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Par maanu

Les manches de la veste prêtée par son père étaient trop longues pour Félix, qui avait l’impression de voir dans le miroir de la salle à manger le reflet d’un manchot un peu gauche. Il serait obligé de les retrousser pour se rendre à la cérémonie, le lendemain, et il lui semblait que cela manquerait d’élégance. Mais ses parents avaient insisté et il ne croyait pas avoir le choix. Ils voulaient qu’ils soient tous les deux très convenables pour l’hommage de la boulangère.

    Il avait comme une boule au ventre en y songeant. Il n’était jamais allé à ce genre de cérémonie et ne savait pas trop à quoi s’attendre. À beaucoup de chagrin, sûrement. C’était ce qu’il redoutait le plus. Il imaginait que des gens allaient prononcer quelques mots, que beaucoup allaient pleurer. Peut-être que sa mère elle-même allait fondre en larmes ?

    Elle connaissait un peu la boulangère, elle lui achetait son pain depuis des années – depuis bien avant leur naissance à tous les deux - et elles avaient toujours quelques mots l’une pour l’autre. Et puis c’était elle qui avait été appelée auprès de la boulangère, quelques jours plus tôt, qui l’avait vue mourir et avait dû l’annoncer au mari effondré. Sa mère avait décidément beaucoup de raisons de pleurer et il n’avait vraiment pas envie de voir ça.

    Et le mari ? Et s’il était vraiment anéanti ? À tel point qu’il n’arrivait même pas à se tenir debout et à prononcer quelques dernières paroles pour sa femme ? Félix, en se représentant cette image, avait la gorge nouée par avance.

 

    Le manchot maladroit lui faisait toujours face, avec ses longues ailes noires qui pendouillaient à ses côtés. Il se força à esquisser un sourire amusé, pour se faire croire qu’il était d’humeur à rire. Il balança les bras, doucement d’abord, pour faire gigoter dans le vide les extrémités de ses manches. Il était absolument ridicule dans cette veste et cela l’égaya un peu. Alors il s’agita un peu plus, avec un sourire presque franc.

    Jusqu’à que l’une de ses ailes de manchot stupide heurte quelque chose derrière lui et que retentisse soudain le bruit d’un objet lourd s’éclatant contre le carrelage. Avant même de se retourner, il avait compris ce qu’il venait de faire et son cœur avait commencer à s’affoler, le sang à battre dans ses tempes et ses tripes à s’entortiller.

    Il se prit la tête à deux mains, blanc comme un linge, debout au-dessus des centaines de morceaux de céramique bleue éparpillés au sol, certains réduits à l’état de poussière. Tristes restes du vase que sa mère chérissait par-dessus tout.

    Il resta longtemps immobile, hébété, incapable d’aligner deux pensées et encore moins de décider ce qu’il devait faire. Le vase était irréparable, il ne pourrait certainement pas s’en sortir en se débarrassant discrètement des morceaux, et aller prévenir sa mère qui lisait dans le jardin était bien au-dessus de ses forces.

    Le visage stupéfait et bouleversé de sa mère, lorsqu’elle verrait ce désastre, lui apparut soudain. Il imaginait son visage se décomposer de chagrin, les larmes qui lui monteraient aux yeux, la détresse dans son regard et il se sentit à deux doigts d’éclater en sanglots.

 

***

    Cette fois, Léonie s’était jointe à eux. Elle était déjà là quand Martin était arrivé, assise à la table à manger, dans la cuisine qu’il commençait à bien connaître. C’est Félix qui lui avait ouvert, toutefois, avec un sourire amical et un signe de la main l’invitant à s’asseoir à son tour. Martin était allé s’installer en face de Léonie, après avoir jeté un œil aux nouveaux dessins d’enfant qui recouvraient la porte du frigo, et Félix s’était empressé d’aller allumer le gaz sous la bouilloire. Il y avait déjà trois tasses et une soucoupe de sucres sur un plateau, au milieu de la table. Léonie se chargea de les distribuer en attendant l’eau chaude.

    Martin crut deviner qu’il était attendu de pied ferme. À croire que Félix s’était pris au jeu de son récit et qu’il avait hâte de raconter la suite. Il continuait à clamer n’avoir pas grand-chose à lui apprendre mais il semblait à Martin que ça lui faisait du bien, de reprendre ainsi, point par point, ces histoires d’adolescence.

 

    Pourtant, ce fut Léonie qui parla. Félix avait avoué à Martin, après avoir servi le thé, que ses souvenirs étaient un peu plus flous, à partir de la mort de la boulangère. Il disait avoir tendance à s’emmêler les pensées après ça. Il laissa donc Léonie se charger de raconter à Martin le choc que cette mort avait été pour toute la ville.

    « Forcément les boulangers dans une petite ville, dit-elle, on apprend vite à reconnaître leur tête, et à les apprécier quand ils sont sympathiques. Et ces deux-là, je peux vous le dire, étaient les plus gentils de tous. Toujours une attention pour tout le monde, un croûton de pain pour les enfants, une blague, toujours à prendre des nouvelles de la famille, des affaires… Incroyable comme ils arrivaient à se souvenir des projets et des petits embêtements de tout le monde. Et surtout, beaux à voir tous les deux, tellement amoureux encore après des dizaines d’années ensemble. Aussi radieux que des collégiens. Je crois que c’était inconcevable pour nous de les imaginer l’un sans l’autre… C’est sûrement pour ça que tout le monde était aussi remué. C’était l’idée du chagrin du mari qui nous chamboulait tous. »

    Martin les regarda tous deux secouer tristement la tête, encore affligés vingt ans plus tard.

    « Je reviens du cimetière, leur dit-il. J’ai vu sa tombe. Isabelle, c’est ça ? »

    Félix et Léonie échangèrent un regard amusé.

    « Oui, répondit Félix. Elle s’appelait Isabelle. Mais nous on a gardé l’habitude de l’appeler la boulangère. Peut-être que ce n’est pas très respectueux, mais c’est comme ça qu’on disait quand elle était encore vivante, et je ne sais pas pourquoi mais ça nous rendait encore plus tristes de changer notre façon de l’appeler après sa mort. Alors on dit la boulangère.

    -J’ai rarement vu une tombe aussi propre. C’est son mari ?

    -Oui, dit Léonie avec un hochement de tête. C’est Gilles. Il habite encore ici, au-dessus de la boulangerie. Ce n’est plus une boulangerie, d’ailleurs. Ça a été repris pour devenir une boutique de fringues. Il va la voir tous les jours. Sa femme, je veux dire. Il lave la tombe et s’occupe des fleurs. Ça peut sembler très triste, mais je crois que c’est ce qui le rend le plus heureux. »

    Elle s’interrompit, le temps d’avaler une gorgée de thé encore fumant.

    « Je me souviens bien de lui à la cérémonie, dit-elle. C’était affreux. Il était inconsolable. Et il est resté comme ça pendant des mois. »

    Martin vit Félix secouer vaguement la tête.

    « Moi je ne m’en souviens pas vraiment, dit-il. Je ne me rappelle quasiment rien de la cérémonie. Peut-être que mon cerveau a préféré oublier. Ça arrive ce genre de choses, non ? Je sais que c’était particulièrement difficile pour moi, à cette époque, de voir la douleur des autres. Un peu trop sensible, quoi… Et puis il faut dire aussi qu’à partir de ce moment-là, les choses sont devenues très confuses pour moi. »

 

***

    Basile était sur la grande place, au milieu des boutiques grises, en pyjama, complètement seul. L’air autour de lui était si dense qu’il pouvait à peine bouger. Remuer le petit doigt lui demandait des efforts surhumains. Ce n’était pas une sensation très agréable, d’autant que sa poitrine peinait aussi à se soulever, mais il ne s’en préoccupa pas vraiment.

    Il n’y avait aucun son. Ou alors très étouffés. Un bruit lointain, notamment, auquel il ne s’intéressait pas et qu’il mit très longtemps à identifier comme étant des piaillements d’oiseaux. Il ne se demanda pas pourquoi il entendait des oiseaux, partout, alors que rien d’autre ne vivait nulle part.

    Puis il y eut d’autres son, encore plus légers. De petits clapotements qui passaient et repassaient autour de lui, qui venaient d’un peu partout à la fois. Il ne chercha pas à savoir ce que c’était, mais il vit tout de même une silhouette, qui passa comme un éclair dans son champ de vision.

    La silhouette ne tenait pas en place. Elle courait, se cachait derrière un mur, disparaissait et puis ressortait aussitôt, trottinait sur les pavés gris avec ses petits pieds nus, vers une nouvelle cachette dont elle jaillissait aussitôt.

    Basile la regarda faire, longtemps. La silhouette ne l’intéressait pas vraiment, mais c’était la seule chose en mouvement dans cette esquisse de décor et son regard était attiré malgré lui vers cette femme en chemise de nuit. Sa face était floue, il la voyait mal. Plus il la regardait, plus elle était floue. Il lui sembla pourtant la connaître, de quelque part. Il ne savait pas d’où et il ne chercha pas à se souvenir. Il voyait, en revanche, que ce visage sans traits était apeuré.

    La silhouette venait de passer devant lui, sans paraître le voir. Et puis elle s’arrêta, là, au milieu de la place, sans plus chercher à se cacher. Elle resta immobile quelques secondes, son dos voûté faisant face à Basile. Après ces quelques secondes, elle se retourna, lentement. Les traits de son visage avaient disparu tout à fait cette fois. Il savait, pourtant, qu’elle était absolument terrifiée. Elle leva le bras, très lentement, luttant contre la chape d’air autour d’elle. Elle ne regardait pas Basile, mais il savait que c’était à lui qu’elle montrait quelque chose, dans son dos.

    Il réalisa à cet instant qu’il y avait déjà quelques minutes qu’il avait commencé à entendre un bourdonnement, derrière lui. Il réalisa aussi que le bourdonnement était devenu un grondement, qui vibrait avec de plus en plus de force dans sa tête. La silhouette devint plus floue et Basile comprit que c’était lui qui voyait de moins en moins bien. Il n’entendait plus, non plus, ou alors rien d’autre que ce mugissement infernal.

    Il se retourna, dans un effort de tous ses muscles, et il vit les pavés de la place se soulever partout autour de lui, onduler en vagues chaotiques, de plus en plus hautes dans le ciel décoloré. Bientôt, les maisons furent prises à leur tour. Les mains plaquées contre son crâne à l’agonie, il les regarda aller et venir dans les airs, se fracasser les unes contre les autres, dans des avalanches poussiéreuses de pierres qui s’écroulent, de toitures arrachées et de fenêtres volant en éclats. Puis la place, tout à coup, entra en éruption. Des pavés pas dizaines furent projetés dans les airs et une brèche gigantesque s’ouvrit au milieu de la place. La brèche se mit aussitôt à courir, serpentant à toute vitesse dans sa direction, avala la fontaine de pierre, d’où s’envolèrent précipitamment les quelques oiseaux venus y boire.

    Basile, en se disant que ce bruit des entrailles de l’Enfer allait probablement le rendre fou, poussa un hurlement qu’il n’entendit pas.

 

    Basile poussa un cri, léger, en se réveillant dans son lit. Il était haletant. Il voulait se lever, ou au moins se redresser, mais il était encore tout tremblant de son rêve et surtout il avait la tête encore trop pleine de cet air trop lourd qui l’avait empêché de bouger, et de ce rugissement insupportable qui l’avait englouti. Ces images lui paraissaient effroyables autant que fascinantes, mais plus il cherchait à se souvenir, à les retenir, plus elles s’échappaient dans les tréfonds de son cerveau. Bientôt, ne resta plus qu’une impression vague, une peur très lointaine qu’une envie de faire pipi finit de faire disparaître tout à fait. Il se redressa, sans difficulté cette fois, et sortit de sa petite chambre avec empressement.

    Sur le chemin des toilettes, il aperçut son frère dans la salle à manger. Il s’arrêta dans son mouvement, surpris de la posture de Félix.

    Son frère se tenait devant la table à manger, le regard fixé sur le vase bleu de leur mère, celui qui avait toujours été là, devant lequel ils étaient tous les deux passés des milliers de fois et auquel, par conséquent, ils n’avaient jamais vraiment prêté attention. Félix, pourtant, semblait tout bonnement fasciné, et surtout effrayé. Il ne quittait plus le vase des yeux, l’air vaguement halluciné, la bouche entrouverte. Finalement, il leva une main un peu molle et fit glisser un doigt sur le verni lisse de la céramique.

    Basile, un peu inquiet, se dit que son frère devrait faire plus attention. Il aurait certainement droit à la punition de sa vie, s’il faisait tomber ce vase. Puis son envie pressante lui fit oublier le comportement égaré de Félix, et il se remit en mouvement vers les toilettes.

 

***

    Élise, assise dans son grand fauteuil, un livre à la main, était impatiente. Elle n’avait plus tourné de page depuis dix minutes, mais ne s’en rendait plus compte : Léonie allait arriver. Elle n’avait pris ce livre que pour se donner l’impression d’être occupée, dans l’espoir que le temps s’écoulerait plus vite, et ça ne marchait pas. Ça ne marchait jamais.

    Elle avait emprunté à Arthur son recueil préféré, celui qu’il lisait sans cesse depuis son adolescence. Il en parlait toujours avec enthousiasme et avait insisté pour le lui prêter, mais elle n’avait visiblement pas son intérêt pour la poésie. Elle avait l’esprit ailleurs et relut, pour la quatrième fois peut-être, les mêmes vers.

 

    « J’avais levé le store aux gothiques couleurs.

Je regardais au loin les arbres et les fleurs.

Le soleil se jouait sur la pelouse verte

Dans les gouttes de pluie, et ma fenêtre ouverte

Apportait du jardin à mon esprit heureux

Un bruit d’enfants joueurs et d’oiseaux amoureux. »[1]

 

    Il lui sembla qu’elle attendait depuis des années lorsque les pas qu’elle savait toujours reconnaître retentirent dans le couloir. La porte s’ouvrit aussitôt et Élise s’empressa de se tourner vers sa femme qui arrivait. Léonie lui lança un grand sourire et elle lui en renvoya un plus grand encore. Elle suivit chacun de ses gestes, la regarda déposer ses affaires et accrocher sa veste à un porte-manteau. Puis Léonie s’approcha d’elle et se pencha pour embrasser son front. Élise eut un petit rire en sentant encore sur elle une odeur de pivoines. Puis Léonie s’assit près d’elle et prit sa main. Élise la serra à son tour, pour s’assurer qu’elle ne la lâche plus, et regarda sa femme en souriant.

    « Ça va ? » lui demanda Léonie.

    Élise répondit par un mouvement de tête lent, sans s’arrêter de sourire.

    « J’ai entendu dire que Martin t’avait rendu visite à toi aussi ? continua Léonie.

    -Oui. Il est venu hier soir. »

    Elle se mit à rire.

    « Il m’a demandé si je me souvenais de la nuit à l’usine. Tu sais, le jour où tu m’as invitée à y aller avec vous tous. Je lui ai raconté pour le patron et la sœur d’Arthur. »

    Elle rit encore un peu, puis prit un air un peu plus sombre.

    « Il doit en être à l’enterrement d’Isabelle maintenant, non ? Moi je ne lui en ai pas parlé. »

    Léonie ne répondit pas et Élise n’en dit pas plus. Elles continuèrent à se regarder en silence, chacune simplement heureuse d’avoir la main de l’autre dans la sienne.

 

***

    Les gens rentraient tout doucement dans le petit bâtiment sans étage, dans un écoulement si lent qu’on ne le percevait même pas. Toute une foule – toute la ville, en fait – s’était réunie pour honorer la boulangère et se massait à présent devant les portes, sage, attendant patiemment qu’on lui fasse de la place. Les plus en arrière savaient qu’ils ne pourraient pas rentrer mais ça ne faisait rien : ils étaient là quand même. Les moins proches s’étaient naturellement mis en retrait, laissant les amis qui n’avaient pas encore pu se glisser à l’intérieur rejoindre le groupe de tête, celui qui coulait lentement à travers les portes grandes ouvertes.

    Quelqu’un avait aperçu la mère de Félix et Basile, celle dont tout le monde savait qu’elle avait été la béquille du mari ce soir-là, et aussitôt un petit sillon s’était formé, au milieu de la foule, pour la laisser rejoindre les premiers rangs. Leur père était allé avec elle, après avoir lancé à leurs fils un petit regard interrogateur. Félix avait fait un signe de la tête pour lui faire comprendre qu’ils préféraient rester avec leurs amis, en arrière. Ils n’étaient pas des proches et n’étaient pas mécontents de pouvoir laisser leur place à d’autres. Ils étaient restés là, parmi la foule qui avait depuis longtemps renoncé à avancer, avec Arthur et Léonie. Leurs parents à eux étaient un peu plus loin, se tenaient eux aussi ensemble sans dire un mot. Ils avaient vu Élise et son grand-père, un peu plus tôt. Élise leur avait adressé un petit sourire incertain, tandis que le grand-père s’essuyait les yeux dans un mouchoir blanc. Depuis, ils avaient disparu de leur champ de vision.

    Pendant longtemps Basile regarda l’autoroute, un peu plus loin, qui transparaissait à travers les bosquets d’arbres et les habitations lointaines. Il voyait les voitures qui s’y croisaient à toute allure, et s’étonnait de ne pas entendre leur vrombissement résonner jusqu’à eux. Ça aurait dû être le cas. Mais un silence s’était installé tout autour de cette foule immobile et recueillie, trop épais pour qu’aucun son puisse le percer.

    Il fut tout surpris, tout à coup, et même un peu inquiet, lorsque les voix de deux femmes commencèrent à bruire derrière lui. Ce n’était que des chuchotements et pourtant elles semblaient résonner aussi forts que des cris, dans ce manteau de silence. Basile leva le nez, un tout petit peu, pour regarder si d’autres que lui en étaient étonnés, mais personne ne réagissait. Alors il fut lui aussi un peu moins dérangé et il entendit la conversation des deux femmes, sans le vouloir, simplement parce que c’était l’unique son autour de lui.

    L’une d’entre elles, surtout, parlait. Il ne la voyait pas, et ne reconnaissait pas sa voix. Elle disait à son amie à quel point la mort de la boulangère l’avait remuée. Elle lui racontait, pour illustrer son trouble, un rêve qu’elle avait fait la nuit précédente et qui l’avait comme prise aux tripes. Elle s’était vue, disait-elle avec un frisson dans la voix, au beau milieu de la place déserte, oppressée, incapable de bouger et même de respirer. Et puis elle avait vu le sol s’ouvrir soudain en deux, sur la place. Elle s’était réveillée, dans un sursaut qui l’avait surprise, au moment exact où elle allait être avalée par la terre.

[1] Victor Hugo, « Les feuilles d’automne », La pente de la rêverie, v.15-20 ; 1831.

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itchane
Posté le 29/10/2023
Hello !

Ho ho, ça y est, le fantastique s'immisce dans le récit,
je ne suis pas sûre d'avoir bien compris pour le vase, Félix l'avait cassé mais finalement il est de nouveau sur la table, le premier souvenir était-il, lui aussi, un cauchemar ? C'est la première fois que j'ai un doute de compréhension depuis le début de ma lecture mais c'est peut-être fait exprès ?
J'aurai sans doute ma réponse dans la suite du texte.

Je trouve très bien vu le fait que le rêve de Basil ait été partagé par d'autres habitants, cela renforce d'autant l'étrange du texte.

J'ai vraiment hâte d'en savoir plus sur la mort de la boulangère : )
maanu
Posté le 29/10/2023
Oui, c'était bien un cauchemar, que Félix a eu un peu de mal à distinguer de la réalité :)
Je voudrais effectivement que le texte ait un côté étrange et déroutant, mais toute la difficulté est de le rendre quand même compréhensible, au moins à la fin.
C'est pour ça que j'ai hâte d'avoir ton ressenti sur le dénouement de l'histoire (n'hésite pas à me signaler les points que tu as du mal à saisir, parce que je pressens qu'il y en aura quelques-uns ;) )
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