Chapitre 1 :

Un nouveau jour se lève sur le domaine de la famille puissante qui est les Jones. L'aîné lui se réveilla tranquillement et s'habilla dans le plus grand des calme. Il alla se toiletter un peu histoire d'être présentable face à sa famille. Oui car arriver mal habillé et mal coiffé c'était à oublier dans cette famille. Tout le monde se devait d'être présentable à table. C'était l'une des règles de vie dans le domaine. Il brossa ensuite ses long cheveux couleur ébène. Il se dirigea une fois prêt en direction de la salle à manger et s'installa à sa place habituelle alors que le reste de la fratrie arriva. Les parents ne mettent pas longtemps eux aussi à arriver. Le petit déjeuner débuta mais le chef de famille prit vite la parole.

-Bonjour à vous mes enfants. Aujourd'hui nous accueillons un nouveau majordome.

-Chouette.

-Il est comment ?

-Il va pouvoir jouer avec nous ? Servir de cobaye peut-être ?

-Du calme on dirait des bêtes enragées en quête de chair fraîche. Ce majordome est spécial certes mais pas pour vous.

Le majordome en question lui enfilait sa veste en queue de pie et ses divers accoutrements fournis par la famille. Bien qu'il ait décidé de garder ses chaussures à talon qui sont pour lui comme sa marque de fabrique. Il mit enfin le monocle offert à son œil droit tout en remettant des cheveux de couleur peu banal et sortit dans le but de rencontrer enfin la fratrie et surtout sa nouvelle proie. L'aîné qui suivait la conversation que d'une oreille mais était vite rattrapé quand son père ajouta :

-William il deviendra ton majordome attitré et ton professeur.

Ce dernier s'étouffa à moitié en entendant cela. Il ne s'attendait vraiment pas à cela. Bien qu'il se méfiait car habituellement ils ne s'amusaient pas à présenter les nouveaux venus car il en avait tous les jours. Sauf pour une bonne raison. Une très bonne raison.

-Mais père.

-Pas de mais William. Tu es en âge de devenir un époux. Étant une grande famille respectable nous l'avons engagé pour qu'il t'apprenne à devenir un gentleman et être un peu plus....sociable.

Durant cette discussion le majordome en question traversa les couloirs faisant raisonner ses chaussures à talon sur le sol. La lumière du soleil passant par les fenêtres mettant en valeur ses cheveux rosé coiffés au naturel. Il arrive alors au niveau de la salle à manger et entendit la discussion entre le père et le fils. Il décida d'attendre dans l'ombre découvrant ainsi la voix de sa prochaine proie. Il en frémit presque en l'entendant pour la première fois.

-Je ne vois pas à quoi cela me sera utile. C'est inutile. Renvoyez le. Je n'ai pas besoin de majordome attitré et encore moins d'un professeur.

-En temps que famille haut placé nous devons faire bonne figure en public. Avoir des avis tranchés tout en restant digne de notre statut. Tu n'es pas prêt pour cela. Tu ne t'intéresses pas au reste du monde. Aux gens, alors savoir parler à une épouse et savoir te comporter comme il se doit.

-Donnez moi une épouse n'importe laquelle et je ferai une descendance qu'on en parle plus.

-William !

L'homme dans l'ombre se disait qu'il était peut-être temps d'intervenir. Après tout, il devait transformer cet homme renfermer en petit gentleman bien éduqué. Bien qu'il faisait cela pour un tout autre but. Mais il devait tenir ce rôle alors quoi de mieux que de se présenter en le remettant à sa place et en lui faisant comme une leçon. Il sortit donc de l'ombre et s'avança dans la salle à manger.

-Si je peux me permettre monsieur ce que vous dites est d'un vulgaire. Je comprends donc pourquoi on à fait appel à moi. Je serais ravi de vous apprendre l'art de la conversation afin de charmer la gente féminine.

Tous se sont retournés vers l'individu qui avait le culot de s'immiscer dans une conversation entre les membres de la maisonnée. Même les autres intendants étaient figés. Le majordome se pencha en signe de respect.

-Navré monsieur Jones mais en entendant cela je n'ai pas pu m'empêcher d'intervenir. Vous m'en voyez navré.

-Je comprends. Cela vous tient vraiment à cœur. Biien puisque vous êtes là, nous allons pouvoir faire les présentations.

Le majordome se redressa et sourit délicatement à la fratrie.

-Alors nous avons Albane le dernier, Saphiane, Arthur, Tristan et enfin notre aîné William.

-Enchanté à vous. Je suis Caecilius Mordos, 28 ans et majordome ainsi que professeur personnel de monsieur William Jones.

Leurs regards s'accrochent pour la première fois mais le Jones détourna rapidement le regard qui se veut neutre et parti de la pièce. Caecilius avait ressenti de la colère dans tout cela. Il le savait, cette proie particulière ne lui tombera pas facilement dans les bras. Mais il ferait en sorte que ses griffes se referment sur lui et particulièrement sur son cœur. Surtout qu'il avait un physique qui se voulait délicieux pour le majordome.

-Navré mais notre fils est très réservé. Il est exaspérant.

-Ne vous en faites pas monsieur Jones. Si ce n'était pas le cas, vous n'auriez jamais fait appel à mes services.

-Il est vrai. Je vois que vous avez reçu votre uniforme comme il se doit. Hormis les chaussures. Ce sont celles de nos intendantes avec des talons un peu plus haut.

-Ah oui ? J'apprécie fortement les porter mais si ce n'est pas conventionnel-

-Pas de soucis c'est conventionnel vus qu'elles font partie d'un uniforme. Si vous souhaitez les garder faites donc. Ce qui nous importe est l'évolution de notre fils pour qu'il soit parfait pour avoir une épouse. Vous avez carte blanche sur les leçons à lui enseigner. Le thé, la nourriture, le langage, la tenue et j'en passe.

-J'ai une façon de procéder particulière monsieur. Il m'arrive de punir quand la personne cherche à volontairement ne pas avancer. Comme vous êtes ma première grande famille je vous pose la question.

-Tu as carte blanche. Temps que les résultats soient au rendez vous. Si tu dois le punir, fais- le. Car je sais qu'il fera tout pour te mettre des bâtons dans les roues. Donc vas-y mais nous sommes une famille peu ordinaire. Entraîner à résister à la douleur. Donc si tu veux vraiment l'atteindre tu as intérêt à ce que cela fasse mal. Tu as mon accord Caecilius.

-Bien monsieur. Je ferai mon possible pour rendre votre fils moins coincé si je peux dire.

-Ton essaie durera deux mois. Fais ton possible pour que cela évolue. Si un changement est fait, tu seras embauché jusqu'à ce qu'il trouve une épouse et sache y faire avec elle.

-Entendu monsieur Jones.

-Arthur fait visiter le manoir à Caecilius et indique lui aussi la chambre de ton frère.

-Oui père.

Intérieurement Caecilius jubilait et n'avait qu'une hâte commencer son manège mais pas tout de suite. Il devait se montrer patient et avant tout apprendre à connaître sa proie. Une fois que cela sera fait, il pourra passer à l'attaque. Son excitation de commencer était à son comble. Mais il savait être patient. Très patient. 

Une fois que le petit déjeuner fut terminé, le petit Arthur se présenta devant le majordome. Un petit garçon d'environ dix ans, cheveux blanc et les yeux tirant sur le rouge foncé. Il tenait bien de son père lui contrairement aux autres. Ce dernier le salua gentiment et le petit le guida en lui présentant tout ce qui pourrait être à sa disposition à partir d'aujourd'hui. Même la salle de torture et là où était rangé les différents objets. La cuisine, la bibliothèque. A chaque pièce plusieurs idées venaient à apparaître dans les pensées du nouveau venu. Il fallait qu'il commence à réfléchir à son plan d'attaque dans ce territoire qui lui est encore inconnu. La visite se poursuivit comme les différents étages de la demeure.

-Alors là c'est l'étage des chambres. Ici celle des parents et plus on avance dans le couloir plus on va vers l'aîné.

-Donc si je comprends bien la chambre de monsieur William est celle au bout de ce long couloir ? Ais je bon monsieur Arthur ?

-C'est ça mais tu peux m'appeler juste Arthur.

-Navré mais je ne peux pas. Cela va contre les règles de la maison et vous devez le savoir.

-Puis-je te poser une question euhhh....

-Caecilius. Caecilius Mordos.

-Ah oui Caecilius.

-Je vous écoute.

-Aurais-je le droit d'avoir des cours aussi ? Je m'ennuie parfois alors si ça peut me passer le temps. En plus, comme je risque d'être le prochain chef de famille, ça pourrait m'être utile.

-Navré mais vos parents ne m'ont engagé que pour monsieur William. Puis vous êtes encore jeune. Profiter de votre jeunesse et moi je me charge des cours qui sont pour les époux. Pas pour les enfants. Mais si l'envie vous en prend de me poser des questions sur comment vous comportez face aux femmes et comment les aborder. J'y répondrait volontiers monsieur.

-Et si ce n'est pas des femmes ? Car tu parles toujours de comment faire face aux femmes mais il y a aussi des hommes dans la haute société.

-J'y répondrait également monsieur Arthur. Sur ce. Je me dois d'aller faire mon devoir. Je dois me présenter à votre frère et faire plus humble connaissance pour ensuite commencer les leçons.

-Oh oui excuse moi d'avoir pris de ton temps. Surtout que j'ai compris que tu n'avais que deux mois pour faire tes preuves. Bonne chance car il ne laisse personne en dehors de la famille l'atteindre.

-Je vois merci de cette mise en garde monsieur Arthur. Je vous laisse.

Puis Caecilius avança dans le long couloir menant aux chambres. Une proie qui ne se laisserait pas faire. Il ne fallait pas lui en dire plus. Il était du genre à plus on lui résiste plus il aime ça. Il arriva finalement au bout du couloir. Les chambres sont très éloignées les unes des autres montrant qu'elles sont sûrement très grandes. Caecilius se plaça donc devant ladite porte et toqua. Mais aucune réponse ne lui parvient. Il recommença.

-Monsieur William ? C'est moi. Puis-je entrer ?

Toujours aucune réponse.

-Navré mais j'entre.

Quand il appuya sur la poignée une main saisit son poignet violemment et le repoussa.

-Je t'interdit de pénétrer mon espace personnel.

Ce ton glacial avait fait frissonner le majordome alors que leurs regards s'accrochaient de nouveau. Il ne l'avait pas entendu arriver. Impressionnant était le mot qui résonnait dans la tête du majordome.

-Navré monsieur. Mais comme je n'obtenais aucune réponse de votre part, j'ai voulu vérifier que tout allait bien et si vous étiez là. Je suis votre majordome après tout.

-Je m'en fiche mon espace, c'est mon espace. Tu n'as rien à y faire. Suis-je claire ?

-Avez-vous des choses à cacher monsieur ?

Le ton joueur de Caecilius refaisait déjà surface. En s'entendant ce dernier se mit une claque mentale pour ne pas déjà s'amuser avec lui sans le connaître un peu. Il fallait qu'il se montre patient.

-Monsieur je suis votre majordome personnel et aussi votre professeur. Je dois faire de vous un vrai gentleman pour que vous puissiez avoir une bonne relation avec votre futur épouse.

-Je ne compte pas suivre tes cours à la noix. Je baiserais la première venue et lui ferais des enfants et on en parle plus. Je me fiche de ce qu'on peut appeler l'amour.

Caecilius se sentit un peu irrité par ce comportement face à lui.

-Je ne peux pas vous laisser dire cela.

Les yeux or du majordome se mirent à briller légèrement.

-L'art de la conversation est quelque chose de fascinant monsieur et je me dois de vous apporter mon savoir. Tout mon savoir.

-N'importe quoi. Je me fiche de tout cela.

-En maniant bien cet art nous pouvons faire fondre la glace même la plus robuste de n'importe quel cœur.

-C'est ce que tu as dit à mes parents pour qu'il t'engage ? C'est ridicule.

-Ah oui ?

Le majordome s'approcha alors du Jones et caressa de ses mains ganté la mâchoire de ce dernier en disant avec un ton séducteur :

-Je dois me trouver dans un musée car ce que j'ai devant moi est une véritable œuvre d'art.

Le brun écarquilla doucement les yeux. Le ton, le regard et le toucher, tout était parfait. Sauf une chose, c'est un homme en face de lui et non une femme. Il repoussa alors son professeur. Ce dernier remit bien son uniforme d'un seul geste de main.

-Vous voyez monsieur en choisissant les mots appropriés vous pouvez charmer même les personnes qui cherche à être indifférente.

-Tu m'énerves alors que tu es là depuis dix minutes. De toute manière je vais devoir te supporter que je le veuille où non. Tu seras le chewing gum collé à moi quoi que je dise ou face. Ai-je tort ?

-Non monsieur vous avez tout à fait raison.

-Que l'on soit clair entre nous. Je te déteste et je déteste le fait que tu vas être là les trois quart du temps à me coller. Je ne compte pas me laisser faire. Tes cours tu peux t'asseoir dessus. Je ne les suivrais pas et je veux que tu sois renvoyé. Je n'ai pas besoin de toi. Un mariage arrangé et c'est tout. Tout comme la descendance. Donc crois moi je vais te faire vivre un enfer et ce jusqu'à ce que tu craques.

-Bien si c'est ce que vous voulez monsieur. Mais sachez une chose monsieur non deux même. Je ne compte pas me laisser marcher dessus aussi facilement. J'ai carte blanche pour faire de vous un gentleman et croyez moi je suis têtu et prêt à tout pour faire de vous se que veux.

Un drôle de frisson parcourra le brun à cette dernière phrase. Un frisson de méfiance. Il le savait depuis qu'il était entré dans la salle à manger. Cet homme n'était pas seulement ce qu'il renvoie dans ce rôle de majordome et de professeur. Ce regard.

-C'est quoi ton nom déjà ?

-Caecilius Mordos monsieur.

-On se serait pas déjà vu quelque part par hasard ?

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FloCes
Posté le 08/06/2024
Hello,

J'ai trouvé l'introduction très intrigante. Tu installes bien l'ambiance austère et stricte de la famille Jones.

Bravo et bon courage pour la suite !
Icezer Cold
Posté le 10/06/2024
Merci beaucoup pour ton commentaire cela fait un moment que je travail dessus.
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