Les histoires que lisaient Lucia Clark ne commençaient pas par "il était une fois" et ne contenaient aucune princesse en détresse. Il n'y avait pas de princes non plus, ni de forêts enchantées peuplées de fées ou de malédictions à briser d’un baiser d’amour véritable.
Non, car dans les histoires que Lucia Clark lisait, il y avait les cauchemars des enfants et des adultes, des histoires terrifiantes et des témoignages inquiétants. Une maison dérangée par des poltergeists, une poupée possédée par un esprit vengeur. Parfois, c'était l'histoire d'un homme qui jurait avoir vu sa femme se transformer en loup-garou, parfois, c'était l'histoire d'une famille persécutée par un démon. Mais celles qui retenaient le plus son attention étaient celles basées sur de faits réels, et soudainement, sa propre paire de chaussons négligemment jetée sur la moquette la faisait frissonner. Songer que ses souliers de danse, certes usés, mais pourtant confortables, pouvaient être hantés suffisait à chasser tout le sang de ses joues et à lui faire passer une nuit blanche. Mais toutes ces histoires n'étaient que ça, des histoires. Et si Lucia jouait les petites filles effrayées dans son lit à deux heures du matin, dès que le soleil se levait, elle redevenait la jeune femme ordinaire qui rêvait en secret de briller sous les projecteurs.
Dans le chaos organisé de son studio, le plancher était la bibliothèque et le lit la table à manger ou le canapé. Les livres, empilés les uns sur les autres, par cinq ou six, quand ils ne débordaient pas déjà de l'étagère, cette dernière penchait d'ailleurs dangereusement en avant et menaçait de renverser son contenu sur le sol, étaient classés par thème et chaque jour elle en dévorait un. Pour alimenter son insatiable appétit, elle s'approvisionnait régulièrement à la bibliothèque municipale de la ville, qui se trouvait sur le chemin entre son appartement et son boulot.
Son portable émit une vibration qui la sortit de sa rêverie. Elle s'en empara et la petite LED bleue cessa de clignoter.
"Évite d'arriver en retard cette fois-ci "
Le message la fit sourire. Lucia n'avait pas beaucoup d'amis et Mina comptait beaucoup pour elle. Elle déchanta rapidement lorsqu'elle ne put mettre la main sur sa paire de rechanges. Elle devrait se contenter de ses chaussons usés pour aujourd'hui. La crainte d'être la cible de moqueries effleura son esprit, mais elle la chassa d'un revers de la main. Ce n'était pas la première fois qu'on se moquait d'elle, ce ne sera certainement pas la dernière. Elle l'endurerait sans broncher.
Mina ne la jugerait pas, elle le savait, et c'était tout ce qui comptait. Lucia referma la porte de son appartement et maudit son étourderie en dévalant les escaliers de son immeuble quatre à quatre.
La rue était bondée et le soleil matinal d'octobre était écrasant. Rien d'inhabituel en Arizona. Phoenix était située dans le désert de Sonora et entourée de montagnes. Dans le petit quartier où habitait Lucia, on ne les voyait presque jamais. À cause de la pollution sans doute. Ou peut-être parce qu'on ne levait jamais les yeux de son téléphone portable.
Un coup d'oeil à son écran lui apprit qu'elle serait en retard pour prendre son bus. Elle se mordit l'intérieur des joues et s'élança dans une course folle, bousculant sans faire exprès les touristes qui s'attroupaient devant la basilique Saint Mary.
La rumeur d'un slogan parvint à ses oreilles et lui fit tourner le regard. Un homme brandissait une pancarte et scandait des choses à propos de la fin des temps et d'une apocalypse. Il s'arrêta net lorsqu'il posa les yeux sur elle. Il avait sans doute fini sa déclaration, se dit Lucia avant de poursuivre sa route. Mais l'homme se mit à trembler en la désignant du doigt.
— Vous…
Le trémolo dans sa voix en disait plus qu'il ne le fallait, pourtant, il continua et alla même jusqu'à s'approcher de Lucia. Lorsqu'il fut à portée, son regard était celui d'un fou.
— Vous ne devriez pas être ici… Il vous cherche...
Ses yeux se révulsèrent dans leurs orbites et Lucia recula de plusieurs pas.
— Votre âme… elle brûle ! Elle brûle !
Il hurlait comme si c'était lui qui prenait feu et Lucia se faufila dans la foule agglutinée, songeant qu'il faut être sacrément malade pour déblatérer de telles inepties. Elle s'essuya le visage et repoussa ses cheveux d'une main. La matinée commençait bien mal.
Arrivée à l'arrêt de bus, Lucia pouvait enfin souffler. Son coeur battait dans ses tempes, mais malgré l'effort, elle avait raté la navette. Tout allait de travers et elle allait être en retard pour son entraînement.
Lucia inspira profondément pour se calmer. Laisser les pensées négatives s’infiltrer dans son esprit était pire que d’essuyer une réprimande de sa coach, car elles vous rongeaient de l’intérieur et gangrénaient chacune de vos pensées.
Lucia ferma les yeux et expira lentement lorsque les klaxons de voitures la firent sursauter. Elle n’eut pas à chercher longtemps la cause de ces manifestations de colère auditives, car devant elle, au beau milieu de la route, se tenait un chat. Immobile et immaculé, il semblait tombé du ciel.
Elle s’agenouilla au plus près de la route pour l’appeler, tendant une main amicale vers lui.
— Viens, lui dit-elle de sa voix la plus douce. N'aie pas peur.
Les voix des chauffeurs énervés s’élevèrent, faisant concurrence aux klaxons qui s’évertuaient à faire déguerpir le félin de la route.
Son regard clair croisa celui de Lucia et l’animal s’enfuit, laissant à la jeune femme la certitude qu’elle ne le reverrait jamais.
En arrivant à la salle de répétition, le chat hantait ses pensées et Lucia nouait distraitement ses cheveux en un chignon serré, fonçant vers les vestiaires.
Mina l'accueillit avec son plus beau sourire :
— Presque à l'heure ! annonça-t-elle d'une voix enjouée avant de reprendre le fil de sa conversation avec les autres danseurs.
Soulagée que personne d’autre ne relève son retard, Lucia tendit une oreille pour capter les dernières nouvelles de la ville. Même si elle ne participait pas aux colportages, elle écoutait et observait ses collègues avec envie. Alors qu’ils se dirigeaient tous vers la grande salle de répétitions, Lucia s’engouffra dans les vestiaires.
Cela faisait déjà quatre mois qu’elle avait rejoint la troupe de ballet, mais elle restait discrète, trop timide pour oser se mettre en avant ou engager la conversation.
Si elle appréciait particulièrement la coach, madame Bailey, une ancienne danseuse étoile, qui faisait profiter de son expérience et de sa rigueur aux danseurs de la troupe, elle admirait surtout Mina Park, pour son talent et sa joie de vivre, mais aussi parce que Mina était la première à s’intéresser à elle.
Lucia inspira doucement, ferma les yeux et apprécia l’instant.
Un courant d'air glacé lui donna la chair de poule. Quelqu’un avait dû laisser une fenêtre ouverte.
La jeune danseuse se dirigea vers le vestiaire pour chercher son pull, car elle ne supportait pas d’avoir froid. La porte du vestiaire était restée ouverte et Lucia fouilla dans son sac pour en sortir son petit haut gris qu’elle enfila rapidement.
Elle se retourna tout d'un coup, persuadée d'avoir entendu chuchoter derrière elle, mais ne put que constater qu'elle était seule dans le vestiaire. Elle jeta un oeil dans le couloir. Vide, lui aussi.
Je me fais des idées. Voilà ce qui arrive quand on lit des histoires de fantômes.
Légèrement angoissée, elle quitta la pièce en vitesse.
La lumière des spots l'éblouit lorsqu’elle entra dans la salle de répétitions. Les silhouettes des danseuses se reflétaient sur le plancher lisse et brillant et le grand miroir mural lui rendit son regard. Elle s'observa un instant avant d'entamer ses échauffements. Ses longs cheveux, noués en chignon, étaient rouges et ondulés. Les jours de pluie, ils étaient indomptables et Lucia avait toutes les peines du monde à les empêcher de boucler, mais ce n’était pas l’objet de ses principales préoccupations.
Outre son teint pâle, très contraignant dans l'Arizona où le soleil brûlait sans pitié les peaux fragiles, ses yeux avaient la même couleur que ses cheveux, et si elle pouvait facilement mentir sur sa coloration capillaire, il lui était plus difficile de cacher la couleur peu ordinaire de ses iris. Parfois, elle admettait porter des lentilles de contact et se confrontait alors à une avalanche de remarques sur sa coquetterie. Parfois, elle disait la vérité, et l’incrédulité dans le regard de ses interlocuteurs la blessait.
Les exercices lui faisaient le plus grand bien et lui permettaient de vider son esprit et de se concentrer. Elle écoutait seulement la voix de la coach qui donnait le rythme et laissa ses soucis s’envoler dans un jeté exécuté avec grâce.
— Tu viens à la soirée jeudi soir prochain ?
Mina se rapprocha d’elle, un sourire aux lèvres, profitant de la pause. Sa moue infantile s’ajoutait au charme de son amie.
— Vous faites une soirée ? s'étonna Lucia.
— Rien de bien grandiose, juste un pot pour fêter l'élection pour le rôle principal. Ça te dit ?
— Je vais y réfléchir, promit-elle. Tu me donneras l’adresse...
— T'inquiètes, on fera ça au bar juste à l'angle de la rue.
— On se concentre mesdemoiselles, rappela à l'ordre Madame Bailey.
Lucia se tourna face au miroir et prit position pour continuer les enchaînements.
Pendant un instant, une ombre floue s'immisça dans son reflet, creusant ses orbites et sa bouche en trois trous béants et noirs. Lucia sursauta, mais l’image avait disparu.
Elle regarda autour d’elle, mais personne ne semblait avoir vu ce qui s’était passé.
Son reflet ne renvoyait désormais plus que ses traits crispés et Lucia tenta de se détendre. La journée serait longue et elle avait besoin de toute sa concentration pour danser.
Le soir tombait et la salle de répétitions se vidait peu à peu. Madame Bailey attendait patiemment que Lucia ait fini de rassembler ses affaires avant de fermer les portes à clés. Cette dernière la salua poliment et prit la direction du vestiaire.
Mina l’attendait, les bras croisés sur sa poitrine et ses doigts tapotaient en cadence le tissu de son pull. À son regard fuyant, elle avait l’air de chercher ses mots.
— C'est pas tout ça, mais il faut qu'on parle d'un sujet très sérieux.
Le ton de sa voix n’annonçait rien qui vaille et Lucia se raidit.
— De quoi tu parles ?
— Tu sors avec qui ? Dis moi, dis moi, dis moi ! implora-t-elle. Tu arrives toujours en retard, tu t'éclipse dès que tu peux, j'en suis venue à me demander si tu ne me cachais pas une romance impossible.
Devant son air conspirateur, Lucia marqua un temps avant de s'esclaffer.
— Moi ? Je suis navrée de te décevoir, mais il ne s'agit pas de ça.
L’intéressée fouilla dans son sac et sortit son livre sur la mythologie amérindienne.
Mina fut stupéfaite.
— J'en ai toute une collection, ajouta-t-elle.
— Fais voir.
Mina s'empara du livre et commença à le feuilleter.
— Celui-là parle des légendes orales des amérindiens, mais je m'intéresse aussi aux folklores nordiques, asiatiques et occidentaux.
Devant l’air déçu de son amie, la jeune danseuse sourit avec gêne. Elle n’osait avouer son secret à personne par peur du regard des autres.
— Ma pauvre, c'est pour ça que t'es toute coincée, t'es une intello !
Lucia acquiesça d'un air coupable. Ses peurs étaient fondées.
— Tu devrais vraiment venir à nos soirées. On va te décoincer avec les copines. Y’aura même plein de mecs, tu trouveras chaussure à ton pied, c'est sûr, assura Mina, mais les projets qu'elle annonçait ne disaient rien à Lucia.
Elle préférait de loin sa bibliothèque ou le calme de son appartement aux soirées post-étudiantes agitées.
— C'est gentil, merci pour ta proposition, je vais y réfléchir, promis-t-elle.
Mina ne semblait pourtant pas vouloir lâcher l'affaire.
— J'invite les copines et on organise ça ce soir chez moi.
— Non, pas ce soir... Je ne me sens pas en forme, et j'ai du ménage à faire chez moi.
Son esprit réfléchissait à toute allure pour trouver une excuse convaincante, mais son amie la coupa dans son élan.
— Pas grave. Une autre fois, concéda Mina.
Mais Lucia sentait que ce n’était que partie remise.
Elles se dirent au revoir avant de se quitter et Lucia monta dans le bus qui la ramènerait chez elle.
Le trajet était court et ne lui laissait que rarement le temps de se perdre dans ses pensées ou de lire un chapitre de son livre. La nuit était tombée, elle avait hâte de prendre une douche et se prélasser dans son lit pour lire. Et oublier qu’aux yeux de son amie, elle n’était qu’une intello ringarde et incapable de s’amuser.
Elle n’avait pas besoin de ça. Elle avait ses livres. Elle avait la danse. Elle avait tout ce qu’il lui fallait.
Enorme, je ne sais pas comment je réagirais si quelqu'un m'accostait comme ça dans la rue. C'est flippant. A première vue nos deux histoires, bien qu'un style complètement différent, ont l'air d'avoir pas mal de chose en commun. J'ai hâte de voir comment ça va se développer !
J'ai lu un tit peu ton histoire, en effet, le style est très différent, mais le thème du surnaturel qui pop dans le réel revient. J'espère que la suite te plaira
N'hésite pas à me laisser tes impressions si mon histoire t'intéresse.
La mise en place de l'intrigue et la présentation des personnages sont vraiment top ! Ainsi que les descriptions des lieux !
J'adore !
La description physique de Lucia fait peut-être un poil "catalogue" haha ? Enfin, c'est qu'un avis perso
Je trouve l'usage de "l'eurasienne" un peu lourd à la lecture ;) il détonne vraiment au milieu du texte
Petite répétition de coincer/décoincer aussi haha
Sinon, ça se met doucement en place. J'aime beaucoup la représentation de son appartement et de l'univers de la danse haha, par contre, Mina m'a fait peur à surgir comme ça des ténèbres hahaha, j'ai presque sursauté devant mon écran. C'est calme pour le moment, mais on sent que les graines sont là, j'ai hâte de voir ce que ça va donner
Merci pour tes retours ! ça va me servir pour ma réécriture ! J'espère que ça ne t'a pas trop sortie de l'histoire quand même xD
En général, j’aime beaucoup l’ambiance qui se dégage de ce chapitre ! Un élément mystérieux (le chat !!), qui, on le sait, amènera son lot de mystères et de surprises, et les hallucinations que Lucia semble percevoir, amènent le lecteur à se douter que quelque chose va se passer !
On sent que le lecteur va être plongé dans quelque chose de très sombre, mais pour l’instant, les personnages restent tout de même un peu stéréotypés (la prota timide (même si très attachante, je l’aime déjà beaucoup !), l’amie « embêtante »…), mais je ne doute pas qu’ils auront droit à une sacré évolution !
Petites remarques sur la forme :
Répétition de folklore dans le premier paragraphe : pourquoi pas dire « celui japonais et les mythes occidentaux »… (je suis pas fan mais je préfère te proposer des alternatives quand même ><)
L’apparition du chat blanc pourrait se faire dans une phrase à part pour qu’elle soit encore plus impactante ? Peut-être faire cheminer le regard de Lucia vers la route puis annoncer le chat dans une phrase percutante ?
« Il semblait tout autant effrayé », pourquoi ne pas montrer qu’il a peur plutôt que le dire ? Par exemple : un dos rond, les poils hérissés, les griffes plantées dans le bitume, les oreilles en arrière… » et le lecteur comprend qu’il a eu peur lui aussi !
Dans le paragraphe ou elle parle du coach, il y a trois répétitions de danseurs/danseuses, peut-être que tu peux simplement dire « ancienne étoile » pour la coach pour en éviter au moins une :3
J’aime beaucoup le passage où l’ombre passe sur le visage de Lucia dans la salle d’entraînement ! Ta description est fugace, comme l’apparition et comme elle est sujet de ta phrase, on sent que c’est elle qui a le contrôle et qui décide sûrement de disparaître ! Ça en est très intriguant
« Une main se referma sur le bras de Lucia, la faisant sursauter. C’était Mina qui l’attendait, visiblement tendue, elle avait les bras croisés sur sa poitrine et ses doigts tapotaient en cadence le tissu de son pull. Elle avait l’air de chercher ses mots et son regard était fuyant. »
La phrase concernant la main est très bien, mais pour les autres, il y a répétitions des verbes être et avoir. Tu pourrais simplement dire « Mina l’attendait, les bras croisés sur sa poitrine (…). La suite est bien !
Voilà, en tout cas j’ai tout de même hâte de découvrir ce que tu nous réserves !
Je suis contente que Lucia te plaise et j'ai hâte que tu continues ta lecture n_n
Bref, Brasier, c'toujours une pépite esh !
Beaucoup de gens s'identifient à elle, parce qu'elle est introvertie, un peu timide, qu'elle bouquine beaucoup et qu'elle reste dans son monde, mais elle est surtout déterminée et volontaire. Et ça me fait super plaisir !!
Tu nous permets d’entrer dans la vie de ta protagoniste, d’en goûter l’ambiance ; on voit déjà qu’elle est différente des autres et qu’elle n’aime pas les futilités, ce qui la rend très sympathique à mes yeux.
Reviens ! On veut la suite ! :-)
On voit que tu n’as pas corrigé ce chapitre, mais la liste qui suit n’est pas une critique ; elle pourra t’aider dans tes futures corrections.
Coquilles et remarques :
— les histoires et les légendes du mondes [du monde]
— Elle n'avait ni télévision ni électroménager. [Comme l’a dit Flammy, il y a une contradiction ; il faudrait peut-être préciser le genre d’appareils auxquels tu penses.]
— Son seul luxe était un micro onde [un micro-ondes]
— une mini cuisinière avec un seul emplacement [mini-cuisinière ou minicuisinière]
— un frigidaire qui lui arrivait aux genoux [un réfrigérateur ; Frigidaire est une marque]
— gagnait modestement sa vie mais s'en accomodait [s'en accommodait]
— Peu de gens pouvait se targuer [pouvaient]
— Son téléphone émit une petite sonnerie et Lucia s'en empara. [Je trouve maladroite cette manière d’introduire le prénom. Comme on ne le connaît pas, rien ne nous assure que Lucia est bien la jeune femme dont on parle depuis le début. J’introduirais son prénom à un endroit où il n’y a pas d’ambiguïté possible, par exemple au début du chapitre ou juste avant l’ellipse : « Lucia descendit les marches ». D’ailleurs, il faudrait marquer cette ellipse, par exemple avec une *.]
— faillit renverser une vieille dame [Comme tu as mis « avait couru » un peu avant, il faudrait mettre « avait failli ».]
— Sa course folle s'était arrêtée nette [net ; ici, « net » a valeur d’adverbe]
— Les voitures, qui étaient arrêtées au feu rouge, avait klaxonné [avaient klaxonné]
— Presque à l'heure ! Avait-t-elle annoncé [avait-elle annoncé ; pas de majuscule et pas de « t » euphonique puisqu’il y en a un à la forme verbale]
— faisaient sourire Lucia, même si elle ne participaient aux colportages [Je mettrais un point-virgule après « Lucia » / ne participait pas]
— Cela faisait quatre mois que Lucia avait rejoint la troupe [« qu’elle » suffirait]
— madame Baley, une ancienne danseuse étoile, qui était très professionnelle avec les danseurs mais aussi Mina Park, une danseuse eurasienne gracieuse [Pour éviter les répétitions, je propose : « madame Baley, une ancienne danseuse étoile qui était très professionnelle, mais aussi Mina Park, une ballerine eurasienne gracieuse]
— longtemps cause de railleries dans son enfance bien qu'elle fut née ainsi [qu’elle fût ; c’est un subjonctif imparfait]
— et sa peau était très blanche ce qui était très contraignant dans l'Arizona où un soleil sans pitié brûlait les peaux fragiles [Il y a des répétitions : « peau » et « très » ; le premier « peau » peut être remplacé par « teint » ou « carnation » ; « très contraignant » peut être remplacé par « fort contraignant », ou il y a d’autres adverbes comme terriblement, rudement, diablement, vraiment, etc.]
— et lui permettaient se concentrer [de se concentrer]
— T'inquiètes, on fera ça au bar [T'inquiète ; impératif présent]
— et leva sa jambe au dessus de la barre [au-dessus]
— C’est toi qui aura le rôle principal [auras]
— De quoi tu parles ? Demanda Lucia, intriguée [demanda]
— Dis moi, dis moi, dis moi ! Implora-t-elle [dis-moi / implora-t-elle]
— tu t'éclipse dès que tu peux [tu t'éclipses]
— Celui là parle des légendes orales des amérindiens [Celui-là / des Amérindiens ; le substantif prend une majuscule quand il s’agit de personnes]
— Tu devrais définitivement venir à nos soirées [cet emploi de « définitivement » est un anglicisme ; en français, c’est vraiment, décidément, etc.]
— mais les projets qu'elle annonçaient [annonçait]
— je vais y réfléchir, promis-t-elle [promit-elle]
— Pas grave. Une autre fois, concéda Mina, visiblement déçue. [Ici, je te propose d’enlever l’incise et de la fusionner avec la phrase qui précède cette réplique.]
je repasse mon doc au peigne fin, merci pour toutes tes remarques constructives !
pour info, je continue d'écrire, mais je ne publie pas sur PA pour la simple et bonne raison que j'aimerais vous proposer une version corrigée par un bêta lecteur (pour le moment, je n'ai encore aucun retour mais je ne vous oublie pas !)
la suite est déjà disponible sur wattpad si cela t'intéresse cependant ^^'
Un premier chapitre introductif qui place bien ton personnage principal, sa manière d'être, ses envies, ses attentes,... etc.
Il y a encore quelques coquilles mais le commentaire en dessous te donnes déjà quelques pistes d'amélioration. De plus, je pense qu'après une première relecture et une première correction, tout ça deviendra très fluide et agréable à lire :)
Hâte de voir la suite!
J'ai édité le chapitre et je publie bientôt la suite, c'est promis !
Merci encore pour ton retour précieux ♥ J'espère avoir éradiqué toutes les fautes ;-;
Je suis venue jeter un coup d'oeil à la suite ^^ Bon, du coup, visiblement, on a le droit à un flashback par rapport au chapitre précédent, on verra bien comment elle s'est retrouvée attaquée ^^
D'ailleurs, on entends de nouveau parler de ce chat blanc. Je suppose qu'il est important du coup ^^
Quelques petits trucs que j'ai relevé :
"ni électroménager" Tu dis juste après que, justement, elle en a ^^"
"Peu de gens pouvait se targuer" Yen a plusieurs, pouvaient
"Elle descendit les marches de son immeuble, maudissant son étourderie.
La jeune femme finissait de lacer ses chaussons de danse alors que le vestiaire" L'ellipse m'a un peu prise de court, ya rien pour la signaler.
"madame Baley, une ancienne danseuse étoile, qui était très professionnelle avec les danseurs mais aussi Mina Park, une danseuse eurasienne gracieuse" Répétition de "danseur/danseuse"
"sa peau était très blanche ce qui était très contraignant dans l'Arizona où un soleil sans pitié brûlait les peaux fragiles" Répétition de peau
Bon courage pour la suite =D
Pluchouille zoubouille !
Merci pour ton commentaire, j'ai tout pris en compte, c'était très clair et instructif ! J'espère que ce second jet sera meilleur le premier et je me hâte de publier la suite !
Merci encore ♥