Deux jours supplémentaires furent nécessaires à Ayleen pour recouvrer pleinement ses forces. C'était le prix à payer pour avoir contraint son corps à autant d'efforts, malgré le traumatisme qu'il avait déjà subi. Mais, étrangement, ce laps de temps glissa sur elle en l'effleurant à peine. La princesse passa la majeure partie de sa convalescence entre des phases de sommeil et de réveil. Le jour et la nuit avaient fini par se confondre en une seule entité, sans que cela n'ait le moindre impact. On la nourrissait, c'était certain, mais si elle avait une minuscule conscience de ces instants, elle s'y abandonnait complètement. Même les allers-retours qu'il avait bien fallu faire jusqu'à l’écœurant pot de chambre ne lui faisaient plus ni chaud ni froid désormais.
C'était sans doute le seul souvenir de son existence au palais que sa raison avait conservé : se laisser faire lorsqu'on prenait soin d'elle. Qui et comment, cela n'avait aucune importance. Seule comptait cette douce torpeur dans laquelle elle avait plongé comme dans un rêve et la vie qui revenait en elle.
Et lorsque la réalité recommença à poindre le bout de son nez – après un bon jour et demi – la jeune femme fit tout son possible pour y échapper un peu plus longtemps. Elle aurait dû avoir honte de l'admettre, mais elle se sentait bien. Alitée de cette façon, elle se trouvait comme sur une île déserte, isolée et à l'abri des problèmes du vaste monde. Oubliés, les liens qui la retenaient. Plus besoin de penser ni de réfléchir : il n'y avait plus qu'à rester là et à profiter du temps qui passait.
Plusieurs fois, Ayleen se surprit à esquisser un léger sourire : il n'était adressé à personne en particulier mais elle espérait qu'il contribuerait à ce que cette situation ne change jamais.
Elle aurait pu rester allongée comme ça jusqu'à la fin des temps.
§
§ §
Malgré toute sa bonne volonté, la princesse ouvrit les yeux à l'aube du troisième jour. Comme si ses paupières avaient finalement décidé de se lever de leur propre chef, agacées par une raison qui voulait demeurer dans cet état végétatif. La lumière – trop longtemps négligée – agressa la rétine et obligea Ayleen à s'en protéger dans un gémissement plaintif. A côté du lit, une chaise grinça et un murmure réjoui vint résonner dans le silence :
« Tu es enfin réveillée... »
La jeune femme ne se fit aucune illusion quant à l'identité de cette voix : cette fois-ci, elle savait où elle se trouvait. Mais, bizarrement, ce fait ne la dérangeait pas plus que cela : à croire qu'elle avait fini par se résigner à son sort.
Elle choisit d'ouvrir à nouveau les yeux, plus lentement, et elle vit petit à petit la silhouette de son hôtesse se dessiner en contraste avec la lueur du jour. La fillette était encore là. Toujours là, plutôt. Car, depuis qu'elle avait satisfait la faim d'Ayleen la première fois, elle n'avait guère quitté son chevet. La princesse ne savait pas trop quoi penser d'une telle attitude : son aura princière était-elle rayonnante au point de provoquer une telle dévotion de la part de la gamine ? En tout cas, ça ne pouvait pas être dû à son attitude. De fait, Ayleen n'était pas dupe : son caractère ne lui avait jamais valu d'amis. Tout au plus de pauvres êtres envieux de sa puissance et sa richesse. Mais trop apeurés par ce pouvoir pour esquisser un seul geste dans sa direction. Tous des couards et des incapables !
Cependant, cette situation était très différente : on se proposait de l'aider, puis on l'emprisonnait sans autre forme de procès en la délaissant pendant plusieurs heures et voilà que, alors qu'elle avait presque abandonné, on reprenait soudain soin de sa personne. C'était à n'y rien comprendre ! À moins que... En y réfléchissant, cette manière de venir à son secours au dernier moment pouvait très bien avoir été préparée d'avance. Un plan immonde destiné à lui faire perdre la raison en torturant son esprit par d'habiles manœuvres... Oui, voilà une opération qui semblait tout à fait convenir au caractère sadique des Demis. Bon sang, elle aurait dû s'en douter !
« J'ai fini par convaincre mon frère, confia la fillette. Je lui ai dit que tu avais besoin qu'on s'occupe de toi. On n'est pas des monstres sans cœurs, quand même. »
En entendant ces paroles, toute la colère que la princesse était parvenue à emmagasiner retomba d'un coup. Prise par surprise, Ayleen ne sut comment réagir à ce brusque retournement de situation. Ainsi, elle se serait trompée sur les véritables intentions de la gamine ? Espérant en avoir le cœur net, elle tourna la tête dans sa direction : à nouveau, elle recueillit ce sourire bienveillant qui l'avait accompagnée lors de sa convalescence. Nulle trace de mensonge dans cette expression, elle était sincère, aucun doute là-dessus. Au fil des ans, la jeune femme avait su exercer son sens de l'observation jusqu'à être capable de déceler le moindre tic indiquant une mauvaise intention. Et ici, ce n'était pas le cas. Étonnant.
À l'instant où Ayleen se décidait maladroitement à rendre ce sourire, parce qu'elle n'avait pas d'autre option, la porte de la chambre s'ouvrit à la volée.
« La sieste est finie ? lança la voix moqueuse de l'homme de la maisonnée. »
Ce qui balaya sur le champ la prétendue bonne action de la princesse. Même si l'on pouvait se contenter du ton, il suffisait aussi de croiser le regard du Demi pour y lire toute la frustration qui l'habitait. Un malaise dû au fait qu'une situation lui avait échappé : en tant que maître de maison, il ne pouvait se le permettre. D'ailleurs, ses yeux ne pouvaient pas s'empêcher de lorgner sa petite sœur d'un air furibond, preuve qu'il condamnait toujours l'audace dont elle avait fait preuve en s'opposant à lui. Elle lui fit tout de même face durant quelques secondes mais finalement, baissa les yeux d'un air confus. L'expression dure de son frère s'adoucit alors d'une manière surprenante. Mais il lui suffit de reporter son attention sur leur captive pour changer à nouveau du tout au tout : en un instant, il était passé de bienveillance à mépris.
« Tu as de la chance que ma sœur soit plus conciliante que moi, reprit-il d'une voix assurée. Tu as certainement toujours eu l'habitude d'obtenir tout ce que tu veux mais tu vas vite apprendre que ça ne se passe pas comme ça ici.
— Peu m'importe, je ne compte pas rester de toute façon, répliqua-t-elle avec froideur.
— Ah, avec une couleur de cheveux connue dans tout le royaume ? Je me demande bien comment tu arriverais seulement à passer le coin de la rue ! »
La princesse, qui n'était pas en mesure de répondre à cet argument, se contenta de plisser les yeux pour exprimer son mécontentement. Son tortionnaire s'appliqua à lui démontrer par tous les moyens qu'elle serait incapable de parvenir à retourner au palais. Sans compter que, selon ses dires, les temps étaient loin d'être sûrs à l'heure actuelle. En dépit de ce vague avertissement, Ayleen se détacha très vite de ce discours qu'elle connaissait par cœur : ici bas, bon nombre de gens ne l'appréciaient pas, simplement pour l'autorité qu'elle représentait. Sûr que si elle ne faisait jamais d'efforts pour s'assurer une certaine confiance de la part du peuple, elle ne pourrait revenir indemne d'une visite chez eux. Voilà le genre de paroles niaises dont l’assommaient déjà certains conseillers (du même genre que l'incapable Valon) par le passé. Mais c'est qu'elle n'avait surtout jamais envisagé un quelconque séjour en dehors des remparts de la muraille, et encore moins un séjour forcé comme celui qu'elle vivait aujourd'hui.
Parvenue au bout de sa réflexion, la jeune femme remarqua que la tirade moralisatrice avait fini par se taire.
« Ça y est, t'as terminé ? Il fallait le dire tout de suite si t'avais pas envie que je parte, contre-attaqua-t-elle avec un petit sourire. »
La mâchoire du Demi se contracta, signe qu'elle avait tapé dans le mille. Durant un instant, il parut sur le point de vouloir dire quelque chose qui lui redonnerait l'avantage mais il abandonna et sortit. Victorieuse, Ayleen afficha un air triomphant qui se fana aussitôt que ses oreilles perçurent le rire : la gamine, qui avait assisté à toute la scène sans se manifester, pouffait en repensant à la défaite de son aîné.
« C'est si drôle que ça ? la coupa sèchement la demoiselle.
— Oh pardon, fit-elle en se ressaisissant aussitôt, c'est juste qu'il n'a pas du tout l'habitude qu'on lui tienne tête comme ça. Mais je crois que ça peut pas lui faire de mal de temps en temps ! »
Bien qu'il eut été légitime qu'elle corrige cette insolente, la souveraine décida que son absence de réaction serait la récompense de la fillette pour l'avoir servie durant ces quelques jours.
Comme si la petite avait compris et voulait encore plus démontrer son dévouement, elle s'approcha de la jeune femme et entreprit de défaire ses liens. Cette dernière prit le temps de se redresser avec prudence puis, tout en massant ses membres endoloris, interrogea :
« Pourquoi me libérer maintenant ?
— J'ai pensé que c'était le bon moment, répondit-elle, visiblement gênée. »
La princesse haussa un sourcil, intriguée par cette réponse : quel genre de bon moment cela pouvait-il être comparé à ce qu'elle avait enduré jusqu'alors ?
« Et puis, reprit la gamine, je crois que tu as eu le temps d'analyser la situation et de bien la comprendre. Je te fais confiance. »
§
§ §
Ayleen décida de ne pas partir tout de suite. On ne pouvait bien entendu pas imputer cela aux paroles de la gamine mais, après réflexion, la jeune femme avait déduit qu'il lui faudrait préparer un plan pour atteindre son objectif. Le cauchemar de l'attaque du palais était revenu la hanter dès son réveil et, si elle n'avait pu s'en détourner, elle en avait conclu qu'elle ne devait plus foncer tête baissée au risque de se retrouver dans une situation pire encore. Ici, elle avait une petite esclave dévouée à sa personne alors, honnêtement, pourquoi s'en passer ? Certes, c'était une Demi mais il semblait qu'Ayleen avait su se montrer suffisamment prudente pour que rien de fâcheux ne lui arrive. Elle pouvait donc continuer sur cette voie sans trop de risques. Bien entendu, pas question d'imposer trop longtemps sa royale présence dans ce taudis sous peine d'être définitivement contaminée. Mais, le temps de réfléchir à une stratégie et, très bientôt, elle n'aurait plus besoin de se soucier de tous ces énergumènes et pourrait se consacrer à la récupération de sa pureté originelle.
Quant au frère de la fillette, il n'avait pas changé d'avis : il désapprouvait la présence d'une telle intruse, fût-elle princesse. Malgré tout, il n'était pas revenu sur le fait d'avoir cédé à sa sœur. Du coup, il s'était arrangé pour être absent aussi souvent que possible. Cela ne dérangeait pas Saraï outre mesure et, bien que les temps actuels fussent troublés, elle ne s'inquiétait pas trop : son aîné savait se débrouiller et elle était habituée à ce qu'il se démène pour leur permettre de vivre convenablement. Depuis leur arrivée ici, il n'avait pas hésité à effectuer plusieurs petits travaux pour gagner sa vie et continuait aujourd'hui.
La façon dont il avait choisi d'agir pour éviter au mieux la princesse convenait très bien à cette dernière : jamais elle ne s'était trouvée en face d'une personne qui la respectait aussi peu et elle s'y serait encore moins attendue de la part d'un homme ! Bien que celui-ci possède des atouts physiques non négligeables, il ne ressemblait en rien aux anciennes conquêtes de la jeune femme : alors qu'elle avait pris l'habitude de les voir ramper à ses pieds, subjugués autant par sa beauté que sa puissance, lui avait l'air de n'accorder aucune importance à tout ça. C'était certainement à mettre sur le compte du fait qu'il n'était qu'un vulgaire monstre à apparence humaine mais, au fond d'elle, Ayleen ne pouvait s'empêcher de se sentir vexée par un tel désintérêt.
Dès qu'elle se sentit à même de le supporter, la souveraine s'affaira à visiter la masure (dans laquelle elle espérait passer le moins de temps possible) afin d'y repérer les éventuels pièges à éviter. Après avoir survécu à plusieurs heures passées dans le lit qui l'avait accueillie lors de sa convalescence, elle jugea qu'il était sans danger à court terme. Qu'il appartienne à la gamine lui était égal car elle refusait d'en utiliser un autre. En revanche, partager leur repas paraissait inévitable : la princesse se savait incapable de se restaurer debout et, malheureusement, une seule table avait été installée dans le séjour. En vérité, il s'agissait plutôt d'un morceau de bois mal taillé et d'autres plus petits faisant office de chaises. Avec celle dans laquelle s'était baignée, il s'agissait des seules pièces qui paraissaient dignes d'intérêt à Ayleen. Bien entendu, l'ensemble manquait cruellement de goût et, surtout, de propreté : il n'y avait là que le strict minimum. Mais la perspective de pouvoir bientôt retrouver son palais l'aida à s'en accommoder.
La majeure partie de son temps fut consacré à réfléchir à une stratégie pour sortir de ce guet-apens et retrouver sa place. Elle se souvenait que le seul passage direct menant au palais passait par les quartiers dits "aisés" : un lieu qu'elle avait brièvement eu l'occasion de visiter quelques jours auparavant, bien que l'expérience se soit révélée catastrophique. Pourtant, c'était le chemin le plus rapide vers sa couronne. Difficile d'imaginer une autre possibilité... Escalader la muraille ? Ce n'était même pas la peine d'y penser, les pierres étaient lisses et ne comportaient pas la moindre aspérité qui aurait pu permettre une telle opération. Et ce mur infranchissable faisait le tour du château et de son enceinte. À moins de savoir voler, il devenait de plus en plus évident qu'il faudrait que la jeune femme trouve un moyen de se frayer un chemin parmi les Demis. Le seul culot n'ayant été d'aucune utilité, la ruse serait probablement sa meilleure alliée.
Ses maigres réflexions n'étaient pas sans lui rappeler sa solitude : fallait-il en déduire que personne n'avait survécu là-bas ? L'idée faisait froid dans le dos rien que d'y penser. Malgré tout, il lui semblait logique de croire qu'en apprenant sa disparition, on aurait forcément tenté l'impossible pour la retrouver. Du moins, c'est ce qu'elle se murmurait pour se rassurer. Mais son nouvel environnement la faisait cruellement douter : et si ce chaos se révélait être un coup d'état orchestré par ses conseillers pour prendre le pouvoir ? Pour sûr, ils auraient tout intérêt à ce qu'elle ne réapparaisse pas de sitôt. De là à assassiner tous les serviteurs ? Et puis, cela n'expliquait pas la présence de cette créature cauchemardesque... si Ayleen ignorait tout de son nom, elle n'était pas sans connaître ses origines fantastiques. Une telle chose ne pouvait pas être naturelle. L'ensemble de ce bestiaire féroce et méconnu était craint par l'ensemble des nobles (y compris les conseillers) et nul n'aurait l'idée saugrenue de chercher à faire leur rencontre. Non, cela ne collait pas.
Et dans ce cas, si elle parvenait à rentrer, que risquait-elle de découvrir ? Son château n'était peut-être déjà plus qu'un tas de cendre à l'heure actuelle. Pour ce qu'elle en savait, les pires hypothèses étaient imaginables. Elle avait quitté les lieux dans un chaos indescriptible et tous ceux qu'elle avait croisé étaient morts. Un véritable massacre... À tel point que cela ressemblait à une vengeance à l'encontre de la noblesse tout entière. Ou même du genre humain.
« Quels genre de plats tu mangeais là-bas ? Ça devait être bon ! Et tu avais une assiette ? Et des couverts en argent ? »
Avoir la fillette constamment collée à elle n'aidait guère la jeune femme à poursuivre ses réflexions et encore moins à échafauder un véritable plan ! La petite était exaspérante : rien ne paraissait lui faire plus plaisir que de poser un tas de questions sur les nobles et la royauté. Étrange motivation quand on savait que son frère avait en horreur tout ce qui avait trait à cet univers... Mais la jeune femme remarqua vite qu'elle ne pouvait espérer avoir la paix qu'en lui répondant, même brièvement et avec toute la mauvaise foi possible. En récompense, elle obtenait alors un silence miraculeux dont elle essayait de profiter au maximum avant qu'une nouvelle interrogation ne fasse surface. Ce qui ne prenait, hélas, jamais plus de quelques secondes.
C'est dans une de ces situations que Shan les retrouva un soir. Bien qu'il ait fait de son mieux pour ignorer l'étrangère depuis maintenant une semaine qu'elle était là, il n'allait pas avoir le choix cette fois-ci. Cette simple idée aurait pu faire baisser son moral de manière non négligeable mais une mauvaise nouvelle apprise dans l'après-midi avait déjà plus que largement rempli ce rôle. Aussi, c'est avec vigueur qu'il déposa sur la table les provisions qu'il avait pu acquérir, interrompant net la conversation des deux autres.
Ayant saisi l'intention muette de son aîné, Saraï se leva et se chargea de ranger les aliments sans poser de questions. Son frère lui fut reconnaissant de cette compréhension tandis qu'il reportait son attention sur leur – désormais – invitée : cette dernière n'avait pas daigné lui accorder le même intérêt et s'obstinait à faire comme s'il n'existait pas. Agacé, le jeune homme entreprit une énième fois de dresser la liste de tout ce qui l'horripilait chez elle. Il avait beau reconnaître la beauté de la jeune femme, celle-ci semblait considérer ses attraits physiques comme mémorables et ne ressentait aucune gêne à les utiliser à son avantage. Ses manières désagréables correspondaient tout à fait à cette noblesse détestée mais pire que tout, c'était envers sa petite sœur que cette sans-gêne faisait preuve d'un irrespect total. La pauvre fillette, crédule et trop gentille comme elle était, s'était offerte à elle sans concession et pour quoi ? Pour que cette soi-disant princesse ne consente pas à y accorder la moindre valeur ! Elle avait profité des soins que Saraï lui avait prodigués sans jamais la remercier et, concernant la nourriture, elle exigeait systématiquement les mêmes aliments et refusait catégoriquement de goûter ceux qu'elle jugeait impropres à entrer dans un mystérieux inventaire créé par ses soins.
« Tu as l'air contrarié par quelque chose, finit par insister Saraï en remarquant l'air sombre et les narines dilatées de son frère. »
Le concerné reprit contact avec la réalité et constata que tout le monde était de nouveau attablé. Normal que la petite soit curieuse : elle avait tout de suite perçu sa mauvaise humeur quand il était arrivé. De plus, bien qu'il ait toujours soigneusement pesé ses mots, elle n'était pas sans ignorer la tension qui régnait depuis quelques temps dans les bas quartiers.
Malgré son manque d'enthousiasme, il se devait de lui avouer la vérité, même s'il répugnait à parler de ça devant l'étrangère. Comme, en lui jetant un coup d'œil, il constata que son attitude ne s'était pas modifiée d'un pouce, il prit son courage à deux mains.
« La "Terreur Noire" a refait parler d'elle, et apparemment pas très loin d'ici. »
Shan ne sait pas trop sur quel pied danser. On sent qu'il y a beaucoup de choses derrière son attitude, mais les révélations viendront plus tard j'imagine.
Quant à la terreur noire, je suis contente qu'elle (ré)apparaisse ! Je suis curieuse d'apprendre ce que l'extérieur sait du massacre qui s'est opéré au château. On a vraiment l'impression d'une tour d'ivoire, c'est comme si personne n'était au courant avant cette fin de chapitre. Ou est-ce autre chose ? J'aurais la réponse en continuant à lire ;-)
Tout gentiment, c'est le mot oui. Vu son côté têtu, une soudaine remise en question était effectivement impensable. Ça me fait plaisir que tu perçoives les choses de cette façon en tout cas, merci pour ton retour !
Oui, Shan a ses propres "démons" à gérer, disons. Mais ça s'éclaircira petit à petit oui =)
Une réapparition hein ? Disons que ça dépend à qui/quoi ce patronyme te fait penser ! ;)
C'est vrai qu'avec la séparation entre les nobles et les Demis, symbolisée physiquement par la muraille, on ne peut pas dire que les infos se transmettent facilement. Mais effectivement, le chapitre suivant devrait déjà apporter quelques réponses.
Un grand merci pour ta lecture et ton commentaire !
Coucou, c'est encore moi.
C'est amusant de voir Ayleen qui continue à s'indigner des moindres désagréments de sa nouvelle vie et qui cherche encore, en vain, à faire respecter son autorité de princesse. Après tout ce que Saraï a fait pour elle, elle persiste à la mépriser. Rien que pour ça, je trouve qu'elle mérite d'en baver encore. J'aime bien la manière dont Shan lui tient tête. Elle ne peut pas se défendre, mais il n'en profite pas trop. Et il tourne son incertitude à son avantage quand il lui dit qu'ils ne savent pas encore ce qu'ils vont faire d'elle. Il se garde aussi de lui avouer qu'il l'a attachée pour la protéger de ce qui pourrait lui arriver si elle sortait.<br />Heureusement que Saraï a réussi à convaincre son frère de la laisser lui donner à manger et la détacher. Avec ce qu'elle vit (le contraste avec la vie de château et personne pour venir la tirer de là), elle est déjà assez punie.<br />L'opposition entre Ayleen, qui continue de penser qu'on devrait ployer le genou devant sa majesté princière et Shan qui s'indigne de son manque de reconnaissance et de considération envers Saraï est intéressant. Le ton humoristique que tu emploies apporte un peu de dérision, mais sans tomber dans le ridicule. C'est juste le bon dosage.<br />Maintenant qu'on apprend l'existence de la "Terreur Noire", on voit qu'Ayleen n'est pas au bout de ses peines...
<br />Coquilles et remarques :
prête à faire entendre sa voix afin que cette aberration trouve son coupable [Le mot aberration ne me paraît pas adéquat ici. Pourquoi pas ce vacarme ? / L'expression "trouve son coupable" me semble bizarre aussi. Je suggère "afin qu'on trouve le coupable de"]<br />avant que les trop nombreuses forces qu'elle avait dû déployer durant les heures précédentes [Les forces, c'est l'ensemble des capacités physiques, l'énergie vitale. On ne peut donc pas dire "les nombreuses forces" dans ce contexte. Ce serait plutôt "les trop nombreux efforts".]<br />depuis sa (seconde) perte de connaissance mais la princesse dut admettre avec fatalité qu'elle venait vraisemblablement de passer une journée de plus chez les Demis. [J'ajouterais une virgule avant "mais" / L'expression "avec fatalité" ne me paraît pas adéquate. Ce serait plutôt avec fatalisme. Mais je propose : à contrecœur, à son corps défendant ou la mort dans l'âme.]<br />elle se drapa de son masque de séductrice et susurra [On se drape dans qqch. Mais on ne peut pas se draper dans un masque. Je propose : "elle se para de son masque"]<br />avant de pousser un soupir et de poser ses yeux gris-bleu sur elle [gris bleu]<br />acheva de la déstabiliser complètement [C'est un pléonasme : "acheva de la déstabiliser" suffirait]<br />Comment osait-il ce prétentieux ? [Il faudrait mettre une virgule avant "ce"]<br />Je ne crois pas que vous soyez en mesure de négocier, princesse, ironisa-t-il [Princesse]<br />Il ne regrettait pas sa décision car, pour rien au monde il n'aurait voulu qu'elle se voit privée de confort [la virgule après "car" est de trop]<br />On ne peut pas la laisser comme ça quand même [il faudrait mettre une virgule après "ça"]<br />Ensuite parce qu'il savait que Saraï serait inconsolable et qu'il ne pouvait se résoudre à lui faire du mal [et il ne pouvait se résoudre]<br />Et lui, lui il avait naïvement cru [il y a un "lui" de trop]<br />Quant à supposer qu'ils la ramènent eux-même au château [eux-mêmes]<br />cette autorité toute puissante qui possédait les plein pouvoirs [toute-puissante / c'est un pléonasme : "cette autorité toute-puissante" suffirait.]<br />On ne peut pas la laisser dans cet état-là, n'est-pas ? [n'est-ce pas]<br />Nous on n'est pas comme ces gens de la noblesse, pas vrai ? [Nous, on n'est pas]<br />Quant à lui, il allait devoir sérieusement réfléchir de quelle manière mettre son plan à exécution [réfléchir à la manière de mettre son plan à exécution]<br />elle était confrontée à des gens qui, s'ils savaient qui elle était, n'y accordaient absolument aucun crédit ! [Ici, l'expression "n'y accordaient absolument aucun crédit" est employée à mauvais escient. Il faudrait dire : "n'y accordaient absolument aucune importance" ou "aucune valeur" ou "n'en tenaient aucun compte".]<br />Toutefois, cela ne changeait malheureusement rien à sa position qui devenait de plus en plus délicate au fil des minutes qui s'égrenaient. [Il faudrait mettre une virgule avant "qui devenait"]<br />la jeune femme ne sut bientôt plus quoi faire [C'est correct, mais "la jeune femme ne sut bientôt plus que faire" serait plus élégant]<br />et voilà qu'en à peine deux jours [Pour éviter le hiatus, je suggère : "et voilà qu'en deux jours à peine"]
La princesse passa la majorité de sa convalescence entre des phases de sommeil et de réveil. [Le mot "majorité" s'emploie pour ce qui est dénombrable. Je propose : "la majeure partie"]<br />On la nourrissait, c'était certain mais, si elle avait une minuscule conscience [Je déplacerais la virgule pour la mettre avant "mais"]<br />son aura princière était-elle à ce point rayonnante pour avoir provoqué une telle dévotion de la part de la gamine ? [Syntaxe maladroite. Je propose 2 options : "son aura princière était-elle à ce point rayonnante qu'elle provoquait une telle dévotion de la part de la gamine ?" ou "son aura princière était-elle rayonnante au point de provoquer une telle dévotion de la part de la gamine ?"]<br />Seuls comptaient cette douce torpeur dans laquelle elle avait plongé [Seule comptait]<br />On n'est pas des monstres sans coeur quand même [cœur : le correcteur orthographique devrait proposer cette modification / il faudrait mettre une virgule avant "quand même"]<br />A l'entente de ces paroles [En entendant ces paroles ; "entente" dans le sens d'entendre qqch ne figure ni dans la plupart des dictionnaires, ni dans celui de l'Académie française. Il est indiqué comme rare dans le TLFi et le dictionnaire historique mentionne qu'il "a été employé parfois au sens, attesté en 1896 (Goncourt), d' « action de percevoir par l'ouïe ». On ne peut pas dire que c'est faux, mais c'est une curiosité.]<br />elle était sincère, aucun doute là dessus [là-dessus]<br />ses yeux ne pouvaient pas s'empêcher de lorgner sur sa petite sœur ["lorgner sa petite sœur" ou "loucher sur sa petite sœur"]<br />Bien que celui-ci possède des critères physiques non-négligeables / Cette simple idée aurait pu faire baisser son moral de manière non-négligeable [non négligeable(s) ; c'est devant un nom que "non" est relié par un trait d'union, pas devant un adjectif]<br />très bientôt, elle n'aurait plus besoin de se soucier de tous ces énergumènes et se consacrer à la récupération de sa pureté originelle ["et pourrait se consacrer" ou "et se consacrerait"]<br />il désapprouvait totalement la présence d'une intruse pareille, fut-elle princesse [fût-elle : subjonctif imparfait ; "d'une telle intruse" serait plus élégant]<br />jamais elle ne s'était trouvée en face d'une personne qui la respectait aussi peu et s'y serait encore moins attendue de la part d'un homme ! [je répéterais le sujet : "et elle s'y serait"]<br />Bien que celui-ci possède des critères physiques non-négligeables [Les critères physiques sont les éléments auxquels on se réfère pour juger la beauté de quelqu'un ; je propose : "des avantages physiques non négligeables" ou "un physique avantageux"]<br />autant subjugués par sa beauté que sa puissance [subjugués autant par sa beauté que sa puissance]<br />lui ne semblait accorder absolument aucun crédit à tout ça / Pour que cette soi-disant princesse ne consente même pas à y accorder le moindre crédit [Là encore, l'expression accorder du crédit" est employée à mauvais escient. Il faudrait dire "accorder de l'importance" ou "de la valeur" ou "tenir compte"]<br />La majorité de son temps fut consacré à réfléchir à une stratégie [La majeure partie de son temps]<br />rien ne paraissait plus lui faire plaisir que de poser toutes les questions possibles [rien ne paraissait lui faire plus plaisir ; autrement, on le perçoit à première vue comme une négation.]<br />avant qu'une nouvelle interrogation ne face surface [ne fasse surface]<br />que son frère tenait en horreur tout ce qui avait trait à cet univers [avait en horreur]<br />C'est lors d'une de ces situations que Shan les retrouva, un soir ["C'est dans une de ces situations" / la virgule avant "un soir" est superflue]<br />des soins que Saraï lui avait prodigué [prodigués]<br />inaptes à entrer dans un inventaire créé par ses soins [impropres plutôt qu'inaptes]<br />En lui jetant un œil, il constata ["En lui jetant un coup d'œil"]
J'espère que mes indications te sont utiles...
Quoi qu'il en soit, tout ce que tu en dis me fait vraiment plaisir et me touche beaucoup, merci !
Et un grand merci également pour toutes tes précieuses indications qui me sont vraiment utiles, n'en doute pas un instant !
<br />C'est toujours aussi plaisant de replonger dans ton univers, même après une longue pause (hum hum) on n'est pas perdu et on se sent toujours aussi proches des personnages, et ça c'est vraiment sympa !
Après, j'aurais une petite critique à faire, mais c'est peut-être dû à ma reprise justement... Enfin bref, le début du chapitre m'a paru un peu confus, je sais bien que les émotions et réflexions d'Ayleen sur les Demis sont contradictoires, qu'elle ne sait trop que penser, mais... bon, là on a un peu l'impression que tu t'es emmêlé les pinceaux durant cette introspection, ça part dans plusieurs directions différentes sans vraiment aboutir à quelque chose. Donc bon, ce n'est que mon avis bien sûr, mais je pense que ce passage gagnerait à être un peu restructuré ;)
Je suis très curieuse en tous cas à l'évocation de cette "Terreur Noire" ! Ton prologue si mystérieux me revient en tête, là...
Un peu confus au début, émotions contradictoires d'Ayleen
Et il n'y a aucun retard... surtout quand on prend le temps de revenir, merci Riri ! <3
J'ai terminé mon PaCo et voilà que ton oeil acéré me rappelle que je n'ai pas correctement fait mon travail hein ? Non, je te taquine. Y a toujours des choses à reprendre. Merci de me les faire remarquer !
Franchement, c'est vraiment tant mieux si tu ne te sens pas trop perdue après cette pause ! Je ne sais pas s'il faut remercier ta bonne mémoire ou mon scénario relativement simple (ou les deux), mais c'est cool ! xD
Le début du chapitre tu dis ? Je voulais peut-être montrer sa confusion mais si je perds les lecteurs, c'est clair que ce n'est pas le but. Je n'ai pas encore publié les chapitres retravaillés durant le PaCNo mais je tâcherai de regarder ça de plus près.
Oui, la "Terreur Noire" revient gentiment sur le devant de la scène... =)
Merci pour ta lecture et ton commentaire, j'espère que la suite te plaira !
Hâte parce que, je dois l'admettre, la situation d'Ayleen commençait à devenir un peu redondante ^^' Pas ennuyeuse du tout, hein, ne te méprends pas ; les chapitres sont très courts, c'est fluide, la lecture se fait toute seule. Mais ça fait quand même un bout de temps maintenant que la princesse a été éjectée de son château et je trouvais que ses réflexions devenaient un peu "limitées" dans le sens où on entend beaucoup, beaucoup parler de son aversion pour les Demis, et très peu du reste.
Pas vraiment de retour sur ce qui s'est produit au château ; finalement peu "d'impact" émotionnel du carnage auquel elle a assisté, etc. En fait, je trouve qu'Ayleen a parfois des réactions/réflexions qui, hors contexte, pourraient être celles de quelqu'un qui est simplement perdu dans un endroit qu'il déteste et qui voudrait rentrer chez lui - en fait, l'aspect horrifique et traumatisant du départ est vite éclipsé de ses pensées, ce qui fait qu'à force on a un peu l'impression qu'elle s'en fiche.
Ce que je trouve dommage, quand tu parles du fait qu'elle commence à élaborer des stratégies pour rentrer, c'est qu'on a pas accès à ces stratégies. Pourtant on est dans ses pensées, donc on pourrait tout à fait les suivre et je pense que ça serait intéressant de voir comment elle réfléchit à ça, quels obstacles s'opposent à elle etc. Parce que j'imagine que si elle réfléchit à "comment je vais rentrer" à un moment où à un autre elle doit réfléchir à "est-ce que je dois rentrer ? pourquoi personne ne me cherche ? qu'est-ce que je retrouverais en rentrant ?" etc, et ça nous permettrait donc de ramener l'histoire de l'ombre au premier plan.
J'ai bien conscience d'être un peu raide avec ce commentaire mais crois bien que ça ne gâche pas du tout ma lecture ; je pense juste qu'il y a un léger problème de rythme, en fait, et que si ce début était un peu plus concentré et plus équilibré entre les différentes notions clefs (l'attaque, la fuite, les Demis, l'adaptation d'Ayleen à ce nouvel environnement ; il faudrait en fait les traiter en parallèle et pas les unes après les autres, peut-être ?) ce serait parfait. Parce que t'as des personnages avec une sacrée présence et une sacrée capacité d'évolution, un monde qu'on devine riche même si on en voit peu pour le moment, des intrigues qui donnent envie, bref tous les bons ingrédients qu'il faut !
Comme je sais que tu prévois à moyen ou long terme une correction/réécriture, je te fais part de ce ressenti ; mais encore une fois il s'agit de mon avis, et sans doute que la lecture décousue sur internet n'aide pas bien à juger correctement du rythme :S
A bientôt pour la suite !
Danette
Vu l'importance de ces éléments, il me paraît un peu difficile de croire que leur absence ne gâche pas (au moins un peu) la lecture mais ce qui est publié est publié, je ne peux pas revenir en arrière. Alors certes, cela met un peu à mal mon côté perfectionniste mais, dans le même temps, c'est aussi tout l'avantage de pouvoir publier en ligne et d'avoir des retours de la part des lecteurs qui nous permettent de prendre conscience de ce genre de choses et de nous améliorer petit à petit. Alors voilà, ce n'est peut-être pas tout juste du premier coup mais, au moins, on a la chance de pouvoir évoluer.
Donc, un grand merci pour cette importante pierre que tu ajoutes à l'édifice et qui me sera sans aucun doute très utile lorsque je me lancerai enfin dans cette réécriture !
Enfin revenue de l'hôpital, je reviens vers toi pour finir de lire les deux derniers chapitres en ligne. Je t'avertis d'avance ; l'autre sera pour demain.
Alors, donc, la Terreur Noire, je suppose que c'est la vilaine chose sans forme venu des profondeurs qu'on a vu dans le prologue, d'on ne sait où, et qui a franchement de mauvaises intentions envers le monde. Okay... donc ça va se gâter. Peut-être va-t-on vraiment savoir ce qu'il y a entre les Demis et ... cette chose. Si toutefois il y a vraiment un lien.
En attendant, Ayleen fait toujours sa bêcheuse, même nouvellement éveillée après cette épreuve. Certes, j'aurais aimé un dialogue plus étendu entre la princesse (non, plus d'infante hein) et Saraï, mais là, c'est à toi de voir encore l'utilité de la chose. C'est vrai qu'il pourrait être un tantinet stérile vu qu'au final, ils ne s'entendent pas du tout. Mais leur rivalité psychologique pourrait être mise en valeur. Enfin, je sais pas trop. C'est vrai que la taille de tes chapitres sont courts et c'est particulièrement agréable à lire surtout sur une page du net, sur un écran d'ordinateur. Donc, en fait, moi, ça me va très bien comme longueur.
Tu sais très bien décrire les expressions de chacun des personnages et ça les rend finalement très attachants. Cela pourrait se suffire à lui-même, mais pour étoffer un peu, les rendre encore plus profonds, quelques ajouts de dialogues seraient intéressants. Sans trop en dévoiler, bien sûr. Question intrigue, je trouve ça très bien aussi. On en sait suffisamment pour être accroché et l'imagination peut se laisser aller à tout un tas de trucs.
J'enchaîne le suivant demain au petit-déj'. Biz Vef'
Pour ce qui est de la "Terreur Noire" et de son éventuel lien avec les Demis, je m'en vais gentiment te laisser à tes suppositions. Déjà que je ne suis pas très douée niveau intrigue, il ne manquerait plus que je révèle des éléments importants par inadvertence ! ^^''
Néanmoins, les suppositions des lecteurs (et donc, les tiennes) me font toujours très plaisir. Cela prouve que vous ne vous contentez pas simplement de lire mais surtout que vous vous plongez complètement dans l'histoire et que vous cherchez à comprendre les rouages qui la soutiennent. Alors, merci !
Pour ce qui est des dialogues, j'ai bien relu ce chapitre mais je dois dire qu'il me convient tel qu'il est. D'une part, c'est vrai qu'il me semblerait un peu incohérent de placer trop de répliques au vu de la méfiance (voire de l'animosité) qui règne entre les protagonistes. D'autre part, j'essaie de respecter un certain équilibre entre les dialogues et le "discours indirect" comme on dit : ça, ça doit être mon côté maniaque ! xD Et puis, je pense qu'on a besoin des deux... enfin, c'est mon cas. Je sais que, visuellement, je n'apprécierai pas trop de voir des lignes de dialogues s'étaler les unes après les autres.
C'est vrai que mes chapitres ne sont pas très longs mais je suis soulagée si tu me dis que ça ne dérange pas ! En fait, quand j'écrivais mon premier texte, je me fixais un nombre minimum de pages bien précis par chapitre. J'ai fini par réaliser que c'était plus handicapant qu'autre chose et désormais, je ne me mets aucune barrière. J'écris ce que j'ai à écrire et peu importe la longueur finale du chapitre.
Donc voilà, je n'exclus pas de revenir sur ce chapitre un jour prochain mais, pour le moment, je vais le laisser tel quel ^^
Oh, et j'ai prévu de m'occuper du fameux "infante" aujourd'hui : il va y avoir de la mise à jour au programme ! xD
Didon, le mot de fin de chapitre m'a fait penser à la peste ( la Terreur Noire, la Mort Noire, on ne va pas chipoter :P), ou alors une autre maladie dévastatrice. Ou alors c'est tout à fait autre-chose. En rapport avec les Demis?? Peut-être? Ils mettent tant de temps à montrer le bout de leur nez les fourbes ... ils sont omniprésents sans être vraiment là. Du coup on cherche partout et nulle-part sans savoir à quoi s'attendre.
J'avoue, j'ai un peu rongé mon frein pendant ces deux chapitres! Non pas qu'ils soient inintéressants, pas du tout. Mais parce que ça donne l'impression d'être un gros calme avant une (énorme) bataille. Il va se passer quelque-chose de grave :P
Bien entendu, je suis très heureuse que tu me confies tes nombreuses suppositions à propos des éléments de l'intrigue tels que les Demis ou, désormais, la "Terreur Noire" ! Pour ce qui est de ce deuxième élément, je sais bien que son nom n'a rien de très original mais je pense pouvoir dire que le personnage est bien plus mystérieux que son patronyme ne veut le laisser croire.
Ton impression du calme avant la tempête est assez juste en fait. On est encore dans les chapitres dits "de transition" (et je m'en excuse platement ! v_v) mais la révélation de Shan en fin de chapitre 9 va être le point de départ de nouvelles découvertes. Je ne peux pas te dire si quelque chose de grave va arriver mais il va se passer plusieurs choses, ça c'est certain ! ;)
Merci beaucoup du temps que tu continues si généreusement à me consacrer, malgré tes autres occupations : ça me fait toujours énormément plaisir et ça me touche beaucoup !