« Voici le bourgeon de mysée que vous m’avez demandé, chère Helvet. »
Les carreaux absorbaient l’éclat du soleil et réchauffaient la serre royale. Loup s’essuya le front d’un revers de manche. Des feuilles géantes déployaient leurs nervures vers la lumière, formant des ponts de branchages entre les allées humides. Le jeune mage n’aurait jamais cru qu’il existait tant de nuances de vert.
Face à lui, Helvet remercia avec chaleur le gardien de la réserve. Ce dernier lui sourit en réponse. Sa peau aux veines d’absinthe, sa silhouette généreuse et son charme confondaient Loup. Chez lui, les faés des arbres vivaient dans la mousse et s’apparentaient aux insectes fouisseurs. Rien à voir avec l’être séduisant qui se tenait devant eux.
« Je me dois d’insister, continua le dryade. Cette pousse n’est pas prête à la consommation et ne fleurira pas avant la prochaine lune. Êtes-vous certaine de la vouloir ainsi ?
— J’en suis convaincue. J’ai trouvé un moyen de m’en servir.
— Je présume que c’est en rapport avec le joli garçon qui vous accompagne ? »
Le dryade lui lança un clin d’œil engageant. Loup, surpris, baissa le nez, ce qui causa un nouvel éclat de rire de la Sorboriste. Elle déposa deux pièces à la forme lunaire dans la main du gardien. Il lui tendit l’arbuste et elle s’en saisit en couvant du regard les blanches fines et clairsemées, s’adressant à Loup sans se détourner.
« Tu es prêt ? »
Loup laissa échapper un soupir. Il observa autour de lui. Un groupe d’enfants jouait à se poursuivre en sautant par-dessus les canaux d’eau claire. Juste un pas plus loin, un couple échangeait un baiser sous les rameaux allongés. D’autres passants déambulaient sous l’épaisseur tropicale et troublaient le jeune mage. Il ne voulait pas s’exposer aux regards.
« Auriez-vous un endroit plus… tranquille à me proposer ? »
Helvet hocha la tête. Elle salua le dryade qui en fit de même et guida Loup à travers la serre, traversant un ponton de bois jusqu’à une porte dont les gonds vernissés appelaient le secret. La Sorboriste poussa le lourd panneau et s’engagea dehors. À sa suite, Loup respira le vent piqué de sel. Il frissonna en découvrant l’océan, chat endormi les toisant d’un iris plein de soleil.
Au-delà de la terrasse dallée, les vagues frappaient la falaise. Leur écume emportait les sons, s’échouant dans l’abîme. Personne ne les entendrait ici.
Loup fit face à la côte et inspira.
« Je suis prêt. »
Helvet se rapprocha avec la mysée. Sans ajouter un mot, Loup enfouit ses doigts dans la terre humide. Son esprit plongea dans l’univers familier, lieu de partage, de vie et de lumière, où la racine remonte aux origines du monde et la sève coule entre chaque respiration. Par la force des sens, il invoqua leur réveil.
Grandir. Pousser. Fleurir. Trois rêves unis dans une seule intention, devenue nécessité à l’instant où il la suggéra à la conscience des feuilles. L’écorce frissonna. Une étrange lueur, d’ambre mêlé de vert, parcourut sa surface. Elle exigea en échange l’exhalaison de l’enchanteur, lui coupant le souffle pour en absorber le pouvoir.
Les boutons s’ouvrirent en silence.
Loup aspira l’air dans un hoquet. Il retira sa main du terreau et chercha le regard d’Helvet, dans l’expectative. À Ys, les démonstrations magiques appartenaient au quotidien. La capacité de « faire fleurir » n’étonnait ni ne charmait personne. Surtout pas sa famille, composée de mages à la réputation légendaire. Lui n’était qu’un garçon banal. Poétique et faible. Plaisant mais inutile.
Aussi le sourire fasciné de la Sorboriste, touchant du bout du doigt la corolle blanche d’une fleur de mysée, le combla.
« Recommence. »
La voix venait de la falaise. Loup se retourna, surpris. Un buste dépassait du bord de mer. Les mains grippées sur l’herbe, un sourire sauvage au coin des lèvres, une femme se hissa vers eux. L’étoffe de son sari se confondit avec le ciel. Ses bijoux tintèrent à chacun de ses pas, la sueur et la poussière marquant son visage sombre.
Venait-elle d’escalader la paroi à mains nues dans sa tenue d’apparat ? À son approche, Helvet s’agenouilla.
« Votre Altesse. »
La femme baissa subrepticement les yeux sur la Sorboriste. Une tension impalpable naquit entre elles, troublant l’air autour de Loup.
« J’ai pris la liberté d’amener ce garçon à la serre royale, comme prévu.
- Bien. Sais-tu qu’elle a débarqué hier dans ma chambre, en pleine nuit, pour m’annoncer votre marché ? ajouta l’Altesse en souriant sauvagement. Voilà qui n’était plus arrivé depuis trois ans.
- Votre Altesse.
- Tu as accepté, il semblerait. Et tes capacités dépassent nos espérances. »
Elle tendit la main vers la mysée fleurie. Helvet se crispa mais la laissa faire. L’Altesse froissa l’un des pétales entre ses doigts fins. Une délicate poussière d’ivoire, comme la membrane déchirée d’une aile de papillon, s’en échappa. Elle se mordit la lèvre, les chaînes d’or de ses cheveux chuintant lorsqu’elle pivota. Elle jaugea Loup d’un regard enflammé.
« Que désires-tu ? Nous avons de quoi te couvrir de largesses.
— Votre Altesse !
— Tu n’as aucune idée de la valeur de ton don pour nous, continua-t-elle en ignorant le cri d’Helvet. Je ne peux pas te laisser partir sans essayer de te convaincre d’en faire plus. Reproduis ceci et considère ce que tu as réclamé comme doublé. Refuse, et oublie tout ce que tu cherches à obtenir de la ville d’Icarie. Nous te fermerons à jamais nos portes.
— C’est excessif !
— Nous n’avons pas le loisir de nous montrer raisonnables.
— Je suis désolé, j… je ne me sens pas très bien. »
Loup tangua. Helvet se glissa aussitôt sous son bras pour le retenir. La panique s’empara du jeune mage, sa vision se troubla. Non ! Il ne voulait pas retourner à l’institut, s’étouffer sur l’acrêté rauque des malades et… L’Altesse lui empoigna l’autre bras avec souplesse. Trop faible pour leur résister, l’inquiétude roula sur lui comme la foudre traverse l’écorce. Elles le portèrent jusqu’à un banc de pierre et le contraignirent à s’asseoir.
La nausée l’aurait fait vomir, s'il avait seulement mangé. Il pesta contre sa constitution fragile. Entre la négociation de la veille, son rapport écrit au Magistère, la nuit à planifier les aléas de cette deuxième rencontre, il avait oublié de dîner. Levé à l’aube le lendemain pour se préparer, l’angoisse lui grignotait trop l’estomac pour qu’il avale le moindre aliment.
Loup s’était pourtant persuadé qu’il saurait gérer ses réserves. Sa floraison réclamait peu d’énergie. Pour une fois que sa magie se révélait utile ! Que valaient les mises en garde de son grand-père, face à la réussite de sa première mission et l’accomplissement des espoirs de son mentor ? Face au sourire de Florian lorsqu’il lui raconterait son succès ?
Quelle splendide naïveté.
« Il faut l’emmener voir le Médica.
— Prenez la mysée avec vous. Helvet, je ne sais pas dans quelle mesure ce garçon est capable d’user de son don, mais ne le laisse pas repartir. Cet étranger est désormais un ami de la couronne. Fais fabriquer une coralienne.
— Je ferai ce qui est nécessaire, Votre Altesse.
— Préviens aussi les autres Sorboristes, qu’elles préparent un chaudron. Je pars informer ma mère, ajouta-t-elle en chuchotant. Prends soin de la tienne. »
Le trouble sembla étreindre la gorge de la marchande. Incapable de répondre, elle se contenta de s’incliner. Malgré sa faiblesse, Loup nota qu’elle serrait les dents. Quelle histoire préexistait entre les deux femmes ? La question se perdit dans les brumes de ses tremblements incontrôlés.
Helvet l’emporta dos à la mer, traversant en sens inverse la serre royale. Les feuilles-cathédrales soulagèrent un instant Loup de leur ombre bienvenue. Mais ils franchirent l’entrée avant qu’il puisse savourer leur quiétude, s’enfonçant dans les rues étouffantes d’Icarie.
Les habitants défiaient la chaleur sur leurs balcons colorés. Ils riaient, s’échangeaient les dernières nouvelles. Leurs murs peignés de rouge flattaient le regard. La ville bruissait du négoce, des mouettes lointaines et des parfums d’épices du marché. Loup manqua solliciter qu’ils s’arrêtent à l’une des fontaines. Son envie d’y plonger le visage fut noyée par le son des cloches du palais.
Ils franchirent un pont de pierre briqué et le garçon songea aux artères d’Ys, conçues pour que de vastes créatures marchent avec les hommes. Rien à voir avec ces allées de chat, glissant autour de l’eau des douves. Les tours de gardes s’accrochaient aux à-pics de la falaise. Que craignaient les icariens, pour se défendre à ce point de la mer ?
« Halte–là ! leur enjoignit un soldat, avant d’apercevoir Helvet. Oh, pardonnez-moi, ma Dame. Ce jeune garçon… ?
— Non, il n’est pas atteint. Je l’emmène tout de même aux Médicants. »
Le garde hocha la tête et s’écarta. La Sorboriste les conduisit sur une placette derrière la muraille, devant une longue bâtisse ornée de feuilles d’or. Loup frissonna. Avant d’entrer, il voulut dire quelque chose, mais une multitude de chuchotements pressés le coupa. Quantité de guérisseurs affluaient à l’intérieur. Leur manteau pâle virevoltait dans les couloirs, brodé de lianes entrelacées.
L’un d’eux s’approcha, son carnet d’observation à la main.
« Je peux vous aid… Oh, Dame Helvet. Vous venez voir Captima Saoun ? Ou faire examiner ce garçon ? »
Le cerveau embrumé de Loup reconnut le patois maladroit. Tous partageaient la langue commune, mais au port, il avait compris que les Sorboristes usaient d’un vocabulaire propre à leur caste. Captima était un mot honorifique pour désigner une ex-capitaine, au même titre que gaora signifiait “l’étranger”.
Helvet sourit.
« Entre autres. »
Elle intima au Médicant de suivre son regard. Son bras qui ne tenait pas Loup s’était enroulé autour du pot de mysée, dont les fleurs oscillaient à la lumière. Le guérisseur écarquilla les yeux. Il griffonna deux mots à la hâte sur son carnet puis indiqua à Helvet de le suivre.
Ils conduisirent Loup devant une porte gravée d’un « sept » couleur émeraude, ainsi que d’un cartel où il eut le temps de distinguer « isolement » avant qu’ils n’y entrent. Dans la salle, un lit occupé et son jumeau vide reposaient entre une armoire pleine de fioles, une fenêtre et un passage fermé par un rideau bigarré. L’endroit puait les herbes. Des souvenirs terrifiants assaillirent Loup.
Par réflexe, il porta son attention au premier duvet. Une petite malade souriait aux nouveaux venus, son corps dissimulé sous une couverture. Seul son nez dépassait de là. Elle ne devait pas avoir plus de neuf ans. Ses yeux mutins affrontèrent le regard bleu, profondément bouleversé, de Loup. Ce fut à ce moment que ce dernier réalisa pleinement où ils l’amenaient.
Où ils le ramenaient.
« Ne t’inquiète pas, rassura la voix rauque de la fillette. Ils sont gentils. »
La honte envahit le jeune mage. Helvet le porta jusqu’à la couchette voisine et il s’échoua sur le lit tandis que le Médicant approchait pour l’examiner.
« Vous souffrez de vertiges ?
— Rien d’anormal, s’empressa de répondre Loup en luttant pour ne pas le repousser. Une chose courante dans ma situation. »
La vision du guérisseur inspectant son pouls lui donna le vertige. À son esprit vogua l’image de sourires compatissants, du moment où, comme l’enfant, son monde ne se résumait plus qu’à une chambre de convalescence. Il détestait leurs habits blancs. Tout ce qu’ils évoquaient n’était que souffrance. Peau brûlante dans son dos, visage brisé de sa mère, gémissements…
Un souvenir plus vif que les autres perça le brouillard. La visite de celui qui allait devenir son mentor et, surgissant derrière lui, son renard. Florian.
Cette image fut son radeau. Loup redressa la tête et fixa le Médicant.
« Je n’ai pas besoin d’occuper l’un de vos lits. J’irai mieux en avalant quelque chose.
— Affliction particulière ?
— Ma magie me rend vulnérable en cas d’effort prolongé. Plus je force, plus je m’expose. Et j’ai déjà atteint mes limites. Désolé. »
Il fixa Helvet du coin de l'œil. Elle parut saisir ce qu’il impliquait : cette mysée serait la seule qu’il fleurirait pour le moment. Elle hocha la tête, déçue. Le guérisseur, lui, parut étonné, mais ne fit aucun commentaire. Il sortit un sucre teinté de vert de l’armoire. Dans l’autre lit, la fillette s’agita. Elle contempla la dragée avec envie.
Loup remarqua son manège. Il s’empara du remède, en croqua un bout, plissa les lèvres — quel goût étrange ! — puis tendit le reste par-dessus les couchettes à l’enfant allongée. Il lui sourit.
Un lourd silence tomba sur la pièce.
D’une terrible douceur, Helvet glissa ses doigts dans la main de Loup et prit le sucre. Elle souleva ensuite la couverture de la malade. Le jeune mage se retint de sursauter.
Il découvrit, figé, le corps à moitié disparu de la petite. Dévoré par des milliers d’insectes invisibles. Il lui manquait un bras, et l’autre ne bougerait plus. Impossible pour elle de saisir ce qu’il lui tendait, avenant comme un imbécile.
Le reste de sa peau, sillonné de trous, évoquait un cadavre. La moitié de ses cheveux pendouillait sur son crâne. Loup débrancha une partie de son âme, luttant pour maintenir son expression.
« Tu es très jolie.
— Menteur. Merci quand même ! »
Elle mordit dans la dragée qu’Helvet lui donna directement en bouche. Joie éclatante. Loup ne demanda pas de quelle maladie elle souffrait. Car il le savait. Ô comme il le savait. Elle endurait la même crise menaçant son Florian, cette saleté qu’ils appelaient Disparie et, qu’entre eux, ils surnommaient croquine.
Disparaître dans l’éther les terrifiait. Ces cavités creuses, ces articulations fantômes, cette impression irréelle que la chair s’évanouit…
Avec, à un certain point, pour seule issue la mort.
On ne guérissait pas de la croquine. Flo la subissait et, par la merci de Danā, il crachait seulement du sang à intervalles réguliers. Il n’en était pas au stade de non-retour. Celui où les malades, incapables de se mouvoir, sombraient vers leur fin. Comme cette enfant.
« Puis-je ? »
La voix du guérisseur, chargée d’émotion, résonna dans la chambre. Helvet hocha la tête pour seule réponse. Le Médicant s’empara d’une cisaille délicate et coupa l’une des fleurs de mysée, presque religieusement. Loup contempla avec quel amour il manipulait la blancheur diaprée de la corolle, la déposant dans une fiole transparente. Il tira alors le rideau bigarré, révélant un chaudron bouillonnant lové dans ce qui ressemblait moins à un passage qu’à un étroit laboratoire alchimique.
Helvet remonta ses manches. Son attitude révérencieuse causa l’emballement dans l’esprit du jeune mage. Il connecta les différents indices en sa possession.
« Avez-vous… Avez-vous trouvé un remède à la croquine ? »
Bravo pour ce 2ème chapitre dans la même veine que le premier : bien travaillé avec quelques bribes d'infos qui donnent envie de poursuivre l'aventure !
Tu parles de "medica" puis "médicant" : est ce un singulier et un pluriel ?
C'est émouvant comme chapitre. Tout ici est réel, compréhensible, et en même temps questionnant - et tout marche parce que Loup est bouleversé, et que tu arrives à nous mettre au plus près de ses émotions. J'ai très envie de le protéger et qu'il trouve de la joie et de la paix.
La scène avec l'enfant me semble parfaite. Ce passage, surtout :
"Il découvrit, figé, le corps à moitié disparu de la petite. Dévoré par des milliers d’insectes invisibles. Il lui manquait un bras, et l’autre ne bougerait plus. Impossible pour elle de saisir ce qu’il lui tendait, avenant comme un imbécile. Le reste de sa peau, sillonné de trous, évoquait un cadavre. La moitié de ses cheveux pendouillait sur son crâne."
"avenant comme un imbécile", ça va me rester.
J'aime beaucoup le personnage de l'Altesse aussi, et j'ai hâte d'en découvrir plus sur elle.
Ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est l'équilibre entre légèreté et gravité, je pense. L'acte de faire fleurir est tellement optimiste, positif, avec en plus l'improbable arrivée de l'Altesse et sa façon naïve de lui dire qu'elle veut le garder dans les parages - et en face, la petite fille, Florian, les souvenirs difficiles.
Tes commentaires (celui-ci et le suivant) ont refait ma journée, tu sais ? J'en parlais sur le forum et j'ignore si tu vas me croire, mais les larmes me sont -un peu- montées aux yeux. On mets nos tripes dans un roman, alors c'est toujours un véritable événement de parvenir à se faire comprendre.
Et tu as parfaitement compris mes trois premiers chapitres.
Tu me vois comblée et incapable de plus de quelques mots pour te répondre mais, sache que ça m'a touchée. Que je vais continuer à faire un maximum d'efforts pour que cette histoire vive et soit comprise.
Et si je dois te décevoir pour les chapitres qui suivront, alors je travaillerai avec d'autant plus d'acharnement pour qu'ils atteignent tout le potentiel que tu as vu en eux !
Merci.
J'adore ton style travaillé, c'est un vrai plaisir de te lire. J'ai vraiment envie d'en savoir plus sur cet univers et sur les aventures de Loup. Des mondes différents? Une maladie mystérieuse? Des pouvoirs? Des personnages attachants? Des chouettes?
Montre-moi plus!!
J'ai juste deux petites remarques à faire:
Etant d'une nature plutôt cartésienne, la phrase "La nausée l’aurait fait vomir si son estomac contenait autre chose que du vide" me laisse un peu perplexe. Si l'estomac de Loup contenait du vide littéral, il ne tarderait pas à en subir les conséquences...l'implosion.
Autre remarque: la description de la fille malade m'a quelque peu intriguée: on lit que "seul son nez dépassait de là", j'ai donc imaginé que la couette recouvrait tout à partir de la bouche jusqu'au pied et que la tête est libre. Mais ensuite, il y a "Il lui manquait [...] la moitié de ses cheveux." Si sa tête était dégagée, Loup aurait du le voir? Ou alors j'ai mal compris?
Dis-moi si je suis trop pointilleuse dans mes remarques. Je nage très bien, mais si tu me jettes par-dessus bord, je serais assez triste ^^'
Encore merci pour tes beaux commentaires. Non seulement ils me motivent, mais ils m'aident à prendre du recul.
J'ai corrigé les points que tu as très justement soulevés. Du reste, n'hésite pas - je trouve tes remarques tout à fait pertinentes.
Et je ne jette par-dessus bord que les comptables sans âme et les inspecteurs des impôts dont la paperasse administrative a tué l'humanité. (Je plaisante, je les assigne plutôt au ferlage des voiles - ça les distrait juste comme il faut.)
J'espère que le roman t'intéresse toujours, même sous sa forme revue et corrigée. Bon voyage sur les terres des plumes et de l'argent !