Chapitre 21 : Jay-Jay, Nina ou Jay tout court ?

 Je repris la route en direction de l’herboristerie, Jesca m’emboitant le pas. Cirrus ne s’était pas montré, j’avais alors supposé qu’il avait eu une urgence et qu’il n’avait pas pu nous prévenir. Après tout, ce n’était pas comme s’il nous abandonnait en plein chantier naval. Jesca connaissait Sumeru et moi, je n’étais pas complètement retardée. Le chemin du retour n’était pas une épreuve.

Sauf que le trajet jusqu’à la boutique n’était pas ma priorité à ce moment-là.

Mon esprit était resté à la taverne, coincé dans les rouages de ma discussion avec Jesca.

Je ne pouvais tout de même pas avoir de sentiments ambigus envers Ether, je ne la connaissais que depuis quelques semaines. Et c’était une fille. Je n’avais jamais éprouvé une quelconque attirance envers les femmes jusque-là — Envers les hommes non plus, je l’admets.

Je ne m’étais jamais posé ce genre de questions auparavant parce que l’occasion ne s’était jamais présentée. Je la trouvais jolie, c’était vrai. Mais est-ce que c’était suffisant pour arriver à en déduire quoi que ce soit ?

Je jetai un rapide coup d’œil à Jesca. Ses courts cheveux bruns était attachés en queue de cheval et quelques mèches s’échappaient ici et là de son élastique pour glisser autour de son visage. Sa peau était assez claire et en y regardant de plus près, un grain de beauté décorait le coin inférieur droit de sa lèvre. Elle avait aussi de jolis yeux noirs et de longs cils. Elle était elle aussi assez jolie. D’un point de vu purement objectif, c’était vrai qu’Ether était plus belle. Mais beaucoup seraient très certainement d’accord pour dire que cette fille était au-dessus de la moyenne. Après tout, même Cosmo, qu’elle venait de rencontrer, était tombé sous son charme.

Je restai perdue dans mes pensées un moment. Si profondément que je ne remarquai que j’étais passée à côté de la boutique que lorsque Jesca m’empoigna le bras.

Je me tournai vers elle, et son visage blême me fit face. Je fronçai les sourcils en suivant son regard.

C'était le bordel total. Les étagères, autrefois bien rangées, gisaient maintenant par terre, comme si un cyclone avait tout emporté sur son passage. Des pots cassés jonchaient le sol, éparpillant des herbes et des racines partout.

L'odeur qui régnait n'avait plus rien à voir avec les effluves florales qui flottaient plus tôt dans la boutique. C'était plutôt une puanteur de chaos et de dégâts. Les flacons qui trônaient sur le comptoir étaient fracassés, et des papiers déchirés traînaient partout. Les plantes qui pendaient du plafond étaient à moitié déracinées, leurs feuilles accrochées pitoyablement.

Je dépassai Jesca et entrai dans la boutique en faisant attention aux bouts de verre qui trainaient. Il n’y avait personne.

— Ether ? appelai-je.

Aucune réponse.

Je fis le tour du magasin à la recherche d’indices, mais ne trouvai rien de concluant. Il était évident qu’au vu des dégâts, il ne s’agissait pas d’un simple cambriolage. Après tout, j’avais déjà vu Ether à l’œuvre, elle n’aurait pas eu de mal avec de vulgaires squatteurs.

— Ether, tu es là ? appelai-je une seconde fois.

— Jaïna ! fit Jesca. Viens voir ça.

Jesca qui était accroupie se releva pour me montrer un filet de sang humide qui traçait un chemin vers l’une des fenêtres brisées. Elle me regarda avec panique.

— Tu crois que…?

Je serrai les phalanges en me penchant par la fenêtre. Des gouttes de sang s’éloignaient vers le centre ville. J’expirai profondément. Ether était avec Cosmo, ce sang ne lui appartenait donc pas forcément. Ce que je pensais pouvait sembler terrible, mais j’espérais que ce soit lui qui ait été blessé. Ou leurs assaillants tout au mieux.

Je retins un rire. Cosmo. Et le magasin saccagé. Cela expliquait la disparition si soudaine de Cirrus. Je me pinçai l’arête du nez en soupirant. Au moins, Ether n’était pas seule. Il ne me restait plus qu’à tenter de suivre cette seule piste ensanglantée que j’avais pour les retrouver.

Je portai inconsciemment la main à ma poitrine en tentant de calmer mon rythme cardiaque. Paniquer ne servirait à rien. Ether pouvait se débrouiller seule.

C’était différent cette fois. Tout allait bien.

 

 

 

— Quoi ?! Pourquoi ? paniqua Jesca en m’emboitant le pas.

Les traces de sang s’étaient arrêtées à l’arrière d’une boutique, près d’un conduit. En entrant dedans, sous les protestations hystériques de Jesca, je ne trouvai rien de plus qu’une grosse flaque de sang. Et un object plat et sphérique.

— Quel genre d’imbécile ferait une chose pareille, marmonnai-je à moi-même. Ça n’a aucun sens.

Jesca avait trouvé que cela ressemblait à un miroir de poche. Je n’en avais jamais vu, alors je ne pouvais pas me prononcer là-dessus. Mais lorsque je l’avais ouvert, un point était apparu exactement là où je me trouvais, alors j’en avais déduis qu’il s’agissait de ma position, et les autres de points verts, de celles des petits camarades de notre macchabée.

Ce qui me dérangeait était le fait d’avoir laissé ce genre de GPS traîner là en ayant disparu - ou s’être fait disparaître. C’était peut-être un piège, mais je devais prendre le risque. C’était la seule piste que j’avais.

— Eh, là ! Je te parle ! cria-t-elle en me barrant le chemin. Pourquoi tu veux les suivre ? S’ils ont tué les autres, je suis d’avis pour qu’on prenne la direction opposée et qu’on rentre chez nous.

Je la regardai et elle flancha.

— Ils ne sont pas morts, répondis-je en la contournant. En tout cas, pas Ether. Et je n’ai pas de « chez moi », grommelai-je.

— Dans ce cas, elle nous retrouvera, répliqua-t-elle. Et vous pourrez venir habiter chez nous. Définitivement. Vous… Tu n’es pas obligée de vivre comme ça. Tu peux repartir de zéro, ici, avec moi.

Je soupirai et me tournai vers elle.

— J’apprécie ta sollicitude, vraiment. Mais j’ai des obligations. Alors ou tu m’aides, ou tu t’en vas. Dans les deux cas, ne me gêne pas.

— Tu vas te faire tuer ! lança-t-elle derrière moi.

— Je prends le risque, lâchai-je en baissant les yeux vers le gadget que je tenais dans la main.

 

 

 

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— Qu’est-ce que tu veux, putain?! glapit l’homme que j’avais ligoté à une chaise. Bordel, c’est quoi ça ?!

Je relâchai le type que je tenais. J’essuyai le sang visqueux qui me collait aux mains sur le mur en me redressant.

— Attends ici, lui dis-je.

Je dégageai une mèche de cheveux de mon visage et pris une vieille chaise en bois. Je la plaçai devant le type que j’avais ligoté et m’assis dessus.

— Bon, commençai-je. La fille, elle est vivante ?

— Quelle fille ? Je sais pas de quoi tu parles…

Je levai la main et plantai une lame d’air au dessus de la rotule. Son hurlement fit siffler mes oreilles.

— Putain ! Putain, sale putain ! gémit-il.

— S’il te plait, fais un effort, lui dis-je en lui tapotant la joue. Sinon je t’arrache ton putain de genou.

Je lui pris le menton et le forçai à me regarder.

— La fille, répétai-je.

— Ugh… OK, OK…, trembla-t-il. D-Doucement, OK ? Je sais pas de quelle fille tu parles, je te le jure. On cherche pas de fille.

Je serrai les dents en enfonçant la lame dans sa jambe. Lorsque je la fis tourner, son gémissement couvrit le craquement sec de l’os.

— J’ai trouvé ça, fis-je en montrant l’espèce de GPS. En suivant la trace d’un de tes petits copains depuis la boutique où elle se trouvait. Qu’est-ce que vous faisiez là bas ?

Comme il ne répondait pas je fis bouger la lame en sentant sa rotule virer de bord. Comme attendu, un autre glapissement sonore me répondit.

— Tu ferais mieux de répondre à mes questions sans te la jouer parce que crois moi, t’as assez d’os pour que je fasse parler toute ta famille sur plusieurs générations.

Il serra la mâchoire en me lançant un drôle de regard de travers. Comme s’il n’avait même pas assez de force pour mal me regarder.

— …Artefact…, articula-t-il avec difficulté. On… cherchait un artefact. Ça nous a conduit là-bas. Difficilement. On n’arrivait pas à le localiser… Mais il n’y avait pas de fille, juste Cosmo et cet autre gars. Mais je les ai entendus… Parler d’une fille et d’un artefact…

— Comment ils l’ont su ?

— … Le culte… On a tous une affinité avec ces objets là. Cosmo a dû le sentir. Il disait vouloir retrouver la fille…

Je serrai la mâchoire.

— Où. Est. Ce. Qu’ils. Sont ? articulai-je.

— Ils se sont échappés mais… On a réussi à les suivre avec nos Tiares*

J’arrachai la lame d’air d’un coup sec et la lui enfonçai dans la bouche avant de pointer le GPS devant lui.

— Tu vas me montrer leur emplacement sur ce truc, menaçai-je. Et ç’a intérêt à correspondre exactement avec ce que ton pote me dit.

— C’est juste là, trembla-t-il. Tu peux vérifier. Demande-lui ! Demande-lui vas-y… Il te le dira. Je te mens pas. Je te mens—

Je passai derrière lui et serrai sa gorge avec mon bras, il se débattit quelques instants, puis d’un craquement sec, il s’arrêta de bouger. La chaise bascula en arrière et il tomba raide mort, face à son ami.

Celui-ci ouvrit grand ses yeux en rampant jusqu’au mur.

— Va te faire foutre ! Il t’a dit ce que tu voulais savoir !

Je pris une barre de fer qui trainait à mes pieds.

— Je te dirai que dalle !

Je m’approchai de lui.

— Ce n’est pas grave, répondis-je. Je le crois.

Je levai la barre de fer haut dans les air…

— Non, attends, attends, attends…—

…. Et l’abattis sur son crâne dans un éclat de sang.

 

 

 

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Je suivis la trace de Cosmo et Cirrus jusqu’à l’extérieur de la cité, dans un genre d’ancien port. Je ne comprenais pas cette histoire de culte mais je savais une chose : Ils étaient après les reliques et donc, après Ether. Tout comme Cosmo. Je devais donc le trouver et le faire parler. Peut-être qu’Ether lui avait échappé, mais il était la dernière personne a l’avoir vue. Je comprenais mieux pourquoi il avait passé tout son temps à la draguer.

Cirrus serait très certainement avec lui, il fallait que je m’occupe de lui en premier. Quoique si j’arrivais à atteindre Cosmo d’abord, le prendre en otage serait plus pratique.

— Bon, murmurai-je. Où est-ce que vous êtes passés ?

Des bruits de pas me firent froncer les sourcils. Je glissai d’un muret et me penchai pour voir de qui il s’agissait. C’était encore ces drôles de types. Habillés en noir. Le « culte ». Une fois Ether retrouvée, il fallait que je lui pose la question. La connaissant, elle saurait très certainement qui ils étaient.

— Ils sont tous morts, geint une femme. Ces enfoirés les ont tués.

— On se déploie, ordonna un homme. Ils sont peut-être encore dans le coin. Faites gaffe.

— Faut qu’on prévienne la base par radio, dit un autre homme.

— Qu’est-ce que tu fais ?

— Je les fais descendre, répondit la femme.

— Il faut d’abord s’assurer que les environs soient clairs, grogna-t-il.

— Pas question de les laisser là-haut !

Quelque chose d’humide tomba sur ma joue. Je l’essuyai d’un revers du poignet et une trace pourpre me salua. Je levai les yeux et retins un grognement. Plusieurs type de ce culte étaient pendus, les entrailles à l’air. Cirrus et Cosmo avaient-ils fait ça ?

— C’est pas ça qui les sauvera, alors bouge-toi le cul ! s’impatienta-t-il.

Le GPS indiquait que Cosmo et Cirrus n’étaient pas loin. Je vais être honnête, je ne voyais absolument pas la différence entre les points censés les représenter et les autres, mais j’avais confiance en l’instinct de survie d’un ex-potentiel unijambiste en devenir.

Il avait dû pleuvoir il n’y avait pas si longtemps que ça et le fleuve s’était déversé. Le bâtiment était délabré et à moitié inondé. Je passai sous une canalisation et frissonnai lorsque je sentis l’eau gelée. Le GPS indiquait que Cosmo et Cirrus s’étaient éloignés. Peu importe sur qui je tombais, il fallait juste que je le fasse parler.

Je m’immergeai complètement et nageai en évitant les types du « culte ». Je n’étais pas celle qui tenait le plus longtemps en apnée, mais six minutes devraient me suffire. Je passai difficilement entre décombres, ordures et obstacles avant d’arriver dans ce qui devait servir de réserve. Je vis une silhouette assise, dos à moi. De longs cheveux noirs mélangés à quelques mèches blondes.

J’émergeai de l’eau le et m’approchai de lui le plus discrètement possible. Je pressai une lame d’air sur sa gorge.

— Fais pas un bruit, c’est clair ? menaçai-je. Les mains en l’air.

Il s’exécuta sans faire d’histoires.

— Où est Ether ?

— Je ne sais pas, répondit-il franchement. On a été séparés. Qu’est-ce qui se passe ?

Il bougea légèrement la tête pour essayer de me regarder.

— Il parait que tu peux sentir où elle est.

Il baissa les yeux.

— Ce n’est pas aussi simple, avoua-t-il.

— Tu connais ces types, dehors ?

Il hésita.

— …Oui.

J’appuyai la lame sur sa gorge.

— Alors tu vas leur dire de—

— Du calme, blondie, fit la voix de Cirrus alors que je sentais un genre de fil froid autour de ma gorge. Quoique, t’es pas exactement blonde. T’es blanche. Blanche-Neige ? Ou alors, qu’est-ce que tu dis de Jay-Jay ou bien Nina ? Jay tout court ?

Je ne le voyais pas, mais je savais qu’il se trouvait derrière moi.

— Tu penses pouvoir gagner contre moi ? lui demandai-je.

Il ricana.

— Je n’ai rien à perdre à essayer !

Je serrai la lame sur la gorge de Cosmo et commençai à l’entailler. Il grimaça.

— Si.

Pour toute réponse, le fil métallique se resserra et je sentis ma gorge me lancer.

— Je te conseille de le relâcher, dit-il sombrement.

— Il mourra bien avant que tu ne me tues, répondis-je. Et tu es bien placé pour savoir que ma vie n’a aucune importance. Si c’est tout ce que tu as à dire, alors…

Je m’apprêtai à trancher la gorge de Cosmo lorsque celui-ci cria un :

— Attends !

Je m’arrêtai et plissai les yeux en l’écoutant.

— C’est vrai que je connais ces mecs, avoua-t-il. Et c’est aussi vrai que je sais qui est Ether et que je la cherchais mais c’est pas—

Cirrus profita de mon attention pour agir. J’intervins avant qu’il puisse faire quoique ce soit. Alors qu’il était sur le point de me couper la tête, j’envoyai ma lame d’air sur lui. Il ne la vit pas venir et elle se planta dans son bras. Il lâcha son fil métallique et je le saisis au vol en faisant chauffer le fer. Je visai sa tête à la manière d’un lasso mais il esquiva. Il leva la main et une caisse en métal heurta mes jambes et me fit perdre l’équilibre. Il en profita pour me saisir par le col et me pousser contre le mur.

Je vis du coin de l’oeil Cosmo tenter de s’approcher. Cirrus capta mon regard et le suivit. Cet instant me suffit. Je me dégageai de son emprise et serrai sa gorge. Une odeur de cramé pénétra mes narines et je pensai instantanément à Ether. Je n’avais jamais pensé à utiliser l’élément Huo de cette façon auparavant. Mais Cirrus ne se laissa pas démontrer. Il leva sa main une nouvelle fois, et ma dague en métal vola jusqu’à lui. Il planta mon épaule et je grimaça. J’entendis Cosmo crier à Cirrus d’arrêter et le sentis hésiter. Encore. Mais je ne m’arrêtai pas. Je devais neutraliser ce type en premier.

Je le repoussai violemment et il s’écrasa au sol. Il tenta de me poignarder une autre fois mais je le repoussai encore. J’entendis le bois pourri craquer. Une fois. Deux fois. Trois fois.

Le sol en dessous de nous lâcha et nous roulâmes jusqu’au sous sol inondé. Je me relevai avec difficulté et fonçai jusqu’à Cirrus qui se relevait difficilement. Je lui fis lâcher la dague qu’il venait de récupérer d’un coup de pied et le poussai par les épaules pour le maintenir dans l’eau. Il tenta de me repousser mais je gardai le dessus. Lorsque je le sentis se relâcher, je le soulevai par le col.

— Dis-moi où est Ether !

— Ils sont encore là, cria une voix au loin. Trouvez-les ! 

Une douleur lancinante me brula le flanc. Je lui flanquai un coup de poing et il releva la main. Je la plaquai au sol et il tenta de me renverser. Je repris immédiatement le dessus, saisit son bras, le pliai contre son dos et—

— Jaïna !

Je m’arrêtai instantanément et tournai la tête vers la voix familière. Une douleur me déchira la mâchoire et je tombai sur le côté. Sûrement par pur esprit de vengeance, alors que Cirrus se relevait, je répondis à ce coup par une rafale de vent qui l’envoya sur un casier en métal un peu plus loin.

Des pas précipités se rapprochèrent de moi et quelqu’un tomba à genoux, à ma hauteur. Une odeur familière chatouilla mes narines alors que je sentais des bras se refermer autour de mes épaules.

— Pourquoi tu l’as frappée ? entendis-je Cosmo reprocher à Cirrus.

— Non mais tu rigoles ? s’indigna-t-il. Elle m’a fracassé. C’était du bizutage, là. Elle m’a bizuté !

Je restai là, les bras ballants, ne sachant pas quoi faire. Alors que le réflexe de lui rendre son étreinte s’enclenchait dans mon cerveau, elle recula.

— Tu vas bien ? me demanda-t-elle.

Son visage était pâle, comme si elle allait être malade. Ses yeux avaient l’air injectés de sang et ses cernes étaient beaucoup plus prononcés que quelques heures avant. Je portai instinctivement ma main à son front.

— Tu es brûlante.

Elle ricana.

— C’est parce que ta main est glacée, répondit-elle en regardant autour d’elle. Cette eau est gelée.

— Il faut qu’on bouge, intervint Cosmo. Ils nous ont entendus.

Ether m’aida a me relever et nous suivîmes Cirrus jusqu’à la sortie. Une fois n’est pas coutume, malgré nos tentatives de discrétion, nous nous fîmes remarquer plusieurs fois. Mais heureusement, aucun combat majeur ne fut engagé et nous n’alertâmes pas tout le secteur. Nous réussîmes à éliminer ceux qui nous bloquaient la route furtivement avant de nous éloigner.

 

 

 

 Tiare : Une sorte de GPS dont les membres du culte se servent pour localiser les reliques et leurs membres grâce à leur Afflux.

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