Ayleen ne jugea pas utile de vérifier : elle prit aussitôt ses jambes à son cou. Son interlocutrice - à en juger par le ton de sa voix - ne pouvait être qu'une Demie et la princesse n'avait aucune envie de savoir ce qui risquait d'arriver si elle demeurait plus longtemps en sa compagnie. Cependant, elle déchanta très vite : la ruelle dans laquelle elle avait eu l'audace de s'engager était d'une longueur bien plus importante qu'elle ne l'avait cru. De plus, son corps n'avait pas eu le temps de se remettre de sa précédente fuite et la faim tiraillait toujours son estomac. Épuisée avant même d'avoir parcouru la moitié du chemin, la jeune femme se laissa choir à terre, l'abdomen en feu et momentanément indifférente au sort qui l'attendait.
Tandis qu'elle tentait de retrouver une respiration normale malgré les douloureuses quintes de toux qui la submergeaient, elle perçut des bruits de pas dans son dos : sa poursuivante l'avait rejointe sans effort.
« Eh, ça va ? Je voulais pas te faire peur ! »
Quoi ?
Comment un parasite dans son genre aurait-il pu réellement s'inquiéter de la santé d'autrui ? Ou peut-être était-ce une ruse pour mieux l'attirer dans un piège mortel... À moins que sa pitoyable situation ne soit vraiment parvenue à l'amadouer ? Dans ce cas, jouer cette carte augmenterait ses chances de survie !
Ayant déterminé son plan d'action, la souveraine se mit à geindre misérablement tout en se tenant le ventre.
« Oh oui, fit la voix avec un accent rieur, je me doute bien que tu n'as pas essayé de voler une pomme pour rien ! Tu as faim, n'est-ce pas ? »
Pas de réponse. Tant qu'elle le pouvait, Ayleen refusait de s'abaisser à adresser la parole à cette créature inférieure. D'ailleurs, si celle-ci avait bien assisté à sa misérable tentative comme elle le prétendait, elle devait savoir que la réponse ne pouvait qu'être positive. Et effectivement, au bout de quelques secondes, la fausse victime entendit son ennemie s'éloigner. Aussitôt, son esprit laissa libre cours à sa fureur : bon sang, elle était vraiment tombée bien bas ! Comment avait-elle pu se ridiculiser ainsi et devant témoins en plus ? Et elle ne s'était pas contentée de ce larcin raté, loin de là ! Elle continuait de baisser les yeux comme une vulgaire mendiante alors qu'elle était infiniment plus puissante que tous ces loqueteux ne pourraient jamais l'espérer !
Dans un accès de rage, elle se releva d'un bond malgré ses hématomes : était-elle la princesse de ce royaume oui ou non ? Chaque être de ce lieu, qu'il soit à demi-humain ou non, lui devait obéissance ! C'était comme ça depuis que les Elouen, sa famille, étaient parvenus au pouvoir et ce n'était pas parce qu'elle s'était fait expulser de son palais comme une malpropre que ça allait changer !
Elle s'avisa soudain que, l'imprudente qui l'avait tutoyée s'étant bel et bien éloignée, elle pouvait en profiter pour sortir de ce guet-apens et partir à la recherche d'un endroit plus digne de sa personne. Sur cette constatation, elle se mit en route, soulagée d'échapper à son ennemie sans dommages. Mais, à peine arrivée au terme de l'allée, une silhouette vint lui barrer le passage.
« Co... Comment ? s'entendit-elle balbutier.
— Oh tu sais, faire son marché dans la rue c'est un peu ma spécialité ! »
Une gamine, ce n'était rien d'autre qu'une vulgaire gamine ! La paume tendue, elle lui présentait une pomme et avait l'air plutôt fière de son coup. Avant que l'idée ne lui vienne de le lui reprendre, Ayleen s'empara du fruit et entreprit de le dévorer tout en jaugeant son interlocutrice du regard : détail choquant, la petite arborait des cheveux bruns mi-longs. Si cela n'avait tenu qu'à elle, la princesse aurait empoigné le moindre objet tranchant à sa portée pour rectifier cette aberration dans la seconde ! Et, entre les joues généreusement rebondies qui lui faisaient face et les rondeurs du corps, la jeune femme n'eut aucun mal à croire les paroles de la Demie s'affirmant experte en vol de nourriture. Cette pouilleuse ne semblait d'ailleurs guère avoir plus de onze ans.
« Je m'appelle Saraï, reprit-elle lorsque la princesse eut terminé son maigre repas. Et toi ? »
Une nouvelle fois, son interlocutrice se refusa à lui répondre et se contenta de détourner la tête d'un air dédaigneux. Pourtant, loin de s'en offusquer, la gamine continua son monologue d'un ton joyeux, comme si cette absence de réponse avait confirmé une quelconque et mystérieuse hypothèse.
« Hm oui je comprends, tu préfères pas révéler ton nom au cas où ça pourrait t'attirer des ennuis. Tu sais, j'ai tout de suite remarqué que tu n'étais pas n'importe qui ! Tu regardais partout autour de toi comme si tu avais peur d'être suivie. Ça cache forcément quelque chose ! »
Tandis qu'Ayleen se plaignait déjà intérieurement de ce bavardage incessant, les derniers mots retinrent instantanément son attention. Se pouvait-il que cette pauvre idiote ait deviné qui elle était ? Ainsi, son allure plus que négligée et les immondices qui la couvraient n'auraient pas suffi à masquer son aura royale ?
Une grimace lui échappa à la pensée de ce qui arriverait si le moindre de ces monstres pouvait déceler son statut princier mais elle se reprit bien vite.
« Qu'est-ce que tu en sais ? cracha-t-elle.
— Même si tu as essayé de te camoufler au milieu de nous, ça se voit comme la lumière en plein jour ! Tu t'es peut-être enfuie de chez toi mais, lorsqu'on vient d'une famille de nobles, on en garde une trace indélébile. Personne d'ici ne pourrait marcher avec la tête aussi haute. »
Enfuie ? Famille noble ? Cette petite erreur de la nature croyait qu'elle s'était échappée de quartiers plus aisés ? Voilà qui était intéressant. Ayant été instruite sur la topographie complète du royaume, y compris le terrain situé en dehors de l'enceinte protectrice du palais, elle était consciente que de tels lieux existaient. Accolé à la muraille, se trouvait un secteur plus prospère que celui où elle pataugeait actuellement. Sans être idéal, cela la rapprocherait de son objectif : là-bas elle trouverait certainement un passage pour revenir au château.
Une fois encore, Ayleen décida de jouer la comédie en baissant la tête, l'air honteux, espérant que, par cette manœuvre, son interlocutrice penserait qu'elle avait visé juste. Et cela fonctionna parfaitement.
« Je le savais, triompha-t-elle avec l'insouciance de son jeune âge. Oh mais, ne t'en fais pas, je ne dirais rien à personne c'est promis ! »
Joignant le geste à la parole, elle la gratifia joyeusement d'un clin d'œil complice. Cette mimique typiquement enfantine agaça immédiatement la princesse mais ses années d'expérience en la matière lui permirent de masquer cette colère sous un léger sourire soulagé. La misérable créature qui lui faisait face lui rendit aussitôt ce qu'elle avait pris pour une marque d'affection.
« Allez viens ! s'exclama-t-elle. Je suis sûre que tu n'es pas rassasiée et j'en profiterai pour te montrer comment améliorer ta technique en chemin ! »
Serrant les dents, la jeune femme se résigna à emboîter le pas à sa ravisseuse, avec la ferme intention de lui fausser compagnie à la première occasion.
§
§ §
Il lui en coûtait de le reconnaître, mais la petite n'avait pas menti quant à son habileté pour le vol à l'étalage. Elle semblait parfaitement connaître l'emplacement des lieux où elle serait en mesure de se fournir. Depuis leur départ de la venelle (qui datait bien d'une vingtaine de minutes), elle avait commis pas moins d'une dizaine de larcins, aussi aisément que s'il avait été question de cueillette dans un verger ! Et elle ne se contentait pas seulement de petites proies : apparemment soucieuse de satisfaire sa gourmandise naturelle, elle n'hésitait pas à piocher parmi les tourtes et autres pâtisseries odorantes. Parce qu'elle était soucieuse de lui plaire, elle en avait proposé à Ayleen mais cette dernière avait refusé tout net cette offrande. Elle préférait de loin se cantonner aux pommes qui, elle le savait désormais, ne présentaient pas de danger pour sa santé. Si on ne s'attardait pas trop sur les détails bien entendu...
Pendant ce temps, la maudite Demie continuait à faire son marché comme si de rien n'était. Elle s'était déjà vantée de nombreuses fois auprès de la princesse de son ouïe particulièrement fine. Effectivement, il lui suffisait de se trouver à neuf ou dix mètres de sa cible pour percevoir clairement l'instant où elle serait suffisamment occupée. Puis, selon l'information déduite, elle adaptait la vitesse de sa marche et n'avait plus qu'à se servir lorsqu'elle passait devant l'objet de ses envies.
Très vite, Ayleen en eut assez. Grâce à son habile stratagème, la gamine lui avait servi assez de nourriture pour qu'elle soit enfin repue. Il était temps de passer à autre chose !
« Je veux en être sûre, explique-moi encore comment tu t'y prends et ne lésine pas sur les détails surtout ! ordonna-t-elle brusquement. »
Pourquoi se fatiguer à essayer de prendre un ton faussement aimable quand la va-nu-pieds ne se montrait jamais offensée par ses sèches exigences ? La preuve : elle s'exécuta aussitôt, ravie de pouvoir être utile à celle qu'elle ignorait être sa souveraine. Et, tandis qu'elle se perdait dans d'interminables renseignements soi-disant professionnels, agrémentés de grands gestes, Ayleen en profita pour s'éclipser le plus discrètement possible. Heureusement, la foule nombreuse l'engloba dans son incessant va-et-vient, la dissimulant aux yeux de l'exaspérante gamine.
Enfin libre ! jubila intérieurement la demoiselle.
A présent, il était l'heure pour elle de se rendre dans un lieu plus accueillant ! Sans trop savoir où elle pourrait le trouver, elle choisit d'avancer d'un bon pas droit devant elle. Malgré les innombrables kilomètres que ses pieds fourbus avaient déjà avalés, cette marche-ci fut loin d'être la plus pénible : au bout du chemin invisible qu'elle suivait, la jeune femme était certaine qu'un paysage plus décent l'attendait, accompagné par son ticket de sortie de ce monde infernal. Et ce sentiment l'englobait tout entière, annihilant le reste. Ce serait loin du confort de son château mais, sans vraiment savoir pourquoi, elle avait bon espoir que les Demis un peu plus "aisés" seraient plus présentables et auraient de meilleures manières. Bien entendu, elle ne comptait pas s'attarder pour autant : elle avait un trône à reconquérir ! Simplement, il lui serait plus facile de s'atteler à cette tâche en étant dans un endroit où elle se sentirait plus à l'aise. De même, ce lieu – qui serait sûrement mieux entretenu – saurait sans aucun doute mettre en valeur son aura princière comme il se devait !
C'est donc remplie d'une détermination nouvelle que la jeune femme avançait dans la direction choisie. Assez vite, elle put constater que sa décision avait été la bonne : les bruits incommodants des différents animaux qui souillaient les rues – et qui, heureusement, n'étaient pas entrés dans son champ de vision – avaient disparu et les habitations commençaient à pouvoir être un peu plus qualifiées comme telles. Néanmoins, cela restait loin de l'architecture raffinée qui l'avait toujours entourée.
Soudain, elle parvint à percevoir que la texture du sol avait changé sous ses pieds. Baissant les yeux, elle put noter avec stupéfaction que la boue s'était transformée en un joli chemin pavé de pierres. Les Demis pouvaient-ils connaître une technique aussi évoluée ? Non, impossible. Ce devait être antérieur à l'invasion de ces parasites. Ou peut-être l'œuvre d'un de ses prédécesseurs au pouvoir qui avait cru être capable de nouer contact avec ces monstres. Quoi qu'il en soit, cette manifestation – d'un meilleur goût que le mélange de terre, de paille et d'autres substances douteuses – lui ravit le cœur : elle approchait du but ! Elle n'était effectivement pas sans savoir qu'au moins un passage reliant le château et l'univers des Demis existait. Il semblait en effet que certains de ces spécimens, fascinés par le monde de la cour et de la noblesse, aient tout fait pour s'en rapprocher. Ils accomplissaient avec ravissement jusqu'aux tâches les plus ingrates qu'on leur ordonnait et, en échange, gagnaient le privilège de goûter un peu à ce fruit défendu qu'ils admiraient tant. Avec de nombreuses limites.
Bien qu'au courant de cela, Ayleen n'avait jamais voulu avoir affaire à un tel procédé qu'elle considérait comme abject et déshonorant et s'était contentée de fermer les yeux là-dessus. Du moment qu'aucun de ces pouilleux ne puisse jamais pénétrer l'enceinte de son palais, cela lui suffisait. Si les nobles de la cour voulaient s'abaisser à faire du troc avec cette vermine, libre à eux.
Comme elle s'approchait des premières maisons, elle fut surprise du silence qui y régnait : quel contraste avec le brouhaha incessant qu'elle avait quitté ! Néanmoins, cela l'inquiétait un peu : cette ambiance de calme trop parfait lui rappelait sa macabre découverte dans le dortoir des domestiques... Cela fit remonter en elle le souvenir du sang sur ses doigts pâles et un frisson glacé courut le long de son échine.
Un bruissement soudain la ramena à la réalité : plusieurs des "chanceux" qui habitaient ici venaient dans sa direction ! Cependant, malgré l'idée un peu plus raffinée qu'elle s'était faite d'eux, il n'en était rien. Car, même si leurs vêtements n'étaient pas en loques et de meilleure facture que les autres, on constatait au premier coup d’œil qu'ils avaient été reprisés de nombreuses fois. Ceux que, parmi leur peuple, on prenait pour des nobles avaient tenté d'y ajouter nombre de fanfreluches censées montrer l'aisance dans laquelle ils vivaient. Leurs cheveux étaient peut-être plus propres et mieux coiffés mais on voyait que leurs corps restaient habitués à effectuer des travaux, si petits soient-ils. Rien à voir donc avec les véritables seigneurs qui résidaient à la cour. Ce qui surprit le plus la jeune femme furent les regards dégoûtés, indignés qui lui étaient lancés. Comment osaient-ils ? Ne savaient-ils donc pas à qui ils avaient affaire eux non plus ? La supériorité de sa personne devait être pratiquement palpable !
Mais les soi-disant "riches" avançaient vers elle, l'air plus menaçants.
« On n'accepte pas les mendiants ici, tu n'es pas au courant sale gueuse ! »
Avait-elle bien entendu ? Stupéfaite qu'on ose la traiter ainsi, Ayleen en demeura bouche bée. Et, bien que bouillant de colère, aucun son ne parvint à franchir la barrière de ses lèvres, pourtant grandes ouvertes. Lorsque les ennemis dévoilèrent des pierres et autres ustensiles pour la chasser, elle le remarqua à peine, encore sous le choc.
Sans prévenir, elle sentit une petite main se glisser dans la sienne et la tirer en arrière. Ses pieds, profitant de l'occasion, suivirent aussitôt le mouvement et elle se retrouva bientôt en train de courir vers une nouvelle destination inconnue.
Désormais, les projectiles pleuvaient autour d'eux. Certains touchaient la princesse, marquant parfois sa peau déjà meurtrie d'estafilades toutes neuves, sans que l'intéressée n'y prête attention. Pour s'empêcher de flancher, elle s'était instantanément mise à réfléchir. Et une unique pensée se heurtait contre les parois de son crâne : pourquoi ? Pourquoi son plan avait-il échoué ? Où était la faille qu'elle n'avait pas su voir ? Et de quel droit ces chiens s'étaient-ils permis de l'insulter de la sorte ? Elle n'en revenait pas. Jamais une telle chose ne s'était produite auparavant : les gens la craignaient bien trop pour cela. Mais, depuis qu'un mystérieux ennemi l'avait bannie ici, tout allait de travers. La masse grouillante des Demis n'avait que faire de sa personne : ils auraient dû lui être soumis et, au lieu de cela, ils la considéraient comme une moins que rien sur leur territoire ! Pas un seul de ces parasites n'avait daigné lui accorder la moindre attention !
« Mais à quoi tu pensais ? »
La voix stridente ramena aussitôt la princesse à la raison. Elle se rendit compte que ses poursuivants avaient abandonné la partie et que la course folle était donc terminée. Autour d'elle, les bas quartiers avaient refait leur apparition et, tenant sa main, elle reconnut soudain l'insupportable gamine de tout à l'heure.
Surprise, elle poussa un cri et dégagea ses doigts du contact vénéneux sans demander son reste. Fébrilement, elle les essuya sur le tissu de son vêtement, espérant que cela la préserverait de toute contamination.
La petite ne prit pas garde à ce geste dégoûté : elle paraissait sincèrement inquiète.
« Je sais pas ce que tu voulais aller chercher là-bas mais tu n'imaginais pas sérieusement qu'ils allaient te laisser passer avec une allure pareille ? »
Mon allure ? s'étonna la jeune femme.
Tout lui revint de plein fouet : l'attaque du palais et sa tenue tachée de sang, puis son réveil dans la boue et ses contusions... Elle avait oublié ! Obnubilée par son projet de vengeance, elle avait foncé droit sur son objectif et mis de côté tout le reste. Pour la première fois, son apparence n'avait pas primé...
Tourmentée, elle leva une main à hauteur de ses tempes : il lui suffit d'effleurer à peine sa chevelure pour savoir que plus rien n'était pareil. Disparu le contact doux et soyeux. Envolée la belle couleur rousse. À la place, il n'y avait plus qu'un interminable enchevêtrement de mèches poisseuses. En se retirant, ses doigts emportèrent un peu de la terre qui la maculait tout entière. Cela s'imposa comme une certitude à son esprit : désormais, elle était complètement corrompue. Il lui semblait que pas un des pores de sa peau n'avait été épargné. Un viol... Oui, c'était un viol de son intégrité. De son âme. Plus rien d'autre n'importait. Plus rien n'existait. Rien, hormis cette souillure immonde. Comment faire pour continuer à avancer ? Vivre valait-il seulement la peine après une telle déchéance ? Pas sûr... D'ailleurs, la noirceur voilait déjà ses yeux.
« Attention ! »
Un nouveau cri, attentif, empêcha Ayleen de basculer en arrière. Très vite, les taches qui masquaient sa vision disparurent et elle constata, comme avant, la présence de la fillette. Au moins, elle avait compris que tout contact physique était exclu.
« Tu n'as pas l'air de savoir où aller. Pourquoi tu viendrais pas chez moi ?
— Qu... Quoi ? s'étrangla la demoiselle. C'est hors de question !
— Oui bon, je sais, ce sera très loin d'être le luxe auquel tu es habituée mais au moins, tu pourras prendre un bain et je te dénicherai des vêtements propres ! »
Aux oreilles de la jeune femme, ces mots eurent une sonorité magique. Ainsi, on lui offrait la possibilité de redevenir celle qu'elle était ! Néanmoins, c'eût été une erreur d'oublier que cette proposition était l’œuvre d'une démoniaque Demie ! Que faisait-elle donc de toutes les horreurs qu'on rapportait à leur sujet ? Ses mauvaises expériences de la journée ne lui avaient-elles donc rien appris ?
Hm... Après tout, songea-t-elle, j'ai été suffisamment maligne pour faire subvenir quelqu'un à mes besoins.
Pourquoi ne pas continuer, le temps qu'elle retrouve une allure décente ? Rien ne l'obligeait à rester une fois que ce serait fait. Malgré tout, cela signifiait s'aventurer plus loin sur le territoire ennemi : il lui faudrait redoubler de prudence afin d'éviter tous les pièges. Oui, pour accepter une "aide" aussi sournoise, il allait falloir serrer les dents...
Un grand merci aussi pour tes suggestions toujours bien ciblées, je les garde bien au chaud ^^
Oui, il faut le dire, cette chère Ayleen est assez (énormément) têtue. Il faudrait que ce soit le monde autour d'elle qui change et pas elle-même. Ce qui suit sa logique à elle alors que ça semble absurde pour nous. Mais, comme tu dis, ça donne lieu à des situations plutôt comiques et, au fond, c'est pas si mal ! xD
Saraï est... trop gentille et naïve disons. Alors que, parallèlement, elle a parfois des réactions ou des réflexions qui paraissent trop sage pour quelqu'un de son âge. Mais je comprends que ça puisse laisser sceptique dans ce cas. Je vais voir si je peux modifier un peu.
A vite sur le commentaire suivant ! ;)
D'abord un lol général parce que cette prinpeste est EXCEPTIONNELLE. Mais qu'est-ce qui t'a donné l'idée de créer un perso comme ça ? :) Elle me fait sincèrement mourir de rire en plus plus, elle est tou simplement horrible (dans son comportement, j'entends)
En fait, dans son malheur, elle a tout de même eu de la chancede découvrir Saraï parce qu'autrement, toute forte qu'elle est, je n'aurais pas donné cher de sa peau ^^ Je me demande d'ailleurs si cette pauvre petite va se rendre compte qu'elle est en train d'aider une vraie vipère ;)
Exceptionnelle, à ce point ? Eh bien... merci, ça me fait drôlement plaisir ! Ce qui m'a donné l'idée d'un personnage de ce genre ? Disons que je voulais quelqu'un de radicalement différent de l'héroïne de mon premier roman (une jeune fille douce, empathique et sensible). D'une manière générale, j'avais envie de tester de nouvelles choses avec cette histoire, de me lancer des défis. L'idée d'une anti-héroïne me tentait bien mais je ne voulais pas qu'elle soit détestable au point de rebuter les lecteurs, d'où le côté parfois exagéré de ses réactions et de son caractère pour ajouter une petite touche d'humour. Et puis, je voulais également avoir la possibilité d'explorer sa façon d'être et les changements qui s'opèrent petit à petit en elle en profondeur.
On peut effectivement dire qu'elle est plutôt chanceuse de tomber sur Saraï. Quant à la petite... hum, disons qu'elle est un peu du genre idéaliste ! xD
Tu l'auras compris, Ayleen a horreur d'être déstabilisée : elle a l'impression de perdre tous ses repères. Du coup, la réaction logique est de se raccrocher comme elle peut à ce qu'elle connait. L'ennui, c'est que ce n'est vraiment pas évident dans un environnement pareil !
Saraï est un personnage qui me plaît beaucoup, j'aime écrire sur elle et selon son point de vue. Ce n'est pas toujours facile parce qu'elle balance entre un côté un peu naïf dû à son jeune âge et une perspicacité assez remarquable. Mais tu auras l'occasion de le constater par la suite.
Si elle s'éloigne d'Ayleen au début, c'est parce qu'elle a assisté à sa pathétique (autant le dire ! xD) tentative de vol à l'étalage. Elle va donc lui chercher une de ces pommes qu'elle semblait tant convoiter. Après coup, elle est effectivement prête à partager d'appétissants gâteaux avec elle mais notre princesse butée refuse tout net, quelle idée !
Effectivement, la question peut se poser : mais que va donc faire Ayleen ? Il n'est pas difficile de comprendre qu'elle tient à retrouver sa vraie place au plus vite mais, vu ce qu'elle vient de traverser et l'environnement dans lequel elle se trouve, ce ne sera peut-être pas aussi simple... Quoi qu'il en soit, j'espère que la suite te plaira !
Un grand merci pour ta lecture et ton commentaire, c'est toujours un grand plaisir de te voir ici !
Bon, je m'étais complètement gourrée sur l'identité de la personne qui l'avait apostrophée ! Saraï est un personnage super sympathique en tout cas. Quelque chose me dit qu'elle n'est pas complètement étrangère à ces quartiers "nobles", peut-être qu'elle y a vécu ?
J'avoue que j'ai été un peu déboussolée par l'idée de la noblesse chez les Demis ; peut-être parce que ma lecture du tout début remonte, mais j'avais cru comprendre que le palais avait son "village" à l'intérieur du mur d'enceinte, et que les Demis vivaient au-delà de ce mur. Les nobles étaient donc inclus dans l'enceinte, dans mon idée ; dans des maisons un peu bourgeoises plus proches du palais. Pour moi les Demis c'était vraiment des pouilleux de très bas étages et en fait avec les réactions d'Ayleen je sais plus trop au final ce qu'il est normal de croire et ce que j'ai compris de travers.
Je vais essayer de m'expliquer : si Ayleen pensait que les Demis étaient des monstres d'apparence limite animale, je trouve que finalement elle s'habitue assez vite au fait qu'ils aient des villages, plus encore au fait qu'ils aient des nobles. D'un autre côté, si elle savait qu'ils étaient regroupés en communautés très civilisées, pourquoi était-elle surprise de les voir avec des vêtements et de voir qu'ils avaient des apparences très humaines ? Bref, j'ai l'impression de ne pas trop savoir sur quel pied danser de ce côté-là, mais il se peut très bien que j'aie manqué d'attention ! Et de toute façon ça ne gâche pas du tout ma lecture !
J'ai l'impression qu'Ayleen ne va pas s'en sortir si facilement, et même si elle râle, je pense qu'elle pourra remercier Saraï pour être si peu susceptible et si disposée à l'aider ! J'ai peut-être trouvé que y'avait des passages un peu redondants (enfin pas des passages entiers, plutôt des réflexions d'Ayleen ; comme si à force de vouloir montrer son complexe de supériorité, tu en faisais un peu trop ^^' C'est mon avis, mais à ce stade on a bien compris qu'elle se pensait meilleure que tout le monde, je pense que parfois tu pourrais alléger ses réflexions ou seulement la faire grimacer/froncer le nez et ne pas répéter systématiquement qu'elle est souillée/pas reconnue à sa juste valeur/maltraitée, etc ?)
J'espère tout de même qu'elle ne malmènera pas trop Saraï, qui me plaît déjà beaucoup ! Et quelque chose me dit qu'elle ne va pas retrouver le chemin de son palais si facilement (pire, si elle y retourne, je ne suis pas sûre qu'elle va apprécier ce qu'elle y trouve). Je me demande comment ça se fait que la rumeur du massacre au palais ne soit pas arrivée jusqu'aux oreilles des Demis, d'ailleurs ?
Allez, la suite me le dira ! Zibous et à très vite !
Danette
Cependant, je relis le passage où il est question de ceci et je me rends compte que c'est effectivement un peu embrouillé. Je vais tâcher de remédier à cela !
Merci pour toutes tes remarques suite à cette lecture attentive. J'ai un peu peine à croire que cela ne gâche pas ta lecture mais j'espère pouvoir m'améliorer sur les points que tu mets en lumière. J'ai encore du chemin à faire en tout cas ! ^^''
C'est toujours assez drôle, mais cette fois un peu plus dur. Le chemin d'Ayleen va être long, et va falloir qu'elle réalise qu'elle a besoin d'alliés, pas de serviteurs... Et moi, ces Demis, continuent de m'intriguer. Finalement, sont-ce des humains oui ou non ? Pourquoi est-ce que la princesse les craint comme ça ? Qu'est-ce qu'ils ont de spécial ?
Bref, tu me tiens en haleine, j'ai hâte de voir comment Ayleen va s'en sortir. Et j'aime toujours beaucoup tes petites précisions à propos des noms propres ;)
Tu cernes très bien le problème : retrouver sa place sur le trône ne va pas être aussi simple que ça pour Ayleen. Et, effectivement, des alliés ne lui seraient pas inutiles. Mais va-t-elle pouvoir s'en trouver vu la façon dont elle traite les autres ? Pas sûr. En plus, il faudrait qu'elle admette qu'elle a besoin d'aide et ça, ce n'est pas gagné ! xD
Le mystère entourant les Demis trouve sa source au sein de la cour : le petit peuple exclu de l'autre côté de la muraille depuis bien longtemps et à propos duquel courent les rumeurs les plus horribles. Sont-ils vraiment humains finalement ? Pour quelle(s) raison(s) les avoir affublés de ce surnom peu flatteur ? Toutes ces questions trouveront leurs réponses, tôt ou tard.
Je te remercie pour le temps que tu m'as consacré à travers ta lecture et tes commentaires très agréables à découvrir, merci ! J'espère que la suite te plaira ! ^^
J'aime bien ce chapitre. Le dialogue avec la petite souillon chapardeuse est très bien fait. Bourré des jugements coriaces d'Ayleen envers ce monde qu'elle ne connaît pas et dont elle a les plus grands a prioris, on se prend à la suivre avec grand intérêt, découvrant avec elle un nouvel univers dont la trame de fond semble bien fournie, ce qui est de très bonne augure pour la suite.
On verra ensuite qui est le plus malin des deux, les demis ou elle. Je gage qu'elle va se vautrer lamentablement. Elle est tellement sûre d'avoir tout juste !
A plus !
J'avoue que c'est un terme que je ne connais pas bien et j'ignorais qu'il avait une connotation aussi forte. Dans ce cas-là, c'est sans doute mieux que je m'en passe. Houlà, je sens qu'il va falloir que j'en remplace des mots ! xD
C'est vrai que les jugements d'Ayleen tiennent une place très importante à ce stade. Après avoir baigné dedans toute sa vie, je pense qu'il serait trop difficile pour elle de faire sans mais, ça aide à amener un certain éclairage sur l'univers qu'elle est en train de découvrir.
Ton compliment sur la trame de fond me touche et me met la pression en même temps : j'espère que ton pressentiment pourra se vérifier par la suite !
C'est sûr qu'on ne peut pas avoir toujours raison et, vu son caractère, il y a de fortes probabilités qu'Ayleen se heurte à un certain nombre de murs en continuant sur cette voie ! ;)
Merci d'avoir pris le temps de passer !
Bon! Elle est vraiment têtue Ayleen! Elle est imbuvable tout comme il faut. Je lui collerais bien une ou deux baffes (si tu me le permets :P ) pour lui sortir des Demis de l'esprit. Et quand elle aperçoit son interlocutrice, pourquoi est-elle surprise et énervée par ses cheveux mi-longs? ^^ Pour le reste, on sent bien qu'elle s'accroche désespérément à sa fierté royale malgré la posture dans laquelle elle se trouve. J'aurais plutôt pensé qu'elle se laisserait submerger par la peur et qu'elle se recroquevillerait complètement sur elle-même, mais après tout, peut-être est-elle d'un tempérament courageux ( disons qu'au début on ne voyait d'elle que son côté pourri gâté, dans un monde où elle n'avait à fournir absolument aucun effort ... c'est peut-être pour ça que je ne l'imaginais pas si forte mais j'ai très bien pu me tromper ^^)
Hm! "Tu auras beau tenté de te camoufler" , il me semble que c'est plutôt "tenter".
Tiens! Que la petite ait tout de suite remarqué la noblesse d'Ayleen, ça me laisse songeuse ... peut-être qu'elle est noble elle aussi?
Passons à la deuxième partie de l'histoire (d'ailleurs les trois petits signes en triangle pour séparer les moitiés, on pourrait presque les prendre pour des serpents ^^).
"Ca lui en coûtait énormément de le reconnaître", au tout début, je trouve qu' à la place de "ça", "cela" ou même 'il" passerait mieux dans le ton hautain et soutenu de la princesse. Mais bon c'est un avis subjectif.
Je me demande si Ayleen a quelque-chose en tête. Elle prend congé de la seule personne capable et encline à lui fournir des vivres ... peut-être qu'elle en a peur. D'ailleurs à force de la voir rester sur son idée des Demis, je commence à être un peu confuse moi-même. Après tout peut-être est-elle en coompagnie des Demis? Peut-être qu'ils ne font que revêtir une apparence humaine, peut-être qu'ils ont compris qui elle était et espèrent lui tendre un piège. Cette fille qui la retrouve jusque chez les Demis "aisés", l'intention des autres de la lapider, tout ça irait plutôt à l'encontre de mon hypothèse mais pourrait aussi se résumer à une immense mascarade ... ou à un jeu cruel. Surtout qu'Ayleen adopte des expressions toutes choisises et pas du tout sincères devant la petite, alors je me dis que cette dernière aussi, pourquoi pas, pourrait lui servir un rôle très bien interprété (j'ai le cerveau qui bout et des bulles me sortent par les oreilles en ce moment même, non, faut m'arrêter si je m'éloigne trop du sentier ^^)
J'avoue aussi que la suffisance d'Ayleen à la toute fin du chapitre et son impression d'avoir été extrêmement rusée et maligne m'énervent au plus haut point (ton héroïne est vraiment impiffrable :P) ... alors je me dis qu'après tout, si elle était prise à son propre piège ... ^^
Un petit détail, quant elle parle des Demis à qui on confie les tâches ingrates, Ayleen emploie le mot "manoeuvre" ... j'ai peut-être mal compris quelque-chose, mais ce n'est pas plutôt "main d'oeuvre" ? ... (argh! c'est possible que j'aie mal compris aussi ^^' )
Voilà, je crois que j'ai dit ce que je voulais. J'ai bien aimé ce chapitre avec son action et les retournements de situation. Et l'impression (positive!) de ne pas savoir à quoi s'en tenir.
A bientôt pour la suite <3
En premier lieu, je tiens à m'excuser de répondre aussi tard à ton commentaire : il faut croire que je manque vraiment de temps ces derniers jours, c'est assez déstabilisant ! =S
T'en fais pas, ce n'est pas l'envie qui me manque de ficher quelques baffes à Ayleen non plus ! xD
En ce qui concerne les cheveux de son interlocutrice, j'avais fait mention dans un chapitre précédent que la longueur de cheveux d'Ayleen (ils lui arrivent à la taille) représente sa suprématie, son aura princière. Donc, il est absolument intolérable pour elle de voir d'autres femmes porter les cheveux longs, c'est comme un affront à son autorité. Voilà pourquoi elle s'assurait elle-même que ses servantes avaient bien les cheveux courts et c'est ce qui explique ici son envie subite de "tranchage capillaire" ! ^^''
Ayleen n'est pas vraiment courageuse. Comme tu l'as bien remarqué, dès qu'elle se retrouve dans une situation un peu périlleuse, elle a tendance à se raccrocher immédiatement à ce qui lui est familier, soit sa noblesse. Et comme elle ne voudrait pour rien au monde qu'on la surprenne dans un état de faiblesse (ce qui serait indigne de sa personne), elle prend sur elle et préfère faire fonctionner ses méninges à plein régime pour se protéger de ce qu'elle ne comprend pas. Comme une sorte de "mécanisme de défense". J'ai essayé d'y faire quelques allusions dans ces derniers chapitres, notamment lors de sa fuite du château que j'ai un tantinet remaniée.
Ah, cette phrase est maudite ! A chaque fois que je la relis, je sens qu'elle ne sonne pas bien mais je ne sais pas comment y remédier ! J'essaie de la remodeler avec la règle du vendre/vendu pour savoir si j'ai affaire à un participe passé ou à un infinitif mais ça sembler jouer avec les deux, argh ! >_<
Finalement, je crois que je vais simplement la tourner autrement ! ^^''
Disons qu'il y a des gestes qui ne trompe pas : Ayleen ne peut pas vraiment s'empêcher d'avoir une certaine démarche conquérante et de déambuler la tête haute. Ces petits détails n'ont pas échappé à Saraï. En revanche, qu'est-ce qui peut expliquer qu'elle les ait remarqué, ça c'est une autre histoire.
En vérité, ce sont les signes qui représentent les paragraphes mais je crois que personne n'est dupe : je les ai évidemment choisis pour leur ressemblance avec des serpents ! ^^''
Non ta remarque sur cette phrase est intéressante, j'avoue que j'aime bien la version avec le "il lui en coûtait". Je tâcherai de changer ça, merci !
Ah, le paragraphe suivant m'a beaucoup plu ! Ca me fait vraiment très plaisir que tu prennes les temps de me livrer tes réflexions de manières aussi précise ! Je ne vois pas vraiment ce que je pourrais y ajouter mais te voir te plonger dans cette histoire avec autant d'intérêt me touche énormément !
Non, c'est bien le mot manoeuvre que je souhaitais utiliser mais peut-être que ce n'était pas celui qui convenait le mieux. Je souhaitais utiliser ça dans le sens d'une tactique, d'un procédé. Est-ce plus clair de cette façon ?
Je tiens encore à te remercier infiniment pour tout le temps que tu as pris pour lire et me confier tes impressions, j'espère que la suite sera à la hauteur de tes attentes !
J’aime bien Saraï, c’est mignon de voir comment elle essaye d’aider la princesse =) Elle a l’air plutôt débrouillarde pour son âge. Je pense qu’Ayleen s’est trouvé une précieuse alliée même si elle se montre assez dédaigneuse. Peut-être que cette enfant l’aidera à changer d’opinion sur les Demis...
En tout cas, Ayleen est fidèle à elle-même : même loin de son château et de ses serviteurs, elle continue de se comporter en altesse ^^ On se glisse très facilement dans sa tête, c’est presque amusant de découvrir à quel point ses préjugés ressemblent assez peu aux personnes qu’elle côtoie. Qu’importe les épreuves qu’elle affronte, rien ne semble en mesure d’atteindre la fierté de la princesse (et c’est tant mieux :P). J’aime bien toutes ses petites remarques sur sa supériorité =)
Ha ha, les nobles qui la traitent de gueuse xD Bon allez, pauvre Ayleen, je compatis quand même…Ce ne doit pas être facile pour une princesse d’être prise pour la dernière des mendiantes !
En tout cas, je suis de plus en plus curieuse de la voir évoluer dans cet « environnement hostile ». Je me demande si elle va réussir à se trouver des alliés parmi les nobles pour reconquérir son trône.
À bientôt !
En ce qui concerne Saraï, je suis sans cesse tiraillée entre l'étonnante maturité dont elle peut parfois faire preuve et l'espèce de "naïveté optimiste" propre à son âge. C'est un peu comme marcher sur un fil mais j'espère que je m'en tire honorablement. En tout cas, tu as raison de la percevoir comme une alliée pour la princesse.. même si cette dernière s'en passerait bien ! xD
Ah mais que veux-tu ? Ayleen est terriblement têtue. Et le fait de se retrouver "hors de sa zone de confort" lui donne encore plus envie de se raccrocher à ce qu'elle connait. Une manière de se rassurer en quelque sorte. Malgré tout, la situation n'est pas encore prête de s'améliorer pour elle. Alors reste à savoir si elle sera capable de conserver encore longtemps son masque de supériorité ! ;)
C'est vrai que les choses semblent plutôt mal parties avec les "nobles" (en fait, les personnes les "plus aisées" parmi le petit peuple.. sans faire partie de la véritable noblesse pour autant) pour le moment... y a-t-il une possibilité que cela s'améliore ou devra-t-elle trouver de l'aide ailleurs ? Et même, au vu de son caractère, sera-t-elle seulement capable de trouver des alliés ? Seule la suite te le dira et j'espère sincèrement qu'elle te plaira !
Un grand merci pour ta lecture ainsi que ton commentaire et au plaisir de te retrouver prochainement sur ce texte !