La deuxième flèche se ficha dans un pied. Le hurlement du blessé hérissa l’échine de Mahaut, qui se retrouva paralysée. Robin, lui, sortit de la charrette et courut vers le bandit aux poignards, épée au poing.
— Idiot ! s’écria Fulbert en s’interposant.
Sa dague siffla, érafla la joue de leur opposant, qui se débarrassa de Robin d’un coup de pied dans l’estomac et contra le plus vieux avec des gestes vifs et mortels. Le second attaquant arracha la flèche de son pied et, d’un coup de lance, faucha Fulbert derrière les genoux.
Mahaut se sentit pousser des ailes.
— Arrêtez !
Elle s’élança vers eux. L’homme aux poignards s’était tourné vers Robin, figé à terre, et son compagnon leva sa lance pour l’enfoncer dans l’épaule de Fulbert.
C’est sur lui que Mahaut se jeta. Elle lui rentra dans le ventre, accrocha ses hanches et le plaqua au sol.
— Maintiens-le ! ordonna une voix inconnue derrière elle.
Elle obéit machinalement. Enfonça son genou dans l’abdomen du type, encore trop sonné pour comprendre, planta les ongles dans ses poignets.
Derrière elle ça pestait, ça grondait et ça échangeait des coups lourds. Mais toute son attention était concentrée sur ce corps de chair et d’os sous le sien, l’odeur de sa transpiration, son souffle court, son rythme cardiaque qui crevait le plafond.
Finalement, le regard du bandit accrocha le sien, son expression se fit haineuse et il la repoussa dans un grognement de rage. Elle résista mais il dégagea une main et lui colla un coup de poing. Trente-six chandelles explosèrent sur sa rétine.
Il se releva pour aider son acolyte, mais il n’y avait plus personne à aider. Robin lui maintenait les mains dans le dos, la dague de Fulbert menaçait sa jugulaire et une fille se tenait entre eux, arc bandé.
Avisant sa lance au sol, le dernier opposant amorça un mouvement pour s’en saisir, mais Mahaut la récupéra avant lui.
— Vous avez bien quelques pièces pour vous faire pardonner ? demanda la nouvelle avec amusement.
— On fait pas dans le larcin, intervint Fulbert.
— J’ai pas proposé de partager, vous savez ?
Les deux hommes fouillèrent leurs poches, laissèrent tomber une poignée de piécettes au sol et Fulbert leur commanda de partir en laissant leurs armes. La fille pinça les lèvres – qu’elle avait très roses – mais se tut et ramassa leur butin. Mahaut considéra la lance entre ses mains avant de la lâcher. Fulbert ajouta les deux poignards à sa ceinture.
— Vous allez bien, les jeunes?
— Ça va.
— Très bien, répondit Robin avec plus d’assurance qu’il n’en avait.
— De rien, au fait, déclara l’archère.
— Merci, mais je me serais débrouillé, jeune fille.
Elle sourit de toutes ses dents, un éclat de lune sur la nuit de sa peau. Elle avait de longs cheveux tressés et parés de billes colorées. Elle devait avoir quatorze ans, mais son allure et l’insolence dans ses yeux la vieillissait. Elle tenait tête à Fulbert de toutes ses rondeurs, de toute la force qu’elle venait de leur démontrer, et Mahaut la trouva magnifique.
— Des gens qui veulent le fric du roi, vous risquez d’en croiser plein, présagea-t-elle. Le bruit court depuis hier qu’il vous a confié des malles de trésors.
— On a des patates et de la viande séchée, dévoila Mahaut.
— Si seulement d’autres avaient ma présence d’esprit pour le deviner. Enfin, vous avez forcément un honorable fond de bourse.
— Nous sommes en mission pour le roi ! s’exclama Robin avec outrage. Ça devrait avoir plus de valeur que…
— Que de manger ? coupa la fille avec sarcasme. Les crèves-la-faim s’en contrefichent bien du dragon. C’est pourquoi je vous propose mon aide pour vous défendre sur les chemins. Moyennant salaire, bien sûr.
Elle mit son arc en bandoulière, redressa le carquois sur son épaule et écarta les bras comme si la décision était prise.
Mahaut regarda Robin, puis ils se tournèrent vers Fulbert qui fronçait les sourcils.
— Je dois refuser jeune fille, dit-il. Il faudrait l’autorisation du roi pour cela.
— Le roi n’en saura rien.
— Et c’est un point qui me dérange, coupa-t-il en élevant la voix. Merci pour ton aide, mais ne t’en fais pas, je redoublerai de vigilance pour la suite. Mahaut, Robin, on repart.
Mahaut se sentit extrêmement mal de s’en aller comme ça ; son camarade dut la tirer par le bras pour qu’ils remontent dans la charrette.
— Désolée, articula silencieusement Mahaut.
La fille la salua de la main avec un sourire de travers, un sourire déçu.
Personne d’autre ne s’en prit à eux de la journée, et l’ambiance se fit peu à peu plus tranquille, presque relâchée. Fulbert les reprenait de temps à autre en mettant un doigt entre ses lèvres, mais il se contenta bientôt de planter son poignard entre ses deux pieds pour le rendre accessible, et de vérifier que la lance était toujours sagement à disposition dans son dos.
Mahaut ne cessait de jeter des regards nerveux tout autour.
— T’inquiètes pas, lui assura Robin, on se fera plus prendre par surprise. Et t’as assuré en te jetant sur le gars ! Plus que moi, ajouta-t-il d’un ton piteux.
Mais comme elle continuait d’essayer de percer la couverture des fourrées, quittant parfois la charrette pour mettre le nez entre deux branches avant de se faire rabrouer par leur guide, Robin comprit.
— Arrête de la chercher ! Elle est partie et elle a eu bien raison !
Mahaut fronça le nez et se rassit face à lui, furieuse.
— Elle nous a sauvé la vie !
— Elle les a prit de court, Fulbert allait s’en occuper !
Cette élan de confiance arracha un sourire au conducteur, qui se garda bien de se mêler de leur dispute.
— Elle aurait pu venir avec nous, s’entêta Mahaut.
— On ne la connaît pas.
— Je ne te connais pas, renvoya-t-elle.
— Mais moi j’ai eu l’autorisation du roi !
— Le roi m’a demandé, rappela-t-elle avec un sourire malicieux, donc en fait tu as eu mon autorisation à moi.
Elle ne s’attendait pas à ce qu’une telle colère ombrage le regard de Robin. Il se leva, la poussa rudement pour quitter la charrette par l’arrière et courut sur le chemin pour passer devant eux.
— Pas trop loin, gamin, le héla Fulbert.
— Je sais ! hurla-t-il.
Et il ralentit le pas pour garder une avance de plusieurs mètres. Sous le choc, Mahaut resta pétrifiée plusieurs secondes, avant de se lever à son tour pour se tailler une route entre les malles et les roulis.
— Reste là, ordonna Fulbert d’une voix douce. On va le laisser tranquille.
Elle obtempéra à regret et alla s’asseoir à côté du conducteur. Robin avançait les poings noués, les épaules tendus et le pas sec. À force de fixer son dos, des larmes commencèrent à lui piquer les yeux et la honte la griffait de l’intérieur.
— C’était une blague, s’excusa-t-elle minablement.
Fulbert avait rallumé sa pipe. Elle commençait déjà à trouver l’odeur de son tabac rassurante.
— Tu voulais en faire une blague mais tu lui as dit quelque chose de vrai. Et il était pas prêt à se prendre la vérité de face.
Elle se recroquevilla sur le siège, risquant de basculer à la prochaine grosse pierre sous les roues.
— Il le savait pourtant, grommela-t-elle.
Leur guide se tourna vers elle avec une expression amusée, les sourcils haut sur le front et un éclat de dents jaunes entre deux poils de barbe.
— T’aimes pas te sentir coupable, hein ?
— J’ai rien fait de mal, se défendit-elle mollement.
Il lui frotta la tête avec douceur, mais sa réflexion la travailla férocement. Est-ce qu’elle n’aimait vraiment pas se sentir coupable ? Elle ne s’était jamais posée la question. Qui était-elle, en fait ? Quel était son caractère ? La routine de l’auberge n’avait jamais mis son esprit au défi.
— Il va se calmer, prédit Fulbert.
— J’espère.
Une bonne demi-heure plus tard, Robin tourna les talons pour annoncer qu’il entendait de l’eau, et Fulbert décréta qu’il était temps de faire une pause. Ils s’engagèrent hors du chemin et durent descendre pousser la charrette pour aider le scarabée à avancer. Mahaut shootait dans les pierres qui menaçaient de se coincer sous les roues, Robin tailladait les ronces, et ils progressèrent lentement jusqu’à une petite clairière où chantait un filet d’eau claire.
Mahaut libéra Bruno de son harnachement, et fut remerciée par un affectueux coup de corne. Il se mit aussitôt à brouter l’herbe grasse.
— On va lui laisser une heure, déclara Fulbert. Vous éloignez pas, gardez les yeux et les oreilles ouvertes.
Il revint sur leurs pas pour dissimuler les traces trop évidentes qu’avaient pu laisser leur véhicule, pour leur donner un peu d’intimité aussi peut-être.
Robin retira ses bottes et s’assit au bord de l’eau pour tremper les pieds. Mahaut fit mine de ranger deux-trois trucs, de vérifier les vivres… puis s’approcha à pas prudents. Le garçon frottait son anneau d’argent entre deux doigts, plus pensif qu’énervé à présent.
— Je peux m’asseoir ? tenta-t-elle.
— Ah, c’est pas toi à côté ?
Elle baissa les yeux sur la pierre et le gros crapaud maronnasse qui l’ornait. Vexée, elle croisa les bras et attendit. Robin finit par prendre l’animal pour le déposer plus loin, et elle installa ses fesses avec ce qui lui restait de dignité.
— Je plaisantais tout à l’heure, amorça-t-elle.
— C’était pas drôle.
— Je pouvais pas savoir.
Il se tourna vers elle, mais l’admit avec un haussement d’épaule. L’anneau d’argent retourna se nicher dans son col.
— Tu crois qu’on va se prendre la tête tout le temps ? s’enquit-il sérieusement.
— Pitié, non…
Ça leur arracha un sourire. Mahaut posa les yeux sur une toile d’araignée tissée entre deux racines et perlée par les éclaboussures. Après un silence, Robin confia à mi-voix :
— Le roi c’est… c’est un sujet sensible pour moi…
Elle attendit qu’il poursuive, mais ça n’arriva pas. Il parut au contraire se replier sur son silence, remontant un genou sous son menton ; le soleil donnait des reflets bleus à sa tignasse.
— Okay, souffla Mahaut. Je ferai gaffe.
Elle cherchait désespérément un sujet de conversation quand un craquement résonna dans la clairière. Son cœur bondit dans sa poitrine. Ils se regardèrent, à l’affût d’un bruit qui se rapprochait, mais saisirent à la place un bruit bas, pas désagréable. Comme un son de gorge qu’on prolongerait.
Pas un grondement, non. Mais pas humain non plus.
Ça venait de l’autre côté du ruisseau. Mahaut fila chercher leurs épées, tandis que Robin renfilait ses bottes. Ils attachèrent les armes à leur ceinture, cherchèrent un Fulbert qui n’étaient pas revenus et, après une concertation muette, se glissèrent entre les branches basses.
Ils progressèrent dans un étrange tunnel d’herbes et de buis. Les ramures basses et entrelacées ne laissait qu’à peine filtrer la lumière du soleil, les maintenant dans un cocon sombre et chaud. Ils avancèrent collés l’un à l’autre, le souffle lourd. Mahaut ne cessait d’essuyer la sueur qui lui coulait le long du nez.
Soudain, un léger vent leur chatouilla les joues, puis un halo grossit au loin. L’enchevêtrement des branches se fit plus clair, l’air moins étouffant ; ils se redressèrent sans s’être rendus compte qu’ils avaient dû progressivement se courber en deux. Ils eurent peur de tomber sur un cul-de-sac, mais la lumière venait d’au-dessus, et ils grimpèrent pour déboucher à l’air libre, au creux d’un épais buisson.
— Toi, souffla Robin.
La fille qui les avait sauvé des brigands lui commanda de se taire d’un geste, sans pour autant cacher sa surprise. Elle ôta l’arc passé en travers de sa poitrine, déposa son carquois, et leur indiqua de la suivre.
Moitié rampant, moitié à quatre pattes, ils allèrent s’allonger dans l’herbe grasse avec une magnifique clairière en vue. Mahaut soufflait pour chasser un moucheron de sa lèvre quand elle le vit.
Il aurait été plus juste de dire qu’elle l’avait senti avant qu’il apparaisse. La brise s’était tue, les oiseaux aussi, pour saluer l’arrivée du Haut Cerf. Le symbole de Fort-Levant, la divinité au nom de laquelle Mahaut avait été adoubée, la splendide créature des légendes, pénétra dans la clairière d’un pas aérien.
Immense, blanc comme neige avec des bois qui auraient pu toucher les étoiles, le cerf était à la tête d’une procession de cervidés. Un faon gambada devant lui, toucha sa truffe de la sienne dans un petit bond et repartit en arrière.
Les trois adolescents les observèrent passer en retenant leur respiration. Mahaut fut saisi d’un calme si profond, d’un sentiment de paix si puissant, que des larmes dévalèrent ses joues. Les cervidés burent un peu d’eau dans le ruisseau et quittèrent un à un la clairière. Le Haut Cerf se plaça en queue de cortège et, juste avant de disparaître à son tour, se tourna dans leur direction.
Il baissa brièvement la tête, donnant l’étrange impression de les saluer, et s’en alla.
À son départ, le temps se distendit, le chant des oiseaux emplit l’espace et le vent, les parfums de la forêt, jusqu’à la chaleur : tout reprit sa place. Mahaut s’essuya vivement les yeux, Robin renifla discrètement mais l’autre fille ne cachait pas son émotion. Son immense sourire remontait jusqu’à ses yeux rougis.
— Je m’en remettrai jamais, déclara-t-elle. Ça va rester là toute ma vie.
Elle fit une croix sur son cœur, et Mahaut acquiesça.
— J’arrive pas à croire qu’on l’aie vu, balbutia Robin.
La fille hocha furieusement la tête et Mahaut suivit avec un train de retard. Elle se rendait bien compte qu’elle venait d’assister à quelque chose d’exceptionnel, elle ne mesurait pas à quel point, cependant. Pas au niveau de Robin qui frissonnait dans la lumière du soleil.
— Qu’est-ce que c’était ? demanda-t-elle à mi-voix. Je veux dire, ce n’est pas réellement un animal, si ?
— On dit que c’est un esprit protecteur descendu sur Terre il y a mille ans, raconta Romain. C’était un cerf ordinaire autrefois, mais maintenant c’est un esprit immortel qui possède de grands pouvoirs. Tiens, regarde.
De partout, l’herbe se para de petites fleurs blanches, jusque sous le nez de Mahaut qui se redressa de surprise. Robin en cueilli une qu’il lui tendit.
— Elle ne fanera jamais, dit-il, c’est un porte-bonheur. Ça nous sera certainement utile.
Il en prit une pour lui puis, après une hésitation, en donna une à l’archère aussi. Durant un instant, ils se contentèrent de faire rouler la tige entre leurs doigts.
— Fulbert va nous chercher, réalisa brusquement Mahaut. Faut qu’on le rejoigne, euh…
Elle tourna sur elle-même mais tout lui paraissait différent. Dans quelle direction était le tunnel ? La forêt était dense et touffue.
— Peut-être en suivant le ruisseau ? suggéra Robin avec hésitation.
Leur route s’était dissipée avec le Haut Cerf. Mahaut prit conscience de la magie qui les avait guidé là, du lien ténu que la créature avait noué entre eux trois. Elle caressa distraitement sa broche.
— Je peux vous ramener, les rassura la fille. Je sais où est votre bivouac, je vous suivais en douce. Au fait, je m’appelle Alix. Le Haut Cerf nous a honoré de sa présence, ça vaut bien des présentations.
Elle leur tendit la main.
— Mahaut, dit-elle.
— Robin, révéla l’autre. Et tu sais, je crois que tu devrais venir avec nous.
Et comme c’était l’évidence même, Mahaut s’empressa d’exprimer son accord.
Fulbert ne protesta pas quand ils le mirent devant le fait accompli. Peut-être était-ce les larmes séchées sur leurs joues, les taches de terre sur leurs vêtements et leurs mains, ou encore la petite fleur blanche qu’ils serraient tous dans leur poing, mais il comprit immédiatement qu’il venait de leur arriver quelque chose de bouleversant.
Mmmh donc oui, ces deux petits ont des caractères qui vont s'érafler de temps en temps! On sent qu'il y a beaucoup de mystères derrière le visage de Robin. Surtout ce lien avec le roi... Hum, lui est-il lié?
Une belle rencontre aussi avec Alix et le Haut Cerf. Leur cavalcade (enfin, leur scarabéade :P) a l'appui de l'esprit protecteur. Je me demande si elle pourra faire quelque chose avec ces fleurs blanches par la suite... Auraient-elles un pouvoir magique? (vive les médicaments!)
Ptites suggestions:
- "Elle obtempéra à regret et alla s’asseoir à côté du conducteur. Robin avançait les poings noués, les épaules tendus et le pas sec. À force de fixer son dos, des larmes commencèrent à lui piquer les yeux et la honte la griffait de l’intérieur": je mettrais que les larmes de Mahaut commencèrent à ... Sinon on est du point de vue de Robin.
- "On dit que c’est un esprit protecteur descendu sur Terre il y a mille ans, raconta Romain" : je suppose que c'était Robin?
Oh j'avais laissé une belle coquille de prénom, merci ! C'était effectivement Robin.
Je pense que tu ne fais pas voyager deux jeunes ados sans écoper de ton lot de disputes ahaha Mais ils vont apprendre à communiquer.
Merci pour ta lecture !
Cette rencontre avec le cerf est très "miyasakesque" et très jolie. On sent qu'ils ont été appelés d'une manière ou d'une autre, cela explique qu'ils se lancent tous les deux dans les fourrés sans prévenir Fulbert. J'aime bien la façon dont tu amène la magie, petit à petit, avec de petits détails (l'épée dans le rocher, les fleurs qui ne fanent jamais).
Dans les petits détails, je ne suis pas sûre qu'on dise "truffe" pour un cerf, je pense que c'est plutôt "muffle" (à vérifier).
Bien joué pour le mufle, il semblerait en effet que ce soit ça !
L'histoire est toujours bien, il se passe toujours pleins de choses, classique avec les romans jeunesses, mais là j'avoue que j'ai un peu plus tiqué, sans trop savoir si c'était vraiment un souci ave le chapitre ou si c'était parce que j'étais une adulte qui lisait ^^"
En fait, dès le début, on a senti qu'il y avait un truc avec l'anneau de Robin et le roi. Est-ce que Robin suppose qu'il est le fils du roi ? Que le roi pourrait lui fournir des info en plus ? C'est pas la première fois que tu laisses sous entendre ça, mais là, ça commence à faire beaucoup pour moi, dans le sens "Rhaaa, mais crache le morceau" et si c'est si sensible que ça, pourquoi il en a pas parlé au roi ? Il attend d'être reconnu pour quelque chose pour le faire ? Bref, là je savais pas trop quoi en penser. Autant, j'ai trouvé des aspects très intéressant à la scène, Mahaut qui se rend compte que dès qu'elle sort de sa routine, elle ne sait plus comment elle doit réagir et Fulbert qui est juste en mode "Boarf, tu lui a juste dit la vérité", mais ya un truc qui a coincé pour moi dans la scène, avec les réactions de Robin (et un peu le côté "je le répète pour que ça soit bien visible", mais ça c'est peut-être plus lié que je suis adulte ^^").
Sinon, voici l'arrivée d'un nouveau personnage haut en couleur ^^ J'aime bien comment elle a plus de jugeote pour détrousser le roi que les brigands adultes ='D Elle doit pas avoir un passé classique la pauvre ^^" Je suis très curieuse d'en apprendre plus à un moment =D
Et pour la scène avec le Cerf, à la fois je trouve l'idée très poétique et très cool, ça permet d'expliquer la création d'un lien aussi vite, autant, j'ai trouvé le passage un poil rapide. Peut-être juste rajouter un truc comme quoi ils doivent s'entraider pour arriver à destination ? Qu'ils auraient pas pu le faire seul ? C'est un peu cliché, mais j'aurai bien vu un truc comme ça ^^ Après, c'est juste une suggestion, tu en fais ce que tu veux =D
Bon courage avec la suite ! =D
Merci encore et toujours de ta lecture. Tes retours me sont vachement utiles ! Tes remarques sur Robin ne tombent pas dans l'oreille d'une sourde, et je vais m'y pencher. En écrivant, j'essayais à la fois d'oublier mon regard d'adulte et à la fois de le garder (parce que j'ai toujours râlé sur les romans jeunesses qui bêtifie un peu leur lectorat xD)
Donc si tu me dis que là tu en as senti des caisses, je vais peut-être alléger. Les explications viennent vite cela dit, mais je modifierai sûrement ce passage quand même.
Faudrait que je me trouve un ado pour tester ce texte, en fait...
J'ai beaucoup aimé écrire sur Alix, j'espère que tu l'aimeras jusqu'au bout ♥
Le cliché, ça a parfois du bon, je suis la première à le penser ! C'est une question de dosage. Si tu me dis que là, ça manquait, alors c'est peut-être le cas !
Merci Flammy !