte de Shan avait fini par s'estomper et Saraï s'était mise à sangloter doucement. Même si ce ne serait pas facile, la princesse savait ce qu'il lui restait à faire. Serrant les dents, elle prit son courage à deux mains avant de planter son regard dans celui de l'usurpateur.
« C'est hors de question ! cracha-t-elle avec hargne.
— J'espérais bien que vous me donneriez du fil à retordre, rétorqua Kerian sans se départir de sa bonne humeur. »
Il lui fit un clin d’œil avant de claquer des doigts. Le second coup de fouet résonna, suivi par un grognement de douleur du jeune homme qui avait tenté d'anticiper l'attaque. Toutefois, il n'avait pu empêcher son dos de s'arquer sous le choc tandis que les lambeaux de sa chemise retombaient tristement sur ses bras tendus. La fillette hurla à nouveau et ses pleurs redoublèrent. La mâchoire d'Ayleen se crispa : elle avait sursauté en entendant le son du cuir déchirer la chair et elle sentait que ses yeux s'égaraient du côté de ses amis. Mais elle était incapable de leur faire face. Elle ne pouvait pas les affronter, sinon...
« Toujours rien ? la nargua le chevalier. »
Ayleen déglutit lentement. Elle avait la gorge sèche et les jointures de ses poings blanchissaient sous l'effort. Elle se mordit la lèvre inférieure, s'obligeant à garder la bouche fermée. Si jamais elle relâchait un tant soit peu sa concentration... elle risquait de craquer.
La demoiselle ne répondit donc rien, se contentant de toiser son opposant avec une assurance qu'elle espérait suffisante.
Troisième claquement. Shan gémit. Saraï s'égosilla à nouveau. Et, cette fois-ci, son désespoir fut si palpable que la princesse détourna son attention sur elle. Le visage de la petite était ravagé de peur et de douleur. Elle souffrait avec son aîné et ses joues étaient noyées de larmes. Les gardes la maintenaient avec fermeté mais elle se débattait avec beaucoup moins de vigueur. Le renoncement était en train de la gagner.
« Ça suffit, s'entendit souffler Ayleen.
— Pardon ? Je ne suis pas certain d'avoir bien compris. »
Le chevalier la dominait de toute sa hauteur. Il ne se lassait visiblement pas de jouer avec elle. En revenant vers lui, la jeune femme s'aperçut qu'elle tremblait. C'était à peine perceptible, mais malgré tout suffisant pour témoigner de son malaise. Elle ne parvenait même plus à le regarder en face.
« Dommage, conclut-il devant son silence. »
Nouveau coup de fouet. Nouveaux cris complétés par des sanglots. La tension était insoutenable. Ayleen n'en pouvait plus.
« Ça suffit ! s'exclama-t-elle. »
Le capitaine interrompit son prochain geste et lui jeta un coup d’œil intéressé. Mais ce n'était pas lui qu'elle regardait. Le cœur cognant violemment contre sa poitrine, elle observait avec désarroi les traits affaissés de Saraï : la fillette paraissait abattue et se laissait porter par les gardes. Son visage était humide mais les larmes ne parvenaient plus à couler. Son regard vide n'exprimait que de la résignation. Ayleen sentit un étau de culpabilité broyer son estomac : comment pouvait-elle faire subir une telle horreur à cette enfant ? Il fallait qu'elle mette un terme à tout cela.
« Eh bien ? insista Kerian. »
La jeune femme ouvrit la bouche, les lèvres frémissantes, prête à implorer merci et à satisfaire toutes les volontés de son ennemi. C'est à cet instant que son regard affolé se posa sur Shan. Le garçon avait le souffle court et son front luisait de sueur. Malgré la souffrance qui tordait ses traits, il posa les yeux sur elle et secoua négativement la tête.
Bon sang, il... Comment pouvait-il lui demander de ne pas céder ? Ce devait être intolérable pour lui !
Perturbée, la jeune femme hésita. Mais la patience du chevalier avait atteint ses limites. Avant que sa prisonnière n'ait eu le temps de dire quoi que ce soit, il claqua à nouveau des doigts.
Le hurlement qui échappa à son compagnon eut raison des dernières défenses d'Ayleen.
« Arrêtez ! s'écria-t-elle. Je ferai tout ce que vous voudrez ! »
Kerian s'interrompit une fois de plus. Le regard ravi qu'il posa sur elle confirmait qu'il avait beaucoup apprécié ce qu'il venait d'entendre.
« Ce n'est pas trop tôt, proclama-t-il. J'ai cru que j'allais devoir m'en prendre à cette insupportable gamine pour espérer vous soutirer une supplication ! »
Malgré la vision d'horreur que lui avaient procuré ces paroles, la jeune femme ne répondit pas. Les yeux clos, elle tentait de refréner les battements de son cœur et de se rassurer en se disant que tout allait s'arranger. Pour l'instant, le capitaine avait cessé de s'acharner sur ses amis. Mais il fallait qu'elle les place hors de sa portée. Définitivement.
« Allez-vous me donner ce que je vous demande ? s'agaça-t-il. »
Vidée de son énergie, elle s'efforça de se redresser et de lui faire face.
« À une condition, exigea-t-elle.
— Vous croyez sincèrement être en position de négocier quoi que ce soit ?
— Je suis la seule à pouvoir vous donner ce que vous souhaitez. Et un futur roi doit parfois savoir faire des sacrifices, le flatta-t-elle.
— Hm.. vous avez l'art de vous servir de votre langue aussi efficacement que de votre beauté. N'espérez pas m'échapper cependant.
— Je n'aspire à rien de tel.
— Alors que voulez-vous qui vaille la peine de me supplier ?
— Libérez Saraï et son frère. Laissez-les partir et ne cherchez plus jamais à leur faire du mal.
— Ah tiens, c'est donc cela. Voilà la faiblesse dont je parlais qui s'exprime ! Vous accéderez à ma requête ?
— Oui.
— Mais ensuite ? Je gage que vous souhaiteriez pouvoir rejoindre vos... amis.
— Non. Vous pourrez faire de moi ce que vous voudrez.
— Non ! »
La jeune femme sursauta en entendant la protestation de Shan. Fébrile, elle tourna les yeux dans sa direction : dans ses prunelles orage se mêlaient colère et peine. Il secoua la tête, tentant de la dissuader.
« Quel noble sacrifice que voilà ! commenta théâtralement Kerian. Vous voudriez me faire croire que vous seriez prête à renoncer à votre précieuse liberté pour des... parasites ?
— Mon propre sort m'importe peu. »
Ce disant, elle avait détourné le regard en direction de Saraï. Malgré son apathie, la petite écarquillait les yeux en la contemplant, semblant incapable de croire à ce qui était en train de se passer. La princesse se força à lui envoyer un sourire qu'elle espérait rassurant avant de reporter son attention sur Kerian qui commençait de nouveau à s'impatienter. D'un air désinvolte, elle lui désigna ses liens d'un petit signe de tête.
« Si vous vouliez bien avoir l'obligeance de me détacher... »
Le chevalier lui sourit d'un air narquois avant de se pencher pour libérer ses mains. Puis il se redressa et fit pivoter la chaise face au bureau. Ayleen se massa les poignets tout en jetant un coup d’œil au document étalé devant elle : l'abandon définitif de son pouvoir au capitaine tenait en quelques lignes, agrémenté du sceau royal. Il ne manquait plus qu'une signature en bonne et due forme pour le rendre valide.
Elle sentit le souffle de son ennemi juste derrière elle et s'empara de la plume qui se trouvait à sa droite. Cette fois-ci, ça y était. Plus moyen de reculer. Oh, elle aurait pu se relever et abattre la chaise sur le crâne de son odieux adversaire mais à quoi bon ? Il détenait ses amis et elle avait compris qu'elle était incapable de demeurer indifférente à leur sort. Elle tenait trop à eux pour supporter qu'il leur arrive quoi que ce soit par sa faute.
« Tu peux pas faire ça ! s'exclama Shan. C'est tout le contraire de ce que tu voulais, tu auras traversé tout ça pour rien !
— La ferme sale pouilleux ou je te jure que tu vas le regretter ! fulmina Kerian. »
Il leva le bras, prêt à mettre sa menace à exécution, mais Ayleen intervint aussitôt pour lui rappeler sa promesse. Ils s'affrontèrent du regard durant quelques secondes avant que l'homme ne finisse par capituler. La jeune femme ferma un instant les paupières, soulagée, avant de reprendre la plume. Les mots de Shan résonnaient dans sa tête : bien sûr, il avait raison. Après tout ce chemin parcouru et les progrès accomplis, c'était ainsi que ça allait se terminer ? Elle était sur le point de perdre toutes ses chances de retrouver la place qui était la sienne et d'honorer le pacte qu'elle avait conclu. Évidemment que cela la rongeait et qu'elle aurait préféré s'arracher le cœur plutôt que de se soumettre ainsi. Mais elle n'avait plus le choix désormais car sa vie n'était pas la seule en jeu.
Aussi, même si elle sentait que des larmes de colère commençaient à lui monter aux yeux, elle prit sur elle. Et elle signa.
Puis, elle s'efforça de relever la tête et d'affronter vaillamment le visage conquérant de son successeur. Cette fois, c'était fini. Il avait gagné.
Coucou, Slyth.<br />J'ai réussi à venir.
Nos deux héros se jettent tête baissée dans le piège, en se doutant que c'en est un, et sans avertir personne. C'est malin ! <br />C'est troublant de voir l'attitude de Saraï. Il n'a pas fallu beaucoup de temps à Kerian pour lui faire un lavage de cerveau. D'ailleurs, je me demande pourquoi elle a eu une telle confiance en lui. <br />En parlant de Saraï, tu dis parfois la jeune fille, parfois la fillette, ce n'est pas cohérent.<br />En signant ce papier, Ayleen a démontré qu'elle est sincèrement attachée à Shan et Saraï, donc qu'elle a bien changé. Dans ce cas, elle n'avait pas vraiment le choix. Mais j'ai espéré jusqu'au dernier moment qu'elle fasse quelque chose qui invaliderait le document, comme apposer une signature qui n'est pas vraiment la sienne...<br />C'est bien qu'elle ait imposé une condition, mais si elle se livre à l'ennemi, je ne vois pas comment elle pourra l'obliger à honorer sa parole. Elle aurait dû lui faire signer un document à lui aussi. Maintenant, il n'a plus aucune raison d'épargner qui que ce soit ; au contraire, ce serait plutôt dans son intérêt de tuer Shan et Saraï parce qu'ils ont été témoins de son chantage.<br />Mais je vais faire confiance à ma chère autrice : tu ne vas pas permettre que le mal triomphe, n'est-ce pas ?
<br />On ne pouvait décemment pas mettre une rébellion sur pieds en un claquement de doigts [sur pied]<br />Et puis, aucun ne souhaitait vraiment aborder un sujet différent [la virgule après "Et puis" est de trop]<br />Puis, elle entendit des bruits de pas précipités et Shan apparut à ses côtés [la virgule après "Puis" est de trop]<br />il tenait un morceau de papier entre ses mains et affichait une grimace de mauvaise augure [de mauvais augure ; augure est masculin]<br />Quelle déception vous me causez, princesse. [Princesse]<br />Il semblerait que vous ne valiez pas mieux qu'eux finalement. [Il faudrait ajouter une virgule avant "finalement"]<br />« L'enfoiré, grogna le jeune homme. » [« L'enfoiré ! grogna le jeune homme. »]<br />Peut-être auraient-ils dû confier leur mal être à Algonn [leur mal-être]<br />Ils étaient probablement conscients qu'aucun de leur mentor n'aurait approuvé cette escapade [qu'aucun de leurs mentors]<br />A quoi s'attendait-elle au juste ? Que le peuple aurait été touché par sa sincérité et se serait précipité pour prendre les armes ? [Snytaxe : il faudrait ajouter "Pensait-elle", "S'imaginait-elle" ou "Espérait-elle" avant "que le peuple (...)"]<br />C'était à se demander si tout cela en valait vraiment la peine finalement. [Il faudrait ajouter une virgule avant "finalement"]<br />Et, bien que les soldats arborent le blason royal, [il faudrait mettre le subjonctif imparfait "arborassent" ; comme ça sonne plutôt mal, je propose de ruser : "malgré le fait que les soldats arboraient"]<br />les attaques éclairs des sbires du "Seigneur Sombre" [les attaques éclair ; éclair n'est pas un adjectif, donc il ne s'accorde pas]<br />il s'agissait des hommes de Kerian désormais. [Il faudrait ajouter une virgule avant "désormais"]<br />Du moins, durant les cinq secondes que cela dura. [La virgule est de trop]<br />La jeune femme reprit conscience ce qui lui sembla être des heures plus tard. [Syntaxe : "La jeune femme reprit conscience après ce qui lui sembla être des heures."]<br />s'en prendre à d'autres être humains de cette façon ne la laissait pas indifférente [d'autres êtres humains]<br />une lueur de colère au fond de ses prunelles noisettes [noisette]<br />Il a pris soin de moi plutôt oui, répliqua aussitôt la jeune fille [Il a pris soin de moi, plutôt. Oui, répliqua aussitôt la jeune fille]<br />Cela ne lui ressemblait pas mais cette colère paraissait réellement sincère. [Il faudrait ajouter une virgule avant "mais"]<br />et que la situation du petit peuple s'améliorerait mais la souveraine de Kaïs n'avait visiblement pas l'intention [il faudrait ajouter une virgule avant "mais"]<br />En réalité vous aviez vos propres plans n'est-ce pas ? [Il faudrait ajouter une virgule avant "n'est-ce pas"]<br />Elle n'avait pas pu rêver et imaginer tout cela quand même ? [Il faudrait ajouter une virgule avant "quand même"]<br />« Je vous ai ménagée jusqu'à présent mais je vous déconseille de poursuivre cette futile opposition. [Il faudrait ajouter une virgule avant "mais"]<br />Bien qu'elle semble loin d'être rassurée, Saraï hocha lentement la tête. [Bien qu'elle semblât]<br />Elle n'osait comprendre ce qu'il voulait signifier par là mais avait peur de le découvrir. [Il n'y a pas d'opposition : il faudrait remplacer "mais" par "et"]
Malgré la vision d'horreur que lui avait procuré ces paroles, la jeune femme ne répondit pas. [avaient procuré]<br />Ce disant, elle avait détourné le regard en direction de Saraï, Malgré son apathie, la petite écarquillait les yeux [Il faudrait mettre un point après "Saraï"]<br />Cette fois c'était fini, il avait gagné. [Il faudrait ajouter une virgule après "Cette fois" / je remplacerais la virgule (après "fini") par un point ou un point-virgule]
C'est difficile de s'arrêter là, en plein suspense, mais je dois aussi aller dormir. Je reviens demain.
J'ai voulu montrer que Saraï était déjà perturbée depuis quelque temps (depuis le départ de son frère et d'Ayleen pour l'île de Lumen en fait) : elle voit qu'elle est systématiquement laissée en arrière et elle a l'impression qu'on ne lui dit pas tout. L'intervention de Kerian auprès d'elle renforce encore ses doutes et elle a l'impression d'avoir été bernée. L'inquiétude qu'elle ressentait jusqu'alors se mue en rancoeur. Mais, face aux agissements de Kerian à l'encontre de Shan, ça ne dure pas longtemps.
Effectivement, Ayleen ne voyait pas d'autre solution. Et, vu la pression à laquelle elle était soumise, difficile d'échaffauder un plan. Il est vrai qu'elle fait (si on peut dire) confiance à Kerian pour respecter sa parole et libérer Shan et Saraï. Après tout, c'était la princesse qu'il voulait et Ayleen suppose qu'il n'a aucune raison de leur faire du mal, surtout après avoir obtenu ce qu'il désirait.
Ah ah, j'avoue que j'ai quand même tendance à préférer les histoires qui finissent bien ^^
(Ah, d'ailleurs, je viens de le re-parcourir rapidement pour me le remettre bien en tête... Oui, ben j'ai surtout réussi à me remettre à pleurer. J'espère que tu es fière de toi !)
Nan mais voilà, ce chapitre me bouleverse. Non seulement pour Shan et Saraï, mais surtout pour cette défaite forcée... Là, je déteste le capitaine de tout mon coeur (ou des débris qu'il en reste) !
D'un autre côté, ça conclut l'évolution d'Ayleen, que cette aventure a véritablement changée, au point de revoir ses priorités... Qu'elle soit prête à abandonner le trône pour eux, et même sa propre vie (non !), par rapport à tout son parcours c'est tellement significatif... (Ah, et au passage, l'expression "son compagnon" que tu utilises depuis quelques chapitres pour désigner Shan me plaît beaucoup :D)
Je sens qu'en tous cas que tu vas atteindre le paroxysme de ton histoire avec cette fin, et j'ai si hâte !! <3 (D'ailleurs, tu sais qu'au départ je pensais m'arrêter là et finir ton histoire aujourd'hui, c'est-à-dire mercredi... mes résolutions ont volé en écats xD)
Rho, pauv' choupinette, j'suis navrée ! D'un autre côté, faut dire que c'est super flatteur de lire qu'on est parvenu à engendrer de telles réactions v_v
Et c'est tellement adorable tout ce que tu me dis en plus... rho merciiiiii !
Et comment tu veux que je l'appelle hein ? "Le mec qui la suit un peu partout et qui, accessoirement, en profite parfois pour lui sauver la mise" ? XDD
C'est difficile de situer le parxysme de cette histoire je trouve... je me demande s'il n'était pas à ce moment-là ou un peu avant. J'ai l'impression que ça a un peu tendance à retomber après ^^''
Oh non, elle a signé le contrat ! Je ne sais vraiment pas ce qui va se passer par la suite, en tout cas, en ce moment, on dirait que tout le monde est au fond du trou... et après tout ce qui s'est passé, Kerian ne va JAMAIS tenir sa promesse, c'est certain ! Je me demande comment il a fait pour s'allier aux goules...
Voilà, on voit qu'Ayleen a décidément changé de côté et que même si c'était clair depuis le début qu'elle voulait récupérer son trône, elle ne veut plus l'avoir par égoïsme, mais plutôt pour faire bénéficier le peuple d'un nouveau règne qui leur convienne.
Juste, elle a pensé quoi Saraï quand le capitaine, en voyant que la princesse ne cède pas, dit qu'il s'en serait pris à Saraï ? On ne voit pas sa réaction, mais à sa place, j'aurais grave pété un câble !
Bref, le suspense monte, je veux connaître la suite !!
cocquille :
me confier les rennes du royaume → les rênes xD
à très bientôt !
Et effectivement, comme tu as pu le voir, la suite ne promettait rien de bon. Quant à l'alliance avec les goules, disons que c'était un "prêt temporaire" suite au pacte de Kerian avec le "Seigneur Sombre" xD
Ca me fait plaisir que tu soulignes ce changement notable chez Ayleen : l'objectif reste le même mais les raisons qui le motivent ont changé.
C'est vrai qu'on ne voit pas la réaction de Saraï. Vu son état, je ne sais pas si elle aurait été jusqu'à "péter un câble" mais je verrai si je peux ajouter quelques lignes à ce passage ;)
Arf, dire que je pensais m'être débarrassée de cette faute débile, la honte ! ^^''
Encore merci !