Chapitre 15 :

Les deux avancèrent dans les sombres couloirs du manoir et ils allèrent dans la chambre pour réviser les différentes leçons. Caecilius avant tout était passé par la cuisine et la bibliothèque pour éviter beaucoup d'aller et venu pour si peu. William l'attendant souvent. Une fois la porte de la chambre refermée, le brun demanda au magicien qui posa ses livres sur le bureau.

-C'est quoi une Juliette ?

Caecilius stoppa tout mouvement et le regarda directement dans les yeux.

-Tu es sérieux ? Ou c'est juste pour me tester ?

-Je suis sérieux.

Caecilius soupira en tirant un peu ses cheveux en arrière mais ils reviennent vite devant ses yeux or. Il s'appuya contre le bureau et croisa les bras en le regardant directement.

-Tu connais peut-être la version pour les femmes. Se trouver un Jules ? Ou un Roméo c'est la même chose.

William haussa un sourcil qui revint vite à sa place mais secoua la tête en négation.

-On apprends quoi chez les Jones ? C'est un classique pourtant bien que ça finisse mal.

-C'est un livre ?

-Disons que c'est une pièce de théâtre très connue parlant d'une romance. Roméo et Juliette.

-Cela te dérangerais de me faire un résumé rapide car je ne vois pas le rapport.

Caecilius soupira en souriant doucement.

-Si tu veux. Pour faire simple c'est l'histoire d'une jeune Capulet, Juliette, âgée de quatorze ans, et d'un jeune Montaigu, Roméo, à peine plus âgé, qui se rencontrent par hasard et tombent amoureux. Mais Juliette est promise à un autre et ils doivent tous deux lutter contre la haine de leurs clans pour pouvoir être réunis. C'est ça en gros. Ce sont deux êtres qui s'aiment éperdument mais à qui tout s'oppose je parle là de leur rang et famille.

-Tu as dis que cela se finissait mal.

-Oui. Car ils meurent à la fin. Voyant sa bien aimée mourante et qu'il ne peut pas vivre sans elle il prit la décision de se tuer à son tour.

-En effet c'est une histoire assez...en fait je ne trouve pas ça personnellement triste.

-Tu es un sans émotion. Normal.

-Je ne comprends toujours pas avec le fait de trouver ma Juliette.

-Misère je ne suis pas rendu avec toi sur certain point mais sur d'autre tu es diablement intelligent.

-Je te permet pas. Disons que le sentimental et le relationnel ne sont pas ma tasse de thé.

Caecilius senti le Jones quelque peu vexé alors il s'approcha mais ce dernier recula jusqu'au mur. Caecilius plaqua ses deux mains dessus enfermant le brun face à lui. Cette sensation de dominance l'enivrait. Mais pas encore...ce fruit n'était pas encore assez mûre.

-Je l'ai compris depuis longtemps Liam que ce n'était pas ton fort. Pourquoi crois-tu que j'essaye de le privilégier ? Comme le fait de te toucher.

Un duel de regard était lancé l'un comme l'autre ne désirait lâcher bien que les yeux sombres de William ne reflétaient que le néant, le magicien cru percevoir au fond cette flamme brûlante de détermination. Il ferma alors les siens pour lui accorder la victoire. Il lui laissais volontiers celle-là car il savait qu'il gagnerait à la fin. Il reprit alors de sa voix suave :

-Pour répondre à ta question une Juliette se sera la femme qui te conviendra, celle que tu pourras aimer d'un amour fou et qui deviendra potentiellement ton essentiel. Quelqu'un pour qui tu pourrais mourir sans hésitation.

-C'est obligatoire ?

-De ?

-Se que tu dis.

-Non...heureusement.

Caecilius se recula et libéra le Jones qui prit place à son bureau dans le but d'étudier. Le magicien guida ce dernier dans certaines circonstances. Il en mit d'autres en avant, répondant toujours au brun sur la gente féminine. Il posa ses questions pour en apprendre plus mais surtout par principe. Pour lui, le sentiment d'amour et de bonheur sont inexistant. Il ne connaît pas ça et il pensait ne pas en avoir besoin. Il avait juste besoin d'une femme avec qui il entretiendra une relation mais juste pour la forme. Pour lui il se devait de faire cette descendance car ses parents l'obligeait et pour garder son nom. Mais sans ça jamais il ne l'aurait fait de lui-même. Ou alors il aurait prit un énorme coup sur la tête ou encore trouvé une femme exceptionnel qui plus être qui pourrait faire une très bonne assassin. Mais bon, cela ne courrait pas les rues. Tout ça, Caecilius l'avait très certainement compris. La journée se termina par une dernière leçon.

-Bien demain on fera un peu d'anatomie.

-De l'anatomie ? Pourquoi faire ?

-Tu sais coucher avec quelqu'un ? Tu sais comment faire ? Ton père t'a peut-être appris.

-A part l'assassina non je n'ai rien appris de lui.

-Donc raison de plus pour t'apprendre. Mais tu voudrais peut-être apprendre à la maison ? Vu que ça pourrait être gênant si on apprend que tu ne sais pas ça. J'ai de très bons livres pour ça.

-D'accord. Mais chez toi. Car ne pas savoir des choses pour un assassin est mal vu. J'en prends déjà pour mon grade d'avoir un professeur de relationnel.

Caecilius ricana.

-D'accord. Dépêchons nous j'ai un show à donner moi.

-Et moi un assassin à trouver.

Ils sortirent de la chambre et marchèrent vers les vestiaires.

-Tu parles dans le livre ?

-Évidemment.

-Et ton travail ?

-Père m'a retiré mes missions pour avoir tué sans raison mes professeurs. Je me dis que ça aurait pu être pire comme punition. Car sans contrat on évite de tuer surtout pour notre compte.

-Tout le contraire de moi quoi.

-Ouais, ça ne m'étonnerais pas qu'on ait un contrat à ton nom un jour.

-J'ai hâte.

William soupira alors qu'ils arrivèrent à la porte des vestiaires. Le brun s'adossa au mur, signe qu'il attendrait là.

-Tu ne veux pas entrer ?

-Non merci.

-Dommage.

Caecilius entra laissant le Jones seul. Ce dernier regarda les actualités de la région. Il remarqua à peine le magicien sortir de la pièce.

-On y va ?

-Je t'attendais moi.

Ils marchèrent ensemble et quittèrent le domaine et au même endroit que la veille, Caecilius se stoppa et William en fit de même.

-Tu as toujours la clé ?

-Oui il faut que je pense à te la rendre.

-C'est mon double. Elle est à toi si tu le souhaites.

-Oh....je vois.

-Il y a des restes d'hier. Tu n'as pas à faire à manger. Profite en pour prendre du bon temps. Prends un bain, lit tranquillement et fais ce que tu souhaites. Essaye de te détendre.

-Pour mieux m'agresser ensuite avec ton contact.

-Et si on recommençait comme le premier jour. J'utiliserais des gants. Pour ce soir ça te va ?

-Fais comme tu veux. Travail bien à plus tard.

William parti sans demander son reste en le laissant seul là. Il sourit doucement en sachant ce qui arriverait d'ici une heure chez lui. Le brun arriva chez le magicien et changea presque naturellement ses chaussures contre ses chaussons. Il s'allongea dans le canapé en soupirant, il plaça son bras sur son visage. Il se sentait bien ici malgré tout. Il trouvait ça presque bizarre maintenant d'être presque pressé d'être le soir. Il semblait enfin comprendre ce que ressentait Arthur. Cette sensation de froideur et d'étouffement. Il vivait au quotidien avec et il ne voyait pas le problème mais il semblerait qu'il commençait à le ressentir. Cet étouffement et cette froideur qu'était sa vie avant son arrivée. Cette flamme ardente qui brûle tout sur son passage transformant à sa guise l'environnement et les gens.

-Maudit magicien va.

Il se redressa et se dit qu'aller prendre un bain ne serait pas une si mauvaise idée. Comme le maître des lieux n'était pas présent, il pourrait entièrement se détendre. Il vérifia tout de même s'il y avait des caméras et heureusement pour lui ce n'est pas le cas. Il plongea dans l'eau chaude après avoir trouvé les produits pour bain dans les placards. Il se détendit en écoutant un peu de musique tranquillement. Après presque une heure, William se leva et se sécha. Il vida l'eau quand il entendit qu'on sonna à la porte. Il enfila rapidement un sous-vêtement et un pantalon pour aller ouvrir.

-Oui ?

-Oh un colis pour monsieur Mordos.

-C'est bien ici mais il est absent.

-Tout est payé il me faut juste une signature pour la réception du colis.

-D'accord.

William fit une fausse signature et récupéra le colis qui est de taille moyenne. Le livreur le salua et s'en alla. Le brun referma la porte et posa le colis sur la table. A peine le colis posé que le téléphone de la maison sonna. Il décrocha et ce fut Caecilius au bout du fil.

-Mon colis est arrivé ?

-Oui à l'instant.

-Tu peux l'ouvrir et me dire si tout est en ordre ?

-Tu peux le faire en rentrant non ?

-Non car j'ai acheté ça pour toi.

William soupira et prit une de ses lames. Il ouvrit le carton et tomba sur des protections pour ne pas abîmer le ou les produits. Toujours le téléphone fixe contre l'oreille, il rechercha dedans quand il trouva un autre carton plus petit.

-Qu'est-ce que ?!

-Surprise Liam. 

-Un...œuf violet avec une télécommande ? Tu veux que j'en fasse quoi ?


 

-Je t'apprendrais tu verras comme l'autre carton dans le colis.

William fouilla à nouveau et trouva le deuxième carton dans le fameux colis. Il tomba nez à nez avec un appareil inconnu à ses yeux.

-C'est quoi ?

Le magicien sourit derrière son téléphone avant d'ajouter.

-Je t'apprendrais tout ce que tu dois savoir Liam ne t'inquiète pas. Tu n'es pas encore tout à fait prêt pour cela.

-Euh d'accord. Tu veux que je les ranges quelque part ?

-Je le ferai en rentrant. Laisse le colis sur la table. Je dois aller faire mon numéro je rentre directement après.

-Entendu.

Caecilius raccrocha et sourit de plus belle. Il trouvait le brun adorable de part son innocence. Il lui avait volé son premier baiser et il aurait eu son premier gémissement de pur plaisir. Il avait hâte car cela développait très souvent une dépendance forte. Mais il n'était pas prêt. Son but n'était pas de le violer ce qui en soit serait une bonne façon de le détruire totalement mais...il en perdrait tout le plaisir qui le fait vibrer depuis le début. Ce combat perpétuel, le voir découvrir la réalité de l'Homme.

Il se l'avouait, il commençait à ne pas le laisser indifférent. Jamais au grand jamais il n'avait ressenti un plaisir aussi fort et aussi long qu'avec le Jones. C'était sûrement car il était loin de se laisser faire et approcher facilement. Même s'il avait ressenti qu'il luttait parfois contre sa nature. Il rangea son téléphone dans sa poche et tomba sur la petite serveuse qu'il devait trouver. Elle lui avait rentrée dedans sans le faire exprès. Caecilius l'a saisi par les épaules pour la retenir.

-Pardonnez moi monsieur le magicien. Je ne vous avais pas vu.

Elle était nerveuse et n'osait pas le regarder directement.

-Cela tombe bien ma chère je te cherchait.

-Ah oui ? Ais-je fait quelque chose qui vous a offensé ? Je suis navré, j'accumule les heures et je crois commencer à fatiguer.

-Tu veux un conseil ? Démissionne.

-Qu-quoi ?! Mais je ne peux pas.

Caecilius se pencha pour que son visage soit prêt du sien.

-Sache que je t'apporte un message d'un bienfaiteur. Il parait que tu l'as fortement aidé. C'est un ami à moi et comme je compte dénoncer le patron après ce soir, il te propose de travailler pour lui.

-Je...ne comprends pas.

Caecilius fit apparaître un carton avec une adresse et une heure.

-Les Jones ? Travailler pour eux ? Mais je ne connais aucun Jones.

-Je vais te révéler une chose. Je suis Caecilius, Caecilius Mordos.

En un instant la jeune femme se souvient de ce nom prononcé par...

-Le jeune homme brun au regard profond ? Celui qui me donnait toujours un pourboire en plus ?

Caecilius hocha la tête doucement. La jeune femme serra contre elle le papier et commença à pleurer doucement.

-Soit là demain à cette heure, il serra là et t'aidera à devenir une domestique. Tu seras nourri et logé comme il se doit.

-Merci ! Merci.

Elle prit Caecilius dans ses bras et pleura un peu. Il caressa un peu sa tête et lui dit :

-Je ne fais que transmettre le message. Maintenant va.

-Merci magicien.

Elle lui fit un clin d'œil et alla en direction du vestiaire dans le but de partir. Il comprenait finalement William, cette jeune femme dégageait quelque chose de calme et agréable mais en l'a voyant ainsi et presque à se faire violer sous ses yeux, il comprenait pourquoi il avait voulu l'aider. Bien que ce soit complètement surprenant de sa part. Il avait compris que l'aîné se fichait de tout et surtout des autres. Surtout en dehors de sa famille. Mais il semblerait qu'à force il commençait vraiment à voir les gens et le monde dans lequel il vit. Ce qui n'était pas une si mauvaise chose en soi. Il ne pensait pas forcément avoir ce modelage mais c'était quelque chose dont il était plutôt content. Il ricana et reprit sa marche vers la scène où il entreprit de faire une toutes dernière fois son show.

William lui c'était habillé de son haut de pyjama et avait été chercher son livre sur la table de chevet et comme la veille se mit à plat ventre sur le lit pour lire. Il sentait commencer à toucher au but quand le magicien rentra de son travail. Il troqua ses chaussures à talon pour ses chaussons et en ne voyant pas le brun dans le salon il su qu'il était dans la chambre sûrement à bouquiner. Il alla vite fait à la cuisine pour remettre sur le feu la préparation de la veille afin de la faire réchauffer. Il mit la puissance sur deux et quitta la pièce.

Il regarda sa commande qui était comme il le voulait. Une fois ses commandes sous le bras, il entra discrètement dans la chambre et trouva le brun comme la veille. Toujours à croquer quand il était détendu et loin de tout dans cette univers qui semblait lui plaire. Il ne se gêna pas de le prendre en photo et une fois fait il s'avança sans faire le moindre bruit et commença à glisser sa main le long de sa fine et pâle jambe. Un frisson réveilla le brun qui lui donna un violent coup de pied qu'il para.

-Tu ne mentais pas. Tu déteste vraiment ça.

-Caecilius ?

-Je t'avais dis que je rentrerais directement après non ?

-Oui...Tu as pu lui dire ?

-Oui elle sera devant la porte demain matin quand nous arriverons. Dit moi...elle te plaît ?

-Quoi ?! Non ! Je voulais simplement lui rendre l'appareil. Elle m'a aidé à te retrouver. Je l'aide à mon tour. Disons que c'est du donnant, donnant.

-Je vois moi aussi je veux du donnant donnant avec toi Liam.

-Tu es sérieux tu fais déjà ce que tu veux contre les cours.

-Erreur je ne fais pas ce que je veux car sinon je t'aurais déjà touché de mes mains sans que je me prenne un coup de ta part.

William fronça les sourcils et retira son pied. Caecilius lui reprit ses commandes et les rangea dans un placard. Une fois, il revient aux côtés du brun et prit une mèche et passa même sa main le long. En regardant de nouveau le brun, il vit que ce dernier fermait un peu les yeux. Il ne sentit pas de tension ou de contraction de muscle alors.

-Se pourrait-il que tu aimes quand on caresse tes cheveux ?

-N'importe quoi. Je n'apprécie pas ce genre de chose. Je n'en ai pas le droit.

-Tu n'as pas le droit d'apprécier des attentions ? C'est comme ça que tu as vécu jusqu'ici. Voilà pourquoi tu te refuses à avoir un contact avec autrui. Car on t'a appris que cela était inutile et tu as commencé à les détester de façon maladive.

-Tu....crois ?

-Liam je suis pas spécialiste en comportement humain mais j'ai de solides bases sur le relationnel. Sache qu'ici dans cette maison tu es libre d'exprimer tes envies, tes désirs et tu as le droit d'apprécier les attentions qu'on puisse te donner.

-Tu dis ça pour mieux m'avoir après pour ton jeu stupide de chasse.

-Se que tu dis n'est pas totalement faux mais j'ai des devoirs en temps que professeur et majordome non ? Je tiens quand même à les respecter. Maintenant lâche ton livre et viens manger.

-Mais je suis sur le point de savoir.

Caecilius retira le livre des mains du Jones et l'emmena avec lui dans le salon. William soupira et se leva pour aller à table. Il savait sinon qu'il ne récupérait jamais le livre et qu'il ne saurait jamais. Le maître des lieux les servirent et ils mangèrent tranquillement. Mais parfois le magicien remontait son pied le long des jambes du brun. Il serrait fortement ses couverts mais à la fin il en avait toujours un qui volait dans la pièce et facilement évité par l'autre de l'autre côté de la table. Une fois le repas terminé, William réclama le livre.

-Tu l'auras après ta leçon de contact vilain garçon.

Un drôle de frison le parcourra. William dit à Caecilius d'utiliser des gants. Comme il lui avait promis, il s'arma de ses gants.

-Content ?

William fit un petit oui de la tête. Caecilius le fit asseoir sur le canapé et il lui saisit délicatement la cheville. Comme précédemment il para le coup de l'autre pied dont il se doutait.

-Prends sur toi Liam. A force tu arriveras à ne plus le faire. Sois attentif. Je ne te veux aucun mal, tu dois pouvoir le ressentir. Je n'ai aucune animosité ou pulsion trop forte. Tu confirmes ?

-Oui.

-Bien détends toi. N'oublie pas j'ai mes gants. Si regarder est problématique ferme les yeux.

Celui-ci obéit sans rien dire et reposa son autre pied au sol. Il serra les poings sur le canapé et essaya de se retenir au maximum. Essayant de respirer calmement mais cela restait compliqué. Il sentait malgré tout cette chaleur qui est celle de Caecilius contre lui et il avait l'impression de suffoquer. Comme si elle le pénétrait petit à petit et faisait brûler cette flamme qui était la sienne. Une flamme ravageuse détruisant sur son passage. Caecilius sentit la tension du brun vaciller de nouveau et vit ses poings serrés au point de le faire couler son sang. Il retira alors ses mains se ses jambes et cuisses comprenant que pour l'heure il ne pourrait faire plus. Il n'était pas prêt à être brisé. Pas comme ça. Pas avant qu'il y ai goûté un minimum.

-On arrête là. Tu es trop tendu. Tu en ai au point de te mutiler pour ne pas m'attaquer.

William rouvrit les yeux et regarda ses mains en sang. Il comprit alors à cet instant qu'il n'était pas prêt de trouver une femme et d'avoir une descendance. Pourtant il se le devait pour pouvoir respirer un minimum. Il se le devait pour garder son nom.

-Non continu.

-Hors de question. Regarde toi Liam. Là tu n'es que l'ombre de toi-même. Ne sois pas impatient. Tu as besoin de temps. Tu as vécu 24 ans comme ça. Changer de comportement après 24 ans comme ça c'est long. Mais ne t'inquiète pas je serais là pour t'aider. Je suis ton majordome et professeur après tout et ceux jusqu'à la venue au monde d'un héritier de ta part. Alors respire doucement. Je t'ai dit que je t'aiderais à garder ton nom non ? Sache que je tiens toujours mes promesses. Tu trouveras ta fameuse Juliette et tu lui fera de merveilleux enfants.

Avant que William ne réponde à son monologue, il se leva et alla dans la cuisine. Le brun ne savait plus quoi penser du magicien. Il le savait prédateur mais il était prêt à l'aider malgré qu'il soit sa proie. Mais jusqu'à quand se décidera t-il à garder ce rôle ? Jusqu'à la fin et là il passera à l'attaque ? Il ne savait pas et ce n'était pas à l'ordre du jour. Il essuya le sang de ses mains avec un mouchoir. Puis la main du magicien prit le mouchoir pour le remplacer par une tasse fumante dans ses mains. Le concerné ne comprit pas. Le maître des lieux alla jeter le mouchoir ensanglanté et revint avec une autre tasse dans la main.

-Bois ça va te détendre.

-C'est  quoi ?

-Du lait chaud avec du miel et un demi sucre.

-C'est pas pour les enfants ça ?

-Beaucoup d'adultes en boivent. Car cela soulage beaucoup de choses. La gorge par exemple et souvent ça détend pour dormir. Alors vas y.

William mit la tasse à ses lèvres et but un peu. Il trouva ça chaud et doux le tout étant très agréable. Il sentit alors son corps chauffer de façon très agréable.

-Caecilius.

-Oui Liam ?

-Je crois que tout ce que tu fais pour moi me fait plaisir.

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