Chap 10 : Rêves déchus

Par Achayre
Notes de l’auteur : Premier jet non corrigé - Ecriture du 22 au 25 Fev 2022

L'ordre des runes a été modifié afin de correspondre aux modifications nécessaires dans le chapitre 12

Le 07/09/23 : mise en ligne de la version corrigée

Au petit déjeuner, le lendemain matin, l’ambiance fut aussi froide que le gruau figé dans les écuelles. Cyriaque et Lev se tenaient chacun à un bout de la table, plongés dans un intense échange de regards silencieux. Taupin avait déserté la salle à manger dès qu’il eut assuré le service. Il était clair qu’il ne reviendrait pas tant qu’il n’y serait pas obligé. Le poinçon de Sowelu que Lev avait planté dans le plafond de sa chambre, reposait aux côtés des couverts de son maître. Il était donc au courant de ça aussi. Moïra manquait à l’appel. Lev ne l’avait pas croisé et sa chambre, laissée ouverte, était vide. Il saisit, là, l’occasion d’engager la conversation sur autre chose que son indiscrétion de la veille ou son exercice hasardeux de la magie.

— Qu’est-il arrivé à Moïra ?

— Elle va bien, marmonna Cyriaque.

— Elle rentre quand ? poursuivit Lev, dans l’espoir de retarder le moment où il aurait à répondre de ses actes.

— Moïra a été d’une grande aide lors de l'exécution de notre dernier contrat, explicita le vieil homme, d’un ton qui se voulait distant. Je l’ai récompensé pour cela. Tout comme je sanctionne ceux qui me déçoivent.

Lev rentra la tête dans les épaules et rabattit ses jambes sous sa chaise.

— Laissons la profiter de la charmante compagnie qu’elle s’est trouvée à Grand Val et occupons-nous un peu de toi.

Cette phrase insuffla de la crainte et de la jalousie dans le grand corps maladroit du garçon. Lui n’avait même pas le droit de quitter le bois. Le caractère de Cyriaque laissait présager une série de sanctions éprouvantes. Il gardait un souvenir amer de la semaine passée à vider et laver les pots de chambre de toute la maisonnée, car il s’était endormi lors d’une séance de méditation sur son aura. Couperait-il la main à un voleur ? Lev sentit une unique larme glisser sur sa joue et s’empressa de l’essuyer. Ce n’était pas l’heure de flancher. Il devait se montrer fort. Cyriaque désigna le poinçon et sonda les yeux du garçon jusqu’au tréfond de son âme.

— Montre-moi ! lui ordonna-t-il, ferme, mais pas agressif.

— Je… je l’ai juste emprunté, voulut se justifier l’apprenti. C’était pour m’entrainer.

Cyriaque opina, peu expressif.

— J’ai découvert ceci planté dans une poutre dont le bois est particulièrement dur, exposa-t-il sobrement. As-tu lancé cet outil en l’air ?

— Non ! C’était un accident. Je n’ai pas réussi à le contrôler.

L’ancien Arcane Royal fit rouler l’objet vers le centre de la table.

— Montre-moi comment tu as fait, réitéra-t-il.

Ne voyant venir aucun châtiment, Lev se demanda s’il n’y avait pas une carte à jouer pour se sortir de l’embarras. Cyriaque ne lui avait demandé de s'entraîner qu’à étendre son aura. L’initiative de passer directement à d’autres expérimentations revenait au garçon. Après tout, son maître souhaitait qu’il s’approprie ses enseignements. Une démonstration concluante flatterait sûrement le grincheux et éviterait un sermon à son jeune apprenti.

Lev remonta les manches de sa chemise, puis se pencha en direction du poinçon, bras tendus à l’horizontale. Il n’éprouva aucune difficulté à matérialiser son aura, ni à la déployer jusqu’à l’outil. Cela consommait rapidement son endurance, mais il s’y habituait un peu plus chaque jour. Tant que le tour restait bref, il ne chancellerait pas. Lev chercha la rune du regard. Elle se situait sur la face de l’outil qui reposait contre la table.

— Je ne vois pas la rune, fit-il remarquer.

— Ce sont des choses qui arrivent. Démerde-toi, le bouscula Cyriaque. Elle pourrait être embourbée dans dix centimètres de boue ou au fond d’un puits, sous trois mètres d’eau. Penses-tu que tu te battras uniquement dans de jolies clairières dégagées, par beau temps, et avec le soleil dans le dos ?

— Mais…

— Ferme les yeux. Fait le vide et débusque-moi cette rune, lui édicta son maître.

Ressentir. Lev s'exécuta sans broncher. Ses paupières le privèrent d’un sens incapable de voir la rune, au profit de sensations plus ténues. Il connaissait le poinçon. La rune ornait la partie basse de son manche, au centre, là où… Il rouvrit les yeux, surpris. Sans qu’il ne s’en rendit compte sciemment, son aura s’était glissée sur l’objet, et lovée dans le creux de la rune. Un léger picotement au bout de son majeur gauche attira son attention. Lev avait l’impression de ressentir un contact.

Le garçon contracta les muscles dirigeant son doigt, et, aussitôt, le poinçon se souleva de la table. Sachant que la liaison était précaire, Lev ralentit son geste autant qu’il le put. Cyriaque observait, impassible, ajoutant le poids de sa présence à la gravité. Le poinçon tremblait, mais Lev parvint à le maintenir en l’air pendant plusieurs secondes. Huit, pour être précis, avant qu’il ne retombe bruyamment sur la nappe.

— Félicitations ! finit par lâcher le mage.

— Vous… vous n’êtes pas fâché ? s’assura Lev, pris de court.

— Devrais-je être fâché parce que tu as pensé par toi-même ? s’étonna Cyriaque. Ou parce que tu as exploré seul et trouvé ton chemin ? Dis-moi !

Lev resta interdit. Il s’était tellement persuadé d’avoir fauté qu’il peinait à accepter le compliment. La manière d’enseigner de Cyriaque ne ressemblait à rien de ce qu’il connaissait. Son maître mettait en avant des principes d’éducation dont la cohérence et la pédagogie étaient discutables, mais son objectif ne se limitait pas à la transmission d’un savoir. En plus du développement de ses pouvoirs, Lev en apprenait beaucoup sur lui-même. Il se sentait changer, évoluer. Non pas en continu, mais par paliers successifs qu’il franchissait au détour d’une révélation. Cyriaque ne lui avait pas inculqué une méthode pour se lier aux objets. Il l’avait mis en condition pour réussir avant de le laisser explorer sa propre façon de faire. Le taux d’échec d’une telle pratique devait être énorme, et pourtant, Lev y était parvenu.

— Une part d’apprentissage, une part d'innée, et une infinité d’intuitions pour lier la sauce, résuma le mage. Je continuerai à te donner les clés pour franchir les portes qui se dresseront sur ta route, mais c’est à toi de découvrir comment fonctionnent les serrures. Maintenant que tu as déverrouillé la première, nous allons pouvoir passer aux choses sérieuses.

Le visage de Lev s’illumina. Après toutes ces semaines au ralenti, cette promesse de renouveau dans sa formation le réjouissait. Libéré de l’étau qui lui serrait les tripes, le garçon enfourna trois grandes cuillerées de gruau. Il était froid, gluant et mal assaisonné, mais cela n’avait aucune importance.

— Tu as révisé tes runes ou tu étais trop occupé à espionner ma conversation ? se renseigna Cyriaque, l’air détaché de tout enjeu.

Un peu de gruau s’égara à l’entrée de la trachée de Lev. La question l’avait fait hoqueter et depuis il toussait à s’en arracher les poumons. Il ne put reprendre son souffle qu’après avoir recraché la dernière cuillère de son petit déjeuner.

— Vous êtes partis presque deux semaines, remit-il en perspective. J’ai appris une bonne partie des définitions inscrites dans le livre.

— Hum… se rembrunit le mage sous le couvert de sa capuche brodée. Une bonne partie, ce n’est pas assez.

Cyriaque lissa sa moustache grise et son bouc pointu. Son unique main était sèche et rugueuse.

— Comprends-tu les efforts qu’exige la vie que tu désires mener ? Tu dois me trouver dur, froid, et injuste, mais ce n’est qu’un avant-goût du traitement que te réserve la vie. Elle en choie certains, leur offrant l’argent, la santé et les plaisirs du corps ou de l’amour. Mais combien de milliers en broie-t-elle pour un chanceux ? Sache que les blessures qui te ralentissent aujourd’hui ne sont rien en comparaison de celles qui viendront s’ajouter avec les années. Tu te dois d’être constamment prêt, car la vie attendra toujours que tu baisses ta garde pour te passer à la moulinette. Si aujourd'hui tu me maudis de te malmener, tu sais, au fond de toi, qu’un matin victorieux après une nuit aux portes de la mort, tu me seras reconnaissant de ne pas t’avoir ménagé.

— Il y a tellement de runes et de sens… se défendit Lev.

— Madame, je n’ai pas pu sauver votre enfant, car le livre de mon maître était trop gros, surjoua Cyriaque pour accentuer le ridicule de la réplique. Tu te sens prêt à dire ça avec la mort d’un gosse sur la conscience ?

Cette fois, Lev lâcha carrément sa cuillère qui tinta en touchant le sol. Ses mains tremblaient.

— Interrogez-moi ! se ressaisit-il, à deux doigts de pleurer.

L’aura déployée autour du maître se mit à onduler. Il sortit Ételrune de son fourreau et la fit léviter à mi-chemin de son apprenti. La lame nue, sans garde ni fusée, semblait avoir connu plus de guerres qu’un vétéran de la légendaire campagne des Cinq cents Lunes. Si son fil était aiguisé, le plat de l’épée à double tranchant présentait plusieurs ébréchures profondes.

— Qu’es-tu capable de me dire à propos de ça ?

Sept runes anguleuses étaient gravées dans le métal. Positionnée un peu au-dessus de l’emplacement de la garde manquante, la première avait la forme d’un papillon. En progressant vers la pointe, elle était suivie d’une sorte de H dont la barre centrale partait en diagonale, puis d’un C dont les extrémités se prolongeaient vers le haut et le bas.

— Dagaz, Hagalaz, Pertho commença à lire Lev.

La suivante ressemblait à un X.

— Ge… Gebo ?

Cyriaque acquiesça d’un bref hochement de tête. Le reste de la gravure représentait un M, un S et la moitié d’une pointe de flèche.

— Ehwaz, Eihwaz et Laguz ! débita le jeune Lev, d’une seule traite.

— Bien ! s’exclama le mage. Je craignais que tu aies négligé la théorie au profit de la pratique.

Sans le moindre geste d’accompagnement, il rengaina Ételrune. Lev remarqua une chose étrange dans l’aura violette qui liait le maître à son arme. Elle pulsait, comme la veille au soir au cours de ce qu’il pensait être une conversation intérieure. À ceci près que son éclat était différent. Il avait une nuance plus… joyeuse ? Trop de questions et de sensations inexplicables se bousculaient dans la tête de l’apprenti pour qu’il puisse interpréter correctement des signes aussi singuliers.

— Est-ce que l’ensemble a un sens ? osa-t-il demander.

— L’art des runes ne se limite pas à l’usage que tu en feras bientôt au quotidien, lui expliqua Cyriaque. C’est un savoir plus ancien que le Royaume d’Arpentras, qui trouve sa source dans les traditions des premiers peuples. Avec les bonnes combinaisons, il est possible de lancer des sorts permanents. Nous en avons oublié la plupart, ce qui est un drame en soi. De plus, il ne subsiste qu’une poignée de gens en mesure de tracer ces sorts. Ces connaissances s’éteignent.

— Enseignez-moi ! réclama l’apprenti.

— Seul un expert peut se risquer à ce genre de magie, le rembarra son maître. En cas d’erreur, ton aura serait dévorée par ta gravure.

L’avertissement funèbre calma les ardeurs du garçon pour un temps, mais l’idée de s’y consacrer un jour s’ancra en lui. Pour le moment, il devait se concentrer sur la promesse de nouveaux exercices sous la direction de son maître. Devenir un grand mage lui prendrait du temps et il en avait perdu beaucoup à vivre dans une taverne au fond du monde. Un sentiment naquit de ce constat : de l’amertume envers Miraa. Les choix de sa mère avaient entravé son destin. Formé depuis le plus jeune âge, il aurait déjà été capable de miracles.

Alors que le petit déjeuner arrivait à son terme, Lev ne parvenait plus à sortir sa mère de ses pensées. Il en savait si peu sur elle, au point de ne rien connaître de sa fin. Après un long et profond soupir, le garçon se redressa et chercha les yeux de Cyriaque dans l’ombre de sa capuche.

— J’aurai une question, Maître.

— Le contraire serait surprenant, abonda l’homme. Je t’écoute.

— Est-ce que Tolen a tué ma mère ?

Ces mots pesaient sur l’âme de Lev depuis qu’il avait surpris l’échange entre Cyriaque et l’inconnu prénommé Ermanno.

— D’après mes sources : oui.

Une réponse froide et distante qui n'apporta aucun réconfort au garçon.

— Comment ? insista-t-il.

— Ce n’est pas une histoire pour les enfants, tenta d’éluder le mage.

— J’ai le droit de savoir ! gronda Lev, des larmes barrant ses joues. C’était ma mère !

Cyriaque se tortilla dans sa chaise, dans l’espoir de trouver une position plus appréciable, mais c’était la réponse remontant dans sa gorge qui rendait tout inconfortable.

— Tolen a la capacité d’arracher l’énergie vitale de ses victimes, finit-il par accoucher dans la douleur. Il s’en nourrit pour obtenir temporairement leurs pouvoirs.

— Mais Tolen était un Arcane Royal, comme vous, comme ma mère, et les autres ! se révolta Lev. Vous avez mis fin à de nombreux périls à ses côtés.

Les larmes du garçon rendaient ces révélations encore plus déchirantes.

— Les légendes ne sont que des fragments enjolivés d’une histoire plus grande, se désola Cyriaque. Rares sont les compagnons de route que je reconnais dans ces récits. Tolen… c’était quelqu’un de bien, mais les capacités hors du commun avec lesquelles il jonglait ont fini par corrompre son âme.

Lev pouvait sentir dans les mots de son maître qu’il éprouvait autant de haine pour son ancien camarade, que de tristesse.

— La vie d’aventure que tu admires tant, est comme une mante religieuse. Elle dévore ceux qui la prennent pour compagne. Les plus chanceux meurent au nom de leurs principes ou en sauvant quelqu’un, mais les autres… Ceux qui survivent trop longtemps… Ils finissent par sombrer dans la dépression, le crime, le vice ou la folie.

— Je ne peux pas y croire ! pleura Lev. Vous étiez les Arcanes Royaux, les meilleurs mages mercenaires du royaume.

Cyriaque se redressa et prit appui avec ses coudes sur la table. De son unique main, il énuméra ses complices de légende.

— Sire Daan est mort de la syphilis, il y a six ans. Tolen est devenu un monstre pire que ceux qu’il chassait. Lucide s’est jetée d’une tour à la mort du roi Théobald, sans laisser d’explications. Quant à Miraaka, il semblerait qu’elle ait abandonné son fils unique pour pouvoir poursuivre son délire mégalomaniaque, avant de se faire tuer.

Lev fronça les sourcils face aux propos insultants que Cyriaque tenait sur sa mère. Ses illusions d’enfant se brisaient un peu plus à chaque nom prononcé. Les héros et héroïnes redevenaient des hommes et des femmes désespérément ordinaires. Aucun barde ne chantait leurs fins déplorables, et pour cause, personne n’avait envie d’entendre l'insipide vérité.

— Vous, vous êtes toujours là, à arpenter la campagne pour aider le royaume, voulut lui opposer Lev. Et Améthyste ? Elle doit soigner des tas de gens quelque part.

Cette fois, ce fut la main de Cyriaque qui se mit à trembler avant qu’il n’en reprenne le contrôle en l’écrasant sur la table.

— Moi ? Ai-je l’air d’un grand-père épanoui, vivant entouré de ses adorables petits enfants ? questionna-t-il, cynique. Je ne suis plus qu’une vieille ombre, triste comme la pluie, cachée au fond d’un bois que tout le monde fuit.

— Et Améthyste ? répéta le garçon, persuadé que c’était l’évocation de ce nom qui avait fait trembler la main de son maître.

Cyriaque renversa sa chaise en se levant. La mâchoire serrée et le poing menaçant, il révéla, pour la première fois, que l’on pouvait le blesser rien qu’avec des mots.

— Il a détruit son corps ! jappa-t-il, fébrile.

Les rôles s’étaient inversés. Lev avait trouvé des ressources pour encaisser la chute de son nuage. Dans ses yeux brillaient les éclairs de la tempête qui faisait rage dans son esprit.

— Nous avons un ennemi commun, lui assura-t-il avec une maturité glaciale et soudaine qui fit frissonner Cyriaque. J’ai besoin de savoir à quel point ce type est dangereux si je veux vous aider à venger ceux qu’il nous a pris.

Le vieux mage entra dans une réflexion intense, son aura plus agitée que jamais. Il l’invita finalement à le rejoindre dans les fauteuils proches de la cheminée. Dehors, le soleil poursuivit longuement sa course avant de se poser sur le visage gris de Lev. En l’espace d’une conversation, le gamin fuyard du Loir-Gris était passé de l’enfance insouciante à la gravité de l’âge adulte. Une force, qu’il s’ignorait jusque-là, portait son corps avec plus de fermeté. Il avait maintenant un ennemi juré, une raison de progresser bien plus concrète que les espoirs de sa mère, et le folklore des contes pour enfants. À partir de ce jour, Lev n’eut plus qu’une seule histoire en tête, celle que venait de lui confier Cyriaque.

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TiteTeigne
Posté le 03/03/2022
Je n'ai pas de grand retour à faire ici. J'ai apprécié la lecture, tout simplement. Echange un peu rude, rêche mais nécessaire pour qu'un enfant comprenne la gravité de la situation, à ne pas prendre à la légère, et donc grandir. Ce que Lev fait depuis déjà plusieurs chapitres. On s'éloigne ici du destin tout tracé et on s'approche de la vengeance personnelle qui peut forger en bien (ou en mal) un personnage
Achayre
Posté le 03/03/2022
Coucou !

Ce n'est pas la taille qui compte, mais le plaisir que donne le commentaire :p
Je suis content de voir que l'intention mise dans ce chapitre est bien comprise. J'ai toujours peur d'avancer trop vite (et je sais que c'est le cas). Je freine, je tourne, je détourne, j'explique, mais mon style est direct. J'avance :)
Là, je travail sur un double chapitre extrêmement délicat car j'y pose le fondement de tout ce qui va suivre.

Merci infiniment pour ton précieux soutien <3
eysselia
Posté le 26/02/2022
Salut,

Alors petit retour sur ce chapitre. Cyriaque qui remarque tout, mais est-ce une question d'intuition, que la magie laisse des traces que Lev pour l'instant ne perçoit pas encore ou peut-être qu'il vérifie régulièrement son secodn apprentie ? Oui ça n'a pas grande importance, mais j'aime bien le fait que Cyriaque soit vraiment à ne pas prendre à la légère, surtout que la conversation qui s'ensuit permet d'en apprendre un peu plus.
Petit bémol "En plus du développement de ses pouvoirs, Lev en apprenait aussi beaucoup sur lui-même. Il se sentait changer, évoluer. Non pas de manière continue, mais par paliers successifs qu’il franchissait au détour d’une révélation" ça fait sens dans le paragraphe, mais j'ai l'impression que la phrase qu'il change revient assez souvent ces derniers chapitres. Après en point positif on ressent vraiment qu'il y a eut un gros changement en Lev avec la découverte de qui est le meurtrier de sa mère. La promesse avec Luzerne n'est plus le seul objectif clair (oui je ne compte pas "devenir un héros" comme ça vient plus d'une volonté de sa mère et que Lev va apprendre plein de chose, pas de sûr que la raison reste sur la durée) qu'il a.

Voilà, c'est vraiment un petit retour, mais comme d'habitude bonne continuation et à la prochaine fois ^^.
Achayre
Posté le 26/02/2022
Coucou !
Il y a beaucoup à faire passer dans peu de chapitres. En voulant laisser plus de place à l'intro, elle est devenue un poil trop longue et s'orientait trop sur l'apprentissage de Lev. Les choses s'accélèrent afin de faire avancer Lev plus vite vers l'âge qu'il doit avoir pour la suite.
Oui, cette conversation l'a changé. Elle sera révélée dans le ou les deux prochains chapitres. Grosse pression car on est sur un point important.

A bientôt :)
Vous lisez