8. L'épée, le dragon et les échos

Par Elka

Sa conversation avec Fulbert aida Mahaut à faire la paix avec elle-même. Elle accepta ses convictions comme elle accepta de les reconsidérer le temps venu. Elle prit chaque instant pour ce qu’il était, et les quatre jours qu’ils mirent pour arriver à la grotte où se trouvait Lif lui parurent durer deux semaines.

Elle fit de réels progrès à l’épée, sous les conseils de Robin que Fulbert nomma instructeur. Elle n’était plus jalouse de lui, ni ne se sentait inférieure, elle était au contraire contente de le voir aussi… épanoui. Ils riaient parfois à s’en féler les côtes.

Alix n’était pas en colère contre elle. Avant de quitter le Tröll Radieux, elle avait pris Mahaut à part et confié que si elle ne comprenait pas tout à fait ce qu’elle ressentait, elle le respectait. Si Mahaut ne tuait pas Rubia, Alix trouverait un autre moyen de parler au roi.

— Qu’importe ce que je fais, je t’emmènerai voir le roi, avait promis Mahaut. Je t’aiderai à sauver ton village, si tu veux bien de moi.

Alix l’avait étreinte.

Mahaut était heureuse, et quand elle songea qu’elle avait hâte d’essayer de retirer cette épée de son rocher, Fulbert annonça qu’ils arriveraient le lendemain en fin de matinée.

 

— J’ai rêvé qu’on se baignait dans une cascade, annonça Alix en cassant une grosse branche en deux. Celle près de mon village.

— Ce serait trop bien, répondit Mahaut.

Elles étaient chargées du feu de camp, Robin et Fulbert du repas. Alix chassa les tresses qui lui tombaient devant les yeux, son sourire en clair de lune sur le visage.

— On ira, après tout ça. Juste à côté y a une clairière où… non, je te dis rien.

— Tu me laisses en plein suspens ?

— Carrément, rigola la jeune fille. Ce sera une surprise ! Regarde, des fraises sauvages.

Mahaut fit mine d’être trop concentrée sur sa cueillette pour reprendre la discussion. Quand elle était arrivée à Fort-Levant, elle ne se souvenait jamais de ses rêves. Mais depuis celui fait au Tröll Radieux, ils lui apparaissaient de plus en plus clairs.

C’était un maelstrom de voix inconnues, de morceaux de phrases, de mots épars. Étaient-ce ses souvenirs qui essayaient de se creuser un chemin jusqu’à sa conscience ? Parce que si oui, elle ne les aimait pas. Ce qu’elle éprouvait en ouvrant les yeux, c’était de la peur, de la culpabilité et du chagrin.

— Ça va pas, Mahaut ?

Alix s’étaient penchée sur elle, les perles cliquetant dans ses cheveux et son chargement de bois morts à deux doigts de se répandre au sol.

— Et si je retrouvais ma mémoire et que je n’étais pas une bonne personne ? demanda-t-elle abruptement.

Son amie eut cinq secondes de surprise avant de répondre, d’un ton ferme :

— T’es une bonne personne.

Elle se redressa et lui sourit.

— Je pense pas que l’amnésie annihile complètement ta personnalité. Je pense que c’est un truc qui se maintient.

— Ouais, moi aussi, intervint une voix.

Robin sortit des fourrés avec un petit sourire désolé. Mahaut se releva, un peu gênée, des fraises dans le creux de sa tunique.

— Désolé, je venais voir ce que vous faisiez et j’ai entendu. Mais je suis d’accord avec Alix.

Il s’ébouriffa les cheveux, cherchant ses mots en s’approchant.

— Je crois que quand on enlève la mémoire, le quotidien, les opinions, les goûts et les couleurs… bref, pour moi l’être humain peut se réduire à une seule émotion. Et c’est sur cette émotion que va se forger toute une personnalité. Pour faire court…

Il fila une accolade à Mahaut, qui manqua de perdre sa récolte, et conclut :

— Les chouettes gens sont fondamentalement des chouettes gens, et ça change pas.

— Merci, Robin.

Alix se tourna vers lui, l’air frappé par une illumination :

— Donc tu es né insupportable ? Mince alors, t’as vraiment aucune chance de rédemption !

Il leva les yeux au ciel.

— Toi, par exemple, tu n’es pas une chouette personne.

Alix balança son bois pour se jeter sur lui, appelant Mahaut à la rescousse qui fut son propre camp et les chatouilla tous les deux. Au bout d’un moment, ils entendirent Fulbert les rabrouer :

— Ça bosse pas beaucoup, les jeunes !

Ce qui redoubla leur hilarité.

 

...viens.

...sser comme ç…

Bonsoir…

...jour, Ma…

Bonj…

 

Elle roula sur le côté et se redressa. Chasser le rêve. Chasser les voix. Elle inspira l’air frais au parfum de rosée, s’enroula dans sa couverture et s’avança à pas de loup vers le feu éteint.

Ses compagnons dormaient encore. Le ronflement de Fulbert ne pouvait venir à bout du sommeil de plomb de Robin, mais Alix remuait. Ils avaient trouvé une petite clairière et, au-dessus, le ciel s’était paré de son voile d’aube. Le chant des oiseaux perçait le silence des bois, et Mahaut se gorgea de ce grand calme pour s’apaiser.

Quand son cœur retrouva un rythme normal, elle raviva le feu et s’écarta pour remplir leur marmite d’eau. En revenant, Alix se frottait les yeux et baillait à s’en décrocher la mâchoire.

— C’est le grand jour, chuchota-t-elle.

Mahaut hocha la tête. Aujourd’hui, elle retirerait – ou pas – la lame destinée à tuer – ou non – Rubia.

— T’as hâte ? murmura Robin d’une voix embrumée.

On ne voyait que ses yeux et son nez en trompette entre ses cheveux décoiffés et la couverture dans laquelle il restait emmitouflé.

— Je sais pas. Un peu. J’ai la trouille de rater mais je suis plutôt impatiente d’essayer. C’est bizarre.

— Ça me paraît normal, la rassura Robin. Te mets pas la pression, il est pas question de rater quoi que ce soit.

— L’épée se retire ou ne se retire pas, approuva Alix. C’est tout.

Ils prirent leur temps ce matin-là, les plus jeunes du moins, mais Fulbert ne les poussa pas au train. Il jetait régulièrement un sourire à Mahaut, ou un signe de tête encourageant. Son silence attentif, sa présence chaleureuse, valaient tous les discours du monde.

Ils marchèrent dans un silence tranquille, jusqu’à ce que Fulbert les arrête. L’homme observa tout autour d’eux avant de hocher la tête pour lui-même. La route qu’ils empruntaient s’était progressivement rétrécie, les arbres allongés et resserrés. En levant la tête, Mahaut réalisa que la pénombre n’était pas dû à un nuage cachant le soleil, mais aux frondaisons. Chaque branche tendue vers celles d’en face comme pour l’attraper.

— On va devoir laisser Bruno un petit moment, annonça Fulbert.

Ils détachèrent la caravane de l’insecte, et passèrent une longe de plusieurs mètres autour de sa tête qu’ils nouèrent à un tronc. Après avoir récupéré les paquetages les plus précieux au cas où, et caressé le scarabée-rhinocéros, ils s’aventurèrent dans les bois.

Mahaut se retourna une fois pour regarder l’insecte.

Ils n’étaient plus question de se distraire par une quelconque discussion, éviter les ronces et les racines réclama toute leur attention. Mahaut fixait ses pieds. Pour une raison inexplicable, la nature semblait s’en prendre particulièrement à elle. Ça pesait presque sur sa respiration. En dépit de la fraîcheur ombrée, elle suait dans sa tunique.

Méthodiquement, elle arrachait les plantes griffées à ses vêtements, ôtait les épines de ses doigts, décoinçait ses chausses et repoussait les branches souples s’obstinant à lui barrer le passage.

— Tu t’en sors, Mahaut ? s’enquit Alix qui paraissait loin devant.

— Je me débrouille, grommela-t-elle.

— On approche. La nature a bien repris ses droits, dans le coin.

Elle redressa alors le menton – grimaçant quand sa nuque raidie protesta – et remarqua les pierres et les fondations éventrées tout autour. Comment avait-elle pu ne pas les voir ? Chaque buisson, mûrier et chiendent avait crevé la brique des maisons, grimpé sur les murs, grignoté les toits. Le sol était jonché de tuiles brisées, de débris de verre sales et polis, du bois pourris des portes détachées de leurs gonds.

Ils traversaient un village abandonné.

Devant elle, Robin ne pouvait s’empêcher d’effleurer les restes des bâtiments et de hisser les yeux vers les nids d’oiseaux entre deux poutres encore stables. Il se tourna vers elle et murmura :

— C’est étrange, hein ?

— Très. Un peu triste aussi.

— Je sais pas, dit-il en embrassant les environs du regard, je trouve l’atmosphère reposante. C’était votre village, Fulbert ?

— Nan, j’habitais en dehors des bois. Ah, je reconnais. Suivez-moi, gaffe aux caillasses.

Il s’attaqua à une pente, et ils suivirent. Ni Alix, ni Robin ne se plaignant, Mahaut garda pour elle ses grognements. Les pierres roulaient sous ses semelles et elle dut parfois avancer à quatre pattes.

C’était bizarre. Quelque chose l’empêchait de progresser normalement. Quelque chose qui la tirait en arrière, saisissait son ombre, l’air soulevé dans son sillage, sa respiration. Son cœur battait si vite qu’elle fut tentée de juste abandonner.

— Donne ta main, Mahaut, dit Alix.

Tendre le bras lui demanda un effort colossal. Ses muscles hurlèrent, des étoiles noires craquèrent sur sa rétine. Alix était si loin. Fulbert et Robin encore plus. Ils la fixaient sans mot dire. Mahaut cria, crut que son épaule allait se disloquer, mais saisit la main d’Alix.

Aussitôt, son corps s’allégea.

— Courage, on y est presque, annonça Fulbert.

Mahaut jeta un œil derrière elle. Il n’y avait rien ni personne dans les ruines, pas même cette terrifiante présence qui avait tenté de la séparer de ses compagnons. Compagnons qui ne semblaient pas avoir réalisé son trouble.

Elle se concentra sur la paume d’Alix contre la sienne. Son souffle s’apaisa, son rythme cardiaque aussi, et Mahaut se hissa à la hauteur de son amie. Côte à côte, elles rattrapèrent les garçons pour déboucher ensemble au sommet.

— Et voilà, ahana Fulbert, la grotte de Lif.

À cause de la végétation touffue qui l’enserrait de toutes part, la lumière du soleil n’éclairait pas l’intérieur à plus d’un mètre. Mahaut s’avança la première. Sitôt qu’elle eut mis un pied dans la caverne, la température chuta de quelques degrés et le silence pressa à ses tympans. Plus d’oiseaux, plus de chuchotis des feuilles dans le vent. L’air sentait bon la terre sèche et la roche fraîche, mais il était lourd, quasiment compact.

Elle effleura sa broche pour un peu de courage, et s’enfonça dans l’obscurité. Au fur et à mesure que les ombres l’étreignaient, son bijou se mit à briller. Une douce lueur blanche, assez forte pour guider leurs pas.

Parfois, Mahaut se retournait vers ses compagnons. Fulbert hochait la tête pour l’encourager à poursuivre, Alix et Robin lui souriaient, et elle retrouvait la force de poursuivre. Ils marchèrent en ligne droite ce qui lui sembla être des heures, mais l’éclat de sa broche finit par accrocher le pommeau d’une épée.

Elle était enfoncée jusqu’à la garde dans la paroi, aussi simplement qu’un couteau dans une motte de beurre. Mahaut savait qu’elle était là depuis longtemps, et qu’elle existait depuis encore plus longtemps, mais la poignée semblait tout juste lustrée. Le cuir de la fusée sentait le neuf, l’argent qui ornait le pommeau et les quillons resplendissait.

C’était une lame magnifique.

— Vas-y, Mahaut ! pressa Robin à voix basse.

Comme un déclic, elle referma la main sur Lif. L’espace d’une seconde, tout s’effaça autour d’elle, jusqu’à la pierre qui gardait l’épée prisonnière ; la jeune fille n’eut aucun mal la dégager de sa gangue.

— Incroyable ! commenta Alix en tapant des mains. Tu l’as fait !

Ça ne semblait pas un exploit aux yeux de Mahaut, tant cela avait été simple, mais ils lui transmirent leur excitation et elle ne put s’empêcher de sourire fièrement. Lif ne pesait presque rien dans sa main. Elle essaya quelques mouvements vus à ses entraînements, et elle pouvait presque entendre l’air se faire trancher par la lame.

Un cri strident retendit alors en-dehors de la grotte. Il perça la bulle intemporelle qui s’était refermée sur le groupe, pénétra Mahaut comme mille aiguilles. Elle sut avec une certitude parfaite qu’il s’agissait de Rubia.

Ses jambes se mirent en mouvement malgré elle et tous les quatre coururent hors de la caverne. Ce qui lui avait semblé un trajet infini à l’aller ne lui prit que quelques secondes au retour.

La lumière du jour lui piqua les yeux. Les frondaisons étaient bien différentes de tout à l’heure. Les ramures ne les étouffaient plus sous leur bras, au contraire : ils avaient une vue imprenable sur le ciel bleu et le dragon gigantesque qui y effectuait des cercles.

— Où est le village ? demanda Mahaut avec stupeur.

— Quel village ? demanda Robin un peu sèchement. C’est plutôt le dragon là-haut qui m’inquiète !

Oui, quel village ? Mahaut croyait avoir traversé des ruines confondues dans la forêt, mais c’était impossible puisque la grotte se trouvait à flanc de montagne, dans une vaste clairière.

Rubia mit fin à ses pensées tourbillonnantes : après un bref cri, la créature piqua sur eux. Fulbert les plaqua au sol avant qu’une bourrasque assourdissante ne les fauche. La terre trembla sous Mahaut, qui se raccrochait à Lif avec l’énergie du désespoir, sa broche luisant faiblement sur son cœur.

Le dragon s’était posé, couchant les arbres comme de simples herbes hautes, et les regardait en silence, sa queue se balançant paresseusement. Il était immense. Comme avait dit Fulbert : rien à voir avec celui qui avait attaqué Fort-Levant.

Ses écailles noires brillaient comme du pétrole sous le soleil, ses yeux mordorés ne les lâchaient pas et les deux cornes torsadées au sommet de son crâne auraient pu transpercer un éléphant. Mahaut se sentait clouée au sol par sa présence. Des vagues de chaleur émanaient du dragon, mais le corps de la jeune fille était glacé de l’intérieur.

Elle avait à peine conscience des regards que lui jetaient ses compagnons, de leurs lèvres qui bougeaient silencieusement. Le ciel se mit à parler. Des échos lointains. Des voix étrangères, comme dans ses rêves. Et alors qu’un dragon bien réelle la menaçait, ce furent ces hallucinations auditives qui la terrifièrent.

Mahaut cria pour couvrir les voix :

— Je ne veux pas te tuer !

Ainsi, sa décision était prise, sous ce regard brillant d’intelligence qui ne la lâchait pas. Très lentement, le dragon se redressa sur ses quatre pattes, adoptant une posture majestueuse. Mahaut sentit qu’on tirait doucement sa tunique dans le dos.

— Recule, murmura Robin d’une voix à peine audible. Je le sens pas.

— Tu vas peut-être pas le tuer, ajouta précipitamment Alix, mais il n’a pas fait la même promesse te concernant.

Anxieuse, Mahaut dut admettre qu’ils avaient raison. La concentration de Rubia était menaçante, mais c’est quand il inspira profondément qu’elle se sut vraiment en danger. Elle tourna les talons et ils s’enfuirent comme un seul Homme au moment où un souffle brûlant se ruait sur eux.

Mahaut attrapa la main de Robin pour l’entraîner derrière un arbre. Sa peau la chauffait férocement, le visage de son ami était rouge ; le paysage ondoyait sous le violent changement de température. Les oiseaux s’étaient envolés à tire-d’ailes et l’herbe jaunissait à vue d’œil.

— Est-ce que j’abandonne Lif ? s’enquit fiévreusement Mahaut. Il doit se sentir menacé !

La terre vibra alors que la créature progressait lourdement. Sa respiration orageuse résonnait dans sa cage thoracique.

— Je sais pas si c’est du génie ou de la bêtise, comme plan.

— Tu m’aides pas !

Le dragon tourna brusquement la tête dans leur direction et ouvrit grand la gueule, dévoilant trois rangées de dents pointues et une lueur orangée qui grossissait, grossissait…

— À terre ! hurla Mahaut.

Ils se plaquèrent au sol, mais un sifflement de flèche stoppa Rubia dans son attaque. Son museau s’orienta aussitôt dans la direction opposée. Il grogna et marcha droit sur Alix, qui encochait déjà un autre trait.

Rubia s’arrêta, sans prévoir une autre attaque, mais Mahaut remarqua les mouvements de sa queue.

— Alix ! s’écria-t-elle en courant vers son amie. Va-t-en !

La queue de Rubia fouetta l’air et frappa Mahaut qui fut projetée contre un arbre. La douleur explosa dans son dos. Incapable de se relever, de bouger même le petit doigt, elle fixa le ciel qui crépitait d’étoiles noires. Ses inspirations la brûlaient férocement, lui mordaient les poumons comme si ses côtes avaient cédé sous l’impact.

Il n’y avait que du tonnerre à ses oreilles. La queue de Rubia apparut dans son champ de vision. Le soleil glissa sur la pointe à son extrémité, puis elle lui transperça le cœur.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Rachael
Posté le 28/02/2023
Ca s'est carrément accéléré dans ce chapitre : l'approche, avec quelque chose qui retient Mahaut, les échos, l'épée, puis le dragon. Et un final surprenant, avec la mort de l'héroine (enfin, on se doute bien que ce n'est pas si simple...). Jusqu'ici, on était dans de la fantasy classique, même si revisitée pour être plus inclusive et tordre le cou à certains clichés, mais là, on s'éloigne des codes avec ce twist, et c'est plaisant.
Concernant le chapitre lui-même, il est vraiment riche, et je me suis demandé si tu n'aurais pas pu passer plus de temps sur certaines choses, comme l'approche et ses surprises, ou sur la partie où Mahaut retire l'épée, parce que sans vouloir faire trainer, ici il y a une riche matière qui est à peine effleurée. Mais bien sûr, à toi de voir, et puis je ne connais pas (encore) la suite et les raisons de ces choix.

Ce qui est sûr, c'est que c'est un chapitre "adrénaline", et qu'après des chapitres plus calmes, ce changement est appréciable pour varier le rythme.
Elka
Posté le 04/03/2023
Ma première pensée pour inventer cette histoire, c'était la mort de l'héroïne en plein milieu. J'ai tricoté le pourquoi du comment autour de ça. Mais du coup ça me fait très plaisir que tu trouves ça bien et éloigné des codes ! Merci ♥
Le chapitre est en effet très riche. C'était voulu d'accélérer à fond à ce moment-là parce qu'autour de Mahaut (sans spoiler le chapitre d'après) tout s'accélère aussi. Mais je peux peut-être ralentir certains moments en ajoutant un ou deux paragraphe. Pour l'épée, peut-être ? Je vais voir ça.
Je voudrais que ça ne reste qu'un chapitre, cependant. C'était aussi pour une question de rythme sur l'ensemble du récit. Il faudra voir à la fin si cette première partie t'a réellement semblé trop courte ou non. Elle devait être importante (en terme de taille) mais moins que la suivante.
Nous verrons donc avec ton ressenti !
Flammy
Posté le 25/02/2023
Coucou !

Bon, le moins qu'on puisse dire, c'est que ça s'accélère d'un coup =o Je pense pas qu'on arriverait aussi vite à l'épée ! Après, c'est pas un mal hein, rajouter des péripéties pour en rajouter, c'est pas toujours ouf, et là ça permet de rentrer dans le vif du sujet =D J'aime beaucoup le fait que les relations de Mahaut avec les autres se passent bien, et ses réflexions sur son amnésie, sur qui elle était avant, est-ce que ça lui plairait ^^ Et Alix et Robin sont vraiment trop bien !

Pour l'arrivée à l'épée, au début on se dit que c'est juste Mahaut qui se fait des films, mais on finit bien par comprendre que non, c'est le lieu qui la repousse. Est-ce qu'il y avait de la magie pour la repousser elle spécifiquement ? Genre mise là par Rubia ? Ou alors, c'est parce qu'elle vient pas du même monde ? (OUI, je reste sur cette théorie). En tout cas, toucher quelqu'un du monde semble améliorer les choses, comme si ça l'empêchait d'être repoussée. Bref, pas mal de questions ^^

Bon, par contre, la fin, ça s'accélère encore plus =o Que Rubia vienne faire coucou, pourquoi pas, mais que Rubia attaque (avec que Mahaut est si gentille) et qu'en plus, le lieu soit pas le même, ça s'emballe vraiment. Là, j'avoue que je ne sais pas trop quoi en penser, comment l'expliciter, et je suis donc très curieuse de voir ce que ça va donner tout ça ! Bon, Mahaut veut bien sûr pas lui taper dessus. Et la fin =o Bon, je pense pas que Mahaut soit vraiment morte, sinon l'histoire serait fini, mais je suis très curieuse d'en savoir plus et de voir ce qui s'est passé. Est-ce que c'est une sorte d'épreuve une fois qu'elle tire l'épée, ça se passe pas vraiment ? Est-ce que c'est un rêve ? On verra bien =D
Elka
Posté le 26/02/2023
Hello !
Je pense qu'avec le chapitre qui a suivi, tu as compris pourquoi on arrivait si vite à l'épée. Traîner en longueur pour cet objectif n'aurait pas été très utile je pense.
Je suis contente que tout ça t'ai emballé l'esprit à ce point hehehe Lire toutes tes théories, c'était exactement ce dont j'avais besoin pour saisir comment un lecteur suivrait cette aventure.
Vous lisez