Chapitre bonus 21.1 : Cirrus et Cosmo (1)

Notes de l’auteur : /!\ CE CHAPITRE CONTIENT DES SCÈNES 16+ MXM /!\
Il s'agit d'un chapitre BONUS, vous pouvez donc le passer.

 

 

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                J’aidai Cirrus à marcher tant bien que mal. Il n’arrivait même pas à tenir debout et ne cessait de débiter des âneries. Plus que d’habitude.    

        Une fois arrivés chez « nous », je le laissa tomber sur le fauteuil comme un sanglier mort.

        — Purée, soufflai-je. Ce que tu me fais pas faire.

        Je verrouillai la porte d’entrée et retirai mes chaussures.

        — C’est bien le moment de te bourrer la gueule. Avec tout ce qui se passe, lâchai-je depuis le couloir. Pourquoi est-ce que tu ne peux pas être normal pour une fois ?

        Je lançai ma veste sur le porte manteau, en rentrant au salon.

        — Je croyais que ton inconscience était un truc de tueur à gage mais Jaïna n’est pas comme toi. Elle, c’est une bonne tueuse, toi,  un bon à rien.

        Je le regardai en attendant qu’il réagisse, mais il se contenta de grommeler des mots inintelligibles, endormi.

        Je jurai et m’affaira à retirer ses chaussures, ses chaussettes et sa veste. En me penchant pour tout ramasser, il posa sa main sur ma tête. Je le regardai et le vis me fixer.

        — Qu’est-ce qu’un bon à rien fait avec quelqu’un comme toi… souffla-t-il en caressant mes cheveux. Tu es magnifique.

        Je piquai un fard et lui rejetai sa main d’un geste brusque.

        — Arrête un peu de dire des conneries. Si tu es réveillé, va te doucher. T’empestes l’alcool.

        Je me relevai, mais au moment de tourner les talons, il me saisit par le poignet et me tira vers lui. Je perdis l’équilibre et me retrouvai au-dessus de lui. 

        — C’est pas vrai, à quoi tu joues ? 

        Il serra ma taille et enfouit son visage dans mon torse. Son genou se pressa contre ma jambe.

        Je lâchai un soupir exaspéré en essayant de ne pas me laisser influencer par notre proximité.

        — Tu entends ce que je te dis ? le sermonnai-je en tentant de le repousser. Ressaisis-toi, lâche-moi et bouge ton genou.

        —… Ce n’est pas mon genou, souffla-t-il.

        J’écarquillai les yeux et piquai un fard. 

        Il plaça ses main de part et d’autre de ma taille et me fit bouger de sorte à ce que je me retrouve à califourchon sur lui. Sa bouche remonta de mon torse à ma gorge, jusqu’au creux de mon oreille tandis que ses mains se mettaient à faire balancer mes hanches. Lorsque sa voix se fit rauque, je compris ce qu’il faisait.

        — Arrête ça, lui dis-je en essayant de me dégager. Ce n’est pas le moment…

        — Alors fais quelque chose, susurra-t-il en effleurant ma mâchoire de ses lèvres.

        Il me regarda si intensément que mes jambes fléchirent, puis recommença à me balancer. Il entrouvrit la bouche et pressa ses lèvres contre les miennes. Puis il m’embrassa. Il m’embrassa vraiment. 

        Je pressai son visage contre le mien alors que son souffle se faisait guttural. Ses mains se crispèrent autour de mes hanches, et l’une d’elle vint tracer un chemin le long de ma cuisse.

        Il se releva d’un coup. Alors que je m’attendais à ce qu’il me porte jusqu’à la chambre, il s’arrêta au milieu de la pièce et s’écarta pour me dire :

        — Retourne-toi.

        Je m’exécutai en oubliant ce que je disais un peu plus tôt. Il se pressa derrière moi et je heurtai la commode. J’entendis le clinquement de ma ceinture et le froissement de mon jean. Puis je sentis un souffle chaud.

        Il embrassa mes cuisses lentement en remontant progressivement. Je me crispai d’anticipation et serrai les poings lorsque je sentis sa bouche se presser derrière moi. 

        Je me cambrai en arrière inconsciemment sous l’effet de sa dévotion. Mon souffle se fit de plus en plus saccadé jusqu’à ce que je ne puisse plus supporter ses taquineries.

        — Cirrus…, l’appelai-je.

        Mais il ne dit rien. Pour toute réponse, sa main qui était, jusque là, restée sur mes jambes, passa devant et il m’agrippa avec fermeté. Je ne pus réprimer mon hoquet de surprise qui, bientôt, se transforma en soupir de plénitude. 

        Alors que je me sentais sur le point d’atteindre les cieux, il se releva. Je me retournai vers lui, surpris, mais il me maintint immobile. Les mains, sur mes hanches, les lèvres sur ma nuque, je le sentis se presser derrière moi, impatient. 

        Son souffle chaud me fit frémir et il le remarqua. Derrière moi, sa présence se fit plus pressante, plus sûre. 

        — Tu es magnifique…, souffla-t-il.

        Lorsqu’il s’appuya contre moi, je fermai les yeux en savourant le moment. Le souffle court, je sentis sa chaleur se diffuser dans tout mon corps. Lorsqu’elle m’eut complètement enveloppé, il me saisit par la mâchoire et m’embrassa. Son baiser était aussi fougueux, pressé et anarchique que ses mouvements. 

    Je le laissai m’entraîner dans son élan jusqu’à plus haleine. 

 

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